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Exposé de Relation Economique International
THEME : LE LIBRE ECHANGE EXPOSANTS KEITA Lamine MAHAMAT Youssouf 2 ième Année Management international
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PLAN Première partie : les enjeux du libre échange
I - Introduction II - les partisans et adversaires du libre échange III - le libre échange a court terme et a long terme Deuxième partie : accord de libre échange entre le Maroc et l’extérieur I-Accord d’Association avec l’Union Européenne II-Accord de libre-échange avec les États-Unis III-Accord de libre échange avec les Zone Arabe
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PLAN IV- L’ Accord d’Agadir V-Accord de libre échange avec la Turquie VI-Accord de libre échange avec les Émirats Arabes Unis Troisième partie : les avantages et les inconvénients du libre échange I - les avantages II- Les inconvénients CONCLUSION
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Les enjeux du libre échange
PREMIERE PARTIE : Les enjeux du libre échange
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I-INTRODUCTION Le libre-échange est la doctrine économique favorable à la libre circulation des marchandises. Cette libre circulation peut s’étendre aux services, aux capitaux et à la main-d'œuvre. Pour cela, les libre-échangistes préconisent la suppression de toutes les entraves aux échanges.
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II – LES PARTISANS ET ADVERSAIRES DU LIBRE ECHANGE
Pour ses partisans, le libre-échange favorise le développement économique général à long terme. Son efficacité est liée à l'utilisation optimale des moyens de production par la spécialisation de chaque nation dans les productions où elle possède un avantage comparatif.
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2- Les adversaires Pour ses adversaires, le libre-échange provoque des coûts d'ajustement aux chocs dus à l'ouverture au marché extérieur ; coûts sociaux, chômage, reconversion. Il génère également des contraintes extérieures sur les politiques économiques nationales, qui deviennent ainsi plus difficiles à conduire dans le cadre de la réduction du chômage.
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III- Le libre échange a court terme et a long terme
Les ajustements imposés par le libre-échange sont immédiatement visibles, en particulier les pertes brutes d'emplois. La tendance est d'extrapoler ces ajustements à l'infini, et de conclure que presque tout le travail va disparaître. En fait, l'analyse économique montre que la réallocation des facteurs de production ne survient qu'une seule fois jusqu'au nouvel équilibre.
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2- A long terme les gains d'efficacité sont permanents. Ainsi, l'augmentation de la demande globale rendue possible par l'augmentation du pouvoir d'achat peut entraîner des embauches dans tous les secteurs en développement de l'économie.
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Accord de libre échange entre le Maroc et l’extérieur
DEUXIEME PARTIE : Accord de libre échange entre le Maroc et l’extérieur
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I-Accord d’Association avec l’Union Européenne Le Maroc a signé, le 26/02/1995, un accord d’association avec l’Union Européenne, accord qui est entré en vigueur le 1er mars Cet accord établit progressivement le libre échange des produits industriels, auxquels l’Union Européenne a déjà accordé le libre accès, tandis que le Maroc s’est engagé à opérer un démantèlement tarifaire sur une période de 10 ans à compter de mars En ce qui concerne les produits agricoles, de nouvelles concessions commerciales réciproques sont entrées en vigueur en janvier 2004.
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II-Accord de libre échange avec les États-Unis
Un accord de libre-échange a été conclu avec les Etats-Unis en 2004 permettant l’accès immédiat en franchise de droit pour 95% des biens industriels et de consommation du Maroc. Cet Accord à vocation économique et commerciale englobe, entre autres, le commerce des marchandises (produits agricoles et de la pêche, produits industriels dont les textiles et vêtements) et des services (dont les services financiers et de télécommunications) ainsi que les marchés publics. Il porte également sur les aspects liés à la protection de la propriété intellectuelle, à l’environnement et au travail.
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III-Accord de libre échange avec les Zone Arabe
La création de la Grande Zone Arabe de Libre Echange avait été décidée par le Sommet arabe d’Amman (2001). Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2005. La GZALE prévoit une suppression totale des droits de douane entre les pays signataires de l’Accord (Maroc, Tunisie, Libye, Egypte, Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman, Qatar, Bahreïn et Yémen). La mise en place de cet espace vise à dynamiser les échanges commerciaux et à contribuer à l’augmentation des échanges commerciaux interarabes.
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IV-L’accord d’Agadir Le Maroc a signé le 25/04/2004 un accord de libre échange avec les pays arabes méditerranéens appelé « l’Accord d’Agadir » qui comprend la Tunisie, la Jordanie et l’Égypte. L’Accord est entré en vigueur le 6 juillet 2006 après ratification. Sa mise en œuvre réelle a été possible le 27 mars 2007 après la publication des circulaires des Services de la Douane des quatre pays membres.
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L’Accord d’Agadir a pour objectif de : -Stimuler le commerce entre les quatre pays membres et surtout, entre eux et les pays de L’Union Européenne . -Développer l’intégration économique à travers l’application des règles d’origine Pan Euro Med . -Promouvoir les investissements européens et internationaux dans l’Espace d’Agadir qui compte déjà plus de 120 millions de consommateurs. L’accord s’applique aux produits industriels, agricoles et agro-industriels, originaires et en provenance des pays contractants, à l’exception de certains produits agricoles.
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V-Accord de libre échange avec la Turquie
L’Accord de libre échange avec la Turquie a été signé le 07 Avril 2004 et est entré en vigueur le 1er Janvier L’Accord prévoit la libéralisation progressive des échanges industriels et agricoles. En ce qui concerne les produits industriels, l’accord prévoit l’accès libre pour les produits industriels marocains et l’élimination par le Maroc de tous les droits de douane et taxes d’effet équivalent.
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VI-Accord de libre échange avec les Émirats Arabes Unis
L’Accord de libre échange Maroc-EAU a été signé le 25 juin Il est entré en vigueur le 09 juillet , Cet accord prévoit la réduction des droits de douane et des taxes d’effet équivalent de 10% en plus de ceux convenus dans la cadre de la GZALE de la Ligue Arabe, l’élimination de toutes les entraves non tarifaires et la non application de nouvelles mesures non tarifaires.
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Avantages et inconvénient du libre échange
TROISIEME PARTIE : Avantages et inconvénient du libre échange
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I Les Avantages Le libre échange est un facteur de la croissance mondiale car -L’ouverture d’un marché international grâce à la baisse des droits de douane est un stimulant puissant du développement économique des nations. -l’augmentation de la taille du marché génère des économies d’échelle qui stimulent la croissance des entreprises . - l’importation de produits moins chers de l’étranger améliore le pouvoir d’achat du consommateur qui pourra augmenter sa demande sur d’autres secteurs de biens et services. -les importations à meilleur prix sont également un facteur efficace de lutte contre l’inflation, ce que l’on appelle la « désinflation compétitive » .
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1° La théorie des avantages absolus d’Adam Smith.
Dans son ouvrage « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » (1776),Adam Smith reprend l’analyse des physiocrates sur les bienfaits du libre-échange. Il élabore la théorie des avantages absolus. Selon lui chaque pays doit se spécialiser dans les biens et les services qu’il parvient à produire à un coût de production inférieur à celui du reste du monde. Chaque pays doit en contrepartie délaisser la production de biens et de services pour lesquelles il est le moins efficace. Il doit alors importer ces produits du reste du monde.
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2° La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo
Dans son ouvrage, « Des principes de l’économie politique et de l’impôt » (1817), Ricardo apporte un complément à la théorie d’Adam Smith. Selon lui quand un pays n’a aucun avantage absolu sur ses partenaires commerciaux , il ne peut donc se spécialiser dans une production pour échanger commercialement avec les autres. Ricardo élabore la théorie des avantages comparatifs pour remédier à la faille théorique de Smith. Chaque pays doit se spécialiser dans la production dans laquelle son coût de production est le plus faible au détriment de ses autres productions. Là où le pays est le moins mauvais, à défaut d’être le meilleur, il se spécialise.
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3-Le théorème HOS. Il s’agit d’un théorème élaboré dans la seconde moitié du 20 ième siècle par trois économistes (Heckscher, Ohlin et Samuelson) et qui se situe dans le prolongement théorique de la pensée Ricardienne. Ces économistes expliquent les avantages comparatifs par les différences de dotation en facteurs de production. Ils prennent comme hypothèse le caractère substituable des deux facteurs de production capital et travail. La dotation des pays en développement comprend une abondance de ressources minérales, une main d’oeuvre peu qualifiée et nombreuse et un faible capital technique. La dotation des pays développés comprend une main-d’oeuvre qualifiée, beaucoup de capital technique et peu de ressources minérales.
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II- Les Inconvénient 1- Les mesures protectionnistes
Pour contrer ce déséquilibre des échanges, certains PED ont mis en place des mesures. Elles ont pour effet de protéger, par des barrières douanières, l’industrialisation des jeunes secteurs de leurs économies. Mais des mesures protectionnistes, à des niveaux divers, sont également prises par les pays industriels aux fins de : -Protéger des industries sur le déclin suite à la concurrence des pays à bas salaires ; -Maintenir une activité économique jugée indispensable, comme la politique agricole commune pour l’Europe ou la sauvegarde d’un secteur stratégique pour la défense d’un pays . -Rééquilibrer une balance commerciale déficitaire . -Maintenir des emplois et lutter contre l’augmentation du chômage.
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2- Les conséquences des mesures protectionnistes
Il convient cependant de noter que l’accroissement de mesures protectionnistes aurait pour conséquence de générer un freinage de l’innovation, de réduire les économies d’échelle des entreprises et, à terme, d’entraîner par la contraction des échanges un ralentissement mondial de l’économie. L'objection la plus sérieuse au libre-échange est celle de Robert Torrens ( ) qui affirme qu'un pays important ou détenant un monopole peut fixer un niveau de droit de douane qui optimise les conditions de l'échange en sa faveur, d'où la nécessité de réciprocité commerciale.
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CONCLUSION Pour répondre à leurs objectifs de croissance, les pays sont amenées à pratiquer le libre échange car il propage la croissance. Il est donc nécessaire de favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières douanières et non douanières et en s'opposant au protectionnisme et au mercantilisme. Le libre échange est un facteur de développement d’un pays c’est pourquoi il faut tout mettre en œuvre pour le réussir et pour que toutes les parties soient satisfaites . Un pays dont la croissance se développe est conduit à augmenter ses importations, ce qui accroît les échanges internationaux et favorise la croissance des autres pays.
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