La biodiversité pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle

Présentation au sujet: "La biodiversité pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle"— Transcription de la présentation:

1 La biodiversité pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle
Emile Frison Directeur général, Biodiversity International Biodiversité et développement rural dans les pays ACP Bruxelles, 10 mars 2010

2 La famine gagne du terrain
Avec la crise économique mondiale actuelle, la crise des prix alimentaires de et le changement climatique, il sera très difficile d'inverser la tendance.

3 Malnutrition et famine
1020 millions de personnes dans la famine 1100 millions de personnes en surpoids Plus d'une personne sur trois souffre de malnutrition. FAO (852 famine) OMS (surpoids) C'est le grand dilemme de la malnutrition : la sousnutrition et la surnutrition.

4 Nutrition Famine cachée : insuffisance de micronutriments
plus de 2 milliards dans le monde des femmes et des enfants pour la plupart Double fardeau : maladies « d’affluence » diabète de type 2, obésité, maladies cardiaques, cancers Il est prouvé que la diversité alimentaire a des effets protecteurs, dans les pays développés et en développement.

5 Diversité alimentaire
La diversité alimentaire protège. Les espèces/variétés indigènes/traditionnelles présentent des avantages nutritionnels. Promouvoir la biodiversité agricole locale pour un meilleur régime alimentaire et une meilleure santé.  Également plus durable Résumé des principaux avantages.

6 Focalisation sur les espèces négligées
Grande variété d'espèces, pas toutes cultivées Indigènes, adaptées localement, écologiques, nutritives Considérées comme arriérées Abandonnées par les scientifiques et ignorées par les décideurs politiques La biodiversité s'est lentement imposée pour devenir un projet mondial

7 Légumes-feuilles africains
Par 100g Amarante (feuille) Cleome Morelle Chou Mg de fer 8,9 6,0 1,0 0,7 Mg de calcium 410 288 442 47 ųg de ß carotène 5716 10452 3660 100 Poster de KENRIK pour Maundu aux Musées nationaux du Kenya

8 Kenya En partenariat avec Family Concern (ONG) et les supermarchés Uchumi Légumes-feuilles traditionnels Approvisionnement en graines et agronomie Formation pour une production plus propre et de meilleure qualité Distribution de prospectus d'information aux clients Augmentation de 1 100 % des ventes en deux ans Autres projets : Inde : millets nutritifs Bolivie : céréales andines Ce travail doit réellement être développé au niveau mondial. Avantages multiples et réciproques : santé, productivité, revenus, éducation, environnement, émancipation des femmes, etc. La sécurité alimentaire ne concerne pas seulement les calories et les protéines.

9 Autres études Inde : millets nutritifs « mineurs » Bolivie
Petits moulins afin de réduire le travail pénible Les entrepreneurs locaux développent des en-cas et des biscuits à IG faible. Bolivie Céréales andines

10 Changement climatique
Deux photos prises à un jour d'intervalle Imprévisible Climats totalement nouveaux Inondations au Bangladesh, photo DFID, septembre 2009 Sécheresse au Kenya, août 2009, fond du barrage de Masinga

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12 Adaptabilité 2025 2050 2075 Lien avec l'évolution climatique 100% 0%
La sélection et l'adaptation ont besoin de cette diversité Nouveaux climats Nouvelles variétés – commencer leur développement dès maintenant Nouvelles cultures – facteurs sociaux inconnus Cartes : document récent de Burke et al. Cette carte concerne la culture de maïs. Les zones bleu foncé recouvre parfaitement l'évolution climatique des 10 dernières années, les rouge foncé n‘ont aucun lien. Pour certains pays, comme la Tanzanie, le recouvrement est bon. Pour d'autres, comme le Mali et le Niger, le chevauchement est très médiocre. AU SEIN DES PAYS. Il faut obtenir de l'information auprès d'autres pays car elle n'est actuellement pas conservée dans des banques génétiques. Les variétés agricoles – populations naturelles – présentant une diversité génétique inhérente. Elles s'adapteront mieux et sont très peu représentées dans les collections.

13 Sauvegarder la diversité dont nous auront besoin demain : variétés culturales sauvages
Utilisation des données existantes pour les obtentions Combinaison avec les données GIS sur le changement climatique Analyse des lacunes afin de cibler la collecte dans les zones menacées Carte : « Assessment of threats to ecosystems in South America » Andy Jarvis, Jerome L. Touval, Mauricio Castro Schmitz, Leonardo Sotomayor et Glenn Graham Hyman Journal for Nature Conservation (in Press). La pomme-de-terre et l'arachide sont ajoutées. Les parties rouge foncé représentent les menaces pour l'écosystème (changement climatique, déforestation, expansion urbaine, etc.) Les points verts représentent les parcelles de pommes-de-terre sauvage. Les points bleus représentent les parcelles d'arachide. Mêmes types de processus de changement climatique.

14 Intensification sans simplification
Photo de Chiang Mai, Thaïlande Cultures de base, jardins domestiques, produits nutritifs, etc.

15 Résistance et stabilité
Propriété de l'écosystème (p.ex. production) temps résistance capacité d'adaptation stabilité perturbation

16 Nombreux exemples Orge en Allemagne de l'Est Champs de foin au R-U
Productivité des prairies aux E-U Explosion du riz en Chine Hanfetz (orge-blé) en Érythrée Allemagne de l'Est, mélanges d'orge : Diminution de la gravité du mildiou de 50 % à 10 % Maintien des rendements Après l'unification, diminution des mélanges et augmentation des fongicides Champs de foin : mélanges de deux semis Riches (25 à 41 espèces) Pauvres (6 à 17 espèces) Espèces à rendement important, 60 % plus élevé dès la deuxième année Pas de différence de qualité Productivité des prairies, travail du groupe de David Tilman à l‘Université du Minnesota Plus de 10 années de travail 16 parcelles d'espèces produisent 2,7 plus de biomasse que les monocultures. Explosion du riz : Zhu et al. Rangs de variétés fragiles mélangés avec des variétés résistantes Augmentation du rendement de 89 % Diminution de 94 % de la gravité des maladies Faire revivre des variétés traditionnelles Étendre à la diversité des espèces Hanfetz : Woldeamlek et al. Mélange d'environ 67 % d'orge et de 33 % de blé Pourquoi ? Selon les agriculteurs : Rendements plus élevés Plus de stabilité année après année Nourriture de meilleure qualité Plus d'aliments pour animaux Moins de nuisibles et de maladies graves La farine d'orge à elle seule ne peut être utilisée pour le pain. L'hanfetz contient du blé, du gluten et est plus savoureux, goûteux et digestible. Selon les agriculteurs, les tiges d'orge sont plus savoureuses pour le bétail mais les mélanges contiennent plus de biomasse de paille, ce qui est plus important. Photo : mélange d'hanfetz

17 5 millions ha de cultures mixtes en Chine

18 Merci