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Publié parFlorence Collet Modifié depuis plus de 9 années
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I. Mumbai: une métropole soumise à une forte croissance urbaine
Les héritages morpho-fonctionnels du passé colonial L’expansion spatiale Consigne: Relevez les caractéristiques démographiques de l’agglomération de Mumbai et montrez l’ampleur de l’agglomération Document 2: le projet « Navi Mumbai »: Source: A. Anguletou, étalement urbain et périurbanisation des grandes métropoles indiennes, le cas de Mumbai, « Dans les années 1960, le gouvernement du Maharastra a voulu créer une nouvelle ville de l’autre côté de la baie de Thane pour décongestionner Bombay, remédier à la concentration de la population et des activités économiques. Le site de New Mumbai a été choisi car il ne présentait pas de contraintes de limites physiques, il se trouve sur l’axe routier de Pune et constitue une centre nodal sur la baie de Thane. Le territoire choisi de New Mumbai (…) était composé de 95 villages, d’une zone industrielle et de territoires agricoles. New Mumbai n’a pas du tout évolué comme prévu. La ville n’a pas réussi son pari, elle aurait dû offrir des opportunités de résidence et d’emplois pour toute la population, mais le transfert des administrations a été limité, la création de nouvelles activités économiques réduites et le manque d’infrastructures important. Vu la localisation de la nouvelle ville, elle ne pouvait pas se développer comme une ville indépendante mais plutôt comme une ville satellite » Document 1: Évolution de la population à Mumbai ( ): Source : Hatier collège, classe de 6ème édition
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Document 3 : Des zones naturelles fragilisées par l’extension urbaine
Source: F. Landy, L’Inde ou le grand écart, documentation photographique n°8060, décembre 2007 « Assiégés désormais par la croissance urbaine, au nord de l’agglomération de Mumbai, les 100 km² du parc national Sanjay Gandhi souffre de cette situation. La forêt entièrement secondaire depuis les coupes de l’époque coloniale voit encore ses plus beaux troncs partir la nuit tombée, par l’estuaire d’un fleuve côtier quand la police visible ment impliquée dans le trafic a cessé ses patrouilles. ( …) Les menaces sur le parc se trouvent surtout au sud-ouest, là où la pression urbaine est la plus forte. Une usine agro-alimentaire de l’Etat a été installée, des carrières privées ont été ouvertes. Au cours des années des centaines de milliers de personnes se sont installées dans de grands bidonvilles montant à l’assaut des collines déboisées. » Document 4: L’agglomération de Mumbai Source: P.Cadène, Atlas de l’Inde, p 31
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II. Mumbai: une métropole émergente intégrée à la mondialisation
Des activités qui se diversifient et qui s’insèrent dans le « système-monde » Modernisation et nouvelles infrastructures Consigne: Montrez dans quelle mesure Mumbai est un territoire de la mondialisation Document 1 : Une métropole en mutation Source : janvier 2012 consulté le 23 avril 2013 Quand on parle de Bombay- ou de Mumbai, nom officiel depuis 1995-, le monde extérieur ne retient bien souvent que le cliché de Bollywood, centre pailleté d'une industrie indienne qui reste la première du monde avec près de 3000 films produits chaque année. Pour autant, le divertissement n'est pas le seul terrain d'activité d'une ville où l'on retrouve la majeure partie des géants économiques du pays. C'est vrai dans le domaine de l'industrie car c'est à Bombay que sont installés les sièges sociaux de Vedanta Ressources, Reliance Industries, Aditya Birla Group et, bien sûr, du tentaculaire Tata Group. C'est vrai également dans le domaine de la finance avec, derrière les institutions comme la bourse ou la banque centrale, quelques-uns des acteurs majeurs du secteur comme la State Bank of India ou l'ICICI Bank. Moteur d'une économie indienne qui croît au rythme de 7 à 10% par an, Bombay change, évolue en continu et les vieux moulins textiles cèdent la place aux bureaux d'étude aérospatiaux, aux sociétés NTIC, aux laboratoires pharmaceutiques ; mais aussi aux restaurants, bars et centres commerciaux haut de gamme. Document 2: Les entreprises à participation étrangère en Inde Source: P.Cadène, Atlas de l’Inde, 2008.p60
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Document 3 : L’empire industriel indien Tata change de tête
Source : 28/12/12 consulté le 27/04/2014 Dirigeant du groupe depuis 1991, Ratan Tata cède son fauteuil vendredi 28 décembre, jour de son 75e anniversaire. Le nouveau dirigeant, Cyrus Mistry, est âgé de 44 ans. Tata est un symbole de la puissance industrielle indienne. Le groupe est à la fois présent dans le secteur automobile et la téléphonie, la finance et la production d’eaux minérales. En Inde, le « T » de Tata s’étale aussi bien à l’avant des camions qui encombrent les routes, que sur les climatiseurs, sur les paquets de thé, ou encore au fronton des hôtels de luxe Taj. Tata produit de l’acier, construit des gratte-ciel ou fabrique de l’électricité. Le groupe emploie plus de 450 000 personnes dans le monde entier et compte une centaine de filiales. (…) Une autre réussite est le rachat de Jaguar Land Rover, en 2008, qui s’est depuis spectaculairement redressé. Avec ce rachat, le groupe indien a acquis l’un des plus beaux fleurons de l’industrie britannique, pays qui avait jadis colonisé l’Inde. (…) Cyrus Mistry est l’époux de la demi-sœur de Ratan Tata. Il est aussi le fils de Pallonji Mistry, plus gros actionnaire de la holding Tata Sons, qui contrôle le groupe (…). Diplômé de l’université londonienne Imperial College et de la London Business School, il a d’abord travaillé au sein de l’entreprise de son père, spécialisée dans la construction, avant de rejoindre en 2005 Tata Sons. Document 4: L’empire Tata, activités et implantation s dans le monde Source: Fréderic Landy, L’INDE OU LE GRAND ÉCART, La documentation photographique, N° 8060, 2007.
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Document 5 : Mumbai connectée:
« Les ports de Bombay représentent à eux deux le plus gros trafic maritime du pays et ont permis de diversifier le tissu industriel de la ville. L’aéroport est le plus important de l’Inde. A proximité s’ouvrit la zone franche de Santa Cruz, spécialisée dans l’électronique et les pierres précieuses. Bombay devient définitivement la première place financière de l’Inde dans les années 1960, avec la plus grande bourse du pays, le siège de la réserve bank of India ou encore celui de la Life Insurance Corporation of India. » in F.Landy, l’Union indienne, éditions du temps, 2002. Document 6: L’Inde et le trafic aérien international: Source: P.Cadène, Atlas de l’Inde, p53
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Document 7 : Bombay, un pied dans le futur
Source: décembre 2012, consulté le 27 avril 2014 L'économie indienne est encore jeune, elle ne s'est ouverte qu'en 1991, et les échanges internationaux n'ont vraiment commencé qu'au début des années 2000, souligne Pierre Lignot, directeur d'Ubifrance Inde. Mais contrairement à la Chine, l'Inde a d'abord développé ses activités de services, notamment dans les domaines de la téléphonie et de l'informatique, poursuit le directeur. Si Bangalore reste la plaque tournante du secteur technologique, Bombay profite aussi de la présence d'ingénieurs ultra qualifiés parlant un anglais absolument parfait. Si on considère que la Chine est l'atelier du monde, on peut dire que l'Inde en est le bureau, définit Pierre Lignot. De concert avec cette technologisation du pays, Bombay poursuit sa lente désindustrialisation, effaçant peu à peu ses usines de textile. Les Mills, ces anciennes fabriques de coton situés au nord de la ville, notamment dans les quartiers de Lower Parel et de Worli, sont rasées au profit de centres commerciaux de luxe ou d'immeubles d'habitation ultra design. Comme cette petite révolution architecturale qui devrait voir le jour vers 2014, le World One, batîment futuriste de 117 étages signé I. M. Pei. (…) Même si le luxe reste un domaine de niche, les grandes marques françaises s'implantent dans le pays. Hermès vient d'ouvrir sa toute première boutique à Bombay, Louis Vuitton sa cinquième antenne indienne à Chennai, alors que Chanel ou Clarins ont des vitrines dans tous les centres commerciaux du pays, à commencer par le Palladium Mall de Bombay.Parmi les stratégies de développement des marques françaises, l'adaptation aux besoins locaux est essentielle, reprend Pierre Lignot. Ainsi L'Oréal, dont l'égérie nationale n'est autre que la reine bollywoodienne Aishwarya Rai, propose-t-il des produits au format réduit afin d'afficher des prix abordables. Lacoste crée des kurtas en maille piquée, ces tuniques longues portées partout en Inde. Toujours dans le même ordre d'idée, Hermès a lancé au printemps 2012 une édition limitée de saris en soie. Document 8: Renouveau urbain: Source : décembre 2012, consulté le 27 avril 2014 Symbole de ce renouveau urbain, le Rajiv Gandhi Sea Link, monumental pont à péage de deux fois quatre voies inauguré en mars 2010, relie maintenant le quartier historique du sud aux quartiers nord de la ville, en pleine expansion. Une réussite, certes, mais qui limite à peine les formidables embouteillages que connaissent les Mumbaikars, les habitants de Bombay. En décembre 2011, on comptait plus de deux millions de véhicules circulant dans la métropole. Du coup, le grand projet du métro aérien, lancé en 2006 et dont les travaux ont débuté en 2008, devient chaque jour plus urgent. Il lambine pourtant, ce projet. Et les dépassements de budget s’accumulent. (…) D’autres projets comme le Delhi- Mumbai Industrial Corridor, un couloir de fret ferroviaire de km, devraient aboutir dans les prochaines années, tandis que l’aéroport, qui représente déjà le plus gros volume de voyageurs internationaux du pays avec 30,7 millions de passagers recensés en 2011, s’apprête à voir ses capacités augmenter d’au moins 30 %.
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Quelles grilles de lecture peut-on ici mobiliser ?
Aishwarya Rai Quelles grilles de lecture peut-on ici mobiliser ? Sources des documents : site officiel d’Aishwarya Rai et de l’Oréal (consultés le 23 avril 2013) .
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Source: refletsindiens.com consulté le 27/04/2014
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III. Mumbai: une métropole émergente marquée par de fortes inégalités socio-spatiales
Des quartiers entre marginalisation … et mutation Consigne: Analysez les inégalités de logement et leurs causes Document 1: le logement à Mumbai: un marché captif: Source : M-C. Saglio-Yatzimirsky , Intouchable Bombay : Le bidonville des travailleurs du cuir, CNRS éditions, 2002. A la fin des années 90, Mumbai a la réputation d'être la ville la plus chère du monde. Il est vrai que tout a contribué depuis l'indépendance à accroître le coût du logement à Mumbai. D'une part, la ville souffre d'un manque chronique d'espace : elle est implantée sur une presqu'île et elle est obligée de se développer vers le nord alors que le centre d'affaire se trouve au sud (…). D'autre part, la législation immobilière inadaptée aux transformations urbaines a freiné l'aménagement et a provoqué une inflation très importante des loyers. La loi en est en partie responsable. Celle de 1947 (…) bloque le prix des loyers au niveau de l'année Le parc des logements de Mumbai qui représente 80% des logements en dur est devenu un marché captif : les logements loués ne sont pas remis sur le marché, ils demeurent dans la même famille ou font l'objet de transferts illicites. Enfin, la demande des classes supérieures d'une classe d'affaires internationale et de la diaspora indienne pour les biens les mieux situés, demande qui se heurte à la rareté de l'offre, a favorisé la montée des prix de l'immobilier. Document 2: expulsions, spéculation et tensions: Source : The Hindu, SHOUMOJIT BANERJEE, 7 juin 2012. in A Bombay, des quartiers rasés dans l'intérêt des promoteurs: Dans la localité de Sion Koliwada, les autorités démolissent actuellement les maisons d'une communauté de pêcheurs, les Kolis. La police arrête les résistants et la municipalité ferme les yeux. Depuis la fin du mois de mai, le quartier de Sion Koliwada est en état de siège. Seul un bout de route sépare ceux qui n'ont plus de logis de ceux dont les maisons tiennent encore debout, à l'heure où le spectre de la démolition menace, comme une épée de Damoclès, une communauté traditionnelle de pêcheurs qui compte 2 000 personnes, les Kolis. Depuis 1994, cette zone de 14 000 m2, où sont construites 18 habitations collectives précaires, a tapé dans l'œil des promoteurs et des constructeurs, qui voudraient bien la "réaménager". Selon les habitants, les constructeurs, messieurs Bawa et Jay Kay, ont tenté de les expulser en obtenant l'autorisation de mettre en œuvre leur projet de "réaménagement" grâce à des formulaires de consentement falsifiés, qu'ils ont remis à la municipalité.
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« Un bidonville pour 2,3 milliards de dollars »
Document 3: « Un bidonville pour 2,3 milliards de dollars » Source : article Publié le 01/06/2007 Bombay veut transformer son quartier pauvre en un complexe pour les classes moyennes et aisées. Gigantesque bidonville à vendre, prix affiché : 2,3 milliards de dollars. C'est à peu près en ces termes que la ville de Bombay, ce monstre urbain de plus de 18 millions d'habitants, a annoncé la mise en vente du slum (bidonville) de Dharavi, le plus important d'Asie, qui « saute » à la figure de tous les touristes dès la sortie de l'aéroport. Enfiévrée par la spéculation immobilière qui gagne le pays et par le manque de place, la municipalité veut en faire un complexe de gratte-ciel de bureaux et de logements pour les classes moyennes et aisées. Écoles privées, hôpitaux, centres commerciaux... tout est prévu, même un parcours de golf. Le chantier, qui renforcera Bombay dans son statut de vitrine de l'India shining, devrait durer sept ans. Si ces 217 hectares trouvent preneurs, il faudra toutefois reloger les quelque 300 000 personnes qui y vivent encore. Document 4: Offres immobilières pour résidences fermées à Mumbai Sources: googlemaps.com sulekha.com Consulté le 27/04/2014 NB: 2,22 crores = euros - le salaire moyen en Inde: 177 euros mensuels - 40% vivent avec moins de 1,25 dollars par jour (soit à peine un euro) source: C.Jaffrelot
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III. Mumbai: une métropole émergente marquée par de fortes inégalités socio-spatiales
Des quartiers entre marginalisation … et mutation Consigne: Analysez les défis en matière d’infrastructures de mobilités Document 3 : Source: MH Zérah, « Mumbai ou les enjeux de la construction d’un accord collectif », in Métropole XXL en pays émergent, Presses de Sciences Po, 2002. Avec la question du logement, les transports sont le deuxième enjeu de la métropole . Le transport public occupe une place très importante avec un réseau de trains et de bus publics qui totalisent 88 % des 11 à 12 millions de déplacements journaliers. Néanmoins, là encore, Mumbai se positionne comme la ville des records mondiaux (…) . Les heures de pointe dans les trains ont une amplitude de quatre heures soit deux fois plus que la norme internationale et le train transporte 2,7 fois plus de passagers que sa capacité. Cette situation est d’autant plus critique que les prévisions tablent sur une très forte augmentation des déplacements. Une partie de cette croissance sera due à l’accroissement des véhicules personnels alors que le niveau de congestion est déjà très élevé. Il n’est pas rare de mettre deux heures pour faire les 35 km qui relient le centre-ville à l’aéroport international (…) Document1: Un inégal accès aux soins Source : Desai 1995, p 186 in The case of Mumbai,I ndia By Neelima Risbud,School of Planning and Architecture, New Delhi with the University College London (2006) « Health : The most frequent diseases reported were malaria, dysentry, cholera, jaundice and typhoid, which are closely related to poor environnemental conditions. However use of private medical facilities is more common than government or municipal medical facilities. » Document 2: Des enjeux sanitaires Source: Banque mondiale, 2006. L’accès à l’eau est intermittent ( 5 heures par jour en moyenne selon la banque mondiale) et une partie de la population n’est pas raccordée au réseau municipal. On estime que 56% des ménages à Mumbai ont accès à des toilettes reliées au réseau d’égout.
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Document 4: La mousson : A Bombay, la mousson est une institution. En trois mois, il y pleut autant qu’à Paris en trois ans. Mais la ville, capitale économique de l’Inde, ne s’arrête pas de vivre pour autant. Un reportage de Pierre Monégier, Alexis Fischer et Nida Hasan Diffusé au journal de 20h de France 2, le mercredi 4 août 2010 Document 5 : l’inondation due à la mousson en mars 2005 a fait 800 morts à Mumbai source : rfi.fr « Pendant deux jours, la circulation, qui par temps sec est déjà une épreuve d’endurance pour le plus patient des conducteurs indiens, a été paralysée. Le fonctionnement des trains qui font usage du métro et desservent le centre de Bombay sur une soixantaine de kilomètres, a été fortement perturbé. Conséquence, une partie des 6,1 millions de passagers quotidiens a dû traverser certains quartiers de la ville, l’eau jusqu’à la taille » Document 6: Mumbai sous les eaux : La mousson fait des millions de sinistrés Photo de l'article publié le 03/08/2007 Consulté le 23/04/2013 Source:
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chawl: logement collectif ouvrier en Inde
III. Mumbai: une métropole émergente marquée par de fortes inégalités socio-spatiales Des quartiers entre marginalisation … 2. … et mutation Consigne: Relevez et analysez les types d’aménagement qui transforment le paysage de Mumbai et leurs conséquences sociales Document 1: Gentrification in the mill land areas of Mumbai City: A case study Source: Colloque, Resourceful Cities, Berlin(Germany), Session: 13. Living with gentrification29-31 August 2013, par Dwiparna Chatterjee The process of gentrification started after the closure of the textile mills in Mumbai. This paper tries to bring out the process of gentrification that is going on in Mumbai with the help of a case study. (…) . The study looks into the formation of gated communities within the neighbourhood and the sense of resentment and anger among the original inhabitants of the chawls (houses of the workers) due to the inevitability of their eviction. The stagnation of rent in the chawls with Rent control act and its dilapidated condition, the astronomical growth of land values in the neighbourhood after the closure of the mills, allowed the builders to take over the area for redevelopment. (…) The study tries to disentangle the complex nexus and tensions between the builders, politicians, upper class residents and chawl owners. a mill: une filature chawl: logement collectif ouvrier en Inde
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Document 2: Le centre commercial «High Street Phoenix » utilise une ancienne usine textile réhabilitée. Source: Document 3 : Source : inde.aujourdhuilemonde.com, 2009 Débuté en 1999, le pont maritime Bandra Worli Sea Link est une prouesse technologique en soi : pont à haubans de huit voies sur 5,6 kilomètres, il survole la mer à 150 mètres de la côte afin d'accommoder les bateaux de pêche. Selon l'Agence routière de l'Etat du Maharashtra, les véhicules journaliers verraient leur trajet d'une heure réduit en dix minutes. Son coût total est estimé à 270 millions d'euros, amorti en trente ans grâce aux péages. Cependant, le pont maritime Bandra Worli ne représente que le quart du projet global qui devait relier Bandra à Nariman Point, le vieux quartier des affaires tout au sud de Mumbai. Pour les 16,5 kilomètres restant, les autorités avaient planifié de connecter la sortie du pont à une autoroute suspendue de 4,35 kilomètres sensée passer en plein milieu du quartier résidentiel chic de Peddar Road. La polémique n'est pas nouvelle. Plus de 90 autoroutes aériennes ont déjà été construites à Mumbai, n'endiguant que de peu le trafic dû à la croissance constante de voitures privées auxquelles la nouvelle classe moyenne indienne aspire. Mais jusqu'à présent, elles ne traversaient que les quartiers défavorisés où les habitants ne pouvaient que regretter de ne pas avoir de voiture pour en profiter. Ils devaient donc faire avec la pollution, le bruit, et tous les autres inconvénients qui surviennent lorsqu'un tel projet est mis en place.
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Shreya ghoshal Ram lee la
Sources : sites officiels du film et de la chanteuse
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