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Vers une évaluation plus efficace de l'impact des catastrophes

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Présentation au sujet: "Vers une évaluation plus efficace de l'impact des catastrophes"— Transcription de la présentation:

1 Expériences mondiales en matière d'évaluation des besoins post-catastrophes
Vers une évaluation plus efficace de l'impact des catastrophes Jeudi 20 mai 2010 Bruxelles Doekle Wielinga Directeur adjoint Dispositif mondial de réduction des catastrophes et de reconstruction Spécialiste senior en gestion des risques de catastrophe Le DMRCR aide les pays en développement à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles et à s'adapter au changement climatique, grâce au soutien permanent de ses partenaires : l'Allemagne, l'Australie, la Banque mondiale, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, la Commission européenne, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Secrétariat ACP, la Stratégie internationale des Nations unies pour la réduction des catastrophes, la Suède, la Suisse et la Turquie.

2 Répartition mondiale des risques multiples de mortalité
Source : Rapport d'évaluation mondiale de l'ONU 2009 sur la réduction des risques de catastrophe Le DMRCR est un engagement collectif des gouvernements, de l'ONU et de la BM afin d'intégrer la gestion des catastrophes et des risques de catastrophe dans l'agenda de développement à long terme des économies sensibles aux catastrophes. Le DMRCR aide les pays en développement à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles et à s'adapter au changement climatique, grâce au soutien permanent de ses partenaires : l'Allemagne, l'Australie, la Banque mondiale, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, la Commission européenne, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Secrétariat ACP, la Stratégie internationale des Nations unies pour la réduction des catastrophes, la Suède, la Suisse et la Turquie.

3 Le DMRCR est la réponse mondiale à ce défi mondial pour le développement qu'est l'augmentation des risques de catastrophe. Établi en 2006 après le tsunami de 2005 qui a frappé l'océan Indien, renforcé la sensibilisation mondiale et suscité l'engagement politique. Aide les pays en développement à mettre en œuvre le cadre d'action de Hyogo (CAH), adopté par 168 nations à Kobe, au Japon (2005). Facilite le partage et l'échange de connaissances et d'expériences au niveau mondial pour tous les aspects de la gestion des risques de catastrophe. Exploite les services d'analyse et de conseil de la Banque mondiale et finance la reconstruction et le développement afin d'intégrer la prévention des catastrophes. Partenariat modèle pour une coordination mondiale de la gestion et de la réduction des risques de catastrophe entre les principales parties prenantes (pays en développement, économies émergentes, donateurs, ONU, Croix rouge/Croissant rouge, BM, etc.). Le DMRCR aide les pays en développement à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles et à s'adapter au changement climatique, grâce au soutien permanent de ses partenaires : l'Allemagne, l'Australie, la Banque mondiale, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, la Commission européenne, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Secrétariat ACP, la Stratégie internationale des Nations unies pour la réduction des catastrophes, la Suède, la Suisse et la Turquie.

4 Le Groupe consultatif du DMRCR assure la coopération Nord-Sud et Sud-Sud en matière de prévention et de préparation aux catastrophes. Le DMRCR aide les pays en développement à réduire leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles et à s'adapter au changement climatique, grâce au soutien permanent de ses partenaires : l'Allemagne, l'Australie, la Banque mondiale, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Danemark, la Commission européenne, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Secrétariat ACP, la Stratégie internationale des Nations unies pour la réduction des catastrophes, la Suède, la Suisse et la Turquie.

5 Le modèle de travail du DMRCR
Partenariats mondiaux et régionaux (« Track I ») Nouer des partenariats plus étroits et inclusifs, élargir la gouvernance du DMRCR, étendre la coopération (sous-)régionale, impliquer le secteur privé. Intégrer la réduction des risques de catastrophe et l'adaptation au changement climatique (« Track II ») Intégration dans les politiques et le développement des secteurs, renforcement des institutions, focalisation de la RRC sur l'urbanisation et adaptation au changement climatique. Initiatives spéciales : Aspect économique de la réduction des risques de catastrophe : Générer des informations pour la réduction des risques de catastrophe. Coopération Sud-Sud : Renforcer la collaboration entre les gouvernements, les institutions, les réseaux et les communautés du Sud. La réduction des risques de catastrophe fait partie intégrante du développement durable. Ex-ante Développement des capacités Instruments et méthodologies Partage des connaissances Le Dispositif mondial de réduction des catastrophes et de reconstruction (DMRCR) est un partenariat entre la Banque mondiale, les Nations unies et un groupe grandissant de gouvernements donateurs. Le dispositif a été créé en 2006, en réponse aux appels de la communauté internationale encourageant l’accélération de la mise en place du cadre d’action de Hyogo (CAH). En moins de 3 ans, il a bénéficié de plus de 83 millions USD en promesses de dons. Au cours de ses deux premières années d'existence, le DMRCR a lancé des opérations dans 54 pays et son engagement s'élargit via 20 points chauds. Plus récemment, le DMRCR s'est associé à une évaluation de la BM et de l'ONU sur l'aspect économique de la réduction des risques de catastrophe (publiée en automne 2009) et à un programme de coopération Sud-Sud pour la réduction des risques de catastrophe, afin de renforcer la collaboration entre les gouvernements, les institutions, les réseaux et les communautés du Sud. Le DMRCR propose un nouveau modèle de travail basé sur un soutien ex-ante aux pays à risque et une aide ex-post pour une transition accélérée de l'aide au développement post-catastrophe. Signé en 2005 par 168 gouvernements, le cadre d'action de Hyogo est la référence mondiale de l'ONU en matière de réduction des risques de catastrophe. Depuis avril 2009, le DMRCR a bénéficié de promesses de dons : de l'Australie (5,3m USD), de la Banque mondiale (16,8m USD), du Canada (3,5m USD), de la Commission européenne (0,3m USD), du Danemark (9,2m USD), de l'Espagne (6,0m USD), de la France (1,2m USD), de l'Italie (5,1m USD), du Japon (6,0m USD), du Luxembourg (2,9m USD), de la Norvège (7,1m USD), du Royaume-Uni (8,7m USD), de la Suède (8,6m USD) et de la Suisse (2,3m USD). Partenariat pour une reconstruction durable (« Track III ») Reconstruction résistante : renforcement des institutions, amélioration de la coordination en matière d'aide à la reconstruction, accélération du financement de la reconstruction dans la réduction des risques de catastrophe. Ex-post

6 Track III : Reconstruction post-catastrophe durable
En 2007, le DMRCR a établi le Dispositif de financement de reconstruction en attente (DFRA), comme trait d’union entre aide humanitaire lors de catastrophes et reconstruction à plus long terme. Le Track III du DMRCR comprend deux voies de financement : Un fonds d'AT, pour soutenir l'assistance technique ex-ante et ex-post à l'évaluation des besoins post-catastrophe (EBPC), en collaboration avec la CE et l'ONU, ainsi que la planification et le développement des capacités. Un fonds remboursable, pour un accès rapide aux ressources financières pour la reconstruction post-catastrophe. Ex-post, l'aide du DMRCR fait le lien entre aide humanitaire et développement dans des situations post-catastrophe en se focalisant sur la reconstruction à long terme et sur la promotion d'une approche de reconstruction de meilleure qualité. Cela permet aux équipes régionales et nationales de disposer des fonds nécessaires pour mener à bien des évaluations des dégâts et des besoins en coordination avec les gouvernements d'accueil, afin de planifier la réhabilitation et la reconstruction. Cette aide transite par deux fonds : Un fonds d'assistance technique pour renforcer la préparation et la planification des contingences pour la reconstruction post-catastrophe. Cela implique la planification et la mise en œuvre d'évaluations coordonnées (Banque mondiale, ONU, Union européenne et autres institutions financières et donateurs internationaux) des dégâts, des pertes et des besoins ; la mise sur pied d'équipes d'experts en attente de déploiement en cas d'évaluation post-catastrophe ; le développement des capacités ; et le partage de bonnes pratiques. Le premier fonds remboursable à disposition, basé notamment sur des accords en attente avec les donateurs du DMRCR, afin de mobiliser le soutien international au financement de la reconstruction post-catastrophe et de soutenir les efforts de réhabilitation. Ce mécanisme est activé depuis quelques mois, à la suite du cyclone Sidr au Bangladesh et de l'ouragan Ivan à Madagascar.

7 Pourquoi la reconstruction est-elle importante ?
Fait le lien entre la phase humanitaire et la phase de reconstruction à long terme. Permet d'attirer l'attention sur l'importance de la RRC, en particulier dans les PMI (espace fiscal limité/aucune incitation à l'investissement dans la prévention des catastrophes) et d'intégrer la réduction des risques dans les politiques et les secteurs. Fait le lien avec la prévention ex-ante des catastrophes et l'adaptation au changement climatique afin de réduire la vulnérabilité à long terme. Permet de promouvoir une meilleure reconstruction : nouvelles constructions conformes aux normes modernes et pas seulement meilleures que les constructions détruites (écoles et hôpitaux sûrs). Reconstruction  : restauration, et amélioration si nécessaire, des infrastructures, des moyens de subsistance et des conditions de vie des communautés affectées par les catastrophes, notamment via des efforts de réduction des facteurs de risque de catastrophe (voir définition de la Stratégie internationale de l'ONU).

8 Éléments du processus de planification de la reconstruction
EBPC Plan de réhabilitation et de reconstruction Suivi et évaluation Planification préalable aux catastrophes 3/26/2017

9 Chronologie de la reconstruction

10 EBPC dans les pays : collaboration CE-BM-ONU depuis 2007
Opérations menées à bien : Bangladesh (2008) Bolivie (2008) Madagascar (2008) Myanmar (2008) Haïti (2008) Yémen (2008) Namibie (2009) République centrafricaine (2009) Samoa (2009) Philippines (2009) Indonésie (2009) RDP Lao (2009) Cambodge (2009) Burkina Faso (2009) Sénégal (2009) Salvador (2009) Haïti (2010) Opérations prévues : Chili (2010) Financement des activités de reconstruction post-catastrophes (sélection de pays)

11 Évaluation des besoins post-catastrophe (EBPC)
Évaluation de l'impact et des besoins en matière de réhabilitation et de reconstruction Gouvernemental, avec le soutien de la communauté internationale Plateforme de coordination technique et financière pour la planification et la mise en œuvre de la réhabilitation et de la reconstruction Évaluation intégrant la réduction des risques dans des approches sectorielles et stratégiques. Élément essentiel d'une réhabilitation et d'une reconstruction durables Rôle du DMRCR dans l'EBPC

12 1. Objectifs de l'EBPC : Estimation quantitative de l'étendue de la destruction ou des dégâts subis et de l'évolution ou des pertes de flux économiques dus à la catastrophe. Identification de l'impact potentiel de la catastrophe sur les performances globales de l'économie du pays ou de la zone affectée, ainsi que sur les individus ou les ménages. Estimation des besoins financiers, techniques et humains de mise en œuvre des programmes négociés de réhabilitation, de reconstruction et de gestion des risques. Identification de la capacité de l'État à mettre en œuvre seul ses programmes et activités de réhabilitation, de reconstruction et de gestion des risques de catastrophe. Déterminer si l'aide internationale est nécessaire, ainsi que sa portée et sa durée. Identification d'actions publiques spécifiques au niveau étatique ou plus local à court, moyen et long terme, afin de garantir la réhabilitation et la reconstruction.

13 Appropriation par le gouvernement :
De plus en plus, les gouvernements adaptent l'évaluation des besoins post-catastrophe à leurs besoins spécifiques. ... Haïti, Philippines, Indonésie... Vers une appropriation plus proactive des processus d'EBPC, à la différence de l'approche auparavant plus passive. ... Namibie, Burkina Faso, Indonésie, Haïti... Les organisations régionales peuvent jouer un rôle important. ... ASEAN au Myanmar et ECOWAS en Afrique occidentale... L'approche de partenariat nécessite de nouvelles pratiques de communication entre les gouvernements affectés et la communauté internationale. ... Conjoint plutôt qu'individuel...

14 Coordination et partenariat :
Renforcer l'intérêt des organisations mondiales et régionales, des donateurs bilatéraux et des pays voisins. ... Myanmar, Indonésie, Samoa... ... À Haïti, la communauté internationale était unie, notamment la CE et les États membres de l'UE... L'EBPC devient une plateforme de coordination pour la réhabilitation et la reconstruction, générant de nouveaux partenariats. ... Fonds de reconstruction d'Haïti... ... Déclaration conjointe tripartite entre la CE, la BM et l'ONU... ... PE ASEAN, BM, UNISDR... … Random Hackers of Kindness, CCR, UNOSAT La mobilisation des experts, les protocoles de coopération et la méthodologie doivent être intégrés afin de faire face aux besoins humains. ... Collaboration entre experts nationaux, régionaux et mondiaux... ... Procédures standards de fonctionnement, des alertes aux enseignements... ... Manuel d’EBPC...

15 Catastrophes : de la réponse à la préparation et au développement.
Réduction des risques de catastrophe : La réduction des risques de catastrophe s'intègre dans l'analyse sectorielle afin que l'évaluation des besoins résiste aux catastrophes. … Madagascar, Namibie, Sénégal, Yémen… Section consacrée à l'évaluation des risques de catastrophe pour les questions politiques, stratégiques et institutionnelles. ... Toutes les évaluations. Bangladesh, Yémen, Salvador, Haïti... Catastrophes : de la réponse à la préparation et au développement.

16 Réhabilitation et reconstruction durables :
L'évaluation des besoins s'intègre dans une large stratégie d'évaluation des besoins de réhabilitation et de reconstruction immédiats, de moyen et de long terme. Les fonds sont collectés selon les conclusions de l'EBPC. … Bangladesh : 109 millions USD, dont 2,3 millions du DMRCR… … République centrafricaine : 5,4 millions USD, Samoa : 40 millions USD … … Haïti : 9,9 milliards USD... Le processus de reconstruction fait l'objet d'un suivi afin d'orienter les décideurs. ... Suivi de l'impact social au Myanmar... La situation post-catastrophe permet d'établir et de renforcer un partenariat de long terme en matière de réduction des risques. ... Gestion des inondations au Yémen... ... Protection contre les inondations à Manille... ... La réduction des risques devient un thème central au Salvador Plan quinquennal de développement...

17 Rôle du DMRCR dans l'EBPC :
À partir de 2008, le DMRCR, via son dispositif de financement de la reconstruction en attente (DFRA), a soutenu financièrement et techniquement 19 évaluations des besoins post-catastrophe, dont 18 pour l'évaluation post-catastrophes et 1 pour l'évaluation post-conflictuelle. Le contribution moyenne à une EBPC est de 240 000 USD, de 100 000 USD en cas de catastrophe limitée à 500 000 USD et plus pour les catastrophes de grande envergure (Myanmar, tremblement de terre d'Haïti). Une expertise technique est fournie au niveau de la coordination et des secteurs, via une équipe de réaction rapide de la BM, en interne, et une équipe d'experts mondiaux de plus en plus nombreuse, en externe. La coordination avec la CE a débuté en 2006, sous la direction de la DG RELEX/Unité de crise.

18 Rôle du DMRCR dans l'EBPC :
De plus en plus, le DFRA s'impose comme la structure de coordination mondiale pour le financement de l'EBPC et mobilise l'expertise et les connaissances requises via des mécanismes novateurs. ... Administration de fonds pour les partenaires... ... Équipes d'experts : équipe de réaction rapide et équipe mondiale d'experts... ... Experts d'États membres de l'UE et d'économies émergentes... ... Notes d'orientation et de bonnes pratiques... La CE est l'un des principaux partenaires du DMRCR dans le financement de l'EBPC.

19 Merci !


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