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Publié parBernarde Alonso Modifié depuis plus de 9 années
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Thème 4 Les déterminants de l’investissement
Les répercussions de l’investissement sur la croissance
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Introduction – La diversité des déterminants de l’investissement
Document 1 :Débouchés, taux d'intérêt, profit : quelle hiérarchie ? Parmi tous ces déterminants, quels sont les plus décisifs ? Les résultats des études empiriques publiées notamment par l'INSEE au début du XXIe siècle montrent que l'évolution globale de l'investissement est expliquée principalement par l'accélérateur et le taux de profit.Le profit a une influence dans la mesure où un certain rationnement du crédit fait de l'autofinancement (c'est-à-dire du profit conservé par l'entreprise) la source privilégiée du financement de l'investissement. Cette situation de marché financier imparfait est sans doute assez fréquente : l'emprunteur en sait plus sur lui- même que son prêteur... Les autres variables supposées pertinentes par la théorie (taux d'intérêt...) n'ont pas de pouvoir explicatif empiriquement détectable (on peut évidemment soutenir que ce n'est pas parce que ces effets ne sont pas encore détectables avec les techniques disponibles qu'ils n'existent pas, mais l'enjeu concret de cette affirmation semble faible). Reste que le rôle de l'accélérateur dans l'évolution de l'investissement renforce l'idée finalement assez banale selon laquelle les débouchés jouent un rôle décisif dans la décision d'investir. Sans eux, effectivement, pourquoi investir ? Source : A Epaulard
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Partie 1 – L’analyse keynésienne de la relation demande-investissement
I -La théorie keynésienne du multiplicateur :l’évolution de la demande comme conséquence de l’évolution de l’investissement . A -Présentation du modèle
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B -Les limites du modèle du multiplicateur
ppt multiplicateur , fin du diaporama
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A -Présentation du modèle
II -Le modèle de l’accélérateur :l’évolution de la demande effective : un déterminant de l’évolution de l’investissement A -Présentation du modèle Un extrait du cours sur l'investissement : le mécanisme de l'accélérateur
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■ Schéma du partage de la VA (1)
B _Un partage de la Valeur ajoutée spécifique ■ Schéma du partage de la VA (1) Valeur ajoutée Rémunération des salariés (salaires + charges sociales Impôts liés à la production et à l’importation (nets de subventions) Excédent brut d’exploitation (EBE) Excédent net d’exploitation (ENE =EBE - amortissements)
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III -Une conception de l’épargne particulière
L'aspect nocif de l'épargne est précisé plus loin par Keynes dans ce que Jacques Rueff appelle la « parabole du dîner » • « Un acte d’épargne signifie pour ainsi dire une décision de ne pas dîner aujourd’hui. Mais il n'implique pas nécessairement une décision de commander un dîner une semaine ou une année plus tard .II ne consiste pas dans la substitution d'une demande pour la consommation future à une demande pour la consommation présente, mais seulement dans une diminution nette de cette dernière . En outre, la prévision d'une consommation future est si largement fondée sur la connaissance d'une consommation présente que toute réduction de celle-ci est susceptible de nuire à la première [...]. Dans ce cas, il contracte la demande en vue de l'investissement actuel aussi bien que la demande en vue de la consommation actuelle » [ibid., p. 226]. Selon Keynes, tout accroissement exogène de l'épargne exerce donc un effet déprimant non seulement sur la consommation, mais aussi sur l'investissement, en réduisant les débouchés anticipés. Le renversement de perspective est total par rapport aux classiques : l'acte d'épargne individuel, bien qu'il enrichisse l'individu qui le pratique, peut appauvrir la communauté dans son ensemble, en restreignant à la fois les débouchés présents et anticipés, donc l'investissement et l'emploi. Ce paradoxe de l'épargne, par lequel un bienfait au niveau individuel devient un méfait au niveau global, est en quelque sorte créateur de la macroéconomie : le raisonnement macroéconomique n'est pas toujours réductible à un raisonnement microéconomique. Source : P.Villieu , op cité
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…. Pour les keynésiens l’épargne est « le vilain de la pièce »
Hausse des taux d’intérêt Les ménages consomment moins Les ménages épargnent Plus (à revenu constant) Risque de cercle vicieux cumulatif moins Les entreprises reçoivent moins de demande Le revenu des ménages chute Les entreprises licencient Les entreprises produisent moins Conception keynésienne
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IV – Une vérification empirique ?
A – Une corrélation investissement-croissance ?
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Investissement des entreprises en volume
1985 = 100
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B – Une corrélation partage de la VA favorable aux salariés – consommation -investissement ?
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Partie II –La prise en compte des facteurs financiers
A- L’analyse néo-classique : le rôle essentiel des taux d’intérêt
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Introduction : les hypothèses
Les offreurs et les demandeurs de capital ne sont pas victimes d’illusion monétaire Ils raisonnent toujours en termes réels : c’est-à-dire en termes de valeurs déflatées Dans le cas de l’investissement et de l’épargne , ils parlent de taux d’intérêt réel
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1 – La demande de capital ou investissement
Les demandeurs de capital c’est-à-dire essentiellement les entreprises qui investissent font une analyse coût /bénéfice ils comparent la productivité marginale du capital ( bénéfice ) au coût de l’endettement (c’est-à-dire au taux d’intérêt réel) Tant que la productivité marginale est supérieure au coût , ils investissent Le bénéfice le plus fort se retrouve quand la productivité marginale est égale au taux d’intérêt réel
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Or d’après la loi des rendements décroissants , la productivité marginale diminue au et à mesure que le capital utilisé augmente pour que l’entreprise continue à investir , le taux d’intérêt réel doit diminuer l’investissement des entreprises est donc une fonction décroissante du taux d’intérêt réel
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2 – L’offre de capital ou épargne
Les offreurs de capital c’est-à-dire essentiellement les ménages font un arbitrage entre la consommation (assimilée à une destruction de richesses) et l’épargne (une abstention de consommation) Ils renonceront à une consommation présente si la consommation future permise par l’épargne est forte Plus le taux d’intérêt réel est élevé , plus la renonciation à consommer aujourd’hui est forte L’épargne des ménages est donc une fonction croissante du taux d’intérêt réel
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3 - L’équilibre de marché
Taux d’intérêt réel : ir Investissement : Demande de capital des entreprises Epargne : Offre de capital des ménages ir* : Taux d’intérêt réel d’équilibre On présente l’animation à l’aide des touches (au choix) d’espacement, des flèches gauche droite ou du clic souris. Avant chaque effet on demande à un élève ce qui va se produire. Exemple : Q1 : Que représente l’axe de ordonnées ? Q2 : celui des abscisses Q3 : on suppose un salaire bas, (on clic) les salariés vont-ils se précipiter ? On affiche le premier point d’intersection. Q4 : même série de questions pour un salaire élevé. Q5 : Même série de questions du côté de la demande de travail. Q6 : détermination du salaire déquilibre. Capital demandé et offert Epargne = Investissement Marché du capital Marché du capital
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Conséquence d’une augmentation du taux d’intérêt réel
ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages Excédent d’épargne Ir’ ir* d’équilibre Capital offert et demandé I ‘ niveau d’investissement des entreprises E’ niveau d’épargne des ménages Marché du capital
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Le retour vers l’équilibre
ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages ir ’ ir* d’équilibre Capital offert et demandé I ‘ I = E E ‘ Marché du capital
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S’explique par la conception de l’épargne
Pour les libéraux l’épargne est une vertu… Les entreprises distribuent plus de revenus Les entreprises produisent plus Les entreprises investissent Les ménages épargnent plus Le taux d’intérêt diminue Demande de capital < Offre de capital En définitive l’épargne conditionne l’investissement et la croissance Cela accroît l’offre de fonds prêtables
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Investissement des entrezrises en volume
91-95, 92-00 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Taux d’intérêt nominal à long terme ( en % ) 8,2 5,3 4,9 4,1 3,4 4 Variation annuelle de l’indice des prix à la consommation ( en % ) 2,2 1,3 1,8 1,9 2,3 2 Taux d’intérêt réel Investissement des entrezrises en volume
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II – La prise en compte du profit
A-Quel indicateur pour mesurer le profit ? EBE = VA – (rémunération des salariés + impôts à la production) ENE = EBE - amortissements
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Taux de marge = EBE / VA Il permet de mesurer la part de la richesse créée qui revient à l’entreprise sous forme de profit C’est un indicateur de partage de la valeur ajoutée , non du taux de profit
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Le taux de profit est aussi dénommé rentabilité économique
Rentabilité économique brute EBE K Rentabilité économique nette : ENE K
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La rentabilité économique nette ( ou brute ) peut s’écrire
REN =EBE K Si on multiplie et divise par la valeur ajoutée : EBE x VA = EBE x VA K x VA VA K Productivité du capital Taux de marge
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Le taux de profit dépend donc de 2 facteurs :
- le taux de marge : plus le partage de la création de richesses est favorable à l’entreprise , plus le taux de profit est important - la productivité du capital : plus elle est forte , plus le taux de profit est élevé
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B – L’influence du profit sur l’investissement
Elle est une mesure de la performance de la mise en œuvre des capitaux La rentabilité de l’entreprise donne une double information Elle permet de réaliser le financement interne des investissements (cash flow)
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Investissement et situation financière des sociétés non financières
Source : INSEE première, n° 1136, mai 2007
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III – Une réalité beaucoup plus complexe
A – rentabilité économique-Rentabilité financière Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement ( début du diaporama )
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Les entreprises vont donc étudier un autre indicateur : la Rentabilité financière
RF = EBE-rD FP Où : EBE = profit de l’entreprise r = taux d’intérêt réel D = montant des dettes de l’entreprise FP = fonds propres de l’entreprise
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La rentabilité financière mesure donc le taux de profit qui revient aux propriétaires de l’entreprise C’est donc le ratio que vont étudier les entreprises : elles recherchent avant tout la rémunération de leurs propres capitaux
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B- L’effet de levier Un diaporama de J.Dornbusch
Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement ( suite du diaporama )
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C- La profitabilité Elle permet de résumer le calcul de l’entreprise
Car : RF- taux d’intérêt réel Si la profitabilité est forte , L’entre prise a intérêt à investir Si la profitabilité est faible , L’entreprise à intérêt à opérer des placements financiers
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Cette notion de profitabilité est d’autant plus importante que :
- l’investissement est incertain : il dépend de la demande anticipée qui n’est qu’une prévision - il est irréversible : un investissement est à long terme
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Conclusion
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