La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les banques, acteurs de la crise Université d’été d’ATTAC 21 août 2010 Quelles réformes et quelles alternatives ?

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les banques, acteurs de la crise Université d’été d’ATTAC 21 août 2010 Quelles réformes et quelles alternatives ?"— Transcription de la présentation:

1 Les banques, acteurs de la crise Université d’été d’ATTAC 21 août 2010 Quelles réformes et quelles alternatives ?

2 Remettre les banques au service de l’économie et de la société Le pouvoir des banques et des banques centrales La responsabilité des banques et des banques centrales dans la crise Du local au mondial, un autre crédit

3 Le crédit bancaire et la création monétaire Les banques ont un pouvoir tout à fait spécial : créer de la monnaie à partir de leurs opérations de crédit

4 Quelques ordres de grandeur (France – comptes nationaux 2008) Or monétaire et DTS50 491 Numéraire et dépôts6 109 875 (dont billets et pièces)147 378 Titres hors actions5 354 627 Crédits3 817 389 Actions et titres d'OPCVM6 120 107 Provisions techniques d'assurance1 400 381 Encours en milliards d’euros

5 Les billets ne représentent qu’une toute petite partie de la monnaie en circulation

6 La Banque Y accorde un crédit à l’entreprise X Entreprise XBanque Y Dette de l’entreprise X envers la banque Y Créance de la banque Y sur l’entreprise X Avoir de l’entreprise X auprès de la banque Y

7 L’entreprise investit dans des moyens de production Entreprise XBanque Y Bâtiments et machines Comptes des autres clients de la banque Y Dette de l’entreprise X envers la banque Y Créance de la banque Y sur l’entreprise X Compte de l’entreprise X

8 Le pouvoir des banques et des banques centrales crédits dépôts Marché interbancaire Refinancement

9 L’entreprise X fait des bénéfices et les inscrit à son bilan Entreprise XBanque Y Avoirs en banque Bénéfice Compte de l’entreprise X Prêts à d’autres clients

10 L’entreprise X rembourse son crédit Entreprise XBanque Y Avoirs en banque Bénéfice Compte de l’entreprise X Prêts à d’autres clients

11 L’entreprise X rembourse son crédit… Entreprise XBanque Y Avoirs en banque Bénéfice Compte de l’entreprise Prêts à d’autres clients

12 L’entreprise X rembourse son crédit… et paye des intérêts à la banque Y Entreprise XBanque Y Avoirs en banque Bénéfice Bénéfice de la banque Y Prêts à d’autres clients

13 Le crédit est indispensable pour produire des richesses … mais que se passe-t-il si la monnaie créée ne correspond à aucune richesse réelle ???

14 Une identité comptable MV = PT Monnaie en circulation PrixVitesse de circulation de la monnaie Total des transactions

15 … trois solutions successives 1.« de Crésus à Law »: toutes les monnaies symboliques sont convertibles en or ou en argent 2.« l’étalon or » : Toutes les monnaies symboliques sont convertibles en billets de la banque centrale, les billets sont convertibles en or 3.aujourd’hui: toutes les monnaies symboliques sont convertibles en billets de la banque centrale, les billets ne sont pas convertibles en or

16 La responsabilité des banques et des banques centrales dans la crise

17 À quoi sert le crédit ? Le crédit est indispensable pour financer le développement économique Mais depuis trente ans le crédit a été mobilisé pour la finance, contre l’emploi, les salaires, la croissance réelle, l’environnement La spéculation se fait toujours à crédit

18 La prise du pouvoir par les marchés financiers

19 L’effet de levier 2 M$ 8 M$ 12 M$ Un « investisseur » a de l’argent à placer Il emprunte 4 fois plus à une banque La spéculation réussit ! Rendement : 20 %

20 8 M$ L’effet de levier (suite) 12 M$ 2 M$ 1,6 M$ 0,4 M$ Le spéculateur rembourse la banque paie les intérêts de l’emprunt à 5 %… … et garde le reste ! Rendement pour le spéculateur : 80 % !

21 … mais les marchés ne montent pas toujours La crise a commencé en 2007 sur un marché particulier, la spéculation sur les crédits immobiliers titrisés…

22 L’effet de levier 2 M$ 8 M$ 6 M$ La spéculation échoue ! Il manque 4 M$ !

23 La spéculation échoue ! 8 M$ 6 M$ Le spéculateur perd son argent … et ne peut pas rembourser la banque ! 2 M$ 8 M$ C’est grave !

24 À quoi sert l’argent des banques ? À l’emploi ou aux placements financiers, aux délocalisations ? Crédits 209,9 PIB en volume 136,4 Emploi 119,2 100 120 140 160 180 200 220 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 200120022003 2004 2005200620072008

25 Inefficacité du crédit en France Hausse des prix à la consommation Gains de productivité du travail Inflation financière

26 Une crise causée par l’accumulation de masses énormes de capitaux financiers PIB mondial 179,1 Total finance 685,1 0 100 200 300 400 500 600 700 1990199219941996199820002002200420062008

27 Conséquences de la domination des marchés financiers dans la gestion des entreprises Surveillance des actionnaires et des marchés Priorité renforcée à la rentabilité des fonds propres Pression accrue sur les salaires et sur l’emploi Précarisation des emplois, externalisations

28 France : part des profits dans la valeur ajoutée des sociétés Source : INSEE, comptes nationaux % 1983 : début de la libéralisation financière 1990 : le système financier français est complètement libéralisé

29 France : part des salaires dans la VA des sociétés Source : INSEE, comptes nationaux %

30 La troisième crise de la financiarisation contemporaine… Krach boursier “Crise asiatique”, LTCM krach de la « net-économie » et récession Récession (« It’s the economy, stupid ! ») Récession Reagan - Volcker Emploi non agricole aux États-Unis (millions)

31 Mais une crise beaucoup plus grave que les précédentes Des faillites de banques et de compagnies d’assurance Un blocage complet du marché interbancaire Des interventions massives des banques centrales et des gouvernements Un risque pesant sur le système monétaire international

32 Le crédit s’est resserré

33 Le crédit aux entreprises recule Prêts des institutions financières aux agents non financiers (hors Etat)

34 Du local au mondial, un autre crédit

35 Financements de marchés et financement bancaire : une comparaison Les marchés de titres Utilisation d’une « épargne » préalablement accumulée Le créancier peut à tout moment céder sa créance Des marchés organisés pour faire prévaloir l’objectifs de rentabilité financière, à l’exclusion de tout autre Le crédit bancaire Création de monnaie ex nihilo Relation durable entre la banque et son débiteur Des organisations complexes, sensibles à la pression sociale

36 Contre les marchés financiers, un nouveau crédit sélectif Priver l’inflation financière de son alimentation Permettre le financement d’investissements à long terme, porteurs de créations d’emplois, d’élévation de la qualification de la main-d’œuvre et du potentiel de création de valeur ajoutée. Les banques, une porte d’entrée pour contester le pouvoir de la finance.

37 Du cercle vicieux de la finance à un cercle vertueux de la sécurisation de l’emploi et des financements des productions répondant aux besoins Sécuriser l’emploi et la formation des entreprises plus efficaces de meilleurs salaires Plus de dépôts stables dans les banques Moins de faillites Davantage de ressources pour les services publics Moins de surendettement des débouchés plus stables pour les entreprises

38 De nouvelles institutions Des pouvoirs nouveaux pour les salariés et les citoyens Du local au mondial Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation Un pôle financier public Une politique monétaire sélective Une monnaie commune mondiale, contre l’hégémonie du dollar et l’impuissance de l’euro

39 Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, pour qui ? des luttes sociales …en faveur d’un projet d’investissement… … soutenu par la population … et les élus Mais quel financement ?

40 Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, pourquoi ? Les banques ne veulent pas prêter … pas assez rentable!

41 Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, comment ? réunit dans un fonds régional La région Les différentes forces sociales et des moyens d’action économique : réaffectation des aides publiques aujourd’hui gaspillées

42 Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation, comment ? Soutien au projet Bonification d’intérêts ou garantie d’emprunt FREF

43 Ce que fait le FREF Le FREF ne finance pas l’investissement, il aide la population à agir pour que les banques le financent Bonification d’intérêt : la région paye une partie des intérêts d’un emprunt consenti par une banque ; Garantie d’emprunt : la région remboursera le prêt si le projet échoue (moins d’un cas sur dix). Ainsi, avec 1 million d’euros d’argent public, on peut mobiliser 10 millions de crédit, au moins 10 millions d’investissement !

44 Un pôle financier public Mobiliser les institutions financières publiques : Caisse des dépôts, Banque postale, OSEO, Banque de France… Mais aussi de nouvelles banques à nationaliser, ainsi que les banques mutualistes, les Caisses d’épargne et encore, tous les fonds créés par Sarkozy à l’appui des banques et du financement des entreprises (FSI, SPPE, médiation du crédit…) Pour une nouvelle mission : mobiliser le crédit et l’épargne au service de l’emploi et de la formation, avec une nouvelle politique industrielle et de services En coopération avec les pouvoirs publics, les banques et les entreprises publiques ou privées Avec de nouveaux pouvoirs pour les usagers… nous tous !

45 Les moyens d’une politique monétaire sélective Les banques centrales exigent des garanties : bons du Trésor et obligations d’État Crédits aux entreprises cotées AAA + … BBB - dans la crise !? Crédits immobiliers ??? ??? Elles devraient réserver leurs refinancements aux investissements favorables à l’emploi et à la formation

46 Les moyens d’une politique monétaire sélective Le crédit sert à des opérations financières, des sorties de capitaux, des délocalisations pas de refinancement ! (ou refinancement à un taux prohibitif) Le crédit finance des investissements favorables à l’emploi, à la formation, au développement maîtrisé des territoires refinancement à 0 % ! (ou à un taux faible, voire négatif)

47 Un refinancement sélectif, c’est possible Facilité marginale de refinancement Dépôts “Refi” EONIA La Banque centrale européenne pratique déjà des taux différenciés

48 Comment la Banque de France a combattu les spéculations contre le SME tout en préservant les conditions de financement des entreprises Taux de l’argent au jour le jour Taux des appels d’offres

49 D’autres instruments pour un crédit au service de l’emploi et du développement des êtres humains Les réserves obligatoires La réglementation « prudentielle » (« ratio de Bâle »)

50 Une stratégie mondiale La politique monétaire américaine, une des causes de la crise S’émanciper de l’hégémonie du dollar Une alliance de l’Union européenne avec les pays du Sud

51 Une menace sur le système monétaire international Solde de la balance des paiements US (en millions de dollars)

52 Une monnaie commune mondiale contre l’hégémonie du dollar Une alternative à la domination américaine dans le domaine monétaire Une création monétaire mondiale régulée pour favoriser de façon sélective les crédits à long terme finançant des investissements favorables au développement de tous les êtres humains Une opportunité historique: la montée des pays émergents et la nécessité d’une alliance avec l’Union européenne Un moyen technique : les droits de tirage spéciaux Une condition : réformer profondément le FMI

53 Droits de vote au FMI En pourcentage


Télécharger ppt "Les banques, acteurs de la crise Université d’été d’ATTAC 21 août 2010 Quelles réformes et quelles alternatives ?"

Présentations similaires


Annonces Google