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Architecture et hygiène au bloc opératoire

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Présentation au sujet: "Architecture et hygiène au bloc opératoire"— Transcription de la présentation:

1 Architecture et hygiène au bloc opératoire
Réseau des infirmières, infirmiers et cadres infirmiers hygiénistes d’Aquitaine du 15 novembre 2005. Dominique PILLES – CCLIN SO

2 Actuellement, nombreuses restructurations des blocs opératoires en raison :
des fusions de nombreux établissements du plan « Hôpital 2007 » de l’augmentation de l ’activité chirurgicale de l ’évolution des pratiques médicales et chirurgicales de l ’obligation de sécurité de soins dont fait partie la maîtrise du risque infectieux...

3 La place des équipes opératoires et des hygiénistes dans les constructions et restructurations des blocs

4 Écrire ce qu ’on attend Dès l ’avant projet sommaire (APS) = avant les travaux, à la phase d ’étude de l ’architecte. Sollicitation après APS   des coûts + +

5 Ce sont les modalités d ’organisation souhaitées par l ’équipe du bloc et les impératifs d ’hygiène qui doivent conditionner l ’architecture et non l ’inverse. Sinon: augmentation des coûts de fonctionnement réglementations et recommandations inapplicables entraînant des problèmes de sécurité, en particulier dans la maîtrise du risque infectieux .

6 Les organisations qui conditionnent le projet architectural ! (1)
Le type d ’activité La part de l ’ambulatoire La coexistence d ’activités chirurgicales, obstétricales, endoscopiques L ’accueil des urgences Le niveau de l ’activité Le nombre de salles

7 Les organisations qui conditionnent le projet architectural ! (2)
L ’effectif en personnel L ’ergonomie positionnement de la salle de réveil positionnement des locaux de stérilisation utilisation de bras plafonniers (statifs)... ….

8 « Statif » suspendu avec deux bras articulés

9 Les impératifs liés à l ’ hygiène qui conditionnent le projet architectural !
Le principe d ’asepsie progressive Le choix des circuits +++ La politique de stockage ++ Qualités des matériaux sols, murs, plafonds, fenêtres, portes… Le type de traitement d ’air et sa maintenance

10 L ’organisation actuelle au bloc opératoire repose sur: - L ’arrêté du 7 janvier 1993 relatif aux caractéristiques du secteur opératoire - Le concept d ’asepsie progressive

11 Arrêté du 7 janvier 1993 relatif aux caractéristiques du secteur opératoire
Article 2: Le secteur opératoire inclut une zone protégée, cette zone garantie par des dispositions techniques, une organisation de travail et une hygiène spécifique et adaptée,… Tout secteur opératoire et toute zone opératoire protégée doivent être physiquement délimités et signalés.

12 Arrêté du 7 janvier 1993 relatif aux caractéristiques du secteur opératoire
Article 8: L ’organisation du secteur opératoire doit être précisée et consignée dans un document prévu à cet effet. Ce document définit et précise : les modalités d ’établissement du programme opératoire Les procédures et modalités d ’entrée, de déplacement et de sortie des instruments, matériels et linges

13 Suite Les procédures d ’évacuation des déchets
les procédures et modalités d ’entrée, de déplacement et de sortie du personnel et des patients les procédures et modalités de nettoyage, décontamination, désinfection et stérilisation ...

14 Le principe d’asepsie progressive d’après T. Hoet
Personnels Patients Matériels Hôpital Douanes 1 Secteur commun Salle Champ opératoire d’opération Douanes 2 Couloir Souillé Propre Protégé Zone de protection du propre stérile Schéma proposé par T. Hoet 1985 Le bloc opératoire contemporain

15 Concept d’asepsie progressive au bloc opératoire
Asepsie progressive croissante Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Chirurgien Instrumentiste Table à instrument Salle d’intervention Préparation chirurgien Pré-anesthésie Arsenal stérile Extérieur bloc S V T M S M 15 Pa 15 Pa 15 Pa Douane 3 Douane 2 Douane 1 S V : sas vestiaires, T M : transfert malades, S M : sas matériel

16 Les locaux du bloc opératoire
Sas de transfert du patient Sas de décartonnage du matériel Vestiaires extérieurs Vestiaires extérieurs aller et retour Zones 5 et 4 Locaux de décontamination, tunnel Salle de réveil 3 ou 4 réserves de matériel Local matériel d ’entretien PC médical et chef de bloc Salle de détente Zone 4 Arsenal stérile Salle de préparation du patient Salle de préparation du chirurgien Zone 3 Salles d ’interventions (surface  40 m2 Zone 2

17 Les circuits en bloc opératoire

18 De nombreux circuits sont à étudier :
du personnel des patients du matériel (propre et sale) des déchets du linge (propre et sale) du matériel de ménage

19 La double circulation Modèle à isolement du sale : schéma de principe
Couloir d’élimination des déchets et du matériel prédésinfecté prédésinfection Habillage chirurgical Salle d’opérations Salle d’opérations arsenal stérile préparation patient préparation patient arsenal stérile lavage chirurgical « Couloir propre » Circuit chirurgiens Circuit malades Circuit matériel

20 La double circulation Modèle à isolement du sale : schéma de bloc 8 salles
« Couloir sale » déc. Vestiaire S pré. chir. S S S a.s prépa. patient lav. chir. prépa. patient a.s Réveil Couloir « propre » Trans- fert Réserves Réserves surveillante Entrée « Couloir sale » Couloir « propre » Service Annexe S S S S « Couloir sale »

21 Avantage du double circuit
Le linge sale Les déchets Le matériel souillé ne repassent pas par le couloir « propre »

22 Inconvénients du double circuit
Perte de place Risque de dérives dans l ’utilisation de l ’ouverture du couloir sale Risque perturbations aéroliques de la salle d ’intervention par l ’ouverture du couloir sale

23 Le schéma à simple couloir
Salle d’opération Pré- Désinfection Circuits Chirurgiens Malades Prépa. Chirurg. Matériel Arsenal stérile Intubation Extubation Intubation Extubation Arsenal stérile Couloir D’après Th. Hoet : le bloc opératoire contemporain

24 Intérêt du simple circuit
Permet d ’avoir plus d ’espace pour la salle d ’intervention L ’éclairage naturel des salles d ’opérations plus facile à réaliser Possibilité d ’une seule porte coulissante limitant les flux de particules et les baisses de pression de la salle d ’interventions Circuits plus simples La tendance actuelle est en faveur du circuit simple

25 Contraintes du simple circuit
Lors de l ’évacuation, il est indispensable d ’emballer Le linge sale, Le matériel souillé et Les déchets dans un contenant propre, afin d ’éviter toute contamination du circuit.

26 Recommandations en hygiène concernant le matériel, les matériaux des blocs opératoires

27 Murs sols plafonds fenêtres portes
Matériaux et matériels sont LISSES, nettoyables, désinfectables Les fenêtres et baies vitrées ne s ’ouvrent pas Les portes : au moins aux entrées des salles d ’interventions doivent être à commande non manuelle. - Commande au pied préférable à commande infra-rouge - Ouverture coulissante pour moins perturber l ’aérolique de la pièce.

28 Les locaux de stockage

29 Les locaux de stockage (1)
Rappel : Ne pas stocker de matériel dans les locaux de déchets et de linge sale Assurer une bonne rotation des stocks en rangeant le matériel le plus récent derrière. En dehors des interventions, ne rien stocker dans les salles d ’interventions

30

31 Les locaux de stockage (3)
Indispensables. Souvent pas assez nombreux et/ou de surfaces insuffisantes lors des constructions de nouveaux blocs Arsenaux de stockage des DM stériles Stockages du matériel propre Stockages de la réserve de pharmacie (+ non tissés) Stockages intermédiaires des déchets et du linge sale Stockages du matériel d ’entretien des locaux

32 Les locaux de stockage (4)
L ’éventail de plus en plus grand : de matériel d ’appareils d ’équipements mobiles de fournitures (recyclables ou non) hébergées dans les blocs opératoires,oblige à revoir le ratio de surfaces consacrées au stockage à la hausse.

33 Autres locaux annexes SAS VESTIAIRES SSPI

34 Les SAS La zone de réception spécifique pour les DM et les consommables ou SAS de « décartonnage » La salle de transfert des patients (ne jamais amener le lit dans la salle d ’intervention) Le vestiaire du bloc

35 La conception du vestiaire du bloc opératoire
Armoires WC Douches Tenue bloc 1 2 3 4 Couloir extérieur Lavabos Sacs et poubelles Couloir de desserte interne des salles d’opérations 1 2 3 4 Intervention Rhabillage Toilette douche Déshabillage Extérieur Dépôt tenue de ville Lavage mains Habillage tenue de bloc

36 La conception du vestiaire du bloc opératoire
Vestiaire intérieur aller retour Vestiaire extérieur L Zone circulation bloc opératoire C : casier, S : sanitaires (douches, lavabos, WC), L : point de lavage des mains, sens de circulation

37 La SSPI (1) Recommandations de la SFAR septembre 1994
1.5 place mini par salle d ’interventions minimum Une surface de 10 à 12 m2 par emplacement est recommandée Permettre la possibilité d ’un isolement septique

38 La SSPI (2): Importance:
de la qualité et du positionnement des postes de lavage de mains et des flacons de produit hydro-alcoolique muraux (à commande au coude) de ne rien avoir sur le sol pour faciliter l ’entretien (Rails suspendus) de l ’organisation de la salle

39 Salles de réveil : Disposition montrant les aléas de l’étirement excessif de l’unité : longueur des parcours à couvrir pour le personnel de soins, mauvaise vision de la majorité des lits

40 Aménagement en forme de U approfondi favorisant la vision des lits et réduisant les déplacements

41 Conclusion(1/3) Une architecture adaptée favorise l ’adoption par le personnel soignant de comportements et pratiques adaptés à la prévention des infections nosocomiales, mais ne garantit pas leur application.

42 Conclusion(2/3) Pour une maîtrise architecturale du risque infectieux en bloc, importance : de s ’engager dès l ’avant projet sommaire d ’une réflexion pluri-disciplinaire du choix des circuits de prévoir suffisamment de locaux de stockage de la rédaction de protocoles concernant entre autres les circulations (personnel, opéré, matériel , déchets…) de faire respecter les règles établies dès le début de fonctionnement des nouveaux locaux. d ’auditer les comportements et pratiques profes.

43 Conclusion(3/3) Devant l ’évolution rapide des pratiques, des recommandations, de la technologie et de l ’information, privilégier des possibilités de flexibilité, d ’adaptabilité dans l ’architecture des blocs (Éviter les cloisonnements en « dur »...)


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