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ECONOMIE Consommation et investissements, composants essentiels de la demande globale 03/12/2012 Yrelay.

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1 ECONOMIE Consommation et investissements, composants essentiels de la demande globale 03/12/2012 Yrelay

2 I-1 Composition de la consommation des ménages
Introduction Consommation finale et Investissement sont deux opérations économiques fondamentales : elles représentent 60% + 20% du Produit Intérieur Brut Les ménages perçoivent des revenus primaires : d’activité et de la propriété Revenu disponible = revenus primaires – prélèvements obligatoires + revenus de la redistribution La totalité du revenu disponible n’est pas forcément consommée : une partie est épargnée Définitions Consommation finale des ménages : C’est la somme de la dépense de consommation des ménages + consommations individualisables dans la dépense de consommation des administrations (ex santé) Dépenses de consommation des ménages : se limite aux dépenses que les ménages supportent directement Consommation : opération économique qui consiste à détruire des biens ou des services plus ou moins progressivement et ce dans le but de satisfaire des besoins. - les services sont détruits immédiatement, - biens périssables : type alimentaire, - biens semi-durables : vêtements, - biens durables : mobilier La consommation est le moyen de satisfaire des besoins humains illimités : de nature matérielle mais aussi psychologique et sociale. Coefficient budgétaire d’un bien ou service = conso spécifique / conso globale * 100 - le logement = 25% - les transports = 15% - l’alimentation = 14% (sauf pour les ménages au revenu modeste) 03/12/2012 Yrelay

3 I-2 Le niveau de revenu des ménages
Introduction Le premier déterminant pour expliquer le niveau et la structure de la consommation est le revenu. La consommation finale progresse avec le niveau de revenu, mais se modifie par ailleurs Consommation Keynésienne de court terme Le revenu disponible brut = consommation + épargne : RDB = C + S La consommation augmente moins vite que le revenu : C = a + c * RDB a : minimum de consommation vitale C : propension marginale à consommer : part du revenu supplémentaire qui est consommée 03/12/2012 Yrelay

4 I-2 Le niveau de revenu des ménages
Le revenu permanent de Friedman sur le long terme Dans un 1er temps : les individus ne modifient pas le volume de consommation quand le revenu augmente Ils le font quand ils considèrent que leur revenu est irréversible La consommation va dépendre du niveau des taux d’intérêt et de l’importance du patrimoine C = PmC * Y = PMC * Y avec PmC = PMC = propension moyenne à consommer La théorie du cycle de vie de Modigliani Sur l’ensemble de la vie : la consommation est une proportion constante du revenu moyen Pendant la vie active : les revenus sont supérieurs aux besoins mais une fois à la retraite c’est la ponction dans l’épargne 03/12/2012 Yrelay

5 I-2 Le niveau de revenu des ménages
Lois Engel : évolution de la structure de la consommation 1ère loi : la part des dépenses d’alimentation est d’autant plus faible que le revenu est élevé 2ème loi : la part des dépenses vêtements, logement, chauffage est égale quel que soit le revenu (cette loi est aujourd’hui changée à cause de l’augmentation des loyers et de l’énergie) 3ème loi : la part des besoins d’éducation, santé, voyage augmente plus vite que le revenu Les différentes catégories de biens Elasticité de la demande par rapport au revenu = var conso en % / var revenu en % L’élasticité est le plus souvent : positive : la consommation augmente avec le revenu Biens inférieurs : élasticité < 0 : produits de base (pain, vin) : le volume consommé diminue avec l’augmentation du revenu Biens normaux : 0 < élasticité < 1 (vêtement, mobilier) : la consommation augmente moins vite que le revenu Biens supérieurs : élasticité > 1 : la consommation augmente plus vite que le revenu (santé, loisirs) L’épargne et le crédit L’épargne permet une variation du volume de la consommation entre les périodes calquées aux besoins spécifiques du ménage Le crédit à la consommation : permet d’accéder à la consommation d’un bien relativement onéreux sans avoir à constituer une épargne au préalable 03/12/2012 Yrelay

6 I-3 Le niveau des prix La variation du prix d’un produit
La demande est une fonction décroissante du prix : effet-prix Effet de substitution : le consommateur va remplacer par un bien substituable dont le prix n’a pas varié Effet de revenu : le pouvoir d’achat du consommateur diminue : il consomme moins Effet Giffen : concerne des produits alimentaires de base. Lorsque leur prix augmente, cela provoque une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs qui renoncent donc à consommer des biens alimentaires plus chers au profit des aliments de base malgré l’augmentation de prix de ces derniers. Ainsi : la consommation de certains biens peut augmenter alors que leur prix augmente. Effet d’ostentation (effet Veblen) : augmentation de la demande des biens les plus onéreux par souci de distinction (luxe) Effet d’imitation : les consommateurs, par conformité sociale, suivent le modèle dominant de consommation (ex écrans plats) La variation du niveau général des prix Il s’agit d’étudier l’influence de l’inflation sur la consommation En cas d’inflation : c’est la baisse du pouvoir d’achat : la consommation globale baisse Au contraire : si le consommateur pense que l’inflation est durable : il va augmenter sa consommation en pensant que plus tard les prix seront encore plus élevés La variation du prix relatifs des biens complémentaires et substituables Pour les biens complémentaires : lors de forte hausse du carburant, la demande automobile fléchit Pour les biens substituables : l’augmentation du prix d’un bien augmente la consommation du bien de substitution (ex cigarettes et tabac à rouler) 03/12/2012 Yrelay

7 I-4 Les déterminants psychosociologiques
Influences sur le consommateur Le consommateur est intégré à des groupes sociaux Les besoins évoluent avec le progrès technique par effet de mode La consommation est influencée par la perception de l’avenir Les trois grandes fonctions de la consommation Fonction utilitariste : c’est la seule dimension prise en compte par l’analyse économique. Un bien est consommé uniquement pour satisfaire un besoin clairement identifié. Fonction sociale : la consommation est un facteur d’intégration et de constitution de groupes sociaux Fonction imaginaire : la consommation permet de s’évader du monde réel Le marketing et la communication permettent de développer ces trois fonctions. Les dimensions psychosociologiques de la consommation Effet de démonstration : représentation de la consommation du groupe social choisi Effet de snobisme : les individus consomment d’autant plus que les autres achètent peu Effet d’imitation : conformité sociale Effet « bandwagon » : inverse de l’effet snobisme : on consomme les biens très demandés par les autres Anticipation et confiance dans l’avenir La perception de la récession entraîne les ménages à différer leurs achats de biens durables Le comportement des offreurs Les offreurs influencent la nature et la diversité des besoins Produits totalement nouveaux : innovations pures : le téléviseur Innovations majeures ou incrémentales : téléviseur couleur Innovations marketing : aspect produit La communication sur les produits transforme les désirs du consommateur en besoin 03/12/2012 Yrelay

8 I-5 L’épargne des ménages
Définition L’épargne se définit comme l’action de faire des économies, de mettre en réserve ou la partie du revenu, qui pendant une période donnée, n’est pas consacrée à la consommation Pour les néo-classiques : l’épargne est une consommation différée dans le temps Pour les keynésiens : l’épargne est un résidu qui n’a pas été consommé Les trois fonctions de l’épargne L’épargne de précaution : afin de se prémunir contre certains risques L’épargne volontaire ou consommation différée : les ménages épargnent pour réaliser un projet important. Dans ce cas : l’épargne n’est pas un reste mais une future utilisation. L’accumulation de capital : les ménages épargnent pour réaliser un projet important. Dans ce cas : l’épargne n’est pas un reste mais une future utilisation. Les déterminants spécifiques de l’épargne Un niveau trop élevé de l’épargne freinera la consommation Un niveau trop faible de l’épargne ne permettra pas le financement de l’investissement Le taux d’épargne contient également une dimension culturelle Sur longue période : le taux d’épargne est à la baisse : on s’oriente vers une économie d’endettement Les variations du taux d’épargne Quand le chômage augmente : baisse de l’épargne pour compenser la baisse de revenu, Ou au contraire augmentation de l’épargne pour anticiper une situation défavorable Sur période de faible inflation : le taux d’épargne est élevé car les taux d’intérêts sont élevés Le degré de confiance en l’avenir joue pleinement dans la détermination de l’épargne 03/12/2012 Yrelay

9 I-5 L’épargne des ménages
Taux d’épargne Taux d’épargne = épargne globale des ménages / revenu disponible brut Le taux d’épargne des ménages français est particulièrement élevé : 14 à 17% depuis les années 90. Ce montant d’épargne élevé nuit au dynamisme de la consommation immédiate mais stimulera la croissance le moment venu Composition de l’épargne financière Livret d’épargne bancaire : ex livret A : produit phare : plus de 80% des français en possèdent un Epargne logement : ex CEL : 40% des ménages français. Détention faible pour les ouvriers. Valeurs mobilières : ex actions : leur détention s’accroît avec l’importance des revenus et l’âge. Assurance vie, Epargne retraite : épargne de précaution destinée au ans et gros patrimoines Epargne salariale : évolution des politiques de rémunération des entreprises Composition de l’épargne non financière Acquisition d’immobilisations pour les travailleurs indépendants Investissement immobilier : 60% des français ont un patrimoine immobilier (résidence principale) La progression de ce type d’épargne pourrait ralentir du fait de la flambée des prix immobiliers 03/12/2012 Yrelay

10 I-6 Le concept investissement
Introduction L’investissement est au cœur de la problématique économique mais son optimum est difficile à connaître. Encourager l’investissement peut se faire : Au détriment de la consommation en finançant par l’épargne nationale, Par endettement L’investissement est à la fois : moteur de la croissance : c’est une « demande » comme la consommation finale facteur de la croissance : il permet de produire des quantités consommées supplémentaires Définition L’investissement annuel : flux de richesse qui va accroître ou maintenir en l’état un stock de capital Dépense non destinée à la satisfaction immédiate d’un besoin mais destinée à rapporter demain Chaque année, l’entreprise doit réaliser des investissements pour assurer sa survie et son développement Mesure de l’investissement FBCF : Formation Brute de Capital Fixe = acquisition de biens durables (>1an) + logiciels + Var Stocks (SF-SI) PF et à transformer FNCF : Formation Nette de Capital Fixe = FBCF – amortissements Taux d’investissement = FBCF / VA * 100 Les agents économiques qui investissent Les ménages : logement ou investissement productif pour les indépendants Les entreprises : actif immobilisé Les administrations publiques : grandes infrastructures mais aussi locaux, ordinateurs Les administrations privées (ISBLSM) : elles aussi ont besoin de matériels durables 03/12/2012 Yrelay

11 I-7 Typologie des investissements de l’entreprise
Investissements matériels Terrains, locaux, équipements, installations (sauf crédit-bail) inscrits à l’actif du bilan Investissements de création : création d’une capacité de production Investissements de remplacement : accélération du renouvellement due à la dynamique du progrès Investissements de capacité : accroissement de la capacité Investissements réglementaires : imposés par la législation Investissements sociaux : amélioration des conditions de vie et de travail Investissements de prestige : image de marque de l’entreprise Ces catégories d’investissements sont souvent liées et complémentaires Investissements immatériels D’un point de vue comptable : souvent considérés comme des charges de l’exercice Ce sont : dépenses de recherche, formation du personnel, brevets, études de marché etc. Seuls les logiciels élaborés par l’entreprise sont considérés comme immatériels Les investissements immatériels progressent dans les entreprises depuis 20 ans Investissements financiers Ce sont : participations, filiales, fusions, prêts à long terme accordés à des filiales par la tête de groupe etc. Les investissements financiers doivent rester de la propriété de l’entreprise pendant au moins 1 an La valeur des actifs regroupés est > à la somme de leurs valeurs séparées : V(A+B)>V(A)+V(B) Holding (ou société de portefeuille) : est une société ayant pour vocation de regrouper des participations dans diverses sociétés et d'en assurer l'unité de direction. Les investissements financiers des entreprises ont été multipliés par 8 entre 1985 et 2000 : création de zones de libre-échange, mondialisation des marchés, libéralisation des mouvements des capitaux 03/12/2012 Yrelay

12 I-8 Les déterminants de l’investissement des entreprises
Le niveau de la demande finale Il s’agit de répondre à une demande supplémentaire : quand la demande augmente : l’activité se développe et l’entreprise devient en mesure de rembourser les emprunts nécessaires à l’investissement C’est la croyance en une demande future soutenue Les variations de la FBCF sont parallèles à celles du PIB en volume avec un décalage (la consommation finale est un moteur beaucoup plus fiable de la croissance de part son importance : 60%PIB) La rentabilité de l’investissement Retour sur investissement : combien l’investissement m’a-t-il rapporté ? Ce retour doit être > tx d’intérêt Rentabilité financière de l’entreprise : profit généré / capitaux propres Rentabilité économique : résultat d’exploitation Profitabilité : mesurée par le taux de marge = EBE / VA * 100 Dynamique d’investissement La rentabilité et profitabilité permettent d’accumuler des ressources pour financer d’autres investissements Les profits générés par l’activité incitent à l’investissement pour encore augmenter la somme des profits Les possibilités de financement Capacité d’Autofinancement CAF : l’entreprise affecte la CAF au paiement des dividendes ou la garde. Ce financement interne a un coût de collecte nul ou plutôt égal au taux d’intérêt en vigueur Augmentation du capital social : les apporteurs de capitaux peuvent prendre le contrôle de l’entreprise. Le coût vient que les dividendes sont supérieurs aux taux d’intérêt. L’emprunt obligataire : emprunt à long terme (5 à 15 ans) : obligations souscrites par plusieurs prêteurs L’emprunt bancaire : obtenir des financement sans remettre en cause la structure de l’entreprise Développement des sociétés de capital-risque : participation avec perspective de sortie Crédit-bail et la Location avec Option d’Achat (LOA) : à redevances élevées : - Ciblé sur des investissements à forte rentabilité ou parfois unique moyen pour les petites entreprises 03/12/2012 Yrelay

13 I-8 Les déterminants de l’investissement des entreprises
Le coût du financement de l’investissement Le choix du mode de financement de l’investissement s’appelle la flexibilité financière Le coût du financement de l’investissement est relativement proche du taux d’intérêt en viguer Le taux d’intérêt réel (taux d’intérêt nominal – tx inflation) doit être, dans tous les cas, inférieur au taux de rentabilité prévisionnelle Le coût du travail Le coût du travail explique la substituabilité du travail par le capital technique La baisse des coûts de production améliore la compétitivité à long terme : peut être favorable pour l’emploi Un coût de travail élevé peut entraîner une délocalisation et des investissements à l’étranger La concurrence Elle contraint les concurrents à faire de même et à investir Le progrès technique Les innovations contraignent les entreprises à investir dans de nouveaux équipements. 03/12/2012 Yrelay


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