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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
SOMMAIRE FIEVRE AIGUË DIARRHEE AIGUË DESHYDRATATION AIGUË VOMISSEMENTS EPILEPSIES ET CONVULSIONS DIARRHEE CHRONIQUE
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FIEVRE AIGUË
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La fièvre est le symptôme le plus habituel de l’enfant malade.
motif le plus fréquent des consultations Symptôme qui pose plusieurs problèmes : son origine. Sa tolérance. Sa prise en charge FIEVRE AIGUË
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Identifier la fièvre - Elle est suspectée par la palpation du front d’un enfant qui apparaît anormalement chaud. - Elle doit être chiffrée par la prise de la température rectale : modérée entre 37°8 C et 38°5C élevée au dessus de 38°5C hyperthermie majeure si > à 39° C chez le nouveau-né ou > à 40°C chez le nourrisson Chez un enfant déshabillé
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Apprécier la tolérance
- Faciès : pâle, cyanose péribuccale. - Conscience : somnolence. - Cris : plaintifs, geignards. - Peau : Marbrures, extrémités froides Temps de recoloration : allongé, > 3 secondes. -
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Redouter les complications
Convulsions fébriles. 3 % des nourrissons bénigne entre 1 et 5 ans Déshydratation aigue.
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Syndrome d’hyperthermie majeure : Fièvre élevée 40°5C, 41°C,
collapsus, atteinte cérébrale et pluri-viscérale. rare. Concerne souvent le nourrisson. La température est souvent > 40,5°, 41 °C. Collapsus et une atteinte viscérale surtout cérébrale. Évolution très souvent sévère : décès.
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Les étiologies - Rechercher la cause de la fièvre aigue :
Elle est le plus souvent évidente au terme du seul examen clinique. L’enfant entièrement déshabillé, on recherchera systématiquement : une éruption une atteinte ORL (tympans) une atteinte pulmonaire une atteinte méningée
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Fièvre bien tolérée Rechercher :
Infections ORL : Rhinopharyngite, otite, angine Infection pulmonaire : Pneumopathie virale ou bactérienne Maladie virale Infection urinaire Vaccination récente
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Fièvre mal tolérée Redouter :
Méningite purulente Infection bactérienne sévère Hyperthermie majeure
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5) EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Ils sont le plus souvent inutiles devant une fièvre bien tolérée, de cause cliniquement évidente. Ils doivent être réservés aux fièvres isolées, durables, mal tolérées (NFS, CRP, ECBU, ponction lombaire, hémocultures …).
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6) TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :
a. Moyens physiques - Dévêtir l’enfant sans le déshabiller complètement (un maillot en coton suffit largement ...) - Réduire si possible la température de la pièce (20°C maximum) - En cas de fièvre élevée et mal tolérée bain tiède (2°C en dessous de la température rectale) ou enveloppements frais. - Apporter des suppléments hydriques, notamment nocturnes (augmenter l’eau des biberons. Donner 1 ou 2 biberons supplémentaires la nuit). - Les vessies de glace sont à proscrire car ils entravent la thermolyse par vasoconstriction.
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b. Traitements médicamenteux
- Utiliser une monothérapie anti-hyperthermique. - Recourir à la voie orale. - Répartir les doses sur les 24 heures. Aspirine : 10 à 13 mg/kg toutes les 4 à 6 heures (soit 60 à 80 mg/kg/jour). Paracétamol : 15 mg/kg toutes les 6 heures (60 mg/kg/jour). Ibuprofène : (> 6 mois) 30 mg/kg en 3 prises.
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DIARRHEE AIGUË S. DEMONTOUX – 09/2006
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1) DEFINITION : Augmentation du nombre de selles, de consistance plus molles ou franchement liquides. De survenue brutale et évoluant depuis quelques jours. La diarrhée est responsable d’une perte d’eau et d’électrolytes (Na, K, Bicarbonates), avec un risque majeur de déshydratation. - Surtout chez le jeune nourrisson, un état de dénutrition peut apparaître (malabsorption des sucres et déperdition protidique). S. DEMONTOUX – 09/2006
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ETIOLOGIES Diarrhées virales (dans 80 % des cas).
Infectieuses surtout. Diarrhées virales (dans 80 % des cas). Rotavirus : Principal agent des diarrhées hivernales sous nos climats. L’évolution dure 2 à 8 jours avec au début, fébricule et vomissements. D’autres virus peuvent être en cause : Adénovirus, parvovirus. Salmonelle S. DEMONTOUX – 09/2006
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b) Diarrhées bactériennes:
Escherichia Coli – Campylobacter jejuni – Salmonelle – Shigelle – Yersinia …, peuvent d’accompagner de fièvre élevée, de selles glaireuses, sanglantes, voire de pus, et de douleurs abdominales violentes. c) Parasites (rarement en cause) : Lambliases.
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d) Infections extra-digestives
Certaines infections ORL (rhinite, otite), ou urinaires, débutent volontiers par un épisode diarrhéique aiguë. e) Erreurs diététiques Excès d’aliments sucrés ou de fruits. f) Origine allergique Allergie aux protéines du lait de vache. S. DEMONTOUX – 09/2006
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Consistance des selles : Grumeleuses, molles ou liquides.
3) CLINIQUE : Préciser la date de début de la diarrhée, la fréquence des selles. Consistance des selles : Grumeleuses, molles ou liquides. - Rechercher les signes associés : Fièvre Anorexie Vomissements Douleurs abdominales - S. DEMONTOUX – 09/2006
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Rechercher les signes de gravité :
Signes de déshydratation : Pli cutané dépression de la fontanelle yeux creux Soif trouble de conscience. Perte de poids (> 10 % du poids du corps) Age < à 3 mois.
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4) EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
Le plus souvent inutiles. Coproculture indiquée si : Diarrhées sanglantes et purulentes Diarrhées prolongées Contexte épidémique - Ionogrammes sanguin et urinaire : Dès que l’enfant présente des signes de déshydratation. S. DEMONTOUX – 09/2006
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5) TRAITEMENT : Réhydratation:
En cas de déshydratation modérée avec bonne prise des biberons : Réhydratation per os par un soluté hydro-gluco-électrolytique (Adiaril, GES 45 …), par petites quantités (50ml) successives, à la demande, toutes les 10 à 20 minutes pour assurer un apport de 100 ml/kg les 6 premières heures S. DEMONTOUX – 09/2006
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En cas de déshydratation sévère, ou intolérance gastrique absolue :
Hospitalisation pour réhydratation par voie intra-gastrique continue ou perfusion intraveineuse
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b) Réalimentation Si l’enfant est allaité
Précoce, dès la 4ème heure dans les formes modérées ou sinon, avant la 12ème heure ; elle a pour but d’assurer rapidement un apport protéino-énergétique normal. Si l’enfant est allaité Poursuite de l’allaitement maternel Si diarrhée banale, nourrisson de + de 3 mois Reprise du lait antérieur - Si diarrhée prolongée ou sévère Lait sans lactose durant quelques jours (AL 110 – Diargal …). S. DEMONTOUX – 09/2006
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b) Réalimentation (suite)
: Si nourrisson de (-) de 3 mois ou lait hypo-allergénique Lait diététique type Alfaré – Pepti-Junior, durant 4 semaines - Lorsque l’enfant a une alimentation diversifiée, celle-ci peut être poursuivie normalement durant l’épisode diarrhéique ; certains aliments semblent améliorer le confort en ralentissant le transit et en augmentant la consistance des selles : Riz, carottes, bananes, pommes coing. S. DEMONTOUX – 09/2006
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d) Médicamenteux Ralentisseur du transit (type Imodium) : Indication très limitée (contre-indiqué avant 2 ans) Récemment, le Racécadotril (Tiorfan), a montré un effet intéressant sur la durée d’évolution de la diarrhée - Antibiotiques : Utiles seulement dans certaines diarrhées bactériennes (Shigelles) S. DEMONTOUX – 09/2006
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e) Prophylactique Isolement, hygiène
Vaccination anti-rotavirus (à venir)
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VOMISSEMENTS
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1) DEFINITION : Les vomissements sont des rejets actifs du contenu gastrique et/ou intestinal, s’accompagnant de contractions musculaires abdominales
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Diagnostics différentiels
renvois et régurgitations reflux gastro-oesophagien mérycisme
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2) ETIOLOGIES : a) Période néonatale La survenue de vomissements chez un nouveau-né représente une urgence et impose l’hospitalisation. Causes médicales Infection néonatale S’accompagne de trouble de la régulation thermique ou de troubles hémodynamiques, imposent des hémocultures. Examen d’urine et ponction lombaire si absence d’étiologie
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Pathologie métabolique
Qui intéresse les glucides (galactosémie, fructosémie), les acides aminés (aminoacidopathies), ictère, gros foie, troubles neurologiques etc … Intolérance aux protéines du lait de vache qui associe vomissements et diarrhée
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Causes anatomiques Les anomalies du tube digestif de l’œsophage à l’anus peuvent être responsables de vomissements, souvent biliaires, avec ballonnement abdominal : - Atrésie de l’œsophage : dépistée souvent en anténatal ou en salle de travail (passage de la sonde nasogastrique) - Obstacle duodénal, volvulus du grêle - Iléus méconial (mucoviscidose)
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Causes médicales Les infections quelles que soient leurs origines, peuvent provoquer des vomissements : infection respiratoire, méningite, infection urinaire, gastro-entérite Les causes neurologiques : Doivent être évoquées après un traumatisme crânien ou chez un nouveau né secoué. Réalisation en urgence d’un scanner à la recherche d’un hématome intra-cérébral.
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b) Nourrisson Vomissements occasionnels ou aigus Hernie étranglée
Causes chirurgicales Invagination intestinale aiguë : Vomissements, crises douloureuses abdominales violentes, intermittentes Hernie étranglée - Plus rarement une appendicite aiguë.
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erreurs dans la confection des biberons
Autres causes Administration récente de médicaments à des doses excessives : Théophylline, Digitaliques, Corticoïdes, vitamine A ou D Tumeurs cérébrales erreurs dans la confection des biberons introduction trop rapide d’un régime diversifié repas trop importants ou trop rapprochés prise alimentaire trop rapide (vitesse des tétines)
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Vomissements chroniques
- Le reflux gastro-oesophagien - La sténose du pylore - Plus rarement, gastrite et ulcère - Gastro-entérites - Intolérance aux protéines du lait de vache, au gluten (après introduction de farines) - Anomalies métaboliques - Les vomissements acétonémiques : odeur de l’haleine, présence d’acétone dans les urines
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c) Enfant de 2 ans Causes chirurgicales Étranglement herniaire
Appendicite aiguë surtout, fièvre, constipation, syndrome occlusif, douleur fosse iliaque droite etc … Étranglement herniaire - Occlusion intestinale sur brides chez un enfant opéré de l’abdomen
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Causes médicales Hépatite virale : fébricule, ictère impliquant la mesure des transaminases Entérite infectieuse Intoxication alimentaire (viande avariée, crèmes, présence de salmonelles ou de staphylocoques) Les infections extra-digestives : en particulier les méningites Plus rarement, diabète, maladies métaboliques … - Il faut souligner que chez l’enfant ou l’adolescent, les vomissements sont présents dans les situations de troubles du comportement alimentaire, comme l’anorexie mentale S. DEMONTOUX – 09/2006
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Conduite à tenir
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DESHYDRATATION AIGUË S. DEMONTOUX – 09/2006
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1) DEFINITION : Est l’ensemble des troubles engendrés par une perte d’eau importante et rapide, non compensée. Le témoin clinique majeur est une perte de poids significative. Ce sont des urgences, car elles peuvent conduire au décès ou laisser des séquelles graves, rénales ou neurologiques. S. DEMONTOUX – 09/2006
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de potassium, de bicarbonates d’ou une acidose métabolique
2) ETIOLOGIES : a) Pertes extra-rénales (les plus fréquentes) - Les diarrhées s’accompagnent de pertes importantes d’eau, de sodium, de potassium, de bicarbonates d’ou une acidose métabolique Les vomissements (et l’aspiration gastrique), s’accompagnent d’une perte en sodium, chlore et ions H+, d’ou possible alcalose métabolique S. DEMONTOUX – 09/2006
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L’hyperthermie et les coups de chaleur
Les intoxications par le sel, rares (erreur de préparation du lait), associent surcharge sodée et déplétion hydrique - Brûlures étendues
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b) Pertes rénales (plus rarement en cause)
L’insuffisance rénale à diurèse conservée, les uropathies malformatives entraînent une polyurie par trouble de la concentration des urines Le diabète insipide néphrogénique entraîne une polyurie avec effondrement de l’osmolarité urinaire (< 200 mOml/kg eau) Le diabète sucré - Le syndrome de Debré-Fibiger avec perte de sel, se révèle vers l’âge de 3 semaines par des vomissements avec risque d’hyperkaliémie, accès de déshydratation
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3) CLINIQUE : a) Signes en faveur d’une déshydratation extra cellulaire Persistance du pli cutané (à rechercher sur la paroi antérieure de l’abdomen) Yeux creux Dépression de la fontanelle Le collapsus (avec hypotension, tachycardie)
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b) Signes en faveur d’une déshydratation intra cellulaire
Soif vive Sécheresse des muqueuses (face interne des joues, inférieure de la lange) Fièvre Troubles de la conscience (somnolence)
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La déshydratation est le plus souvent globale
Apprécier la gravité par l’importance de la perte de poids : < 5 % : déshydratation modérée 10 % : déshydratation importante > 15 % : grave avec collapsus
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4) EXAMENS BIOLOGIQUES :
Indispensables dans les formes graves ou mal expliquées - Ionogramme plasmatique incluant : Protidémie, hématocrite, Chlore, Sodium, Potassium, Azotémie, Créatinémie, GDS, Glycémie, Calcémie et ionogramme urinaire avec osmolarité urinaire sur la première miction
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5) TRAITEMENT : Formes bénignes et modérées :
Réhydratation par voie orale avec des solutés de glucose- électrolytes. Le soluté est donné au biberon ou à la cuillère par petites quantités toutes les 15 mn durant les 6 premières heures puis toutes les 3 heures (½ ou 2/3 des besoins en 6 heures, besoins de 24 heures en 12 heures, de 48 heures en 24 heures).
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Formes sévères : Hospitalisation en urgence et voie d’abord veineux
Restauration rapide de l’hémodynamique (solutés macro-moléculaires) Réhydratation avec des solutés standards : sérum glucosé + électrolytes BUTS : rétablissement de la diurèse > 1ml/Kg/H : rétablissement du poids en 24/48h
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
1 – INTRODUCTION : Il faut distinguer les crises convulsives occasionnelles appelées habituellement « convulsions », des épilepsie. Ces dernières sont des maladies chroniques caractérisées par la répétition des crises convulsives. Dans tous les cas le mécanisme physiologique est le même : C’est la décharge excessive de tout ou d’une partie des neurones cérébraux avec, pour traduction électroencéphalographique, des ondes d’amplitude et de fréquence accrues (pointe et pointe onde) S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : a) Généralités : Les convulsions sont fréquentes chez l’enfant surtout avant l’âge de 5 ans ou près de 5% des enfants sont concernés. C’est la première hypothèse à évoquer, car ces crises ne nécessiteront que rarement un traitement au long cours, tandis que l’épilepsie, plus rare (<1%) nécessitera dans la plus part des cas un traitement prolongé. Les étiologies sont nombreuses, mais 2 prédominent : . les convulsions fébriles . les désordres métaboliques S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : a) Généralités : Cliniquement, elles ont en commun d’être des crises motrices tonico-cloniques le plus souvent généralisées. La crise se manifeste par une modification involontaire, de début brutal, de la mobilité, de la sensibilité, de la vigilance ou du comportement : Parfois précédé d’un vague malaise, perte de connaissance avec chute S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : a) Généralités : Ensuite, phase tonique, raidissement du tronc et des membres en hyperextension et cyanose du visage Puis apparaissent des secousses rythmées des membres, du visage, avec révulsions oculaire, qui s’espacent avant de s’arrêter S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : a) Généralités : A cette phase tonico-clonique de 1 à 2 minutes, succède la phase post-critique avec somnolence : hypotonie, respiration bruyante, mélange de mucosités et de mousse aux lèvres La morsure de langue et la perte des urines sont assez rares chez l’enfant Chez le nourrisson, le déroulement est souvent différent, on décrit ainsi des phases purement cloniques ou purement toniques. Fréquemment la crise prédomine et se localise à un seul côté S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : a) Généralités : phase tonique phase clonique phase post-critique S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : b) Etiologies : b1. Crises convulsives fébriles Elles sont fréquentes 3 à 5% des enfants. On observe 30 à 40% de récidive après la première crise. L’âge de prédilection va de 1 à 5 ans. Elles surviennent lors de l’ascension thermique d’une maladie infectieuse. Par principe, une méningite doit toujours être discutée, mais habituellement c’est une affection ORL qui a provoqué une fièvre brutale. Spectaculaires, mais le plus souvent sans conséquence, elles sont brèves, cédant spontanément sans anomalie après la crise. S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
2 – CRISES CONVULSIVES OCCASIONNELLES : b) Etiologies : b2. Désordres métaboliques : . hypocalcémie . hypoglycémie . troubles ioniques (déshydratation aiguë) b3. Autres causes : . hématome sous dural . intoxications accidentelles S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 – CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES VRAIES : a) L’épilepsie s’exprime par la répétition de crises qui peuvent revêtir différents types : Crises généralisées : . les absences : suspension de conscience à début et fin brusque . les crises cloniques : secousse rythmée d’un groupe musculaire . les crises toniques : contraction brutale d’un groupe musculaire . les crises atoniques : relâchement musculaire complet . les crises tonico-cloniques : phase tonique puis clonique S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 – CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES VRAIES : a) … différents types : Crises partielles : associent : . des signes moteurs plus ou moins étendus . des signes sensitifs sensitifs ou sensoriels (hallucinations) . des signes neuro-végétatifs (pâleur, rougeur, nausées) . une altération de la conscience plus ou moins profonde S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
3 – CRISES CONVULSIVES A REPETITION OU EPILEPSIES VRAIES : b) Etiologies : Dans la majorité des cas, l’épilepsie chez l’enfant est de bon pronostic et sans anomalie neurologique associée (idiopathique). Cependant, un certain nombre d’épilepsies sont symptomatiques soit d’une malformation, soit d’une anomalie chromosomique ou d’une maladie neurologique. Le pronostic est dans ces cas là plus réservé. S. DEMONTOUX – 09/2006
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EPILEPSIES ET CONVULSIONS
4 – TRAITEMENT : Il comprend le traitement de la crise et le traitement de fond de l’épilepsie. a) Traitement de la crise : repose sur le valium® associé à la mise en position de sécurité b) Traitement de l’épilepsie : Le but du traitement est d’empêcher ou de limiter la répétition des crises Le choix d’un anti-épileptique dépend du type de syndrome épileptique (Dépakine®, Sabril®, …) S. DEMONTOUX – 09/2006
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DIARRHEE CHRONIQUE
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1) DEFINITION : 2) CLINIQUE :
Augmentation du débit des selles durant plus de 2 à 4 semaines 2) CLINIQUE : L’interrogatoire précise : - Le caractère des selles : Liquides comme de l’eau, très molles « bouse de vache » ou pâteuses comme du mastic (mucoviscidose) Leur nombre et leur volume, qui peuvent aller de 2 grosses selles très abondantes à plus de 10 selles peu volumineuses par jour - Le mode évolutif de la diarrhée : Continue, ou évoluant par poussées ou alternant avec des épisodes de constipation En relation avec l’introduction d’un nouvel aliment
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- Le retentissement sur la croissance et l’état nutritionnel :
L’interrogatoire précise encore : - Le retentissement sur la croissance et l’état nutritionnel : Ralentissement de la vitesse de croissance en poids, voire en taille. Epaisseur du pannicule adipeux (pli cutané), des masses musculaires.
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3) ETIOLOGIES : Le syndrome du colon irritable
A) S’IL N’EXISTE PAS DE RETENTISSEMENT STATURO-PONDÉRAL Le syndrome du colon irritable Il s’agit d’un trouble fonctionnel de la motricité colique de mécanisme non élucidé (rôle de l’atopie, excès de glucides ou de lactose, incidence familiale ou psychosomatique …) Très fréquent entre 6 mois et 4 ans - Souvent déclenché par des facteurs intercurrents (infection respiratoire, éruption dentaire, …)
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Souvent associé à des douleurs abdominales
Les selles sont liquides, fétides, glaireuses avec des fragments alimentaires non digérés La diarrhée évolue par poussées, alternant avec des épisodes de constipation Souvent associé à des douleurs abdominales L’appétit est conservé. Il n’y a aucun ralentissement sur la croissance - La guérison se produit spontanément vers 3-4 ans, sans traitement :
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B) IL EXISTE UNE CASSURE FRANCHE DE LA COURBE PONDERALE
a) L’intolérance au gluten : maladie coeliaque : Diarrhée faite de selles volumineuses molles, pâteuses avec ballonnement abdominal Anorexie et modification du comportement (apathie, tristesse) Cassure de la courbe pondérale - Cette diarrhée débute après introduction du gluten dans l’alimentation (céréales contenant du gluten, surtout blé, avoine, orge et leurs dérivés)
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Le traitement : est diététique :
Le diagnostic repose : Sur le dosage des anticorps antigliadine et sur la biopsie intestinale (atrophie subtotale des villosités jéjunales) Le traitement : est diététique : Régime sans gluten avec l’aide d’une diététicienne pour préciser les aliments autorisés et interdits.
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b) L’intolérance aux protéines du lait de vache :
Pathologie fréquente 2 à 5 % des enfants Il s’agit d’une allergie à certaines protéines contenues dans le lait préparé à partir du lait de vache - Les manifestations digestives sont : Précoces, dès l’introduction du lait Associent selles liquides, vomissements et douleurs abdominales - Des signes extra-digestifs souvent associés : Accès de pâleur Eruption cutanée (urticaire) Voire état de choc
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- Le diagnostic est en fait affirmé par :
La biopsie intestinale montre une atrophie villositaire partielle - Le diagnostic est en fait affirmé par : La guérison sous régime excluant le lait de vache et les produits dérivés La rechute lors de la réintroduction du lait de vache ; celle-ci doit se faire en milieu hospitalier après 6 mois de régime d’exclusion - Traitement : Régime d’éviction des PLV Utilisation d’un lait à base d’hydrolysats de protéines (Prégestimil, Alfaré, Pepti-Junior …) Réintroduction progressive après l’âge de 1 an
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c) Mucoviscidose : Maladie génétique (chromosome 7) Se caractérise en particulier par la production de sueur salée, et de mucus épais au niveau de plusieurs organes (poumons, pancréas, foie …) La diarrhée s’intègre dans le tableau d’insuffisance pancréatique externe suite à l’obstruction des canaux pancréatiques par le mucus anormalement épais - La diarrhée est faite de selles molles, pâteuses, graisseuses et pâles, particulièrement nauséabondes
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S’y associe une hypotrophie pondérale qui contraste avec la persistance de l’appétit, des douleurs abdominales et des signes pulmonaires - Le diagnostic repose sur le test de la sueur (augmentation de la concentration du chlore dans la sueur)
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Thérapeutique Pour améliorer l’espérance de vie, conjointement à la prise en charge de la maladie respiratoire, la maintien d’un bon état nutritionnel doit être l’objectif principal Les extraits pancréatiques permettent la normalisation du transit intestinal Un régime hypercalorique équilibré va permettre un croissance staturo-pondérale satisfaisante
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d) Intolérance aux sucres :
La diarrhée est faite de selles liquides acides, et d’odeur aigrelette Accompagnée de douleurs abdominales à type de coliques - Il peut s’agir : D’une intolérance primitive aux disaccharides (rares par déficit congénital des enzymes de digestion des sucres) D’une intolérance secondaire le plus souvent à la suite d’une gastro-entérite aiguë sévère (diminution de l’activité de toutes les disaccharidases, transitoire) Dans ce cas, se justifie le passage à un lait sans lactose (Diargal …), puis la réintroduction décalée et progressive du lait habituel.
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e) Diarrhées d’origine colique :
La diarrhée est glaireuse, fétide, évoluant par poussée ; elle est striée de sang ou franchement sanglante Elle s’accompagne de douleurs abdominales et de fièvre - Les examens complémentaires (coloscopie, transit du grêle), sont nécessaires pour rechercher une maladie inflammatoire chronique (colite ulcéreuse, maladie de Crohn)
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