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Les troubles alimentaires: anorexie-boulimie

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Présentation au sujet: "Les troubles alimentaires: anorexie-boulimie"— Transcription de la présentation:

1 Les troubles alimentaires: anorexie-boulimie
L’importance des préliminaires… Julie Desrosiers Ergothérapeute au CHUM Responsable de la recherche au programme des troubles alimentaires

2 Le désir de perdre du poids : un phénomène répandu et dangereux
47% des femmes avec un IMC santé 9% des femmes qui ont un poids insuffisant 23% des jeunes filles en milieu scolaire font un régime 3% prennent des médicaments d ’amaigrissement … et se mettent à risque de développer différents désordres alimentaires

3 L ’anorexie Refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d ’un poids minimum normal (25% sous l ’IMC attendu… 15 pour les adolescentes, 17.5 pour les adultes) peur intense de prendre du poids altération de la perception du poids ou de la forme de son propre cops, influence excessive du poids sur l ’estime de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle aménorrhée, absence de 3 cycles menstruels consécutifs (en l’absence d’administration d’hormones)

4 Dynamique de l’anorexique
Petite fille parfaite, perfectionniste, très exigeante envers elle-même Désirent plaire sans déranger, dépendent du jugement d’autrui Peu confiance en leurs moyens, difficulté à s’affirmer, problème d’identité Difficulté à s’individualiser, à se distinguer de la famille Grande difficulté à exprimer ses sentiments, ne rejette pas l’autorité Se priver de nourriture = agir sur un territoire ou son entourage ne peut intervenir, lui donne un sentiment de maîtrise de soi

5 La boulimie Nombreuses fluctuations dans le poids
épisodes récurrents de frénésie compulsive suivie de vomissements auto-induits, de purge, de jeûne, de prise de laxatifs et d ’exercices physiques excessifs préoccupation excessive et persistante concernant le poids et les formes corporelles

6 Dynamique de la boulimique
Beaucoup d’impulsions, difficulté à exprimer ses sentiments Plus de co-morbidité; abus d’alcool ou de drogues, un manque de maîtrise qui se manifeste par du vol à l’étalage, des gestes suicidaires, des pulsions sexuelles mal contrôlées Difficulté à respecter ses limites

7 Critères diagnostiques pour les Troubles alimentaires non spécifiés
Ce diagnostic regroupe l’ensemble des troubles de l’alimentation qui ne répondent pas à tous les critères de l’anorexie mentale ou de la boulimie On y retrouve le trouble hyperphagique (BED) ainsi que le syndrome d’anorexie ou de boulimie partielle Ce qu’on va voir tantôt c’est que les formes incomplètes ont fortement tendance à évoluer vers des formes affirmées du trouble et donc… qu’il est impératif de traiter … même les formes incomplètes…

8 Critères diagnostiques pour la Boulimie sans vomissement ou purgation (BED)
Nouvelle sous-catégorie dans DSM-IV: Épisodes alimentaires récurrents de boulimie sans mécanismes compensatoires pour éviter de prendre du poids La plupart des personnes qui présentent ces sx sont obèses

9 Épidémiologie de l’anorexie
Prévalence : 0,3% (Bulik et al 2005) à 2% (Favaro et al,2003) Prévalence de A. ss-clinique: 0,37% à 1,3% Avec crises de boulimie et vomissement et ou purgations (B.P.) Les anorexiques B .P. représentent une minorité des sujets à vie (26%)mais, ce sont celles qui ont le + de complications et le + de mortalité (Becker et al,1999;Nielsen,2001)

10 Épidémiologie et boulimie nerveuse
+ de 30% des anorexiques développent de la boulimie (Steiner et al,2003) Il y a 3 fois + d’incidence de boulimie chez les femmes âgées entre 10 et 39 ans durant la période entre 1988 et 1993 (Turnbull et al,1996) Ces auteurs estiment que la véritable incidence est beaucoup + élevée dans la communauté…

11 Épidémiologie et boulimie sans vomissements ou purgation(BED)
Prévalence du BED: 1,2%(Ghaderi et al,2001) Prévalence du BED: 1,8% è 4,6% (Ricciardelli et al,1999) L’âge moyen: 35,2 ans 3 femmes: 2 hommes + fréquent que la boulimie (Striegel-Moore et al,2003) + fréquent dans les différentes cultures et races (Ghazal et al,2001; Nakamura et al,2001;Huon et al,2002)

12 Pathologie en évolution
De plus en plus … Au Canada, augmentation de 4,7% des sorties brutes entre 1994 et (10,2 à 10,7 par ) Et mieux organisées… sites pro-anorexie sites de clavardage

13 L ’évolution des troubles alimentaires
Anorexie Anorexie chronicité boulimie boulimie guérison EDNOS EDNOS rémission Ier point : Vous avez vu ce matin que les passages d ’une forme à l ’autre ne sont pas rares, mais que toutes peuvent mener vers la chronicité, la guérison ou la rémission. En définitive, l ’amélioration significative des symptômes au cours du temps s ’accompagne nécessairement d ’une amélioration psychique plus globale. Il semble bien que la réduction marquée des indices de psychopathologie générale reflète un changement réel des conduites alimentaires, tandis que les boulimiques qui ne font que « s ’améliorer «  sur le plan alimentaire conservent des indices de détresse psychique élevés. Par ailleurs, ce qu ’on a dit ce matin c ’est qu ’il a été démontré que la sévérité des symptômes non alimentaires dans la phase aiguë d ’un trouble alimentaire (au moment de la demande de soin) constitue un facteur pronostique défavorable pour le devenir des conduites alimentaires. Ce que l ’on croit c ’est que la prise en compte attentive de ces symptômes non alimentaires dans l ’approche thérapeutique globale des patientes peut annuler ou atténuer ce facteur pronostique défavorable. Mais là-dessus je vais revenir. hyperphagie hyperphagie EDNOS

14 Des conséquences L’anorexie a le taux de mortalité le plus élevé de toutes les conditions psychiatriques (13 à 20%) les TA occupent la 15ième place des causes d’invalidité Les TA ont tendances à s’auto-perpétuer et à se chroniciser

15 Complications physiques importantes
Atteintes rénales et cardio-vasculaires troubles intestinaux anomalies électrolytiques arrêt des menstruations et infertilité ostéoporose anomalies dentaires et dermatologiques

16 Importante co-morbidité psychiatrique
Dépression troubles anxieux : trouble panique toxicomanies trouble de stress post-traumatique

17 Évolution Début en anorexie (au milieu de l ’adolescence avec une première diète) 50 à 70%, le désordre est limité et se résoud de lui-même durée moyenne de 5 ans 30 à 50% demeurent avec une forme clinique du trouble qui tend à persister à l ’âge adulte

18 un trouble alimentaire chronique et plusieurs
Analyser les facteurs permettant d’agir à ce niveau et favorisant la résolution précoce des symptômes avant leur cristallisation Elles présenteront un trouble alimentaire chronique et plusieurs en mourront 25% ne seront pas aidés par les services spécialisés 25% seront aidés par les services spécialisés 50% gardent le trouble 50% guérissent sans aide spécialisée de100% qui présentent le trouble à l’adolescence

19 La demande de soins Souvent dissimulée par une autre détresse, une autre demande Ne se présentent pas en affichant le trouble alimentaire ( secret honteux… sentiment d’échec) Origine d’un membre de la famille qui s’inquiète… elle, va très bien Plus de boulimique que d’anorexique

20 Identification, dépistage
Groupes à risque jeune femme avec IMC bas aménorrhée ou irrégularité des règles femmes avec diabète type 1 plaintes gastro-intestinales, signes de famine vomissement répétitifs femmes consultant pour préoccupations face au poids (qui ne sont pas de sur-poids)

21 Les meilleures pratiques
Approche par étape : tient compte de la réalité de plusieurs paliers d ’intervention approche motivationnelle self-help approche cognitivo-comportementales thérapies interpersonnelles approche psychodynamique Alors oui, venons en à ce qu ’on peut faire. Les guides de pratique font bien ressortir qu ’il n ’y a pas qu ’un seul traitement à offrir , ce ne serait pas suffisant et peu approprié à la diversité de la pathologie. On favorise une hiérarchie de soins, ou chacune de étapes est nécessaire sinon fortement recommandée avant de passer au palier suivant. Bon c ’est sur que les guides de pratique ont été élaborés sur moults essais cliniques randomisés, mais aussi, faut bien le dire , sur des mesure de coût-efficacité, et des comparaison de coûts. C ’est notre réalité actuelle, on est obligés d ’en tenir compte nous aussi, mais ce que je veux dire par là c ’est qu ’on préconise des méthodes les plus efficaces et les moins coûteuses, ce qui ne veut pas dire que d ’autres méthodes sont totalement inefficace, mais que pour la même efficacité, elles coûtent plus cher. Bon c ’était mon commentaire politique.

22 Approche motivationnelle : intervenant-pivot
Suivi nutrition Suivi médical Self-help CBT-BN IPT Ce qu ’on nous propose c ’est plutôt une hiérarchie de soins qui va répondre aux besoins spécifiques de la patiente. L ’idée étant que chaque palier successif peut s ’avérer suffisant et qu ’on ait pas besoin de passer au suivant. Le premier est un peu différent et c’est celui sur lequel on bute assez souvent, c’est là où on s ’adresse à la motivation à changer. En fait c ’est souvent le point d ’achoppement du traitement, si on arrive pas à établir une relation avec un intervenant pivot, l ’accès aux autres services va être plus difficile. Voyez-vous, que l ’établissement d ’une relation stable avec un intervenant-pivot va permettre d ’avoir accès au premières étapes, où l ’éducation va prendre une grande place. Et c ’est sur le même palier, donner de l ’information nutritionnelle à la patiente, la renseigner au niveau médical sur les impacts de la maladie, faire de l ’éducation et donner du support au niveau des facteurs psychologiques de la pathologie va aider à la personne à diminuer sa culpabilité et son anxiété par rapport aux symptômes. Va aussi lui permettre de recevoir de l ’information, sans que nécessairement elle ait besoin de s ’impliquer ou de se remettre en question au niveau psychologique et va aussi lui permettre de se réorganiser au niveau alimentaire. Ce qui nécessairement atténue la force du mouvement d ’auto-destruction. Par la suite, celles qui n ’auront pas été aidées vont devoir être dirigées vers des approches spécifiques, limitées dans le temps. Ce que ça a de bien la limite dans le temps, mis a part l ’économie, c ’est que ça donne espoir à la patiente , ça passe le message que on croit, qu ’en 16 semaines, ça va aller beaucoup mieux pour elle. Faut être prudent avec le message aussi, pcq celles qui ne répondront pas vont aussi prendre ça comme un échec cuisant. Oublions pas que ces filles là présentent des traits de perfectionnisme et qu ’elles cherchent le traitement idéal lui aussi. et que là, on leur offre un assemblage, de ouias si ça marche pas on verra. Donc au palier suivant si on veut s ’assurer de minimiser les échecs on doit diriger la personne en premier lieu, vers le tx le plus approprié. Si on arriver a formuler les difficultés de la patiente dans un contexte interpersonnel, on doit diriger en premier lieu vers l ’ipt. Sinon vers le cognitivo-comportemental. Quand ça s ’avère non suffisant, on complète avec l ’autre approche du même palier. Par la suite , on doit aller vers des thérapies plus en profondeur. Approches psychodynamiques

23 Approche motivationnelle
Nécessaire d ’avoir une personne ressource qui établit une relation ouverte, non-jugeante avec la patiente: permet de guider dans les différentes étapes du traitement reconnaît la place et la fonction du symptôme… ne se place pas en position de parent à qui il faut plaire et montrer qu’on s’améliore reconnaît des phases de pré-contemplation, contemplation, action, maintien pose des limites, fait des ententes cherche à donner un sens aux comportements : aide à identifier les avantages des symptômes (réduction de l ’anxiété…) Mais tout ça repose sur le lien avec le référent qui est souvent celui qui a reçu initialement le patient. C ’est lui qui assure la continuité de l ’intérêt pour le traitement. C ’est à la façon dont il va les présenter, qui fait que la patiente va accepter d ’y goûter. Pas besoin de faire l ’avion pour qu ’elle accepte d ’ouvrir la bouche mais oui, comprendre ce qui va être fait et croire que ça va être bon avant de le présenter. On ne la laisse pas seule à faire ses démarches mais on l ’invite à développer ses goûts, ses préférences. Dans la même optique ça veut dire qu ’on peut accepter ses refus, ses insatisfactions face au traitement. Le risque majeur est, en effet, les ruptures du traitement, qui isolent de plus en plu le patient et ne lui offrent plus comme recours que le renforcement des conduites boulimiques. L ’objectif thérapeutique est de redonner à l ’appareil psychique sa fonction d ’aménagement des contraintes internes et externes, et de protection. C ’est-à-dire Tout ce qui va permettre à la personne de se construire, de se solidifier , de reprendre le contrôle de sa vie, de ses pensées ………dans l ’approche motivationnelle on va amener la personne à formuler elle-même ce qu ’elle pense être le problème, on va l ’amener à se situer par rapport à son désir de changement et à élaborer ce que ça va prendre pour y arriver. En même temps qu ’on est au front avec la patiente et que sans être intrusif, il faut être ferme, accepter la personne et ne pas tolérer qu ’elle se laisse mourir devant nos yeux. Ca veut dire des contrats clairs. IMC 16-14

24 Approche motivationnelle
Nécessaire d’avoir une personne-ressource qui établit une relation ouverte, non-jugeante avec la patiente : permet de guider dans les différentes étapes du traitement reconnaît des phases de pré-contemplation, contemplation, action, maintien.

25 Approche nutritionnelle
Physiologie corporelle, futilité des purges, lenteur de digestion et ballonnement, rétention d’eau et fluctuations du poids Journal alimentaire Abstention de pesée Objectifs progressifs doit être adaptée à des patientes très éduquées au niveau alimentaire

26 Programmes de self-help
Études seulement pour les boulimiques demande peu d ’investissement : manuel + quelques rencontres (meilleurs résultats quand accompagnés)…. Groupe à considérer améliore les résultats de la CBT un bon pourcentage va en profiter diminue et aide à contrôler les comportements Quand c ’est possible, quand la patiente est prête à accepter, on peut diriger vers les groupe ou utiliser du matériel de self-help Ce que c ’est c ’est une approche de préparation aux diverses formes de thérapies où la patiente reçoit un guide incluant du matériel éducatif et une version du manuel de CBT-BN. Y ’a un très bon livre, fait par DR Nef , en français, que j ’utilise et que les patientes apprécient. Je vous donne la référence guérir de la boulimie et se réconcilier avec soi-même, guide pour s ’aider soi-même. Le contenu est extrêmement rigoureux et s ’appuie sur les guides de pratiques les plus à jour. J ’ai fait une revue de littérature sur les programmes de self-help, et y ’a des résultats très intéressants: 1. On peut l ’utiliser en individuel ou en groupe- on parle pas de la taille des groupes . Dans nos contextes d ’efficacité, le groupe est une alternative très intéressante , et en plus ça va renforcer le support offert et même agir comme un catalyseur. 2. Autre chose, les groupes n ’ont pas besoin d ’être animés par des psychothérapeutes avec une formation spécifique. Ça c ’est un résultat qui parle, ce que ça veut dire , que partout où l ’organisation le permet, des groupes de ce type là peuvent être mis en place. Un bon pourcentage va pouvoir en profiter et n ’avoir besoin de rien de plus. Autre chose, si à la suite du groupe la pte a encore besoin d ’être dirigée vers la CBT, les résultats vont être améliorés pcq elle a fait le programme.

27 Programmes de self-help
de l ’éducation sur la pathologie: les symptômes, les conséquences, les impacts …..contient des auto-questionnaires qui aident à reconnaître les symptômes et leur gravité de l ’éducation sur la contribution de leurs difficultés relationnelles dans l ’apparition et le maintien du trouble de l ’éducation sur les modalités thérapeutiques: les aide à faire des choix et à se situer face à leur cheminement des conseils pour les proches des modalités de prévention de la rechute des ressources Quand c ’est possible, quand la patiente est prête à accepter, on peut diriger vers les groupe ou utiliser du matériel de self-help Ce que c ’est c ’est une approche de préparation aux diverses formes de thérapies où la patiente reçoit un guide incluant du matériel éducatif et une version du manuel de CBT-BN. Y ’a un très bon livre, fait par DR Nef , en français, que j ’utilise et que les patientes apprécient. Je vous donne la référence guérir de la boulimie et se réconcilier avec soi-même, guide pour s ’aider soi-même. Le contenu est extrêmement rigoureux et s ’appuie sur les guides de pratiques les plus à jour. J ’ai fait une revue de littérature sur les programmes de self-help, et y ’a des résultats très intéressants: 1. On peut l ’utiliser en individuel ou en groupe- on parle pas de la taille des groupes . Dans nos contextes d ’efficacité, le groupe est une alternative très intéressante , et en plus ça va renforcer le support offert et même agir comme un catalyseur. 2. Autre chose, les groupes n ’ont pas besoin d ’être animés par des psychothérapeutes avec une formation spécifique. Ça c ’est un résultat qui parle, ce que ça veut dire , que partout où l ’organisation le permet, des groupes de ce type là peuvent être mis en place. Un bon pourcentage va pouvoir en profiter et n ’avoir besoin de rien de plus. Autre chose, si à la suite du groupe la pte a encore besoin d ’être dirigée vers la CBT, les résultats vont être améliorés pcq elle a fait le programme.

28 Programme de self-help
Exclusivement pour les boulimiques Demande peu d’investissement : manuel + quelques rencontres améliore les résultats de la CBT un bon pourcentage va en profiter diminue et aide à contrôler les comportements Les programmes éducatifs de self-help, en particulier ceux qui sont guidés, permettent de faciliter l’accès aux traitements basés sur l’évidence scientifique et de diminuer les obstacles pour accéder à ces traitements (Carter, 2002). Ils ont l’avantage d’être non-stigmatisant et, lorsque réussis, peuvent représenter une expérience de succès et de reprise de contrôle sur sa vie. Les études qualitatives démontrent que les interventions de self-help diminuent l’isolement et augmentent la perception du support reçu de la part des patients, en plus qu’il les aide à surmonter le déni et la honte. De plus, l’utilisation des manuels de self-help, avec ou sans support d’un professionnel, peut réduire les durées et les coûts du traitement. L’inclusion d’un programme de self-help dans une approche par étape des soins peut aussi réduire le nombre de personnes qui nécessiteront un traitement plus intensif et coûteux. De plus, ils demandent peu de ressources car les services éducationnels peuvent être offerts par des non-professionnels et peuvent aussi s’adresser à des grands groupes.

29 Approche cognitivo-comportementale
Efficace pour 50% des patients diminue les comportements nuisibles à la santé et améliore les symptômes dépressifs Lesquels ? Pour l ’approche cognitivo- comportementale, je vais laisser le soin à Dre Garelle de vous en expliquer les tenants et aboutissants.

30 Approche cognitivo-comportementale
Efficace pour 50% des patientes diminue les comportements et améliore les symptômes dépressifs

31 Thérapie interpersonnelle
Nécessaire lorsque la CBT s ’est montrée inefficace devrait être considérée en premier lieu lorsque la majeure est relationnelle donne des résultats équivalents à la CBT mais qui se maintiennent dans le temps La thérapie interpersonnelle est une thérapie en trois phases: Dans la phase 1, on analyse en détaille le contexte interpersonnel des troubles alimentaires, çe qui nous permet de formuler la problématique dans le cadre des difficultés interpersonnelles afin, dans la phase 2 d ’arriver à faire des changements à ce niveau là et finalement dans la phase 3 d ’explorer des avenues afin de faire face aux différentes difficultés interpersonnelles. On le fait sur 16 semaines, c ’est très structuré. Ce que ça favorise c ’est une meilleure adaptation dans les interactions sociales, et en donnant un meilleur ajustement social permettre d ’amenuiser les possibilités d ’isolement, d ’abandon, qui contribuent à aggraver la maladie.

32 Thérapie interpersonnelle
bon outil de traitement en individuel : peut se faire en groupe favorise un meilleur ajustement social, diminue l ’isolement et contribue à diminuer les symptômes dépressifs considérer la possibilité de poursuivre plus que 16 semaines La thérapie interpersonnelle est une thérapie en trois phases: Dans la phase 1, on analyse en détaille le contexte interpersonnel des troubles alimentaires, çe qui nous permet de formuler la problématique dans le cadre des difficultés interpersonnelles afin, dans la phase 2 d ’arriver à faire des changements à ce niveau là et finalement dans la phase 3 d ’explorer des avenues afin de faire face aux différentes difficultés interpersonnelles. On le fait sur 16 semaines, c ’est très structuré. Ce que ça favorise c ’est une meilleure adaptation dans les interactions sociales, et en donnant un meilleur ajustement social permettre d ’amenuiser les possibilités d ’isolement, d ’abandon, qui contribuent à aggraver la maladie.

33 Mais il reste encore 20% Faire attention à la demande en fin ou post-traitement : inévitable et normale appauvrissement de la capacité à s ’adapter quoi offrir…. Devraient pouvoir bénéficier d ’une thérapie plus en profondeur Faut faire attention aux fins de tx, qui bien sur vont raviver le sentiment d ’abandon d ’une part, et deux le souhait d ’avoir bénéficier d ’un traitement idéal. Bien sûr le tx reçu est pas idéal, il règle pas tout . Et comme intervenant faut rester critique, et ouvert quand on a une demande de ce type-là. Premièrement faut la prendre au sérieux, j ’ai vu des chiffres ou on disait que les risques d ’autoagression et de suicide étaient beaucoup plus élevés lors des périodes de transition ou de fin de tx.Et deuxièmement profiter de cette belle occasion qui nous est donnée pour amener la personne à accepter le compromis. C ’est-à dire accepter d ’avoir reçu quelque chose et ne pas le cracher parce qu ’il n ’est pas idéal. Ça c ’est beaucoup notre clientèle à nous, c ’est là qu ’on intervient Facteurs contribuants:qu ’est-ce qui fait que la pte est résistante au tx, je pense que Dre Renaud vous en a parlé ce matin, y ’a entre autres le tempérament les difficultés d ’adaptation toute la co-morbidité la qualité du support social ainsi que la qualité du traitement disponible

34 Approches psychodynamiques
Vise à répondre à la demande spécifique : « avec tout ce que je sais, pourquoi je n ’arrive pas à changer?…. » favorise la mise en mots, l ’expression plutôt que la mise en acte cherche à donner un sens à la mise en place et au maintien du symptôme A qui ça s ’adresse, aux personnes qui sont rendues à se poser cette question là. De mon côté, je peux vous dire que on a mis ce programme là en place justement parce que une bonne proportion de patientes se sont présentées à nous en disant, j ’ai tout essayé et ça n ’a pas marché, il me semble qu ’il va falloir que je creuse un peu plus loin, je pense être rendue là. C ’est à ces patientes là qu ’initialement s ’adressait notre programme. Bien sûr , on a élargi nos interventions, pour répondre aux demandes pressantes et grandissantes et maintenant on offre plusieurs paliers de services. Au-delà de la diminution des symptômes, on cherche à favoriser la reprise des investissements… bla bla

35 Voir plus loin que la symptomatologie
Puisque la disparition des symptômes ne garanti pas l’amélioration de la qualité de vie Parce que les substitutions de symptômes sont fréquentes Parce que la guérison passe nécessairement par l’amélioration clinique générale

36 Facteurs associés aux troubles alimentaires (non-modifiables)
Facteurs psychologiques : abus sexuel dans l ’enfance (+ boulimie) puberté précoce alcoolisme parental perte d ’une relation significative (+ anorexie) Facteurs biologiques : vulnérabilité- système sérotoninergique Facteurs sociaux: difficultés de communication dans la famille Plusieurs facteurs de vulnérabilité ont été associés aux troubles

37 Facteurs associés Faible motivation à changer
les patientes tendent à voir la perte de poids comme un accomplissement plutôt qu’une affliction ce ne sont pas souvent les anorexiques qui consultent mais plutôt leur entourage c’est la honte d’avoir échoué comme anorexique qui emmène les boulimiques à consulter (attention aux attentes cachées) les boulimiques avec un IMC haut sont très souffrantes et cherchent à être aidées à perdre du poids

38 Facteurs associés modifiables
pauvre estime de soi traits de perfectionnisme (+ anorexie)

39 Anxiété Facteurs associés
Des symptômes d’irritabilité, de dysphorie, de perte d ’appétit sexuel, des traits obsessionnels et des symptômes dépressifs sont fréquemment associés

40 Facteurs associés modifiables
difficultés relationnelles : pauvre aisance sociale difficultés d ’affirmation de soi

41 Au-delà des approches: des buts et des objectifs
S ’attaquer aux facteurs associés modifiables: améliorer la gestion de l ’anxiété améliorer l ’estime de soi améliorer les habiletés d ’affirmation de soi améliorer le contrôle sur les conduites nuisibles à la santé améliorer les habiletés et la satisfaction au niveau relationnel introduire plus de souplesse, de plaisir En effet, on sait que les patientes qui présentent plus de symptômes anxieux et dépressifs, ont un moins bon pronostic et plus de chance de se chroniciser. A savoir si ces traits psychopathologiques ont contribué à l ’apparition du trouble où s ’ils sont une conséquence du trouble, il n ’y a pas de consensus dans la littérature, et même plutôt des controverses… Parmi les patientes anorexiques ou boulimiques prises en charge, 70% présentent un trouble anxieux. La symptomatologie anxieuse de ces patientes est souvent intriquée de façon complexe à celle du trouble alimentaire. Par exemple, les boulimiques vont rapporter que les crises ont des vertues apaisantes sur leurs angoisses, ou encore elles justifient leur évitement social par la crainte que les autres ne devinent leur trouble alimentaire. mais enfin, ça reste des facteurs sur lesquels on peut agir, par des modalités connues, qui sont parfois beaucoup plus accessible que les traitements spécialisés et qui vont permettre 1. D ’atténuer l ’impact actuel du trouble 2. Éviter la perpétuation du trouble Avec la clientèle chronique ou celles qui on le sait n ’auront que très difficilement accès aux soins, je pense entre autres à la clientèle polytoxicomane, on peut être très perplexe par rapport aux modalités de traitement. Bein de garder ça en tête, ça permet de nous donner des leviers sur lesquels on peut agir, et bien souvent avec des modalités qu ’on connaît bien, je pense entre autres aux approches dialectiques comportementales avec lesquels on travaille souvent avec la clientèle trouble de personnalité et avec des problématiques d ’addiction, c ’est des modalités comme tolérance à la détresse émotionnelle, gestion de l ’anxiété, qui nous sont bien accessibles et qu ’on peut initier à tout moment dans le traitement sachant que ça va forcément aider.

42 Situation sur le territoire Montréalais
Des services spécialisés avec des listes d’attente de plus d’un an ANEB qui offre les approches préparatoires Des programmes de prévention? Des groupes de support? Des services pour les hyperphagiques? Des cliniques privées… Situation sur le territoire Montréalais

43 Conclusion Importance des approches de soutien et d’éducation offerts directement dans la communauté et près des jeunes; Visant les facteurs associés aux troubles; Favorisant l’acquisition de compétences, la formation d’un réseau de support sain ;


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