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Dopage : de l’amateur au professionnel

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Présentation au sujet: "Dopage : de l’amateur au professionnel"— Transcription de la présentation:

1 Dopage : de l’amateur au professionnel
Journée DES : Loisirs et Santé Publique Rouen, le 2 Mai 2005

2 Définition Conduite dopante = « consommation de certains produits, pour affronter un obstacle réel ou ressenti , pour améliorer ses performances (compétition sportive, examen, entretien d’embauche, prise de parole en public) » Dans le monde sportif, cette pratique prend le nom de dopage

3 Invention des temps modernes ?
Dopage = origine africaine (Dop = eau de vie) Doping = apparaît dans un dictionnaire anglais en 1889, désignant un mélange d'opium et d'analgésiques administré aux chevaux lors des courses Doper : verbe, apparue en France en 1903, de l'anglo-américain to dope ("droguer", "stimuler")

4 Sociologie : pourquoi se dope t-on ?
Facteurs liés à l’individu : Sexe : Hommes +++ (sauf pour tranquillisants, anorexigènes) Age : adolescence (recherche d’identité, contestation de l’ordre parental) Troubles de la personnalité : fréquents (RR 5à 13) personnalités antisociales,borderline, narcissique, histrioniques voire paranoïaques

5 Sociologie : pourquoi se dope t-on ?
Facteurs d’intensité de pratique Comorbidités psychiatriques : hyperactivité avec troubles de l’attention, troubles de l’humeur, troubles anxieux, troubles du comportement alimentaire, plaintes psychosomatiques.

6 Sociologie : pourquoi se dope t-on ?
Facteurs liés à l’environnement : Exigence de performance (obligation de résultats, système des carrières avec peu d’élus, manque de récupération entre les épreuves…) Rôle et influence des pairs : recherche d’identification à un groupe, tentative d’égaliser les chances de succès, pressions du milieu (coéquipiers, entraîneur, sponsors…).

7 Sociologie : pourquoi se dope t-on ?
Modèle parental : éducation et facteurs d’identification parentale Facteurs familiaux : conflits, deuil, séparations traumatiques, abandon Isolement social : éloignement du domicile, des lieux d'études, de travail ou d'entraînement sportif

8 Principaux produits dopants
Les stimulants : Exemple : amphétamines, cocaïne Action : réduction de la sensation de fatigue, libération d’énergie = adrénaline Effets nocifs : dépendance, toxicomanie, TA, , tachycardie, épuisement total Interdit dans le sport depuis 1967

9 Principaux produits dopants
Les narcotiques : Classe : analgésiques puissants (opiacés) Action : atténue la sensibilité à la douleur Effets nocifs : tb de l’humeur, tb de la coordination, dépression respiratoire, dépendance Interdit dans le sport depuis 1967

10 Principaux produits dopants
Les anabolisants : Classe : dérivés de la testostérone (nandrolone) Action :  masse musculaire, la force, la puissance, l’endurance, l’agressivité Effets nocifs : tendinites, acné, céphalées, épistaxis, tb cardiaques Interdit dans le sport depuis 1976

11 Principaux produits dopants
Hormones peptidiques et glycoprotéiniques: GH : - permet la croissance osseuse et musculaire et  masse adipeuse - effets nocifs = acromégalie EPO : - produit des GR - effets nocifs : HTA, thromboses, EP, AVC Interdits dans le sport depuis 1990

12 Principaux produits dopants
Corticostéroïdes : Classe : anti-inflammatoire Action : psychostimulation, tolérance à la douleur Effets nocifs : fragilité des tendons, infections Bêtabloquants : Classe :  fréquence et travail cardiaque Sport à risque : concentration, coordination (tir, golf, curling ) Effets nocifs : crampes musculaires,  TA Interdits dans le sport depuis 1988

13 Principaux produits dopants
Les Diurétiques : Action :  débit urinaire (2 à 3 L par heure) Sport à risque : catégories de poids (judo, haltérophilie) Effets nocifs : déshydratation, tb électrolytiques Interdits dans le sport depuis 1988

14 Amateurs et dopage Enquête Montecristo (09/95 – 02/97) :
100 nouveaux patients recevant un traitement de substitution Pratique sportive intensive : 20% Durée moyen du sport : 7,5 ans Niveau atteint : haut niveau 8%, régional 6% autres 6%

15 Amateurs et dopage Consommation de produits pendant pratique du sport : 90% (cannabis, anabolisants,alcool, cocaïne, amphétamines) +++ en dehors de la compétition (3eme mi-temps) Consommation d’héroïne : Avant = personne Pendant = 100% (50 % dépendants après arrêt sport)

16 Amateurs et dopage Enquête sur le dopage sportif en milieu scolaire (1999 BEH) 3003 élèves de la 4eme à la terminale de Midi-Pyrénées Pratique d’un sport en dehors de l’e.p.s.: Garçons> filles (92,7% vs 76,5% chez les filles ; p<0,001), En compétition (60,2% vs 26,6 chez les filles ; p<0,001)

17 Amateurs et dopage Type de sport :
Garçons : collectif (55%), individuel sans contact (37%), individuel contact (8%) Filles : individuel sans contact (78%), collectif (20%), individuel contact (2%)

18 Amateurs et dopage Tableau 1 - Comportement dopant chez les sportifs par sexe et pratique de la compétition

19 Amateurs et dopage Tableau 2 - Tentation pour le dopage chez les sportifs par sexe, âge et pratique de la compétition

20 Amateurs et dopage Principales substances authentifiées : caféine , les b2 mimétiques ,des cannabinoïdes cité à l’occasion de la pratique sportive, les amphétamines ,les corticoïdes Tentation de dopage Filles : sports individuels avec contact % contre 11,4% sport collectif et 5,3% sports individuels sans contact ; p=0,007 Garçons : les sports collectifs 17,2% contre 10,7% sports individuels avec contact et 10,4% sports individuels sans contact ; p=0,001).

21 Amateurs et dopage Enquête Lorraine : 1994-1997:
2 000 sportifs amateurs, pratiquant au moins 2H de sport par semaine Opinion : 30% estiment que sans dopage un sportif n'a aucune chance de réussir 10% estiment qu'un dopage médicalement assisté est sans danger pour la santé; 7% des jeunes de 8 à 18 ans approuvent le dopage sportif en France.

22 Amateurs et dopage Le recours au dopage au cours des 12 derniers mois est lié au niveau de compétition du sportif: 17,5% des athlètes de haut niveau 10,3% des sportifs d'un niveau moindre; 5,8% des éducateurs sportifs diplômés (en moyenne 1 à 6 fois).

23 Amateurs et dopage

24 Professionnel et dopage

25 Professionnel et dopage
Dopage et JO : 1896 (Athènes) : Pierre de Coubertin organise les premiers JO Tests antidopage n’existent pas 1904 (Saint Louis) : Premier cas de dopage : marathonien T.Hicks (strychnine + cognac) Effets de la strychnine défraient la chronique mais pas de disqualification

26 Professionnel et dopage
1928 (Amsterdam) : JO = potentiel commercial Émergence du « sponsoring » : Coca Cola sponsorise l’équipe USA Améliorer sans cesse ses performances pour bénéficier des sponsors ( pas d’interdiction de dopage = dérives +++) 1952 (Helsinki) : Guerre froide USA –URSS ( ) JO = Moyen de redorer son blason

27 Professionnel et dopage
1960 (Rome) : 1er décès lié au dopage au sein des JO : K Jensen (prise d’amphétamines + chaleur) 1967 : Tom Simpson :Tour de France – Mont Ventoux (prise d’ortédrine + chaleur) 1967 : Création au sein des JO d’une commission médicale de contrôle de substances illicites 1968 (Grenoble) : Premiers tests antidopage (86 échantillons prélevés = tous négatifs)

28 Professionnel et dopage
1972 (Sapporo) 1er athlète convaincu de dopage aux JO : hockeyeur Alois Schloder (éphédrine) Seul cas positif sur 211 contrôles 1988 (Séoul) 12 contrôles positifs : haltérophiles bulgares, Ben Johnson

29 Professionnel et dopage
Affaire Ben Johnson

30 Professionnel et dopage
1987 : Ben Johnson pulvérise le record du monde (Rome) : 9’83s 1987 : Personnalité de l’année au Canada Médaille de l’Ordre du Canada Le gosse pauvre d’origine jamaïcaine devient une étoile, un modèle à suivre. 24 septembre 1988 : Ben Johnson écrase Carl Lewis et bat son propre record : 9’79s Héros national et mondial

31 Professionnel et dopage
26 Septembre 1988 : Contrôle antidopage positif au Stanozolol (stéroïde anabolisant) 1ere star mondial contrôlée positif Déchu de son record du monde de son titre de champion olympique et de ses records antérieurs Deux ans de suspension 1991 : Ben Johnson revient à la compétition 1993 : Radié à vie pour nouveau contrôle positif

32 Professionnel et dopage
Affaire FESTINA

33 Professionnel et dopage
Affaire Festina (Tour de France 1998): 8 Juillet :Arrestation de Willy Voet près de la frontière franco-belge (235 ampoules d' EPO, 120 capsules d'amphétamines, 82 solutions d'hormones de croissance et 60 flacons de testostérone) 14 Juillet : Willy Voet puis Bruno Roussel directeur sportif de Festina, et Eric Rickaert, le médecin avoue « l'ampleur du dopage dans le cyclisme: une pratique organisée, massive et ancienne »

34 Professionnel et dopage
17 juillet :exclusion de l’équipe Festina 23 Juillet : coureurs Festina en garde à vue : aveu de dopage sauf Virenque 2 Août : Pantani gagne le « Tour des dopés »

35 Professionnel et dopage
Condamnation : Willy Voet , Bruno Roussel : 22 mois de prison avec sursis francs d’amende Coureurs de l’équipe Festina : 7 mois de suspension ferme Richard Virenque avoue s’être dopé en 1999 : 9 mois de suspension ferme

36 Professionnel et dopage
Affaire Pantani                                                                                                       

37 Professionnel et dopage
Marco Pantani : 1998 : vainqueur du Tour de France 1999 : exclusion du tour d’Italie (Hte >50%) 2000 : premier sportif sanctionné à 3 mois de prison avec sursis pour « fraude sportive » 2002 : retrait du circuit , dépression, drogue 2004 : Décès à Rimini dans seul dans sa chambre

38 Professionnel et Dopage
Affaires récentes : Marion Jones et l’équipe US Dopage dans le Calcio

39 Le patron du laboratoire Balco, Victor Conte, accuse Marion Jones de s'être dopée aux stéroïdes avant les Jeux olympiques de Sydney en 2000 dans le cadre d'un programme qu'il avait lui-même mis au point. foot italien a défrayé la chronique en 2001 avec plusieurs contrôles de joueurs positifs à la nandrolone. le Néerlandais Edgar Davids, le Portugais Fernando Couto, puis l’Espagnol Guardiola et le Néerlandais Stam…

40 Loi

41 Loi France = un des seul pays à posséder une loi spécifique contre le dopage 1965 = promulgation du premier texte: Réprime le dopage Action fédérale et non pénale

42 Loi 1989 = modification du texte :
donne une définition du dopage (liste de produits interdits) Pénalise l’utilisation de substances dopantes pour les sportifs Mise en place la CNLD chargée de conseiller, d'informer voire de réprimer

43 Loi Loi du 23 Mars 1999 (Loi Buffet):
Encadrer la surveillance médicale des sportifs (amateurs ou professionnels) Création du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, doté de pouvoirs de contrôle, de régulation et de sanction

44 Loi Renforce les sanctions pénales et administratives à l'encontre des pourvoyeurs (peines d'emprisonnement, amendes, fermetures d'établissements ayant servi à commettre les infractions ) Dispositions sont aujourd'hui intégrées dans le code de la santé publique aux articles L à L

45 Conclusion Dopage = pratique depuis la nuit des temps
Professionnels : 3 à 4% de tests antidopage + en France Amateurs : 5 à 15% (sous estimation) Causes de développement : pression des médias, de l’opinion publique, des sponsors Plusieurs produits dopants difficilement détectables Risque que soient transposées dans le cadre du dopage, les nouvelles techniques de thérapie génique et cellulaire

46 « Anima Sana in Corpore Sano »


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