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Publié parCésar Genin Modifié depuis plus de 11 années
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Sommaire Les instruments de mesure des paramètres La STAB Le détendeur
Le compresseur Les bouteilles La combinaison étanche
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Le Matériel Niveau 2
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Introduction Le plongeur niveau 2 doit posséder les compétences qui lui permettent, lorsque l’ensemble de la palanquée est constitué de plongeurs majeurs Niveau 2 minimum, d’évoluer de manière autonome dans l'espace médian et de pouvoir y intervenir.
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Objectifs Connaître la gamme des matériels utilisés en plongée, incluant le matériel nécessaire à l'autonomie, et le matériel utilisé par d’autres plongeurs (et non plus uniquement le matériel personnel). Ceci pour : Savoir gréer, dégréer, Savoir régler son matériel Savoir contrôler son matériel ou celui des autres plongeurs Connaître la conduite à tenir face aux pannes les plus fréquentes
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Pourquoi ? Être AUTONOME
Il va falloir devenir relativement autonome vis-à-vis du matériel : Comment vous équiper ? Quels critères de choix privilégier ? Comment contrôler votre matériel ? Comprendre les principes simples des différents matériels utilisés en plongée. Faire face à des pannes simples.
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Rappel : le matériel obligatoire
Vous devez disposer : D’instruments (ordinateur // « montre, profondimètre et tables ») pour mesurer ses paramètres à tout instant D’un gilet stabilisateur pour s’équilibrer De 2 sources d’air pour donner de l’air Mais vous devrez aussi connaître les principes simples de fonctionnement des blocs, du compresseur…
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Les instruments de mesure des paramètres
Les instruments de mesures sont de plusieurs types : Profondimètre : mesure de la profondeur. Certains mécaniques ne mesurent que la profondeur, d’autres les timers, intègrent le temps d’immersion, la température, une alarme de vitesse de remontée Ordinateur : plusieurs types Boussole : orientation Manomètre : mesure de la réserve d’air
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L’ordinateur : les fonctions
Les fonctions de l’ordinateur (selon les modèles) : Profondeur et profondeur max Temps de plongée Paliers ou temps avant paliers Alarme de vitesse de remontée (10m/min à 17m/min) Température Gestion de l’air Boussole Gestion des mélanges Enregistrement des profils Gestion de l’effort, de l’altitude, ou de facteurs pénalisants Véritable révolution dans le matériel de plongée, l'ordinateur est apparu à la fin des années 80. Il remplace à la fois la montre, le profondimètre, la table de plongée, etc... Les ordinateurs n’ont pas tous les mêmes possibilités, ni les mêmes bases de calcul. En plongée, la durée avant palier est calculée en permanence pour permettre au plongeur de prendre ses dispositions pour éviter d’avoir à effectuer des paliers
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L’ordinateur : les critères de choix
Quelques conseils pour bien choisir : L'acquisition d'un ordinateur ne doit se faire qu'après une bonne formation et une certaine expérience de la plongée. Optez toujours pour la simplicité et l'efficacité : Facilité de lecture sous l’eau Facilité d’utilisation Différence d’algorithme (vitesses de remontées) Fonctionnement à air seul ou au mélange Avec ou sans gestion de l’air consommé Changement de pile Prix
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L’ordinateur : l’entretien
Ne pas oublier l'entretien : Rincez soigneusement l'ordinateur de plongée à l'eau douce après chaque plongée, puis essuyez-le de manière à ce que les contacts ne soit pas humide. Sinon, l'appareil reste en fonctionnement permanent ce qui réduit la longévité des piles Rangez-le dans un endroit protégé des fortes chaleurs et à l'abri directe du soleil. Pour une plus grande fiabilité, faites-le tester au moins une fois par an. La pile doit être de préférence remplacée par un spécialiste qui en profitera pour faire un contrôle (joint d’étanchéité).
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L’ordinateur : limites d’utilisations
Pas de plongée yo-yo 2 plongées par jour Pas de profil inversé (Avoir une table immergeable) Pas de changement de moyen de décompression entre 2 plongées le même jour Respecter les consignes du fabricant Attention, c’est un moyen de décompression totalement individuel
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Gilet de stabilisation gonflable
Équilibre dans toutes les positions en immersion Tête maintenue hors de l’eau en surface
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Gilet de stabilisation gonflable
L'utilisation du gilet de stabilisation : Les poissons trouvent naturellement leur équipement dans l'eau grâce à un petit organe interne : la vessie natatoire. Selon la quantité d'air qu'elle contient, le poisson remonte ou descend à volonté. Le plongeur moderne se sert du STAB, gilet de stabilisation, connu sous le nom de « stabilizing jacket » . C’est une réserve d’air qui répond aux principe de Mariotte et d’Archimède. Le gilet de stabilisation Le gilet de stabilisation est appelé plus couramment : STAB. L'utilisation de cette équipement est conseillé dès le début de l'apprentissage de la plongée afin d'en connaître parfaitement le fonctionnement et de s'en servir au mieux de ses possibilités.
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La STAB : Les fonctions Le gilet de stabilisation a plusieurs fonctions : Stabilisation entre deux eaux : un point important, par exemple, pour le contrôle idéal au fond et au palier. Amélioration de la flottabilité en surface: le gilet joue le rôle d'une bouée, évitant la fatigue due au palmage de sustentation ou compensant le poids de la bouteille et du lest lors des déplacements en surface. C'est un accessoire de sécurité important qui permet de retourner au bateau ou au rivage même en cas de fatigue. Remontée en cas de difficulté : seul ou à deux, le gilet de stabilisation permet de regagner la surface dans de bonnes conditions et sans effort particulier.
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Différents types de STAB
Gilets enveloppants Pas de réglage. Permet un équilibre quelque soit la position. Facilite le maintien du visage hors de l’eau en surface Gilets réglables Plus facile à réaliser, plus fragile. Nombreuses coutures. Possibilités de réglages pour beaucoup de “gabarits” différents. Avec combiné latéral Gonflage très rapide avec un inflateur qui débouche directement dans l’enveloppe. Possibilité de système de purge centralisé. Quelques améliorations à trouver… Type “Wings” Flotabilité importante, déportée vers l’arrière. Elastiscité de l’enveloppe qui se rétracte au moyen de sangles lorsqu’elle est purgée. Bouées modulaires Bouée décomposée par éléments qui peuvent être achetés séparément.
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Les détendeurs Donne de l’air de manière constante et à la demande du plongeur Donne de l’air à la pression ambiante Soins particuliers : - Pas de chocs ni d'écrasement. - Ne pas le laisser gréé sur la bouteille au soleil. - Après la plongée, le rincer à l'eau douce en obturant le filtre (bouchon). - Ne pas le bricoler. - Le faire réviser une fois par an. - Demandez conseils avant d'en acheter un.
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Le 1er étage à piston
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Le 1er étage à membrane
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Le 2ème étage
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Assisté/effet dynamique
Comment s’y retrouver? Détendeur Premier étage Piston Membrane Non compensé/simple Non compensé/simple Compensé Compensé Sur compensé Sur compensé « Spécial froid » « Spécial froid » Assisté/effet dynamique
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Avantages / Inconvénients Les critères de choix
Piston simple Simplicité Robustesse Respiration plus difficile à faible pression dans la bouteille Piston Compensé Confort respiratoire Usure faible Plus Complexe Membrane simple Membrane compensée Plus agréable en environnement froid Complexité Usure rapide de la membrane Les critères de choix: Étrier ou DIN Nombre de sorties HP et MP Membrane ou piston Marque, coût à l’achat et des révisions
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Résoudre les pannes simples
Panne courante : le détendeur qui fuse: Aujourd’hui les détendeurs sont dit à « panne sûre » du fait qu’en cas de problème le détendeur se mettra en débit continu et par voie de conséquence délivrera toujours de l’air. Le débit continu est le symptôme de panne le plus courant sur un détendeur. Cela se traduit par une fuite au niveau du 2ème étage. Dans tous les cas de figures il faudra faire appel à un spécialiste, pour résoudre le problème. Les causes en sont : Augmentation de la valeur de MP du 1er étage pouvant être dû à un mauvais réglage, à l’usure du clapet HP, à une rayure sur le siège du clapet ou de la tête du piston, à la fatigue du ressort permettant d’équilibrer les forces à l’intérieur du premier étage. Au niveau du 2ème étage nous pouvons avoir l’usure du clapet MP, le siége de clapet abîmé, un mauvais réglage ou dégradation au niveau de l’équilibre pneumatique et la fatigue du ressort permettant la fermeture du clapet.
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Résoudre les pannes simples
Principales pannes et prévention : Un cas de fuite peut se situer au niveau de la fixation du 1er étage de la bouteille. Cela est généralement dû au joint torique de la robinetterie. Si vous plongez avec un bloc personnel, pensez à avoir avec vous des joints toriques. Les joints toriques du 1er étage peuvent aussi être endommagés. On voit alors de petites bulles d’air sortir de la chambre humide. La soupape d’expiration peut être endommagée ou encrassée, ce qui fait apparaître des voies d’eau. Des fêlures du boîtier peuvent entraîner une inondation du 2ème étage. Dans tous les cas, il suffit de changer la pièce endommagée. En dehors du premier cas, faites faire cette opération par un spécialiste.
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Le Compresseur Appareil mécanique permettant de comprimer un gaz respirable exempt de polluants (CO2, CO, Vapeur d’huile, Vapeur d’eau, Poussières) à partir de la pression ambiante (1bar) jusqu'à la pression désirée (pour les bouteilles de plongée: 200, 230 bars ...).
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Le Compresseur La compression se fait à partir de la pression atmosphérique. L'air aspiré sera comprimé par 3 pistons de tailles différentes dans 3 cylindres successifs (ou étages). Chaque étage est muni d'un clapet d'aspiration, d'un clapet de refoulement et d'une soupape de sécurité tarée.
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Le Compresseur Précautions:
Il y a 2 types de motorisation : Électrique ou Thermique : La prise d'air doit être mise en hauteur (CO et CO2) et doit être éloignée le plus possible des gaz d'échappement. Attention au sens du vent. Il y a un plusieurs systèmes de filtration: Avant compression, filtre en carton absorbant pour élimination des poussières. Après compression : Décanteur, élimination des particules d'eau par purge manuelle ou automatique. Filtre à charbon actif: retient les impuretés et le reste de vapeur d'eau mais ne retient ni le CO ni le CO2. Il doit être changé avant saturation (toutes les 20 h environ). Précautions: * Il faut éviter de gonfler trop brusquement une bouteille lors de son chargement car la pression diminue avec la chute de température. * Il faut éviter de vider trop rapidement une bouteille pour éviter la formation d'une condensation à l'intérieur de celle-ci.
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Station de gonflage Des consignes de chargement sont définies et établies dans les club. Il est nécessaire de recevoir une formation pour l’utiliser.
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Les bouteilles Les bouteilles d'utilisation courante sont en acier, certaines en aluminium (de durée de vie < à l'acier) ou en carbone sont beaucoup plus légères ( + de plombage). Il en existe différentes contenances 6l, 8l, 9L, 10L, 12l, 15L, 18L, qui pourront être couplées pour former des BI. Les capacités les plus courantes: - 2 x 10 L 200B / 4 m3 (poids » 30 kg). - 12 L 200B / 2,4 m3 (poids » 17 kg). - 15 L 200B / 3 m3 (poids » 21 kg) - 18 L 200B / 3,6 m3 (poids » 25 kg).
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Le Marquage des Bouteilles
Marques d’identité Marques de service Nom du constructeur Lieu, année de fabrication N° d’ordre de fabrication Volume intérieur Pression de la 1ère épreuve Désignation du gaz contenu Pression de service Date de la dernière épreuve Poinçon des Mines ou de L’organisme de certification
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Le Contrôle des Bouteilles
La législation oblige à une réépreuve tous les 2 ans. Par dérogation, dans le cadre des clubs de plongée, sous réserve que la bouteille soit inventoriée au club, sous réserve qu'elle ait subi une visite annuelle par un Technicien en Inspection Visuelle et que cette visite ait été enregistrée, les réépreuves pourront être espacées de 5 ans Pour maintenir votre bouteille en bon état: il faut retarder au maximum les dégâts dus à la corrosion, ennemi n° 1 de l'acier. Pour cela : - La manipuler avec soin, éviter les chocs qui pourront endommager la protection - Éviter les entrées d'eau et surtout d'eau de mer: . ne laisser jamais une bouteille vide robinet ouvert . conserver une pression d'air résiduelle afin de pouvoir purger l'orifice de la robinetterie avant gonflage. . ne videz jamais rapidement une bouteille afin d'éviter le givrage de la robinetterie et une condensation importante. Le T.I.V. devra s'assurer de l'état extérieur (corrosion), de l'état intérieur de la corrosion (pas d'écaillage et de chancre, pas de piqûre profonde, contrôle d'épaisseur, et de l'état du filetage de la robinetterie) Les bouteilles ne pourront être gonflées dans un club que si les marques obligatoires sont visibles et si vous disposez des attestations de visites.
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Le Contrôle des Bouteilles
Type de bouteilles INTERVALLE ENTRE LES INSPECTIONS PERIODIQUES INTERVALLE ENTRE LES REQUALIFICATIONS PERIODIQUES Bouteilles de plongée métalliques 1 an 2 ans Dérogation si inscrit sur registre Club 5 ans
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DIN (Deutch International Norme)
Les robinetteries Étrier DIN (Deutch International Norme) Double sortie Bi-bouteilles
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Etrier / DIN ? Le plus répandu, peu fragile
Avantages Le plus répandu, peu fragile Peut supporter des pressions supérieures à 230 bars Bien protégé, bonne tenue du joint Inconvénients Accrochage aux filets … La tenue du joint laisse parfois à désirer, surtout à l’étranger Fragilité au choc. Pas toujours compatible dans certains pays
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La combinaison étanche
L’utilisation de vêtements étanche est aujourd’hui courante pour des plongées de loisir en eau froide ou très froide Il faut cependant une petite accoutumance à ce matériel spécifique, différent d’une combinaison humide ou semi étanche. Apprenez d’abord avec un moniteur et prenez de l’expérience sur de faibles fonds ! Un vêtement étanche se compose des éléments suivants : Des manchons aux poignets et une collerette Des bottillons intégrés Une fermeture à glissière Un inflateur, qui permet d’injecter de l’air dans le vêtement Attention à votre immersion et tenue dans l’eau, car si vous vous retrouvez la tête en bas, l’air au niveau des jambes ne pourra s’échapper, et vous fera remonter Une formation est prévue dans le manuel du moniteur (non obligatoire), mais fortement conseillée.
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Vous êtes de futurs autonomes
Conclusion Intéressez-vous au matériel de ceux avec qui vous plongez. En cas de méconnaissance de nouveaux matériels, demandez des explications. Vous êtes de futurs autonomes
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