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Formation au « projet personnalisé » des personnes âgées accueillies en EHPAD Destiné aux Enseignants bac pro « Accompagnement, soins et services à la.

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1 Formation au « projet personnalisé » des personnes âgées accueillies en EHPAD Destiné aux Enseignants bac pro « Accompagnement, soins et services à la personne »

2 Vos questions

3 avec troubles cognitifs
Connaissance des personnes âgées avec troubles cognitifs Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées

4 GENERALITES La maladie d’Alzheimer est La plus fréquente des démences de la seconde partie de la vie : - 65 % des cas environ cas actuellement en 2001/ en 2012/ en 2020 nouveaux cas par an - plus de la moitié des malades de plus de 80 ans ne sont pas diagnostiqués

5 Mémoire immédiate+1 autre trouble cognitif
tableau des différentes démences séniles Point commun à toutes ces démences : à terme, déficit  cognitif total Maladie Troubles inauguraux Entrée Age prévalence Alzheimer Mémoire immédiate+1 autre trouble cognitif Trouble de l’humeur/dépression Lent, progressif et insidieux Environ 75 ans 60 à 70% Vasculaire Altération de la mémoire avec une ou plusieurs perturbations cognitives ( aphasie, apraxie,agnosie, perturbation des fonctions exécutives)( préservation de la mémoire indicée Soudain ( lié à l’accident vasculaire) 70/80 ans 25% Corps de Léwy Attention visuo- spatiale/cognitifs/moteurs Anxiété caractérisée par une grande fluctuation des performances intellectuelles, des chutes, des syncopes, des hallucinations visuelles. Au début, on constate essentiellement des troubles de l’attention, des problèmes de mémoire, des troubles visuo- constructifs et de langage Fluctuation cognitive 20% Fronto- temporale Les premiers symptômes: troubles du comportement ( négligences physiques, désinhibition comportementale,impulsivité…) Des symptômes affectifs: ( dépression, anxiété, apathie, indifférence affective) Des troubles du langage Peu à peu, la personne malade devient indifférente voire étrangère à tout ce qui se passe autour d’elle. Elle parle peu et a de plus en plus de mal à s »exprimer L’efficience intellectuelle globale est maintenue proche de la normale pendant de nombreuses années Lente et progressive 50/60 ans 1% Complication de la maladie de Parkinson Attention/concentration/fonctions exécutives Troubles de l’humeur/dépression 5%

6 Les détériorations neurologiques
Elles se caractérisent par des pertes cognitives qui entraînent des troubles à différents niveaux : mémoires  immédiate puis ancienne langage lu, écrit et parlé  aphasie les gestes avec ou sans objets apraxie identification des personnes et objets agnosie abstraction  comprendre les concepts et symboles fonctions exécutives  orientation dans le temps et l’espace, logique, jugement

7 Les traitements non médicamenteux
Orthophonie Kinésithérapie - Stimulations : - cognitive - relationnelle sociale Accompagnement psychologique Aide associative ( Alzheimer France en région)

8 Vos questions Historique de l’individualisation, la personnalisation des prises en soins , le concept de bientraitance et du prendre soin

9 Les fondements du concept de « bientraitance »
▪ Le cadre juridique :la loi de 2002/2 rénovant l’action sociale et médico- sociale concernant le droit des usagers ▪ Le cadre éthique : les recommandations de l’ANESM pour la conception et mise en œuvre de la bientraitance

10 Ce que dit la loi LES DEUX PRINCIPES DIRECTEURS A CONCILIER
Garantir les droits des usagers et promouvoir l'innovation sociale et médico-sociale. Instaurer des procédures de pilotage du dispositif rigoureuses et plus transparentes en rénovant le lien entre la planification, la programmation, l'allocation de ressources, l'évaluation et la coordination.

11 Ce que dit la loi Le «  projet personnalisé » s’inscrit dans le premier principe dont l’orientation fondamentale est: AFFIRMER ET PROMOUVOIR LES DROITS DES BENEFICIAlRES ET DE LEUR ENTOURAGE : En définissant les droits fondamentaux des personnes et en précisant certaines modalités de ces droits .

12 Ce que dit la loi: les modalités
L’art. l l'exercice des droits et libertés individuels est garanti à toute personne prise en charge par des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, lui sont assurés : « le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité  ».

13 Les modalités

14 Ce que dit la loi: les modalités
La mise en place du projet individuel : avec une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité favorisant le développement de la personne, son autonomie et son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins.

15 Ce que dit la loi: les modalités
Il est indispensable de respecter le consentement éclairé de la personne accueillie qui doit être systématiquement recherché lorsque la personne est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. A défaut, le consentement de son représentant légal doit être pris en compte .

16 Ce que dit la loi: les modalités
La personne accueillie doit être informée de ses droits fondamentaux et les protections particulières légales et contractuelles dont elle bénéficie, ainsi que les voix de recours à sa disposition.

17 Ce que dit la loi: les modalités
Est remis à la personne ou à son représentant légal : Un livret d'accueil auquel sont annexées : Une charte de la personne accueillie : participation directe ou avec l'aide du représentant légal à la conception et à la mise en œuvre du projet d' accueil et d'accompagnement qui la concerne.

18 Ce que dit la loi: les modalités
Le règlement de fonctionnement qui définit les droits de la personne accueillie et les obligations et devoirs nécessaires au respect des règles de vie collective au sein de l' établissement ou du service.

19 Ce que dit la loi: les modalités
Le contrat de séjour ou un document individualisé garantissant l' adaptation de la prise en charge. Il définit les objectifs et la nature de la prise en charge ou de l' accompagnement dans le respect des principes déontologiques et éthiques, des recommandations de bonnes pratiques professionnelles et du projet d' établissement. Il détaille la liste et la nature des prestations offertes ainsi que leur coût prévisionnel.

20 Ce que dit la loi: les modalités
La mise en place du projet d'établissement fondé sur un projet de vie, d'animation et de socialisation : il définit ses objectifs, notamment en matière de coordination, de coopération et d'évaluation des activités et de la qualité des prestations ainsi que ses modalités d'organisation et de fonctionnement. Le projet est établi pour une durée maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale.

21 Ce que dit la loi: les modalités
Participation à des conseils d'établissements rénovés, dorénavant dénommés «conseil de la vie sociale». D'autres modes de participations peuvent être envisagés.  Le recours possible à un médiateur : la personne accueillie ou son représentant légal peut faire appel à lui afin de l'aider à faire valoir ses droits.

22 Le cadre éthique selon les recommandations des bonnes pratiques de l’ ANESM

23 «  La “bien-traitance” des plus vulnérables
d’entre les siens est l’enjeu d’une société tout entière, un enjeu d’humanité. »

24 Le concept de bien-traitance voit le jour dans les années
quatre-vingt-dix au sein du comité de pilotage ministériel de « L’opération pouponnières », opération qui visait à l’humanisation de l’accueil de très jeunes enfants.

25 Concept de « bientraitance »
Les cibles de la recommandation La recommandation sur « La bientraitance : définition et repères pour la mise en oeuvre » ► s’adresse à l’ensemble des professionnels, sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires spécifiques. concerne également les organismes gestionnaires qui sont invités à examiner les projets d’associations, d’établissements et de services et leurs orientations au regard de la présente recommandation. Elle est destinée aussi aux associations d’usagers, aux usagers et à leurs proches, à travers la communication mise en oeuvre par l’établissement ou service à son sujet sur un support adapté

26 Concept de « bientraitance »
Pourquoi ce terme? Utiliser le terme de bientraitance oblige en effet les professionnel à garder la mémoire, la trace de la maltraitance La bientraitance, démarche volontariste, situe les intentions et les actes des professionnels dans un horizon d’amélioration continue des pratiques La bientraitance est donc à la fois démarche positive et mémoire du risque

27 Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles
Les recommandation des bonnes pratiques professionnelles de l’ANESM La bientraitance: Définition et repères pour la mise en oeuvre ( 2008) Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles explicitent des points d’accord sur les valeurs et les perspectives de travail qui se rattachent La bientraitance est l’une des conséquences de l’exigence d’équité et de justice sociale qui concerne l’ensemble des acteurs sociaux Elle s’inscrit dans l’horizon plus large du droit international, et en particulier des principes énoncés par l’ONU et par l’Union européenne

28 Concept de « bientraitance »
La bientraitance est une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. Il appartient à chaque équipe de professionnels, en lien avec les usagers, d’en déterminer les contours et les modalités de mise en oeuvre dans le cadre du projet de service et d’établissement

29 Elle comporte un certain nombre de dimensions incontournables et ne peut donc relever d’un choix arbitraire. naît donc d’un équilibre entre: un fond commun d’exigences permanentes : celles de répondre aux besoins fondamentaux de l’usager de la manière la plus individualisée et personnalisée possible et une interprétation puis une mise en oeuvre par définition ponctuelles et dynamiques données par les professionnels au sein d’une structure déterminée

30 Les principes relèvent des questionnements éthiques qui habitent et traversent les pratiques professionnelles. Une culture du respect de la personne et de son histoire, de sa dignité, et de sa singularité

31 Concept et philosophie de «  bientraitance »
selon l’ANESM

32 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
Les notions qui entourent et préparent le concept de bientraitance Le concept de bientraitance est marqué par plusieurs concepts importants: - La notion de bienfaisance, citée dans le rapport Belmont de 1979, figure dans une réflexion concernant la protection des sujets humains dans le cadre de la recherche *Deux règles générales: « ne faites pas de tort ; et maximisez les avantages et minimisez les dommages possibles - Trouver un équilibre au sein des pratiques entre ce qui apportera un bénéfice et ce qui causera du tort à l’usager.

33 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
La notion de bienveillance se situe au niveau de l’intention des professionnels. Elle consiste à aborder l’autre, le plus fragile, avec une attitude positive et avec le souci de faire le bien pour lui comporte la dimension de veille, cette notion revêt aussi bien un caractère individuel que collectif. Intention que viendront soutenir et expliciter le projet individuel d’accompagnement et le projet d’établissement et de service.

34 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
Une notion tirée de la psychanalyse peut également figurer parmi celles qui construisent le concept de bientraitance. la notion de mère « suffisamment bonne » développée par le pédopsychiatre Donald Winicott Cette notion recouvre en effet une capacité d’adaptation de la mère et un prendre soin qui n’est pas défini de manière générale mais relève d’un ajustement à un enfant particulier, à un moment donné du temps. Cette notion ne signifie pas que la posture professionnelle de bientraitance s’apparente à une posture maternante .

35 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
 Elle est tout à fait appropriée pour contribuer à la définition de la posture bientraitante, dans le sens d’une  posture d’ajustement à un usager singulier à un moment donné  Elle différencie la compétence maternelle d’une quelconque forme de perfection, ou encore d’une compétence abstraite et générale

36 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
De la psychologie, la bientraitance peut également retenir l’héritage de Carl Rogers et ses enseignements en matière de communication. Trois dimensions de la communication peuvent en particulier participer à une démarche bientraitante: observer les faits en évitant les jugements de valeur. reconnaître ses propres sentiments, ce qui permet à l’interlocuteur de trouver plus facilement un espace pour exprimer également les siens.  avoir conscience et d’exprimer ses besoins propres, ce qui facilite également la compréhension des besoins de l’autre. À travers l’ensemble de ces dimensions, c’est la faculté d’empathie et la posture de négociation qui doivent être retenues de la part du professionnel.

37 Les cibles de la recommandation de l’ANESM
La notion de sollicitude, développée principalement par le philosophe Paul Ricoeur , consiste: à adopter envers l’autre, au sein d’une relation dissymétrique, une attitude permettant de rétablir un équilibre plutôt que d’accentuer le déséquilibre. Incarnée dans un geste individuel, la sollicitude répond à une fragilité momentanée ou durable par une réponse singulière, soucieuse de l’unicité de l’autre et de sa vulnérabilité. le geste de sollicitude vise à instaurer une relation équilibrée et respectueuse de l’autre.

38 Présentation du projet personnalisé institué à l’EHPAD de Maîche
Méthodologie et Procédures


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