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Pr. BENABID MILOUDI Farida
L’ETHIQUE MEDICALE MODULE DE DEONTOLOGIE MEDICALE Année universitaire Pr. BENABID MILOUDI Farida
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DEFINITION Ethique vient du mot grec « ETHOS
Signifie manière d’être et de se comporter selon les mœurs. Elle s’apparente à la morale. Dans sa définition la plus simple, l’éthique est l’étude de la moralité – une réflexion et une analyse attentive et systématique des décisions et comportements moraux, passés, présents ou futurs..
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Au cours de l’enseignement supérieur, il n’y a pas de domaine où l’éthique ne doit pas être prise en considération, elle a sa place au niveau de tous les enseignements et notamment en médecine où elle prend l’application de l’éthique médicale.
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Principales règles de l’éthique
La vocation du médecin consiste à: défendre la santé physique et mentale de l'homme soulager sa souffrance dans le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine sans discrimination d'âge, de race, de religion, de nationalité, de condition sociale et d'idéologie politique, ou toute autre raison, en temps de paix comme en temps de guerre.
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Dans l'exercice de sa profession, le médecin s'engage à donner la priorité aux intérêts de santé du malade. Le médecin ne peut utiliser ses connaissances professionnelles que pour améliorer ou maintenir la santé de ceux qui se confient à lui, à leur demande ; en aucun cas il ne peut agir à leur détriment.
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Les champs d’investigation de l’éthique médicale (1)
sont multiples, on peut citer : L’avortement ; Les techniques de procréation médicalement assistée ; Le dépistage génétique prénatal ; Les transplantations d’organes, de tissus et de cellules (cellules souches) ; Les xénogreffes ; L’acharnement thérapeutique ; Le consentement éclairé ; Les décisions d’arrêt de traitement ; Les soins en fin de vie.
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Les champs d’investigation de l’éthique médicale (2)
L’identité humaine ; L’expérimentation sur l’homme ; Les essais thérapeutiques ; L’information du malade ; L’information au niveau des établissements de santé ; Les problèmes soulevés par la génétique ; La procréation médicalement assistée ; Le clonage ;
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proposés présentent un risque sérieux.
CONSENTEMENT ECLAIRE Sauf urgence, le médecin doit éclairer le malade sur les effets et les conséquences attendus du traitement. Il recueillera le consentement du patient, surtout lorsque les actes proposés présentent un risque sérieux.
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Lorsque le médecin agit pour le compte d'une autorité privée ou publique, lorsqu'il est
chargé de mission par une tierce personne ou institution, il doit également en informer le patient.
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Le secret médical n'est pas aboli par la mort des patients.
SECRET PROFESSIONNEL Le médecin est le confident nécessaire du patient. Il doit lui garantir le secret total de toutes les informations qu'il aura recueillies et des constatations qu'il aura opérées lors de ses contacts avec lui. Le secret médical n'est pas aboli par la mort des patients. Le médecin doit respecter la vie privée des patients et prendre toute mesure nécessaire pour rendre impossible la révélation de ce qu'il aura appris à l'occasion de l'exercice de sa profession.
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COMPETENCE DU MEDECIN Le médecin doit faire appel à toutes les ressources des sciences médicales pour les appliquer d'une manière adéquate à son patient. Il ne peut faire état d'une compétence qu'il ne possède pas. Il doit faire appel à un confrère plus compétent dès qu'un examen ou un traitement dépasse ses connaissances.
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AIDE AUX MOURANTS La médecine implique en toutes circonstances le respect constant de la vie, de l'autonomie morale et du libre choix du patient. Le médecin doit soulager les souffrances physiques et morales du patient en lui donnant les traitements appropriés et en maintenant autant que possible la qualité d'une vie qui s'achève. Il est impératif d'assister le mourant jusqu'à la fin et d'agir de façon à lui permettre de conserver sa dignité.
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Le comité d’éthique En Algérie, il existe un conseil national de l’éthique des sciences de la santé. Il siège à Alger et est composé de : 1 représentant du ministère de la santé ; 9 professeurs en sciences médicales ; 3 praticiens de la santé ; 1 représentant du ministère de la justice ; 1 représentant du conseil supérieur islamique ; 1 représentant du conseil national de déontologie médicale ; Ce conseil peut être saisi par toute personne physique ou morale pour toute question entrant dans le cadre de sa mission.
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DÉCLARATION DE GENÈVE DE L’ASSOCIATION MÉDICALE MONDIALE
Au moment d’être admis comme membre de la profession médicale : Je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité; Je témoignerai à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus; J’exercerai ma profession avec conscience et dignité; Je considèrerai la santé de mon patient comme mon premier souci; Je respecterai les secrets qui me seront confiés, même après la mort du patient;
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Déclaration de Genève ( suite)
Je maintiendrai, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale; Mes collègues seront mes sœurs et mes frères; Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de sexe, de nationalité, d’appartenance politique, de race, d’inclinaison sexuelle, de statut social ou tout autre critère s’interposent entre mon devoir et mon patient; Je garderai le respect absolu de la vie humaine; Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité, même sous la menace; Je fais ces promesses solennellement, librement et sur l’honneur.
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