TELEPHONES MOBILES & SANTE

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1 TELEPHONES MOBILES & SANTE
LES GSM SONT-ILS DANGEREUX POUR LA SANTE?

2 LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES (1/3)

3 LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES (2/3)
Une onde électromagnétique consiste en la propagation d'énergie sous la forme d'un champ électrique couplé à un champ magnétique. L'onde est caractérisée par sa longueur d'onde qui s'exprime en mètre, ou par sa fréquence qui s'exprime en Hertz (Hz). Les champs magnétiques sont créés par le déplacement de charges électriques : ils sont mesurés en Tesla (T). Le phénomène principal qui caractérise la propagation d'une onde électromagnétique est son affaiblissement progressif. L'importance de cet affaiblissement dépend de plusieurs facteurs : La distance : le champ de l'onde reçue en un point diminue en fonction inverse de la distance qui sépare ce point de l'émetteur, et la puissance de l'onde diminue en fonction inverse du carré de la distance. Ainsi à 20 mètres d'une antenne, la puissance de l'onde est cent fois plus faible qu'à deux mètres. Le diagramme de rayonnement de l'antenne. La fréquence (plus la fréquence est élevée, plus l'affaiblissement est important). Les obstacles rencontrés qui réfléchissent ou diffractent l'onde.

4 LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES (3/3)
Les champs électromagnétiques présents dans l'environnement sont dus essentiellement aux antennes émettrices de radio et de télévision, aux appareils électroménagers, aux lignes électriques, au matériel médical et industriel, aux radars et aux installations et appareils de télécommunication tels que les sites relais des réseaux GSM et les téléphones mobiles.     Sources Fréquences Longueurs d’onde Four à induction TBF kHz 33 à 10 km Emetteurs radio AM BF kHz 10 à 1 km MF kHz à 100 m HF MHz 100 à 10 m Emetteurs radio FM MHz 3 m Télévisions UHF MHz 0,75 m à 37 cm env. Téléphones cellulaires UHF 900 et 1800 MHz 33 et 17 cm env. Fours à micro-ondes UHF MHz 100 à 10 cm SHF GHz 10 à 1 cm Radars EHF GHz 10 à 1 mm Boîtiers télécommande IR plus de 300 GHz < 1 mm

5 LES EFFETS THERMIQUES SUR LA SANTE (1/2)
Les effets thermiques dépendent de la quantité de rayonnement absorbée par le corps humain, définie par le DAS (Débit d'Absorption Spécifique). Le corps humain possède une capacité de thermorégulation grâce à la circulation sanguine. Mais au-delà d'une certaine limite, si la charge thermique est trop importante, le corps n'est plus capable d'éliminer les calories aussi vite qu'il les absorbe. Il s'ensuit une augmentation de température localisée ou non sur une partie du corps, qui peut s'avérer dangereuse si elle n'est pas stoppée. L'échauffement induit dans les tissus de l'organisme peut provoquer des réactions physiologiques et thermorégulatrices temporaires, notamment une réduction des capacités physiques ou mentales au fur et à mesure que la température du corps augmente. Pour augmenter la température du corps de 1° C au bout de 6 minutes, un SAR supérieur à 4 W/kg est nécessaire. Les scientifiques admettent que c'est la limite à ne pas dépasser. Les effets thermiques sont aujourd'hui bien caractérisés et sont connus pour être dangereux. Le respect des normes permet de rester bien en dessous de ces effets.

6 LES EFFETS THERMIQUES SUR LA SANTE (2/2)
Répartition de l'absorption dans la tête de la puissance rayonnée par un portable

7 L’ÉVALUATION DU CHAMP ELECTROMAGNETIQUE (1/3)
Antenne de station de base Le niveau d'exposition du public au rayonnement des relais dépend avant tout de la puissance de l'émetteur, de la distance entre l'antenne et l'utilisateur et des caractéristiques de l'antenne. Téléphones mobiles La puissance du mobile et la distance entre l'antenne et l'utilisateur ne sont pas les seuls paramètres à prendre en compte pour évaluer l'exposition du cerveau. Seulement 40 % de l'énergie émise est absorbée par la tête. La puissance absorbée par unité de masse de tissu vivant (définie par le " DAS ", plus connue sous son acronyme anglo-saxon " SAR ") est considérée comme le meilleur paramètre à prendre en compte pour connaître l'absorption du cerveau. Le SAR moyen dans le crâne reste donc très largement inférieur au seuil de SAR global des normes de protection. Cette absorption n'est cependant pas homogène, les trois quarts de l'énergie étant absorbés dans un volume de la taille d'un abricot. Il faut donc évaluer le SAR local.

8 L’ÉVALUATION DU CHAMP ELECTROMAGNETIQUE (2/3)
Le DAS caractérise la puissance absorbée par une unité de masse de tissus du corps humain. Il est exprimé en Watt par kilogramme (W/Kg). S'agissant des téléphones mobiles, la recommandation européenne du 12 juillet 1999 relative à l'exposition du public aux champs électromagnétiques préconise un DAS dans la tête inférieur à 1,5W/kg. Cette valeur limite est fixée à un niveau 50 fois plus faible que celui à partir duquel des effets nocifs ont été observés. Cette valeur, ainsi que cette marge de sécurité ont été confirmées par plusieurs organisations internationales, comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission internationale de protection contre les rayonnements non-ionisants (ICNIRP). Il faut rappeler que dans toute mesure, le résultat est toujours accompagné d'une incertitude associée. Pour ce qui est des mesures de DAS, en l'état actuel des performances des équipements de laboratoire, l'incertitude est de moins de 30 %. Celle-ci est due, d'une part aux méthodes de mesure utilisées, dont la fiabilité mathématique est réelle mais dont les moyens mis en œuvre font appel à des notions délicates à apprécier ainsi que, d'autre part, aux instruments eux-mêmes. Cette incertitude est bien intégrée dans le protocole européen.

9 L’ÉVALUATION DU CHAMP ELECTROMAGNETIQUE (3/3)
Téléphones mobiles et niveaux d'exposition Modèle DAS Max (W/kg) Alcatel One Touch View 0,50 Ericsson T20S 0,45 Ericsson T28S 1,31 Nokia ,62 Nokia ,69 Nokia ,63 Nokia ,42 Nokia ,20 Nokia ,84 Nokia ,51 Nokia N'Gage 0,67 Panasonic G ,58 Panasonic GD ,41 Panasonic GD87 0,57 Modèle DAS Max (W/kg) Sagem MYX ,43 Sagem MYX-6 0,67 Samsung A ,108 Samsung A ,75 Samsung N ,18 Samsung T ,35 Siemens C35i 0,92 Siemens S55 0,66 Siemens SL55 0,57 Siemens M55 0,60 Siemens MC ,59 Sony-Ericsson T68i 0,31 Sony-Ericsson P ,57

10 RECOMMENDATIONS POUR L’UTILISATION DES MOBILES
Lors d’un appel, parlez lorsque la connexion avec votre interlocuteur est établie. Evitez de mettre le mobile sur l’oreille lors de la recherche de connexion (maximum d’émission d’ondes hautes et basses fréquences). Evitez les appels de plus de 6 minutes. Préférez un portable avec antenne (l’antenne interne diffuse différemment et pas sur la même zone). Contactez une personne lorsque le niveau de réception est le meilleur, sinon votre portable émet davantage de rayonnements. Ne pas donner un mobile aux enfants de moins de 16 ans, aux femmes enceintes, aux personnes âgées. Utilisez un kit oreillette afin d’éloigner le portable du cerveau. Même en veille, le portable continue à émettre des rayonnements par phase de 6 minutes (ne dormez pas à côté de votre portable). Ne portez pas l’appareil en veille à côté du cœur, prés des organes sensibles. Ne pas l’utilisez en voiture (phénomène de « cage de Faraday »). Les rayonnements électromagnétiques doivent être inférieur à 1,5 W/kg.

11 SYMPTOMES Evitez l’excès!
Problèmes légers d’attention. Problèmes légers de mémoire. Maux de tête. Fatigue. Bourdonnements d’oreilles. Chaleurs sur l’oreilles. Clignements des yeux inhabituels. Ces désagréments apparaissent lors, ou après, des conversations assez longues (15-20 minutes), ou courtes et répétitives. Evitez l’excès! L’usage abusif du GSM, de même que la proximité d’une antenne relais GSM pourraient causer de graves ennuis pour la santé à moyen termes.

12 F.A.Q Le mobile émet-il des basses fréquences ?
Le mobile génère effectivement des basses fréquences dues notamment à la modulation du signal haute fréquence et à l'alimentation du mobile par la batterie. Ces composantes « basse fréquence » s'atténuent très vite lorsque l'on s'éloigne du mobile. Est-il dangereux d'utiliser un téléphone mobile en voiture ? Il est prouvé qu'il est dangereux de téléphoner en conduisant, même à l'aide d'un kit mains libres : les statistiques montrent en effet que le risque d'accident est multiplié par quatre. En effet, que le conducteur téléphone ou ait une conversation avec un de ses passagers, son attention est monopolisée. Par ailleurs, utiliser un téléphone mobile en voiture, conduit à placer l'antenne du mobile à l'intérieur de la carrosserie, ce qui détériore la liaison et oblige le portable a augmenter sa puissance émise. L'oreillette d'un kit piétons augment-t-elle le niveau d'exposition de la tête ? Généralement, l'utilisation d'un kit piéton induit un niveau de SAR environ 50 fois plus faible que le téléphone seul.