Pourquoi accompagner le développement ? Le cas de Baszaïdo (Zondoma)

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1 Pourquoi accompagner le développement ? Le cas de Baszaïdo (Zondoma)

2 Le Zondoma en perspective 1980 - 2030

3 Baszaïdo et Yam Daabo Un village de 680 habitants Un terroir de 3.000 has Une ASI du Gard Créée en 1996 Composée de 40 adhérents, dont 4 à 5 actifs 19 ans d’activité s, principalement dans l’appui à l’éducation Un lien social fort, établi dans la durée

4 Une population fragilisée, à l’avenir incertain Une situation vivrière critique : 88 % des ménages en situation d’insécurité alimentaire fragile ou critique Une très forte proportion de migrants : 1.300, soit le double de la population résidente (dont la moitié à l’étranger, pour plusieurs années) Une croissance démographique très élevée : la population du village* sera multipliée par 2,5 en 2050 (1.700 résidents, dont la moitié < 15 ans ). La densité de population sera proche de 60 hab / km2. *: à ratio population rurale / urbaine et % de migrants constants. En 2050, la densité de bétail résident sera également très élevée, de l’ordre de 25 UGB / km2 (4 has / UGB)

5 La transition démographique, mythe ou réalité ? A Yipo, village proche de Baszaïdo, quinze villageoises collaborant avec l’ASI Taballé ont accepté de nous dire combien elles ont d’enfants. NB : le groupe ne comprenait pas de femmes de moins de 24 ans ni de plus de 47. La droite moyenne de leurs réponses permet de conclure à 6 enfants par femme, entre 25 et 55 ans, soit un enfant tous les 3,3 ans (39 mois). Qu’en est-il des jeunes mamans ? La « transition démographique » sur laquelle se basent les projections de l’ONU stipule une diminution progressive du nombre d’enfants par femme (en âge de procréer) de 6,9 en 2000 à 2,8 en 2050 (6,2 en 2010 ; 5,2 en 2025).

6 La désertification en marche LA DEGRADATION DE LA VEGETATION ET DES SOLS En 2002, dans le Dt de Gourcy (69.800 has), 39 % des terres étaient dégradées, dont : Moyennement dégradées : 17 % Très dégradées : 17 % Très fortement dégradées : 5 % La dégradation progresse très rapidement : elle est passée de 26 et 39 % en dix ans, soit un taux annuel moyen de l’ordre de 3 %. En 2050, la superficie totale des terroirs serait très dégradée.

7 Une catastrophe programmée ? Démographie x insécurité vivrière -  ? Désertification -  ? Migrations de désespoir  Quid de la « forteresse » européenne ? NOUS AVONS DES ALTERNATIVES A PROPOSER

8 Quelles alternatives ? Les cultures vivrières (dont les céréales) Le petit élevage (volailles, petits ruminants) Le maraîchage (et les fruits) Dans une démarche agro-écologique.