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Fiers de nos réalisations collectives
LE SECTEUR LAITIER QUÉBÉCOIS FÉVRIER 2015 Fiers de nos réalisations collectives
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PRÉSENTATION Fiers de nos réalisations collectives
La gestion de l’offre et la mise en marché collective: outils de gestion du risque Les résultats de notre modèle Enjeux Annexes
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1. Fiers de nos réalisations collectives
Premier secteur agricole québécois: Près de 28 % des recettes monétaires du marché Premier producteur de lait au Canada: Avec 37 % de la production laitière Leader de la transformation laitière au pays: Plus de 80 % des yogourts Près de 54 % de tous les fromages Plus de 60 % des fromages fins*, 400 variétés Près de 40 % de la production laitière bio Fiers de vivre du marché, sans subventions. Génère 1,3 milliard de recettes fiscales à l’État * Vente de solides totaux du lait en classe 3a (fromages excluant cheddar, mozzarella et autres, fabriqués à échelle industrielle)
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1. Fiers de nos réalisations collectives
Fiers d’être certifiés Lait canadien de qualité (LCQ), un programme de gestion des risques pour la salubrité à la ferme Fiers d’être engagés depuis 2013 à mettre en place l’Initiative proAction: proAction sera le premier programme de certification obligatoire, avec audit indépendant, au pays à couvrir 6 volets clés de l’élevage : qualité, salubrité, biosécurité, traçabilité, bien-être des animaux et environnement.
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1. Fiers de nos réalisations collectives
Résultats de l’analyse du cycle de vie du lait (ÉcoRessources, 2012) Le Québec parmi les meilleurs: 13,6 litres d’eau par kg de lait = 1 minute sous la douche 0,93 kg de eCO2 / kg de lait = 5 km en voiture
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Étalonnage – empreinte eau Québec
Traduction de la figure ci-dessus : U of Michigan = Université du Michigan Mekonnen & Hoekstra, 2011 = Mekonnen et Hoekstra, 2011 Mekonnen &Hoekstra, 2011 = Mekonnen et Hoekstra, 2011 Contexte | ACV environnementale | ACV socioéconomique | Conclusions
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Empreinte carbone Québec
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
L’agriculture : un secteur à risque élevé Aléas climatiques et biologiques difficiles à contrôler Délais entre la décision de produire et la production 2 ans pour élever une nouvelle vache 9 mois de gestation avant de donner du lait Produit très périssable: 2 jours de conservation du lait à la ferme = à la merci des acheteurs Fluctuation de l’offre et de la demande = volatilité très élevée des prix en l’absence de planification
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
États développés ont des politiques agricoles Approche budgétaire Approche réglementaire Dépenses / an : Farm Bill ,6 G $ US PAC (UE) ,3 G € Suisse ,5 G CHF Québec M $ MAPAQ 2012 Gestion de l’offre et mise en marché collective : lait = 0 $
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
Pour être efficace, la gestion de l’offre a besoin d’un cadre réglementaire fédéral-provincial où gouvernement et producteurs ont des responsabilités Gouvernement Producteurs Contrôle des frontières Discipline de production pour assurer l’approvisionnement Politique de prix cibles à la production Responsables financièrement des surplus
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
Équilibrer l’offre et la demande pour assurer la stabilité des prix et de l’approvisionnement Production Consommation + + Importations Exportations OFFRE DEMANDE Stocks
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Plan conjoint : Conventions de mise en marché
2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque Plan conjoint : Conventions de mise en marché Garanties et règles d’approvisionnement Définition des classes, règles de vérification Prix et primes Obligations, normes et pénalités liées à la qualité Procédure de règlement des différends : RMAAQ Coopératives Contrat Agence de vente en commun Contrat Privés
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
Accord sur la mise en commun du lait dans l’Est (P5) Mise en commun des marchés et des revenus des 5 provinces $/kg protéine $/kg MG $/kg LAS Même prix moyens par kg de composants aux producteurs
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2. La gestion de l’offre et la mise en marché collective Outils de gestion du risque
Capacité de rationaliser et optimiser les coûts de transport sur tout le territoire Source: Rapports annuels FPLQ 1996 et 2013 1996 2013 Production (litres) 2 734 2 939 Producteurs (nombre) 10 946 5 956 Kilométrage annuel 24 28 Usines de transformation 89 108 Coût du transport ($ constants/hl, 2002=100) 2,27 2,16 IPC panier 2011, 2002=100. Je n’ai pas enlevé le prix du diesel. L’IPC devrait partiellement couvrir l’augmentation de cet élément.
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3. Les résultats de notre modèle
Pour les producteurs: Prix stables et prévisibles, basés sur les coûts de production Revenu «équitable» sans soutien ($$$) de l’État Pour les transformateurs: Garantie d’approvisionnement Priorité aux marchés frais et en croissance (lait, yogourts, fromages) Soutien des marchés de créneaux (circuits particuliers bios, races laitières, foin sec, etc.) Pour les citoyens et les gouvernements: Stabilité des prix, produits variés, de grande qualité, d’ici Retombés économiques et fiscales
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3. Les résultats de notre modèle
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3. Les résultats de notre modèle
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3. Les résultats de notre modèle
Une gestion du risque qui profite aussi aux consommateurs Source: Statistique Canada et Commission canadienne du lait
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3. Les résultats de notre modèle
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4.Nos enjeux
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L’ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL GLOBAL AVEC L’UNION EUROPÉENNE (AECG)
FAITS SAILLANTS DE LA CONCESSION D’ACCÈS SUPPLÉMENTAIRES DANS LE SECTEUR LAITIER Nouveau contingent tarifaire de tonnes de « fromages de qualité » Nouveau contingent tarifaire de tonnes de « fromages industriels » Accès additionnels de 800 tonnes à l’intérieur du contingent tarifaire actuel de tonnes (pas de nouveaux impacts) Élimination progressive des droits de douane sur certains concentrés protéiques
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L’ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL GLOBAL AVEC L’UNION EUROPÉENNE (AECG)
QUEL EST L’IMPACT DE CES CONCESSIONS? À la fin de l’implantation : Équivaut à 180 millions de litres de lait et des revenus annuels de 150 millions, soit la production annuelle de fermes C’est plus que la production annuelle du Saguenay-Lac- Saint-Jean La perte au niveau des fromagers est au moins du même ordre, portant le total à plus de 300 millions de dollars par année tonnes en plus pour l’Union européenne (UE), c’est tonnes en moins pour les producteurs et fromagers canadiens. Une perte nette permanente!
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Selon la définition que l’on retient pour « fromages fins », les tonnes représentent entre 20 et 30% de ce marché au Canada. Le marché du détail est d’environ tonnes; si on inclut l’institutionnel (HRI), on atteint tonnes. L’impact se fera particulièrement sentir au Québec qui produit plus de 50 % des fromages au Canada et plus de 60 % des fromages fins.
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On nous dit que l’UE ouvre son marché aux fromages canadiens parce qu’elle abolit ses tarifs MAIS…
L’OMC a statué en 2002 que le système canadien de contrat de production à l’exportation à prix réduit équivalait à une subvention. Les produits exportés devront être faits de lait acheté au plein prix du marché canadien; s’il y en a, ce sera marginal. La capacité industrielle de production de l’UE est gigantesque par rapport à la nôtre. Les économies d’échelle ont de l’impact.
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Système de paiements découplés
Fromages importés et fromages canadiens ne concurrencent pas à armes égales Favorise un marché de bas prix ayant le même effet de barrière à l’entrée qu’auraient des tarifs Système de paiements découplés de l’UE Favorise aussi les exportations européennes (l’OMC ne considère pas ces paiements comme des subventions à l’exportation)
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Ce que nous demandons Le gouvernement fédéral s’est engagé par écrit à compenser les pertes des producteurs et des fromagers et à résoudre le problème du contournement des mesures de contrôle des importations
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Contrôle aux frontières
Ce que nous demandons Contrôle aux frontières C’est une responsabilité du gouvernement dans le cadre de la gestion de l’offre Respect des engagements négociés et mettre fin au contournement: Kit à pizza réglé Programme de report des droits de douane à régler Changer la culture et l’approche de gestion à l’Agence des contrôles frontaliers et à l’ACIA Utilisation des concentrés de protéines liquides importés dans les fromages contrevient aux normes de composition. L’ACIA doit appliquer les normes.
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Mesures structurantes et compensations financières
Ce que nous demandons Mesures structurantes et compensations financières $$$ Promouvoir les produits d’ici Accroissement du soutien aux centres d’expertise Réciprocité des normes Soutien lié à l’implantation de notre nouvelle certification Les tonnes sont une perte réelle et récurrente de marché. Il est inacceptable de prétendre qu’elle sera compensée par la croissance de notre propre marché! production fromageries
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Ce que nous demandons Gestion du contingent additionnel
Mode d’attribution et de gestion qui bénéficiera à ceux qui sont touchés Producteurs laitiers et fromagers Développer les marchés Stimuler la consommation
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Ce que nous demandons Les producteurs laitiers comprennent et soutiennent l’importance des accords économiques pour l’intérêt du Québec et du Canada Le gouvernement du Québec doit exercer son leadership auprès du gouvernement fédéral pour obtenir des mesures de compensations complètes et satisfaisantes avant de ratifier l’AECG
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Partenariat transpacifique (PTP)
Dans le cadre du PTP, nous redoutons un effet domino des concessions faites dans l’AECG. La gestion de l’offre serait gravement menacée par toutes concessions supplémentaires dans le PTP ou tout autre accord commercial. Nous demandons au gouvernement provincial d’intervenir auprès du fédéral pour obtenir les conditions nécessaires au maintien intégral de la gestion de l’offre, conformément à la motion adoptée unanimement par l’Assemblée nationale le 14 février 2013.
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Accord sur le commerce intérieur (ACI)
Le Fédéral et les provinces ont amorcé des discussions pour renouveler l’Accord sur le commerce intérieur (ACI). Le gouvernement du Québec doit empêcher tout nivellement par le bas des règles liées à la composition des aliments et à l’étiquetage. Une note interprétative du chapitre neuf de l’ACI actuel précise qu’il ne s’applique pas aux mesures liées à la gestion de l’offre et à la mise en marché collective. Le gouvernement du Québec doit s’assurer que tout nouvel accord préserve intégralement les conditions nécessaires à la mise en marché collective et à la gestion de l’offre.
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Annexes Annexes
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Le lait est parmi les boissons les plus économiques au Canada en plus de fournir 16 éléments nutritifs essentiels à notre alimentation
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LA GESTION DE L’OFFRE ASSURENT AUX CONSOMMATEURS UN PANIER DE PRODUITS LAITIERS DE GRANDE QUALITÉ À PRIX RAISONNABLE: Une récente comparaison de prix à l’échelle internationale démontre que le prix de détail pondéré du lait au Canada se compare avantageusement à celui payé aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Nouvelle-Zélande, et en Chine.
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Des prix plus élevés au Canada… pas seulement pour le lait
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Des prix plus élevés au Canada… Pas seulement pour les produits laitiers
Comparaison de prix de produits laitiers et autres (en dollars CAN) sur Internet, Québec (IGA) / États-Unis (7 villes) (13 collectes mensuelles de septembre 2013 à septembre 2014) Produits laitiers (lait, beurre, fromage, yogourt) Beurre (kg) Margarine Farine, pain et spaghetti Côtelettes de porc et bœuf haché (kg) QC É.U. 28,68 $ 27,61 $ 9,54 $ 10,09 $ 3,85 $ 2,53 $ 8,81 $ 6,81 $ 20,32 $ 16,01 $ Le prix moyen cumulatif de l’ensemble des produits laitiers de l’enquête est plus élevé au Québec de 3,9 %. Le prix moyen cumulatif du beurre est 5,8 % moins cher au Québec alors que le prix de la margarine, son substitut, dont l’importation n’est pas contrôlée, est 52,2 % plus cher au Québec. Le prix moyen cumulatif de la farine, du pain et du spaghetti est 29,4 % plus cher au Québec qu’aux États-Unis. Le prix du blé à la production est semblable au Canada et aux États-Unis. Le prix moyen cumulatif du bœuf et du porc est 26,9 % plus cher au Québec qu’aux États-Unis. Les prix du bœuf et du porc à la production sont similaires au Canada et aux États-Unis.
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DANS LE PRIX D’UN VERRE DE LAIT Les enquêtes révèlent qu’un verre de lait dans un restaurant coûte d’ordinaire 2,50 $. De ce montant, seulement 23 cents (9 %) vont au producteur laitier, qui nourrit et trait ses vaches, et assume les coûts de livraison du lait aux laiteries.
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DANS LE PRIX D’UNE PIZZA Toujours selon les enquêtes, une pizza moyenne (avec trois garnitures) commandée au restaurant coûte d’ordinaire 18,59 $. Le producteur laitier ne reçoit que 3,5 %, soit 65 cents, pour le lait utilisé pour la fabrication du fromage qui garnit cette pizza.
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