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Publié parRébecca Poncet Modifié depuis plus de 9 années
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Disparités régionales de la pauvreté constats / questions
Didier Gélot Secrétaire général
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Plan Présentation de l’ONPES
Quelques tendances sur l’évolution de la pauvreté monétaire en France et au niveau départemental Quelques questions pour l’observation territoriale de la pauvreté Le système de suivi régional du plan de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale
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Présentation de l'ONPES
Créé par la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions A la demande des associations afin de mieux connaître les travaux relatifs à la pauvreté et à l’exclusion et afin d’éclairer leur action sur le terrain Relayée par le CESE et le CNIS : « Mettre en place une structure afin d’organiser la synthèse et la diffusion de l’information sur la pauvreté l’exclusion sociale et d’impulser le développement de la connaissance sur ces domaines »
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Les productions de l’ONPES
Un rapport annuel remis au Gouvernement Une Lettre d’information Une News-letter présentant les travaux français et internationaux Un site Internet :
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Évolution de la pauvreté monétaire sur longue période
Baisse de la pauvreté à 60 comme à 50 % Mais hausse en fin de période 8.7 millions de pauvres à 60 % soit % 4.8 millions à 50 % soit 7. X % Sources : ERFS
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L’évolution de la pauvreté monétaire entre 1996 et 2011
: une recul de la pauvreté stagnation hausse Taux de pauvreté < en 2011 qu’en 2008 mais plus de pauvres en VA Hausse à partir de 2004 mais accélération à partir de 2008 Pauvreté personnes âgées pauvreté jeunes et familles monoparentales mais retour pauvreté âgées Sources : ERFS
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L’évolution départementale de la pauvreté monétaire Le lien entre pauvreté et marché du travail
Taux de pauvreté monétaire à 60 % Taux de chômage Pauvreté 1/ La pauvreté est concentrée dans le nord et le sud de la France 2/ en Ile de France : terre de contraste : : parmi les 6 départements ou lez taux de pauvreté et le plus faible 4 sont en IDF ( ) mais le 93 est le département ou la pauvreté est la plus élevée (25 %) Un fort lien entre pauvreté et chômage La comparaison de la distribution géographique de la pauvreté et du chômage (cartes 1a et b) confirme l’importance que revêt le sous-emploi au regard de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Les départements de l’extrême nord, du pourtour méditerranéen et de la Seine-Saint-Denis connaissent à la fois les plus forts taux de chômage et de pauvreté. À l’inverse, les départements situés à l’ouest et à l’est du pays enregistrent des taux de chômage modérés et un niveau de pauvreté plus faible Des populations différenciées Pour un même niveau de pauvreté monétaire, les contextes et les populations concernées peuvent être fort différents. Dans les régions de l’extrême nord du pays et du pourtour méditerranéen, la pauvreté touche principalement les enfants, les personnes d’âge actif et les couples avec enfants. A contrario, les retraités, les couples sans enfant et les personnes célibataires sont davantage touchés dans les régions Midi-Pyrénées, Limousin et Auvergne. Sources : Insee revenus disponibles localisés et Chômage BIT
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L’évolution départementale de la pauvreté monétaire La crise accentue les disparités entre territoires ( ) Variation du taux de pauvreté monétaire à 60 % Variation du taux de pauvreté monétaire à 50 % En France Crise => une extension du nombre de pauvres à 60 % : en quatre ans, soit près d’un point de pourcentage approfondissement de la pauvreté : l’accroissement entre et 2011, se situe presqu’entièrement au seuil de pauvreté de 50 % ( ) . Dit autrement, le nombre de personnes en pauvreté accentuée a crû relativement plus vite que celui des personnes en situation de pauvreté (à 60%). La visibilité accrue de la pauvreté reflète une évolution profonde depuis 2008. A l’échelle des départements extension et d’approfondissement s’observent aussi: niveaux et variations de la pauvreté plus élevés au nord et au sud. Explications : Ces différences reflètent des diff de structures démographiques et d’emploi, et de mouvements migratoires. Elles pointent le défi d’une dizaine de départements moins dotés en ressources au sens du PIB par tête, et pauvres : Nord, Meurthe Moselle, Haute-Vienne, Corse, ensemble départements Languedoc-Roussillon. vulnérabilité nouvelle Île-de-France et du quart nord-est en contraste avec le Grand Ouest et frontière sud-est qui ont mieux résisté. pour le taux à 60 % L e centre nord de la France En IDF 93 et 77 Pour le taux à 50 % Le Nord et le sud Tj 93 Sources : : Insee revenus disponibles localisés
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L’évolution départementale de la pauvreté monétaire Intensification de la pauvreté
Variation de l’Intensité de la pauvreté monétaire entre 2007 et (en point de %) Intensité de la pauvreté monétaire en 2011 (en point de %) Évolution : Un contraste entre le Nord et le pourtour méditerranéen. En 2007, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon connaissaient une intensité de la pauvreté élevée. Inversement, le Nord de la France présentait une intensité de la pauvreté proche de la moyenne nationale. La crise a conduit à un certain effacement de cet écart, le Nord se rapprochant du Sud-Est. : effet possible de la composition de la population et de l’économie de ces deux régions. Le Nord est jeunes et de personnes actives, alors que le Sud-Est personnes âgées. Explication : La crise de l’emploi a pu affecter plus durement les premiers que les secondes. De + l’économie des départements du Nord repose sur l’industrie et l’emploi salariés, alors que le du Sud se compose davantage d’activité « présentielle » et d’emplois non salariés. Or, la crise a plus fortement affecté l’industrie, entraînant une destruction des emplois salariés Pour l’IDF L’intensité est forte (parmi les plus élevé) mais la variation est moindre l: a crise aurait et moins ressentie ?? IDF est maintenant une terre de services et plus d’industrie ? les inégalités sont maximum et les plus pauvres sont concentrés à Paris (aides et soutien possible) Ce qui pointe l’approfondissement de la pauvreté et peut faire craindre des risques d’irreversibilité pour certains publics Sources : : Insee revenus disponibles localisés
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Les départements les plus pauvres sont aussi les moins dotés en ressources
Taux de pauvreté à 60 % Pib pat tête en 2011 Si au final on constate des disparité importantes entre département pour ce qui est de la pauvreté de son évolution (extension et intensification) et des publics touchés on ne saurit tout attendre des départements Car les plus pauvres sont aussi les moins dotés en ressources financières (pauvreté élevée et PIB faible) c’est le cas du pourtour ouest de la méditerranée et du Nord est de la France corse En IDF c’est l’inverse : on a un taux de pauvreté plus faible globalement et un PIB élevé
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Un mandat restreint au sein de l'ONPES
Quelques questions pour l’observation territoriale de la pauvreté : Le besoin de développer une approche territoriale Un mandat restreint au sein de l'ONPES => Un partenariat avec les structures existantes Observatoires régionaux Les plateformes d'observation sociales coordonnées par la DREES Qui s'est déjà traduit par l'organisation de deux colloques : Enfants pauvres 2012 Observation sociale territoriale Mai 2014 Mais peu d’analyses originales Un axe de travail pour le mandat
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Des données associatives peu utilisées
Quelques questions pour l’observation territoriale de la pauvreté Des sources sous-utilisées et insuffisamment organisées Des sources administratives ( ex : justice, intérieur : les expulsions locatives par département ) peu diffusées Des données associatives peu utilisées Des données des professionnel du secteur sanitaire et social peu exploitées Justice : les données sont disponibles pour les zones de compétence des tribunaux et donc difficilement croisées avec d’autres sources administratives territoriales
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Quelques pistes en matière d’amélioration de l’observation territoriale
S‘abstraire tant que possible des découpages administratifs (données carroyées) Observer la grande pauvreté Les données sur les sans domicile indisponibles à un niveau territorial fin (SD 2012) Ainsi que les structures d’hébergement d'urgence (SIAO) Observer le non recours aux prestations : comment identifier les besoins non exprimés Mieux apprécier les dimensions multiples des conditions de vie au niveau local Intégrer des indicateurs d’analyse dynamique des territoires Articuler données quantitatives et qualitatives : notamment la parole des personnes (observation participative) et des acteurs sociaux (associations, syndicats) Indicateurs d’alerte au niveau des territoires
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La difficile prise en compte de l’observation sociale par les décideurs
Malgré une nette amélioration des bases de données localisée, le système d’information et de diffusion reste difficile à exploiter pour les décideurs, peu connu et peu utilisé (atomisation, éparpillement) La formation des producteurs et des décideurs est un des enjeux importants Un Enjeu de connaissance mutuelle : le rôle des observatoires locaux comme vecteurs de mutualisation de l’information Le besoin est désormais moins dans la collecte de l’information que dans la valorisation et l’appropriation des données par les décideurs La formation des décideurs est un enjeux important Le rôle de l’onpes (organiser l’information la rendre visible synthétiser devrait être mieux pris en compte par l’insee ou par les observatoires existants (qui regroupe des partenaires plus nombreux)
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Le système de suivi national du plan de lutte contre la pauvreté
Plusieurs objectifs fixés par le gouvernement : Définir un « tableau de bord retraçant la montée en charge et l’impact des mesures annoncées » Définir des indicateurs pertinents et des méthodes d’évaluation Avoir une attention particulière sur certains territoires Trois types d’indicateurs ont été définis par l’IGAS : De mise en œuvre opérationnelle : respect des échéances, tenue des engagements De mobilisation : suivre les objectifs quantitatifs arrêtés D’impact et de performance (collecte DREES): Indicateurs d’impact nationaux et transverses : indicateurs du suivi de la cible européenne de réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale, Indicateurs d’impact sectoriels – par paquets de mesure- Indicateurs de performance – sur 15 mesures prioritaires choisies par l’Igas
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Le tableau de bord national Critères de choix des indicateurs
Un nombre limité d’indicateurs… s’appuyant autant que possible sur des indicateurs existants ou rapidement mobilisables, interprétables en évolution, sur lesquels les mesures du plan doivent avoir un impact Des déclinaisons territoriales là ou cela est possible : Les ZUS Les DOM Les « zones rurales isolées » => Ce ne sont pas des indicateurs généraux d’observation de la pauvreté
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Le système de suivi régional du plan de lutte contre la pauvreté : un groupe DR INSEE / DRJSCS
Proposer des indicateurs pertinents au niveau local Harmoniser les définitions et les méthodes de construction des indicateurs Établir des partenariats au niveau régional afin de développer les tableaux de bord Produire un rapport diffusé aux deux réseaux (social et Insee) avec une liste d'indicateurs de suivi du plan en région. Une fiche présentera pour chaque indicateur sa définition, son niveau de déclinaison possible, sa source, la façon de le produire, l'éventuel partenariat à établir pour l'obtenir Juillet 2014 : diffusion du rapport aux responsables de l’observation sociale en région
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Merci de votre attention
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