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L’Intégration Sensorielle
Marie Chobert Patricia San Sebastian GEPPE- 21 novembre 2005
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L’Intégration Sensorielle
Sommaire Définition de l’intégration sensorielle Evolution des systèmes sensoriels Développement de l’intégration sensorielle Systèmes qui peuvent être affectés Evaluation Le traitement Résultats Conclusion Formations
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Définition de l’intégration sensorielle
« L ’intégration sensorielle est un processus neurophysiologique qui permet l’organisation et l’interprétation des informations sensorielles afin de rendre celles-ci opérationnelles » Jean Ayres (née 1920 à Californie) Master en Ergothérapie Doctor en educational psychology Post Doc à UCLA Brain research où elle formule sa théorie
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Définition de l’intégration sensorielle :Le postulat
Integration Sensorielle Feed Back Intake sensoriel Planification et Organisation Réponse Adaptative et apprentissage Traitement (Intake) Theorie (processus du SNC) Evaluation (Output) Jean Ayres parle d’un processus circulaire. Apprendre dépend de l’habileté pour prendre l’information sensorielle de l’environnement, dans les mouvements de son corps. Il dépend aussi de l’intégration des inputs sensoriels avec le système nerveux et de l’utilisation de l’information pour planifier et organiser son comportement . Le traitement doit se centrer dans des activités importantes pour la personne, le moteur étant la « motivation ». Pour parvenir à ces résultats, il faut passer par son intérêt et valoriser ses initiatives. Activités proposés avec sens pour l’enfant. « Inner drive »: direction intérieure (capable de diriger lui-même ses relations aux personnes et aux objets de son environnement).
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Evolution des systèmes sensoriels
Le cerveau humain est le produit de 500 millions d’années d’évolution chez les vertébrés Passage de l'eau à l'air Passage du Décubitus ventral à la position debout de la prise bimanuelle au développement de la technologie Les premières créatures vivantes sont apparues dans l’eau. Des organismes monocellulaires ont évolué pour donner toute la flore et la faune sous marine que nous connaissons encore aujourd’hui. Les poissons, bénéficiant des vibrations tactiles apportées par l’eau, ont un jour sorti la tête de l’eau et leur nageoires leur ont permis de se propulser sur la terre, la vie a alors gagné le monde terrestre. Les êtres vivants ont alors ressenti d’autres vibrations : leur partie antérieure était alors complètement en contact avec la surface terrestre Puis, les espèces ont évolué les unes après les autres et les positions ont évolué elles aussi en amenant la tête le plus loin possible de la surface terrestre et en essayant ainsi de lutter au maximum contre la force constante de gravité. Ainsi, on a vu apparaître les amphibiens, les rampants, les animaux marchant à 4 pattes , qui se sont ensuite intéressé aux arbres. La position debout (avec la tête le plus loin possible des pattes postérieures) est alors arrivée et avec elle la libération des pattes antérieures : le développement manuel a pu alors émerger. Grimpant aux arbres, les espèces ont continuer de lutter contre la gravité, et dans les airs, elles ont pu accéder à de nouvelles sensations : celle des molécules d’air. La possibilité d’utilisation des pattes antérieures a par ailleurs permis le joignement des 2 pattes et le début de la coordination bimanuelle. Celle ci s’est ensuite considérablement développée en motricité fine, en tâches de plus en plus complexes, jusqu’au développement de la technologie réalisée par l’ homme moderne. Ainsi, le passage du milieu aquatique au milieu aérien, celui de la position ventrale à la position debout ont permis aux espèces d’élaborer une utilisation de plus en plus fine de leurs membres supérieurs, leur permettant alors de développer leur cerveau (organe de pensée et d’émotions ) de façon considérable. Evolution du syst tactile Tronc cérébral : moyen de reconnaître le danger (protection), sensations au niv des pieds et de la bouche Hémisphères cérébraux : TRT d’infos tactiles + précises (utilisation efficace d’outils primitifs) Cortex cérébral :Toucher et émotion : attachement, sécurité émotionnelle Evolution du syst vestibulaire Gravité : force constante, position debout 1ers poissons : réc cappillaires (vibrations eau) : sens de la vibration tactile 1ers animaux: os du crâne sur sol pour capter les vibrations Tête éloignée du sol : réc adaptés pour capter les vibrations dans l’air Evolution du système visuel 1ers vertébrés : systs visuels et vest. associés : répondre au mouvement. Tronc cérébral : percevoir le mouvement d’un objet. Hémisphères cérébraux : percevoir un petit objet immobile Cortex cérébral : reconnaissance de l’objet
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Le développement de l’intégration sensorielle
In utero Syst tactile vestibulaire et proprioceptif sécurité émotionnelle De 0 à 1 ans sécurité gravitationnelle Dvpt MS plannification des mvmts motricité fine De 1 à 3 ans Prise de conscience du corps et de ses limites plannification motrice interactions avec l’environnement Attachement sécure De 3 à 7 ans Activités +++ Utilisation des outils À 8 ans Plannifacation des mvmts efficace Apte aux apprentissages Systs mis en place progressivement Intégration des infos de ces syst puis d’autres Le bébé humain semble reproduire le même schéma que l’évolution des espèces dans son développement moteur : Il passe de la position ventrale à la position debout et peut alors utiliser ses membres supérieurs Grâce aux informations qu’il reçoit des différents systèmes et de l’intégration qu’il peut en faire, le bébé peut alors joindre ses mains , attraper un objet, passer la ligne médiane, utiliser un objet avec ses 2 mains, développer sa motricité fine, plannifier ses actions, les organiser afin d’utiliser des outils de plus en plus variés et perfectionnés et être apte aux apprentissages.
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Systèmes qui peuvent être affectés
Système tactile Système auditif Système visuel Système vestibulaire (insécurité gravitationnelle) Système sensoriel oral Système proprioceptif (insécurité posturale) Exemples d’attitudes à observer: Système Tactile: se salir, difficultés pour prendre un bain, pour se laisser couper les cheveux, se laisser couper les ongles, ou se laver le visage, difficultés avec les vêtements, textures, étiquettes. Système Auditif: difficultés avec les sons forts ou inattendus ( aspirateur, chiens, sèche cheveux), difficultés pour travailler en même temps avec des bruits comme la radio, l’ordinateur, la télévision; ou au contraire recherche de bruits produits par soi même. Système visuel: difficultés pour être dans l’obscurité, évitement de lumières brillantes, difficultés pour trouver des objets dans la maison s’il y a beaucoup de stimulus. Système vestibulaire: peur de tomber, besoin de se tenir tout le temps, prendre trop de temps, recherche d’opportunités pour tomber, peur de changements de position. Système oral: recherche du piquant, citron, poivre, alimentation très sélective, préférences fortes pour les odoreurs particulières, mâcher ou lécher des objets, mordre beaucoup d’objets Système proprioceptif: tonus musculaire plutôt dur ou mou, incapacité à tenir des objets lourds, faible résistance, peur ou aversion à certaines activités de mouvement nécessitant de faibles mécanismes posturaux;
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Evaluations Observation clinique Profil Sensoriel
Tests Standardisés (SIPT) De Gangy Berk Autres Différentes tests sont édités en langue anglaise. Info disponible:
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Le traitement d’intégration sensorielle
Les objectifs de la thérapie sont : Améliorer le processus sensoriel, Elargir l’éventail des sensations enregistrées et modulées, Encourager l’enfant à effectuer des réponses adaptives, Aider l’enfant à apprendre et organiser son comportement Guider l’enfant en se laissant guider par lui Dans le traitement on inclus des jeux riches en information sensorielle: poids sur les articulations (jeux de déplacement de seaux remplis de sable), stimulations vestibulaires et tactiles (saut au trampoline, saut sur de grands ballons, hamacs, jeux de cousins ou de couvertures), éléments pour mordre, etc.
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Le traitement (1/2) Identification de la problématique (détermination du « profil sensoriel » par les observations et l’entretien avec les parents) Programme d’activités (« Diète sensorielle ») Programme de traitement (intervention thérapeutique)
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Le traitement (2/2) Équipement dans le service d’ergothérapie de FLENI, centre de rééducation, Buenos Aires, Argentine.
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L’intégration sensorielle comme technique rééducative
Troubles d’attention et d’autorégulation Troubles d’écriture Troubles autistiques Troubles d’attention et d’autorégulation Autorégulation : capacité à atteindre, maintenir, modifier un état de vigilance pour s’adapter à une situation Observer états de vigilance, cibler les expériences excitatrices et inhibitrices pour l’enfant, identifier et nommer les nivx de vigilance en fonction des expériences. Expérimenter les méthodes d’IS pour modifier les états de vigilance et cibler les stimulations préférentielles de l’enfant et les stratégies organisatrices et autorégulatrices. Troubles d’écriture Approche kinesthésique : le corps tout entier doit percevoir le mouvement à réaliser. Verbalisation=plannification motrice W en vertical en l’air, sur support, les yeux fermés W proprioceptif : sentir le mvmt dans tout le bras, utilisation de différents outils, sur différents supports W sur feuille : repères tactiles, proprioception, visuels + attention à l’installation W par groupes de lettres, automatisation, puis liaison des lettres entre elles Troubles autistiques Pauvre IS = pauvres interactions avec environnement difficultés de plannification des tâches complexes Améliorer L’IS et la modulation pour former des réponses simples et adaptés Encourager la prise d’initiatives et de décisions Permettre à l’enfant de mettre du sens dans son jeu et un but dans son action
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Les résultats Meilleure compréhension du problème de l’enfant par la famille Meilleure participation dans les AVQ Travail sur le système tactile (pression profonde, diète sensorielle, travail avec des outils pesants) Stratégies pour contrôler le stress face aux situations nouvelles Activités procurant de fortes stimulations proprioceptives et vestibulaires Utilisation d’ustensiles à mordre pour s’organiser
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Conclusions Le traitement en intégration sensorielle permet d’aider l’enfant à comprendre son besoin sensoriel et lui donner des stratégies pour mieux s’organiser.
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Les formations ANFE : l’approche sensorimotrice appliquée à l’enfant (Isabelle BADINGTON) APF :l’intégration sensorielle Formations suivies aux Etats Unis voir: Bibliographie: Ayres, A. J. (1979) Sensory Integration and the Child Los Angeles, CA: Western Psychological Services. Blanche, E. I. (1995), Combining Neuro-developmental Treatment and Sensory Integration Principles: An Approach to Pediatric Therapy San Antonio, TX: Therapy Skill Builders. Bundy, A. C., Lane, S. J., and Murray, E. A. (2002) Sensory Integration: Theory and Practice, 2nd edition Philadelphia, PA: F. A. Davis. (Courses 1, 2, 3, 4) Blanche, E. I. (2002)Observations Based on Sensory Integration Theory Torrance, CA: Pediatric Therapy Network.
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