Télécharger la présentation
1
DIABETE INSIPIDE QUELQUES BASES
L’ eau totale du corps représente de 55% à 60% du poids du corps chez l’adulte. Les électrolytes sont en solution dans l’eau, l’ osmolarité du LEC est déterminée par la concentration en Na+ et Cl- , celle du LIC par la concentration en K+ Mg++ ,etc … Le Na est le principal déterminant du volume L’ ADH est libérée par la post hypophyse, sa sécrétion est stimulée par une augmentation de l’osmolarité plasmatique, par la baisse du volume du LEC et certains autres stimuli. La soif fait partie intégrante de la régulation de la prise d’eau, une augmentation de 2 à 3% de l’osmolarité entraîne immédiatement la sensation de soif ( c’est moins vrai chez la personne âgée
2
DIABETE INSIPIDE DEFINITION
Affection rare caractérisée par l’excrétion persistante de quantités excessives d’ urine diluée et par de la soif; syndrome polyuro polydipsique. On peut distinguer le diabète insipide central lors duquel le production d’ ADH est déficitaire et le diabète insipide néphrogénique lors duquel les tubes rénaux ne répondent pas à l’ ADH. A noter également des diabètes ADH résistants non néphrogéniques et des polydipsies psychogènes à ADH normale d’où la nécessité de coupler les dosages d’ADH à des tests dynamiques.
3
DIABETE INSIPIDE CLINIQUE
Syndrome polyuro polydisique. D’ énormes quantités d’urine sont émises; 3 à 3O l par jour, urines très diluées, osmolarité inférieure à 200 mosm/l , la nycturie est constante Si le patient est conscient et a un mécanisme de la soif intense il va maintenir un apport liquidien adéquat; dans les autres cas: déshydratation , hypovolémie et pronostic vital en jeu Au syndrome polyuro polydipsique sont associés les symptômes imputables aux affections associées
4
DIABETE INSIPIDE ETIOLOGIES
CENTRAL HYPOTHALAMIQUE : tumeurs, craniopharyngiomes, traumatismes crâniens, méningites, encéphalites etc GENETIQUES IDIOPATHIQUES NEPHROGENIQUES GENETIQUES : cystinose .. ANOMALIE METABOLIQUE : hypokaliémie, hypercalcémie MEDICAMENTEUX : lithium …. PAR INTOXICATION : métaux lourds
5
DIABETE INSIPIDE DIAGNOSTIC 1
LE DIABETE INSIPIDE PEUT ETRE AFFIRME SI Osmolarité plasmatique élevée supérieure à 300 mosm : kg et ADH non dosable dans le sérum ou si l’urine n’est pas à sa concentration maximale : inférieure à 600 mosm / kg LE DIABETE INSIPIDE PEUT ETRE REFUTE SI : osmolarité urinaire supérieure à 600 mosm / kg DANS LES AUTRES CAS test de restriction hydrique test à la vasopressine fonction rénale imagerie à la recherche d’une étiologie centrale ou abdominale
6
DIABETE INSIPIDE TEST DE RESTRICTION HYDRIQUE ET TEST A L’ADH
En milieu hospitalier, à jeun, interdiction de toute prise d’ eau Durée : de 8 à 15 h Suivi horaire: poids, TA, pouls, état de conscience, iono, osmolarités sanguines et urinaires SUJET NORMAL: pas de signe clinique, augmentation de l’ osmolarité des urines, iono sanguin peu modifié : test positif. POLYDIPSIE PRIMAIRE : le patient signale une soif inappropriée dès le début de l’épreuve, sans grande variations des osmolarités. DIABETE INSIPIDE: épreuve mal tolérée, perte de poids, tachycardie, déshydratation, hémoconcentration, diminution de l’osmolarité urinaire L’ épreuve est poursuivie jusqu’à : hypotension orthostatique, tachycardie posturale, perte d’eau sup à 5% du poids du corps ou absence de variation de l’osmolarité urinaire supérieure à 30 mmol/ l
7
DIABETE INSIPIDE TEST A L’ ADH
Injection de pifressine ou inhalation de minirin Recueil des urines 4 h plus tard Augmentation de l’ osmolarité urinaire = DI par atteinte centrale Osmolarité urinaire inchangée = DI néphrogénique
8
DIABETE INSIPIDE DOSAGE DE L’ ADH
Examen compliqué ( radio immunométrie) et cher Les normales sont variables car dépendantes de la natrémie Seul, ce dosage ne permet pas d’affirmer et encore moins de proposer une étiologie devant un syndrome polyuro polydipsique
9
DIABETE INSIPIDE POUR LE PLAISIR: CALCUL DES OSMOLARITES
Osmolarité sanguine : ( Na + 13 ) fois 2 + glycémie en mmol ou ( Na + K ) fois 2 + glycémie + urée NL = 310 mmol / l et d’autres formules donnant des osmolarités estimées et corrigées NL de 290 à 295 mmol/ l Osmolarité urinaire Uosm = ( Na + K ) fois 2 + urée NL = 600 à 700 mmol / l
10
BIBLIOGRAPHIE A CUMMING, W PLANT , MEDECINE INTERNE, DAVIDSON , page 273 à 289 P TETEREL, www soignants .com / Dr C AUGEREAU, désordres hydroélectrolytiques, interprétation des examens biologiques en pratique médicale quotidienne. www. SMART- doc-org Manuel Merck
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.