LES JOUETS DE PETIT PAUL

Présentation au sujet: "LES JOUETS DE PETIT PAUL"— Transcription de la présentation:

1 LES JOUETS DE PETIT PAUL
Diaporama de Jacky Questel

2 Maman est partie en colère :
- Tu ramasses tous ces jouets avant de te coucher, ou demain matin tu n’en as plus aucun ! Mais Petit Paul a ri. Maman crie tou-jours, et puis après, elle met tout en place, et il ne s’occupe de rien ! Il se couche donc en enjambant ses jouets, ou en les poussant du pied – il faut bien reconnaître qu’il y en a par-tout ! – et s’endort la conscience tranquille. Au moment où il s’endort, pourtant, il revoit le visage triste et fatigué de maman. Elle qui rit tout le temps… Et il sombre dans le sommeil.

3 Mais quand il se réveille, au grand soleil, ses jouets sont toujours là, et la maison est silencieuse. Petit Paul attend un moment que maman vienne l’habiller, puis se décide. Il arrive à se couler hors de son lit, trébuche sur un clown en peluche, se rattrape… Tout de même, maman aurait pu ramasser les jouets ! Et d’ailleurs, où est-elle ? Il ne fait pas chaud, en pyjama ! Il hésite, regarde ses jouets d’un air dégoûté. Et pourquoi ne seraient-ils pas capables de rentrer seuls dans leur coffre ? Se demande-t-il.

4 Il manque tomber en marchant sur la trompette. Ah. C’est une idée
Il manque tomber en marchant sur la trompette. Ah ! C’est une idée ! Il va sonner le rassemble-ment. Peut-être qu’ils se rangeront tout seuls, et en tout cas, cela fera venir maman ! Et Petit Paul souffle dans sa trompette. Mais il ne sort qu’un petit bruit cocasse…Petit Paul en colère la rejette par terre. A sa grande surprise, la trompette lui dit : "ce n’est pas de ma faute, j’ai pris froid cette nuit à dormir sur le parquet !" Petit Paul pense que maman lui fait une farce, qu’elle est cachée derrière la porte. Mais personne ne rentre. Il se dit que ce n’est pas marrant, d’être tout seul !

5 Dépité, Petit Paul ne sait que faire
Dépité, Petit Paul ne sait que faire. Pour avoir la place de s’asseoir par terre, il jette les cubes dans le coffre à jouets. Fugitivement, le visage épuise de Maman lui revient en mémoire. Mais il l’oublie aussitôt. Ah ! Le son du tambour va sûrement faire arriver maman ! Mais quand il veut frapper sur le tambour, la baguette s’enfonce dans le trou qu’il a fait hier en jetant le tambour sur le cheval à bascule. Cet idiot de cheval, avec ses oreilles, il a transpercé la peau du tambour !

6 Dans son coin, le manège fait entendre trois notes aigrelettes avant de s’immobiliser dans un hoquet qui ressemble à un hoquet de désespoir. Petit Paul, effaré, contemple autour de lui le désastre. Les jouets semblent en révolution !

7 - Vois. Lui dit l’éléphant. Je perds le son qui emplissait mon ventre
- Vois ! Lui dit l’éléphant. Je perds le son qui emplissait mon ventre. Moi, je suis fait pour être câliné, ou servir de doudou, pas pour que tu joues au foot avec moi ! Cela me fait trop mal ! Non mais ! De quoi il se mêle, celui-là ? Se dit Petit Paul. Si ça lui plaît, à lui de s’en servir comme d’un ballon ! L’éléphant a-t-il deviné ce que pense le garçon ? Il dit : - Quand je n’aurai plus du tout de son dans mon ventre, je ne serai plus bon qu’à jeter. Et pourtant, souviens-toi comme tu étais heureux lorsque ta mamie te l’a offert !

8 Toi au moins, tu ris toujours
Toi au moins, tu ris toujours ! Dit Petit Paul en attrapant le clown par un pompon de son habit. Crac ! Le pompon cède et reste dans la main de petit Paul In-terloqué. - Non, dit le clown, je ne ris pas toujours ! J’ai froid la nuit, tu m’abandonnes en plein soleil le jour, tu me fais tomber dans la piscine… Sous mon maquillage, crois-moi, j’ai souvent envie de pleurer !

9 Il n’ose pas regarder Froogie sa gre-nouille sauteuse, qui n’a pas voulu sauter hier et qu’il a jetée de colère contre le mur. Mais il entend son rire moqueur et lui tourne le dos. Il prend la toupie : - Non ! Dit-elle. Je ne ronfle plus et ne tourne plus pour un vilain petit garçon désobéissant et désordonné. J’en ai assez d’être maltraitée, cabossée et jetée n’importe où !

10 L’ours brun reste indifférent
L’ours brun reste indifférent. C’est vrai qu’il est si grand qu’on ne peut pas lui faire grand-chose de mal… L’enfant regarde ses ours d’un air indécis. Sont-ils en colère contre lui, eux aussi ? L’ours beige semble le regarder bien tristement…

11 Petit Paul ramasse machinalement l’ange que sa marraine lui avait offert à Noël, tout en se demandant pourquoi ses jouets étaient si en colère après lui. Tu te le demandes ? Lui dit l’ange. Aimerais-tu être traité comme tu les traites ? Être battu, jeté dans un coin, traîner au froid ou à l’humidité, être repoussé à coups de pieds, et j’en pas-se. Aussi, aujourd’hui, je t’annonce une punition. Pour toute la peine que tu fais à ta maman, pour la façon dont tu traites tes affaires, tu ne verras plus ta maman et tu n’auras plus tes jouets. Ils vont tous partir !

12 Les jouets alors se mirent en rang et se dirigèrent vers la porte
Les jouets alors se mirent en rang et se dirigèrent vers la porte. - Non ! Non ! Cria Petit Paul. Revenez ! Je vous promets… Je vous assure… Revenez !!! Il se démena tellement… qu’il tomba du lit et se réveilla ! Il se fit cruellement mal sur les oreilles pointues du cheval, mais qu’importe !

13 Il se dépêcha de ramasser ses jouets et, avant de les mettre dans le coffre, il disait un mot gentil à chacun et lui faisait un bisou. Bientôt, la chambre est en ordre. Petit Paul regarde autour de lui d’un air satisfait. Au fond, c’est joli, une chambre bien rangée ! Il ramasse juste son oreiller et sa couverture qu’il avait entraîné dans sa chute, quand maman ouvre la porte.

14 Elle s’arrête sur le seuil, stupéfaite, n’en croyant pas ses yeux !
- Qui a rangé ta chambre ? - C’est moi, maman ! Je la rangerai toujours ! Je veux que tu restes toujours avec moi ! La fatigue parait s’effacer d’un coup du visage de maman. Elle embras-se son Petit Paul - Bien sûr, je resterai toujours avec toi, si j’en ai la santé !

15 Sans qu’il comprenne bien cette phrase, elle fait peur à Petit Paul
Sans qu’il comprenne bien cette phrase, elle fait peur à Petit Paul. Maman, je ne te ferai plus fâcher, je ne te fatiguerai plus, et tu seras toujours en bonne santé ! Et un bisou mutuel scella cette promesse.

16 Cliparts de sources diverses
Texte : Jacky Musique : Le do de ma clarinette : Florian Bernard au synthétiseur Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :