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Publié parClaudie Morand Modifié depuis plus de 11 années
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Presentation title Prise en charge d'urgence Partie 1 : Gestion de l'acidocétose diabétique (ACD) Cette séance couvre les différents aspects de la prise en charge d'urgence d'un enfant atteint de diabète
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Programme 1 2 3 Gestion de l'ACD
Diapositive n° 2 Programme 1 Gestion de l'ACD 2 Traitement et prévention de l'hypoglycémie 3 Chirurgie chez les enfants atteints de diabète Cette séance couvre trois aspects, la gestion de l'acidocétose diabétique, le traitement et la prévention de l'hypoglycémie et l'aide à apporter à l'enfant qui doit subir une chirurgie.
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Acidocétose diabétique
Diapositive n° 3 Acidocétose diabétique Survient lorsque l'action de l'insuline est insuffisante Se manifeste le plus souvent lors du diagnostic Est potentiellement mortelle L'enfant doit être transféré dès que possible vers le centre de soins le plus compétent pour prendre en charge le diabète - Démarrer les soins au moment du diagnostic L'acidocétose diabétique survient lorsque l'action de l'insuline est insuffisante. L'ACD se manifeste le plus souvent lors du diagnostic mais elle peut aussi survenir à n'importe quel stade du diabète. La formation de corps cétoniques et le diagnostic de l'ACD sont une situation clinique potentiellement mortelle pour l'enfant. Il doit être transféré vers le centre de soins le plus compétent pour la gestion de l'ACD. Ce centre doit avoir de l'expérience dans le traitement du diabète et la gestion de l'ACD. Organisez le transfert dès que le diagnostic est suspecté ou confirmé. Il est important de débuter le traitement dans votre centre avant de procéder au transfert.
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Diabète de type 1 Augmentation du volume urinaire Déshydratation Soif
Comme nous l'avons mentionné plus tôt aujourd'hui, le diabète apparaît à cause d'une insuffisance d'insuline. La conséquence est une élévation de la glycémie, une augmentation du besoin d'uriner, une déshydratation et une plus grande soif.
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ACD Perte de poids Corps cétoniques Choc Déshydratation Nausées
Foie Perte de poids Corps cétoniques Nausées Vomissements Douleurs abdominales Altération du niveau de conscience Choc Déshydratation Muscle Graisse Corps cétoniques Perte de poids La dégradation des graisses entraîne la formation des corps cétoniques. Ces corps cétoniques peuvent provoquer des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et une altération du niveau de conscience. S'il y a aggravation de la déshydratation et de l'acidose, l'enfant peut entrer en état de choc. S'il n'est pas traité, il mourra. La mort peut être due à une déshydratation grave, une acidose ou une modification des électrolytes.
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Physiopathologie (Ce qui ne va pas)
Diapositive n° 6 Signes cliniques Physiopathologie (Ce qui ne va pas) Signes cliniques (Ce que vous voyez) Élévation de la glycémie Glycémie en laboratoire élevée, valeur du glucomètre élevée ou glycosurie, polyurie, polydipsie Déshydratation Enfoncement des yeux dans les orbites, sécheresse de la bouche, persistance du pli cutané, baisse de la perfusion (choc rare) Désordres électrolytiques Irritabilité, altération du niveau de conscience Acidose métabolique (cétose) Acidose respiratoire, nausées, vomissements, douleur abdominale, altération du niveau de conscience Les signes cliniques et leurs effets physiopathologiques sont mentionnés sur cette diapositive. L'augmentation de la glycémie provoque une polyurie et une polydipsie, ce qui se confirme par une glycémie en laboratoire élevée, une valeur du glucomètre élevée ou du glucose dans l'urine. La déshydratation montre les mêmes signes cliniques qu'une déshydratation ayant d'autres causes. Parmi ces signes, il y a l'enfoncement des yeux dans les orbites, la bouche sèche, la persistance du pli cutané, l'absence de larmes et la baisse de la perfusion. La baisse de la perfusion est aussi un signe de choc circulatoire. Une modification du niveau des électrolytes peut provoquer de l'irritabilité et des changements du niveau de conscience. La formation des corps cétoniques provoque une acidose et les signes cliniques qui se manifestent sont une respiration rapide ou une acidose respiratoire, des nausées, des vomissements, une douleur abdominale et une altération du niveau de conscience.
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Diapositive n° 7 Gestion de l'ACD S'adresser au centre de soins le plus compétent dès que possible Besoins : Un personnel infirmier possédant les compétences nécessaires (soins de haut niveau de préférence) L'accès à des installations de laboratoire Les compétences cliniques requises pour prendre en charge l'ACD Des directives écrites doivent être disponibles Documenter et utiliser le formulaire Comme nous l'avons déjà mentionné, l'ACD est potentiellement mortelle. L'enfant doit donc être transféré vers le centre de soins le plus compétent pour la gestion de l'ACD. Ce centre doit avoir de l'expérience dans le traitement du diabète et la gestion de l'ACD. Il doit avoir accès à des installations de laboratoire et posséder un personnel infirmier possédant les compétences nécessaires. Organisez le transfert dès que le diagnostic est suspecté ou confirmé. Il est important de débuter le traitement dans votre centre avant de procéder au transfert. Des directives écrites sur la prise en charge de l'ACD doivent être disponibles dans tous les établissements de soins. Assurez-vous que votre centre dispose de ces lignes directrices.
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Formulaire de surveillance de l'ACD
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Surveillance de l'ACD Protocole de gestion de l'ACD disponible au centre de soin
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Principes de gestion de l'ACD (1)
Diapositive n° 10 Principes de gestion de l'ACD (1) Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications La gestion de l'ACD passe par un certain nombre d'étapes. Dans l'ordre, il s'agit de la correction du choc, de la réhydratation du patient, de la correction de l'hyperglycémie, et des mesures de correction et de prévention des anomalies électrolytiques. La correction de l'acidose est rarement nécessaire mais doit être envisagée. L'infection est une cause fréquente d'apparition de l'ACD et peut exiger un traitement. Les complications de l'ACD sont rares mais peuvent être mortelles ou causer des séquelles neurologiques à long terme.
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Principes de gestion de l'ACD (2)
11 Diapositive n° 11 Principes de gestion de l'ACD (2) Correction du choc ou baisse de la circulation périphérique – phase rapide Correction de la déshydratation - phase lente Ne commencer l'insulinothérapie qu'une fois que l'enfant a été ranimé de façon satisfaisante, c'est-à-dire avec une bonne perfusion et une bonne circulation Une fois la réanimation terminée, vous devez passer à l'étape suivante : la correction de la déshydratation. Assurez-vous que l'enfant est réanimé de façon satisfaisante avant de passer à l'étape suivante. Il doit avoir une bonne perfusion et un état hémodynamique stable mais il n'est pas nécessaire d'agir sur le niveau de conscience avant de poursuivre la procédure.
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
12 Diapositive n° 12 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications Une fois que vous avez corrigé le choc et obtenu un état hémodynamique stable, vous pouvez agir sur la déshydratation. Pendant cette période, vous pouvez commencer à corriger les niveaux de glycémie élevés. En d'autres termes, vous pouvez procéder à la correction de la déshydratation et de la glycémie élevée en même temps.
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Évaluation Recherche d'antécédents et examen du patient, incluant :
Diapositive n° 13 Évaluation Recherche d'antécédents et examen du patient, incluant : La gravité de la déshydratation. En cas de doute, prenez l'hypothèse d'une déshydratation de 10 % si l'ACD est significative Le niveau de conscience Déterminez le poids du patient Déterminez la glycémie et recherchez les corps cétoniques Analyses en laboratoire : glycémie, urée et électrolytes, hémoglobine, numération leucocytaire, HbA1c Avant de commencer le traitement, vous devez évaluer le patient. L'évaluation débute par une recherche d'antécédents et un examen du patient. Il est particulièrement important d'évaluer la gravité de la déshydratation car celle-ci détermine votre gestion du traitement. En cas de doute, prenez l'hypothèse que le patient est déshydraté à 10 %. Le niveau de conscience est également un aspect important de l'examen. Déterminez le poids du patient dès que possible. Mesurez la glycémie avec un glucomètre ou la glycémie en laboratoire, et déterminez le niveau des corps cétoniques dans l'urine. Si un laboratoire est disponible sur place, réalisez les analyses suivantes : glycémie, urée et électrolytes, hémoglobine, numération leucocytaire, HbA1c. En cas de présomption d’infection, prélevez les échantillons microbiologiques nécessaires. En l'absence de laboratoire, prélevez les échantillons nécessaires et transférez-les avec le patient vers le niveau de soins supérieur.
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Diapositive n° 14 Réanimation (1) Prenez les mesures nécessaires au maintien des fonctions vitales (Voies aériennes, Respiration, Circulation, etc.) Mettez sous oxygène les enfants en insuffisance circulatoire et/ou en état de choc Mettez en place un gros cathéter IV/un accès intra-osseux. Administrez un apport liquidien (solution saline ou Ringer lactate) sur la base de 10 ml/kg pendant 30 minutes si le patient est en état de choc, sinon pendant 60 min. Administrez des bolus de 10 ml/kg jusqu'à ce que la perfusion s'améliore La première étape dans la gestion du traitement de l'enfant est la réanimation de l'enfant en état de choc ou très gravement malade. Elle doit débuter dès que l'évaluation a mis en évidence l'état de choc ou l'extrême gravité de la maladie de l'enfant. Prenez les mesures nécessaires au maintien des fonctions vitales, qui sont l'ABC de la réanimation pédiatrique (voies aériennes, respiration, circulation). Assurez-vous que les voies aériennes sont libres et que l'enfant respire. Facilitez sa respiration en insufflant de l'air, et avec une ventilation artificielle. Mettez sous oxygène les enfants en insuffisance circulatoire et/ou en état de choc. Installez un gros cathéter IV. Si le traitement par voie intraveineuse n'est pas possible sur place, mettez en place un accès intra-osseux. Traitez le choc (baisse de la perfusion) en administrant un apport liquidien intraveineux ou par voie intra-osseuse. Utilisez une solution saline normale ou du Ringer lactate sur la base de 10 ml/kg pendant 30 minutes. Administrez des bolus de 10 ml/kg jusqu'à ce que la perfusion s'améliore.
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Diapositive n° 15 Réanimation (2) Si aucun traitement intraveineux n'est possible, insérez une sonde nasogastrique ou installez une perfusion intra-osseuse, ou encore une hypodermoclyse Administrez un apport liquidien sur la base de 10 ml/kg/heure jusqu'à amélioration de la perfusion, puis sur la base de 5 ml/kg/heure Utilisez une solution saline normale, une solution de Darrow diluée à 50 % contenant du dextrose ou un soluté de réhydratation orale Réduisez la vitesse d'administration si l'enfant a des vomissements répétés Transférez vers l'unité de soins appropriée Si la perfusion intraveineuse ou intra-osseuse n'est pas possible, insérez une sonde nasogastrique. Transférez l'enfant vers un établissement équipé pour le traitement IV dès que possible. Commencez par compenser la perte de liquide à raison de 10 ml par kg, en compensant ce volume pendant 60 minutes. Utilisez une solution saline normale, une solution de Darrow diluée à 50 % contenant du dextrose ou un soluté de réhydratation orale et poursuivez la compensation liquidienne jusqu'à ce que la perfusion s'améliore. Si l'enfant vomit plusieurs fois, réduisez la vitesse d'administration de moitié par rapport à la vitesse précédente. Transférez l'enfant vers un établissement équipé pour la compensation liquidienne intraveineuse dès que possible. Continuez la compensation liquidienne durant le transfert !
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
16 Diapositive n° 16 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications Une fois que vous avez corrigé le choc et obtenu un état hémodynamique stable, vous pouvez agir sur la déshydratation. Pendant cette période, vous pouvez commencer à corriger les niveaux de glycémie élevés. En d'autres termes, vous pouvez procéder à la correction de la déshydratation et de la glycémie élevée en même temps.
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Réhydratation (1) Réhydratez avec une solution saline normale
Diapositive n° 17 Réhydratation (1) Réhydratez avec une solution saline normale Maintenez un état stable et compensez un déficit de 10 % en 48 heures N'ajoutez pas le volume urinaire au volume de remplacement Réévaluez régulièrement les signes cliniques d'hydratation. Une fois que la glycémie est < 15 mmol/l, ajoutez du dextrose à la solution saline (100 ml de dextrose à 50 % par litre de solution saline ou utilisez une solution saline dextrosée à 5 %) Les enfants souffrant d'ACD sont réanimés avec une solution saline normale. L'apport liquidien fourni doit permettre d'obtenir un état stable et correspondre au niveau de déshydratation. En cas de doute sur le niveau de déshydratation, prenez l'hypothèse d'une déshydratation de 10 %. Compensez ce volume pendant 48 heures. Une réhydratation lente est plus sûre qu'une réhydratation trop rapide. Suivez cette règle d'or : plus l'enfant est malade, plus la réhydratation doit être lente. Lors du calcul du volume de remplacement, n'ajoutez pas le volume urinaire au volume de remplacement. Réévaluez régulièrement les signes cliniques d'hydratation. Lorsque la glycémie est inférieure à 15 mmol/l, ajoutez du dextrose aux solutés intraveineux. Il suffit d'ajouter 100 ml de dextrose à 50 % par litre de solution saline ou d'utiliser une solution saline dextrosée à 5 %. Une fois que la glycémie est < 15 mmol/l, ajoutez du dextrose à la solution saline (100 ml de dextrose à 50 % par litre de solution saline ou utilisez une solution saline dextrosée à 5 %).
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Diapositive n° 18 Réhydratation (2) Si l'accès par voie intraveineuse ou l'accès intra-osseux ne sont pas possibles : Réhydratez oralement avec un soluté de réhydratation orale (SRO) Utilisez une sonde nasogastrique à débit constant sur 48 heures En l'absence de sonde nasogastrique, administrez un SRO par petites gorgées ou à un débit de 1 ml/kg toutes les 5 minutes en cas de baisse de la circulation périphérique, ou toutes les 10 minutes. Dès que possible, organisez le transfert de l'enfant vers un établissement disposant des ressources nécessaires pour mettre en place un accès intraveineux. Si vous ne disposez d'aucun accès intraveineux/osseux, réhydratez par voie orale avec un soluté de réhydratation orale (SRO). Cette réhydratation peut-être réalisée par sonde nasogastrique à débit constant sur 48 heures. En l'absence de sonde nasogastrique, administrez un SRO par petites gorgées ou à un débit de 1 ml/kg toutes les 5 minutes. Dés que possible, organisez le transfert de l'enfant vers un établissement disposant des ressources nécessaires pour mettre en place un accès intraveineux.
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
Diapositive n° 19 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications Une fois que vous avez corrigé le choc et obtenu un état hémodynamique stable, vous pouvez agir sur la déshydratation. Pendant cette période, vous pouvez commencer à corriger les niveaux de glycémie élevés. En d'autres termes, vous pouvez procéder à la correction de la déshydratation et de la glycémie élevée en même temps.
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Diapositive n° 20 Insulinothérapie (1) Démarrez l'insulinothérapie une fois que la stabilité s'est améliorée (traitement du choc, administration d'apports liquidiens) Injection d'insuline d'action rapide à 0,1 U/kg/heure (0,05 U/kg/heure si l'enfant a moins de 5 ans) La vitesse doit être contrôlée à l'aide de la meilleure technologie disponible (pompe à perfusion) Ne corrigez pas la glycémie trop rapidement. Ciblez une baisse de 5 mmol/l par heure Ne démarrez l'insulinothérapie qu'après avoir rétabli la circulation et la stabilité hémodynamique du patient. Le meilleur moyen de corriger les niveaux de glycémie élevés est de commencer à perfuser de l'insuline d'action rapide (Actrapid). Perfusez l'insuline à 0,1 U/kg/heure. Cette vitesse doit être contrôlée à l'aide de la meilleure technologie disponible (pompe à perfusion). Par exemple, un enfant de 14 kg doit recevoir 1,4 U/heure d’Actrapid. Si vous choisissez de mettre une dose d'insuline équivalente au poids corporel dans 100 ml de solution saline, une vitesse de perfusion de 10 ml par heure fournira 0,1 U/kg/heure.
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Insulinothérapie (2) Exemple :
Diapositive n° 21 Insulinothérapie (2) Exemple : Un enfant de 24 kg a besoin de 2,4 U/heure Mettez 24 U d'insuline d'action rapide dans 100 ml de solution saline et administrez à une vitesse de 10 ml/heure Équivalent à 0,1 U/kg/heure Jeunes enfants : vitesse plus basse, par ex. 0,05 U/kg/heure Chez les enfants de moins de 3 ans, on choisira une vitesse de perfusion d'insuline plus lente, par exemple 0,05 U/kg/heure. Ne corrigez pas la glycémie trop rapidement, ciblez une baisse d'environ 5 mmol/l par heure. Une diminution plus rapide pourrait favoriser l'apparition d'un œdème cérébral. Si la glycémie chute très rapidement, réduisez la vitesse d'administration de l'insuline.
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Diapositive n° 22 Insulinothérapie (3) Si vous ne disposez pas du matériel nécessaire pour contrôler la vitesse de perfusion de l'insuline de façon satisfaisante OU Si vous n'avez pas d'accès intraveineux, utilisez de l'insuline sous-cutanée ou intramusculaire. Administrez 0,1 U/kg d’insuline d'action rapide ou insuline ordinaire par voie sous-cutanée ou intramusculaire dans le haut du bras Dès que possible, organisez le transfert de l'enfant vers un établissement disposant des ressources nécessaires pour mettre en place un accès intraveineux. Si vous ne disposez pas du matériel nécessaire pour contrôler la vitesse de perfusion de l'insuline de façon satisfaisante, ou si vous ne pouvez pas avoir d'accès intraveineux, utilisez de l'insuline sous-cutanée ou intramusculaire. Administrez 0,1 U/kg d’Actrapid par voie sous-cutanée ou intramusculaire dans le haut du bras. Dés que possible, organisez le transfert de l'enfant vers un établissement disposant des ressources nécessaires pour mettre en place un accès intraveineux. Important : La présence de corps cétoniques indique que l’administration d'insuline est probablement inadaptée. Continuez à administrer l'insuline par voie intraveineuse ou toutes les heures jusqu'à la disparition des corps cétoniques.
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
Diapositive n° 23 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications
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Déficit en électrolytes
Diapositive n° 24 Déficit en électrolytes Le plus important est le potassium Tout enfant en état d'ACD a besoin de compenser la perte de potassium Les autres électrolytes doivent être contrôlés par des analyses en laboratoire Prélevez un échantillon sanguin pour déterminer le dosage des électrolytes lors du diagnostic de l'ACD
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ECG et taux de potassium
Les modifications des taux de potassium peuvent apparaître sur les tracés d'ECG
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Potassium (1) Les taux sont déterminés par des analyses en laboratoire
Diapositive n° 26 Potassium (1) Les taux sont déterminés par des analyses en laboratoire Si celles-ci ne sont pas possibles, il est conseillé d'utiliser un ECG (ondes T) Mettez en place un apport en potassium dès que vous connaissez la kaliémie ou le volume urinaire du patient Si aucune analyse ni volume urinaire n'est disponible dans les quatre heures qui suivent le début de l'insulinothérapie, mettez en place un apport en potassium
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Diapositive n° 27 Potassium (2) Ajoutez du KCl aux solutés intraveineux à une concentration de 40 mmol/l (20 ml de KCl dosé à 15 % contiennent 40 mmol/l de potassium) Si vous ne disposez pas de potassium par voie intraveineuse, remplacez-le en donnant à l'enfant du jus de fruit ou de la banane. En cas de réhydratation à l'aide d'un soluté de réhydratation orale (SRO), il n'est pas nécessaire d'ajouter du potassium
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Diapositive n° 28 Potassium (3) Contrôlez la kaliémie sérique toutes les 6 heures ou aussi souvent que possible Si le site n'est pas équipé pour mesurer la kaliémie, envisagez de transférer l'enfant vers un établissement possédant les ressources nécessaires pour surveiller le potassium et les électrolytes
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
Diapositive n° 29 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l’infection Traitement des complications
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Acidose Généralement due aux corps cétoniques
Diapositive n° 30 Acidose Généralement due aux corps cétoniques Une mauvaise circulation aggrave l'état du patient Il est déconseillé de procéder à une correction, à moins que l'acidose ne soit très sévère Si vous jugez que la prise de bicarbonate est nécessaire, administrez-le avec précaution à raison de 1 à 2 mmol/kg sur 60 minutes. Cela n'est pas nécessaire dans la plupart des cas
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
Diapositive n° 31 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l’infection Traitement des complications
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Infection Une infection peut précipiter l'apparition d’une ACD.
Diapositive n° 32 Infection Une infection peut précipiter l'apparition d’une ACD. Il est souvent difficile d'exclure l'infection en cas d’ACD car la numération lymphocytaire est généralement élevée à cause du stress Si vous soupçonnez une infection, traitez-la avec des antibiotiques à large spectre
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Principes Correction du choc Correction de la déshydratation
Diapositive n° 33 Principes Correction du choc Correction de la déshydratation Correction de l'hyperglycémie Correction du déficit en électrolytes Correction de l'acidose Traitement de l'infection Traitement des complications
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Complications Anomalies électrolytiques Œdème cérébral
Diapositive n° 34 Complications Anomalies électrolytiques Œdème cérébral Rare mais souvent mortel Souvent imprévisible Lié à la gravité de l'acidose, à la vitesse et à l'importance de la réhydratation, à la gravité des désordres électrolytiques, au degré d'augmentation de la glycémie et à la vitesse de diminution de celle-ci Induit une augmentation de la pression intracrânienne Peut aboutir à la mort
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Œdème cérébral (1) Se manifeste avec
Diapositive n° 35 Œdème cérébral (1) Se manifeste avec Un changement d'état neurologique (agitation, irritabilité, somnolence renforcée ou crises d’épilepsie) Des maux de tête Une augmentation de la tension artérielle et un ralentissement du rythme cardiaque Une diminution de l'effort respiratoire Des signes neurologiques focalisés Un diabète insipide : besoin d'uriner inattendu/accru
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Œdème cérébral (2) Contrôlez la glycémie
Diapositive n° 36 Œdème cérébral (2) Contrôlez la glycémie Réduisez d'un tiers la vitesse d'administration des liquides. Administrez une solution saline hypertonique (3%), à 5 ml/kg sur 30 minutes - recommencez si nécessaire Possibilité d'administrer 0,5-1 g/kg de mannitol IV sur 20 minutes Relevez la tête du lit Oxygène par voie nasale Une intubation pourra être nécessaire en cas d'insuffisance respiratoire imminente
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Surveillance Utilisez les formulaires :
Diapositive n° 37 Surveillance Utilisez les formulaires : Relevez toutes les heures : rythme cardiaque, tension artérielle, rythme respiratoire, niveau de conscience, glycémie. Surveillez la cénoturie Notez le volume de la prise liquidienne, l'insulinothérapie et le volume urinaire Mesurez l'urée et les électrolytes toutes les 4 à 6 heures Lorsque la glycémie est inférieure à 15 mmol/l, ajoutez du dextrose aux solutés intraveineux. Passage à l'insuline sous-cutanée
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L'ACD - en résumé Affection potentiellement mortelle
Diapositive n° 38 L'ACD - en résumé Affection potentiellement mortelle Demande une prise en charge dans un centre aussi bien équipé que possible Réduction de la morbidité et de la mortalité en instaurant un traitement précoce Une réhydratation adaptée et un traitement du choc sont essentiels Des directives écrites doivent être disponibles à tous les niveaux du système de soins En résumé : l'ACD est une affection potentiellement mortelle. À cause des nombreux paramètres qui changent rapidement, elle demande une prise en charge dans un centre aussi bien équipé que possible. Il est possible de réduire la morbidité et la mortalité liées à l'ACD en instaurant un traitement précoce. En particulier, une hydratation adaptée précoce et une gestion active du choc sont essentielles et peuvent sauver des vies. Des directives écrites doivent être disponibles à tous les niveaux du système de soins, et dans votre centre également.
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39 Questions Réponse aux questions.
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novo nordisk changing diabetes - Outro
Changing Diabetes® et le logo Apis bull sont des marques déposées de Novo Nordisk A/S 40 40 novo nordisk changing diabetes - Outro
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