Comparer, distinguer, synthétiser Quelques pistes théoriques, quelques écueils à éviter : avoir les moyens théoriques de nos ambitions méthodologiques?

Présentation au sujet: "Comparer, distinguer, synthétiser Quelques pistes théoriques, quelques écueils à éviter : avoir les moyens théoriques de nos ambitions méthodologiques?"— Transcription de la présentation:

1 Comparer, distinguer, synthétiser Quelques pistes théoriques, quelques écueils à éviter : avoir les moyens théoriques de nos ambitions méthodologiques?

2 Action publique et sida Pistes théoriques et modalités de la recherche sur l’action publique ► Les 3 « I » et les 4 phases Les 3 « I » Les « idées » (Approches cognitives) Les « intérêts » Les « institutions » Les 4 phases L a construction du diagnostic des problèmes L’élaboration des solutions L’adoption des mesures La mise en œuvre

3 Pour comparer Quelques questions préalables à l’approche comparée:  P. Hassenteufel, “Deux ou trois choses que je sais d’elle. Remarques à propos d’expériences de comparaisons européennes”, In CURAPP, Les méthodes au concret, Paris, PUF, 2000 : 105-124. 1. Le comparatisme doit remplir une double exigence “une exigence en termes de moyens et une exigence en termes de travail effectif de terrain” (p. 107). Les projets qui nous réunissent ici remplissent cette double condition

4 2. Quatre types d’écueils à éviter (Hassenteufel, art. Cit., pp. 107-108)  La comparaison “Canada dry” (i. e. ouvrages collectifs sans problématique prédéfinie a priori)  Les comparaisons de bureau (essentiellement issues de la littérature disponible)  Les “comparaisons jivaros”, fondées sur des indicateurs quantitatifs réductionnisme quantitativiste qui tend à écraser les réalités nationales que l’on entend comparer…  “La comparaison ventriloque” i. e. que “la comparaison n’est là que pour valider une hypothèse sans que d’autres hypothèses soient prises en compte.” (p. 108)

5 Les ressources de la comparaison 3. Question de choix méthodologique “(…) approche quantitative ou qualitative? Approche par styles nationaux ou par secteurs? Approches en termes de choix rationnels ou approche cognitive? Approche par les institutions, par les idées ou par les intérêts? Approche diacrhonique ou approche synchronique?” (idem, p. 106) Avons-nous gagné le droit de ne pas choisir ou, plutôt, le droit de tout choisir à partir des approches multisites, multidisciplinaires et transnationales?

6 Pour conclure… Les études africanistes peuvent-elles contribuer :  au renouvellement des approches comparées à partir de l’analyse de l’action publique en santé?  au renouvellement des notions classiques de l’analyse des politiques publiques?  A mettre en lumière qu’un “modèle dissonant de politique” (Eboko, 2002; 2004) n’est pas un jugement de valeur et ne préjuge ni de “la réussite” ni de “l’échec” d’une politique/action publique?