FRANCE – JAPON Les Pôles de Compétitivité Sophia-Antipolis 27 mars 2009 Les pôles de compétitivité et le Japon Coopération, régionalisation et internationalisation.

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1 FRANCE – JAPON Les Pôles de Compétitivité Sophia-Antipolis 27 mars 2009 Les pôles de compétitivité et le Japon Coopération, régionalisation et internationalisation Anne Androuais Université Paris Ouest Nanterre La Défense MOSAIQUES/LOUEST/CNRS

2 Sommaire 1 - Spécificité des pôles de compétitivité en France et au Japon 2 - Différence entre les pôles de compétitivité industriels et de la connaissance au Japon 3 – Coopération entre les clusters franco- japonais

3 1 - Spécificité des pôles de compétitivité en France et au Japon

4 1.1. L’objectif en France: plus d’innovation dans les territoires en vue d’organiser la concurrence au niveau de l’Union Européenne - La recherche d’un modèle de développement au regard de l’importance donnée à la compétitivité, mais remise en question de la stratégie de Lisbonne - L’économie des technologies de l’information et de la communication comme vecteur de développement de croissance pour l’Europe passe par les pôles de compétitivité - La politique des pôles de compétitivité favorise un développement multi facteurs, novateur qui peut s’appuyer sur son identité régionale

5 - La nécessaire compétitivité territoriale: pour la nouvelle donne environnementale, l’enjeu de la politique de la ville et de la mondialisation de l’économie (pôles mondiaux et à vocations mondiales) - Problèmes à résoudre: trop grand saupoudrage des aides publiques et des subventions locales - Efficacité ou inefficacité: difficulté organisationnelle quant au partage du financement public/privé et procédures administratives souvent trop lourdes, trop lentes - Synergies entre pôles: pas assez développées

6 1.2. Au Japon: plus de coopération entre les clusters industriels et de la connaissance afin d’organiser la spécialisation de produits à plus haute capitalisation en Asie Historique: - Les Technopoles (sur le modèle français) furent un préalable aux clusters du savoir - ils étaient installés sur tout le territoire du Japon en vue de construire des infrastructures et des investissements dans le but d’orienter l’économie japonaise vers des structures plus technologiquement développées et faire participer l’économie dans son ensemble à ce processus - Mais les Technopoles se diversifièrent, s’éparpillèrent et les synergies initiées n’eurent pas lieu ; c’est ainsi que les pôles de compétitivité de la connaissance furent mis en place - Ces pôles donnèrent lieu à des politiques de mise en réseau. - Le modèle japonais des clusters furent ensuite repris en France et aménagé

7 2 - Différence entre les pôles de compétitivité industriels et de la connaissance au Japon

8 2.1. Les clusters industriels au Japon - Différence d’appellation entre les pôles industriels ou de la connaissance réside dans le fait que les uns sont plus orientés vers des systèmes de production innovant et les autres davantage vers la recherche innovante donnant lieu à de nouveaux procédés de fabrication -Un rapport du METI (2004) insiste sur « La stratégie pour la création de nouvelles industries à schéma intégré total » ce qui signifie que les fournisseurs peuvent intégrer des pièces détachées (de haute qualité) dans un schéma industriel global. -Ce système efficace permet d’éviter la désindustrialisation du Japon et participer à la compétitivité internationale dans un schéma d’intégration industrielle, c’est à dire fabriquer des produits avec de plus en plus de valeur ajoutée technologique - Le mot d’ordre « penser local, agir global » s’applique bien à cette façon de gérer l’économie japonaise

9 2.2. Les clusters de la connaissance Le concept d’économie de la connaissance fut lancé au milieu des années 90, préparant ainsi à l’ère de « L’Information Technologique et la Communication (ITC concept) Les outils utilisés par les pôles de compétitivité ont été définis par le « Conseil de Politique de la Science et la de Technologie » Les mécanismes régionaux du système de pôles de compétitivité de la connaissance s’inscrivent dans le processus de changement économique, scientifique et technologique Politique organisationnelle d’innovation et de coordination du MEXT (Ministère de l’Education, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et des Sports) L’objectif: structurer afin de stimuler la coopération entre les autorités locales, les universités, les centres de recherche et les petites et moyennes entreprises

10 2.3.L’économie régionale de la connaissance L’économie régionale de la connaissance s’est rapidement développée Des programmes régionaux de promotion de la science furent lancés grâce à des coopérations et coordinations entre les autorités locales, les universités, les centres de recherche et les petites et moyennes entreprises L’objectif: bâtir une entité régionale spécifique de recherche appliquée

11 2.4.Le système de coordination Le premier Plan de science et technologie date de 1995 La politique de revitalisation de l’économie a été mise en place dès le milieu des années 90, ce qui a renforcé la collaboration: pouvoirs publics, recherche et industrie Une complémentarité existe entre les pôles de compétitivité industriels et de la connaissance Celle-ci est organisée grâce au système de coordination mis en place par les collectivités locales De nouvelles règles d'encadrement de la recherche, comme une plus grande autonomie de gestion ( budgets, personnel et brevets), ont été mises en place

12 3 – Coopération entre les clusters franco-japonais

13 3.1. Coopération de haute technologie entre la France et le Japon Partenariats de grande envergure avec l’objectif de créer des « super pôle de compétitivité » (appellation française) ou « pôles globaux de compétitivité » (appellation japonaise) Sceller les bases d’une coopération actuelle et future dans secteurs de recherche technologiquement avancés.

14 - Organiser des coopérations préparant le terrain à :. des laboratoires en commun et. des entreprises en partenariats - Coopérations suivies de missions sur le terrain, de séminaires conjoints et d’échanges au niveau universitaire

15 3. 2. Les conditions de la coopération Pratiquer l’interculturel entre le Japon et la France Une innovation régionale au niveau de la concurrence internationale Savoir utiliser les ressources locales Un modèle indépendant régional

16 3.3. Etude de cas Le secteur de la mécatronique Le secteur de la biotechnologie

17 - Le secteur de la mécatronique Une typologie de l’innovation a été effectuée dans les deux pays ou deux régions (Haute Savoie et Kagawa) Pratiquer le « local à Local » (Programmes initiés par S. SETO, JETRO/Lyon) Établir des liens plus profonds entre le monde de la recherche et les applications techniques et commerciales

18 - Le secteur de la biotechnologie Exemple du programme BioFrance- BioJapon (Lyon-Yokohama) Développement rapide du secteur dans diverses régions en France et au Japon Programme Bio « Cluster to cluster » dans plusieurs régions en France et au Japon Formation d’équipes biculturelles

19 - Les défis à surmonter De nombreux accords en partenariats sont en attente faute de moyens Des pôles de compétitivité voient leurs programmes de coopération reportés Des domaines où la concurrence scientifique internationale est aiguë et ne supporte pas d’attendre Les lourdeurs administratives en France et au Japon retardent la bonne marche de la coopération

20 Une suggestion : Etablir une commission Ad Hoc à Sophia-Antipolis afin de faire avancer les coopérations entre pôles de compétitivité de haut niveau entre la France et le Japon

21 Merci de votre attention