Méthode d’analyse et de conception

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1 Méthode d’analyse et de conception
MERISE Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise

2 sommaire méthode merise: introduction
le système d’information dans l’entreprise architecture & conception d’un système d’information système d’information et système informatique modèle conceptuel de la communication définition de l'organisation diagramme de contexte diagramme conceptuel de flux description statique du SI concepts de base la propriété (ou attribut ou rubrique) l’entité ou individu-type l’association (ou relation-type) règles de construction d’un MCD (modèle conceptuel de donnée) modélisation directe modélisation par analyse des dépendances fonctionnelles

3 méthode merise: introduction
La mise en place d’un système informatique d’entreprise est complexe et couteux. Cette méthode créé en 1979 ce propose de séparer les données des traitements. (les premiers étant plus stable que les seconds) Elle réalise le support de communication privilégié avec les autres corps de métier de l’entreprise.

4 le système d’information dans l’entreprise
information décision Système de pilotage Décide des actions information qui donne une représentation du réel. ce réel pouvant être soit le système opérant soit le système d’information lui-même. Prend en compte la différence de besoin d’information Synthétisation de l’information Système d’information Fonctions liées à l’activité, exemple : facturer les clients, régler les salariés, gestion des stocks Système opérant information interaction

5 architecture & conception d’un système d’information
Le système d’information doit décrire le plus fidèlement possible le fonctionnement du système opérant, il doit intégrer une base d’information dans laquelle seront mémorisés la description des objets, règles et contraintes du système opérant. Cette base étant sujette à des évolutions, le système d’information est doté d’un mécanisme (appelé processeur d’information) destiné à piloter et à contrôler ces changements. Le processeur d’information produit des changements dans la base à la réception d’un message (contient des informations et exprime une commande décrivant l’action à faire en base). Il interprète la commande et effectue le changement en respectant contraintes et règles. Si le message exprime une recherche sur le contenu de la base, le processeur interprète la commande et émet un message avec le contenu actuel de la base. Dans tous les cas, il émet un message : la commande a été acceptée ou refusée. cette architecture induit une double conception : celle de la base d’information (aspect statique) celle du processeur de traitement (aspect dynamique)

6 système d’information et système informatique
schéma directeur : définit la politique d’organisation/automatisation du SI. Répertorie les applications informatiques à modifier /développer. il est nécessaire de découper le SI en sous-ensembles homogènes et relativement indépendant : Les domaines. globalement Étude préalable par domaine : Présentation générale du Système de gestion analyse de l’existant conception/modélisation de la solution organisation (qui fait quoi) appréciation (estimation cout/délai) Par domaine Par projet Étude détaillé par projet : dossier de spécifications détaillé maquette algorithmes associés aux règles de gestion Par application Réalisation : obtenir des programmes fonctionnant sur un jeu d’essais approuvés par les utilisateurs. mise en œuvre : l’équipe de réalisation va transférer la responsabilité du produit à l’utilisateur. Cette étape intègre la formation des utilisateurs. maintenance : fait évoluer les applications en fonction des besoins, de l’environnement et des progrès technologiques.

7 modèle conceptuel de la communication
définition de l'organisation diagramme de contexte diagramme conceptuel de flux

8 Définition de l'organisation
Acteurs interne (les domaines) Exemple : service facturation, ressource humaine. Acteurs externes Exemple : client, fournisseur. organisation

9 Diagramme de contexte Dans ce diagramme on définit les informations échangés entre les acteurs externes et l’entreprise et entre les acteurs internes. Les informations sont orienté (mono ou bidirectionnel) info 1 organisation info 2 info 7 info 3 info 4 info 6 Info 5

10 Diagramme conceptuel de flux
Dans ce diagramme on définit les messages échangés entre les acteurs. Les message sont monodirectionnel. organisation msg1 msg2 msg9 msg7 msg6 msg3 msg8 msg5 msg4

11 description statique du SI
concepts de base la propriété (ou attribut ou rubrique) l’entité ou individu-type l’association (ou relation-type)

12 la propriété (ou attribut ou rubrique)
La propriété est une information élémentaire (non déductible d’autres informations), exemple : gestion des commandes d’une société de vente, les données : « référence article », « désignation article », « prix unitaire HT », « taux de TVA » sont des informations élémentaires pour ce domaine. La donnée « prix unitaire TTC » n’est pas une information élémentaire car déductible de «prix unitaire HT » et « taux de TVA ». Chaque valeur prise par une propriété est appelée occurrence, exemple : « désignation article » peut-être bougie, carburateur, pneu 159 pouces… Une propriété est dite simple ou encore atomique si chacune des valeurs qu’elle regroupe n’est pas décomposable. La propriété « Adresse » (34, rue charcot LYON), n’est pas élémentaire car elle peut être décomposée en 3 propriétés : rue, code postal et ville. Rendre atomique n’est pas obligatoire, dépendant de l’utilisation de la donnée. une propriété est appelé paramètre si celle-ci ne contient qu’une occurrence. exemple : taux de TVA le principe de non-redondance impose que chaque propriété, n’apparaisse qu’une seule fois dans le modèle..

13 l’entité ou individu-type
Définition Représentation d’un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le système que l'on désire décrire. Elle comporte un libellé ainsi que sa liste de propriété la composant. modélisation exemple libellé adr Liste des propriétés #num #typeVoie #nomVoie #codPost ville Les identifiants Un identifiant est un ensemble de propriétés (une ou plusieurs) permettant de désigner une et une seule entité, elles sont représenté par un # Exemple : dans l’entité adr, la ville n’est pas nécessaire pour l’identifiant. Cela implique que les identifiants doivent être implémenté dès la création de l’occurrence de l’entité.

14 l’entité ou individu-type
Considérons l’entité suivante : Cette entité est juste mais elle implique une redondance d’information relative à la catégorie. Pour supprimer la redondances, on devra veiller à ce que toute dépendance fonctionnelle entre la propriété identifiant l’entité et une propriété n’identifiant pas l’entité directement. Une dépendance fonctionnelle x  y est directe s’il n’existe pas de propriété z telle que : x  z et z  y Dans l’exemple la dépendance fonctionnelle Référence  LibelléCatégorie n’est pas directe car il existe la propriété NoCatégorie telle que : Référence  NoCatégorie NoCatégorie  LibelléCatégorie ARTICLE #reference designation prixHT NoCategorie LibCategorie mauvais exemple

15 L’association (ou relation-type)
Définition Une association (appelée aussi parfois relation) est un lien sémantique entre plusieurs entités. exemple ARTICLE CATEGORIE #reference designation prixHT NoCategorie #NoCategorie LibCategorie appartient

16 L’association (ou relation-type)
La cardinalité Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à laquelle elle est reliée. 0,n Pour chaque occurrence de l’entité, le modèle admet : - soit l’absence de lien - soit jusqu’à n liens 1,n Pour chaque occurrence de l’entité, le modèle admet de 1 à n liens ARTICLE CATEGORIE #reference designation prixHT NoCategorie #NoCategorie LibCategorie 1,1 0,n appartient

17 Héritage (inclusion de l’objet)
EMPLOYE #numEmploye Nom prenom EXTERNE INTERNE nomSSII dateEmbauche

18 Les contraintes ensemblistes
La contrainte d’inclusion (noté I): A est inclus dans B La contrainte de totalité (notée T) porte sur trois ensembles A, B et C et impose que l’union de A et de B soit égale à C La contrainte d’exclusion (notée X) entre deux ensembles A et B impose que l’intersection entre A et B soit vide

19 Les contraintes ensemblistes
La contrainte d’égalité (notée =) entre deux ensemble A et B impose que l’ensemble A soit égal à l’ensemble B. Elle traduit en fait les deux inclusions suivantes : A inclus dans B et B inclus dans A. La contrainte du ou exclusif (notée +) porte sur trois ensembles et est la combinaison d’une exclusion et d’une totalité. Elle traduit le fait que l’intersection entre A et B est vide et que l’union de A et B est égale à l’ensemble C.

20 Les contraintes ensemblistes
exemple PROF CLASSE #numProf Nom prenom #numClasse Nom prenom intervenir I dispenser compétence DISCIPLINE #Code libellé

21 description statique du SI
règles de construction d’un MCD (modèle conceptuel de donnée) modélisation directe modélisation par analyse des dépendances fonctionnelles

22 modélisation directe Elle consiste à identifier, à partir d’une description exprimée en langage naturel, les entités et les associations en appliquant les règles suivantes : les noms deviennent des entités les verbes deviennent des associations Une voiture appartient à un modèle particulier. Les noms sont : « voiture », « modèle ». Le verbe est : « appartient à » Ce qui donne la modélisation 1,n 1,1 Le modèle obtenu par cette méthode est très loin de la représentation optimale et il sera nécessaire d’appliquer une phase de validation et de normalisation (élimination des situations qui induisent des redondances) pour aboutir à une solution satisfaisante. modèle voiture 1,n 1,1 appartenir

23 modélisation par analyse des dépendance fonctionnelles
Cette méthode consiste à identifier en premier lieu toutes les propriétés du système d’information à analyser. Cette étape aboutit au dictionnaire des données épuré La seconde étape réside dans la recherche des dépendances fonctionnelles entre les propriétés recensées à la première étape. Voici l’exemple du traitement de commande (tableau des dépendances fonctionnelles)

24 modélisation par analyse des dépendance fonctionnelles
Ce qui aboutit au MCD suivant : CLIENT COMMANDE -,n -,n #NoClient nomClient passer NoCommande dateCommande -,n Composé de ligne de commande (quantité) -,n PRODUIT Conclusion sur cette méthode : Elle est très lourde et reste réservé pour les cas complexes. RefProduit Designation prixUnitaire