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FONCTION ENDOCRINE MYOCARDIQUE
LE PEPTIDE AURICULAIRE NATRIURETIQUE : MODE D’ACTION CELLULAIRE ET EFFETS PHYSIOLOGIQUES I. INTRODUCTION II. LE PEPTIDE AURICULAIRE NATRIURETIQUE 1) Sécrétion, devenir et mode d’action cellulaire: 2) Principaux effets biologiques : « natriurétique, diurétique, vasodilatateur, favorise les transferts capillaires » III. CONCLUSIONS
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Effets rénaux « directs » de l ’ANP
Effets hémodynamiques Effets tubulaires - tubule proximal - collecteur cortical - collecteur médullaire débit de fluides et solutés dans les tubules réabsorption tubulaire natriurèse et diurèse
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* Effets directs sur les tubules 1) Tube proximal
- bloque le transporteur Na+:H+ 2) Collecteur cortical - bloque le transporteur neutre Na+:Cl sensible à la thiazide, de la membrane apicale. 3) Collecteur médullaire interne +++ - bloque les canaux sodium de la membrane apicale, sensibles à l’amiloride. - stimule un flux sécrétoire de sodium et de chlore au niveau de la membrane basolatérale
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Synthèse des effets rénaux directs de l ’ANP
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2) Principaux effets biologiques de l ’ANP: natriurétique, diurétique, vasodilatateur, favorise les transferts capillaires b) Actions rénales de l ’ANP: indirectes * hémodynamiques * tubulaires « l ’ANP s ’oppose à tous les systèmes de rétention d ’eau et de sel connus »
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Effets rénaux « indirects »
Le système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) : L ’ANP inhibe la sécrétion : de rénine par l ’appareil juxta-glomérulaire d ’aldostérone par la zone glomérulée de la cortico-surrénale L ’arginine-vasopressine : L ’ANP réduit sa synthèse par l ’hypothalamus et sa libération par la post-hypophyse Le système sympathique : L ’ANP réduit le tonus sympathique au niveau du système nerveux central et du système nerveux périphérique (relargage des cathécolamines et modulation des barorécepteurs) L ’endothéline: L ’ endothéline :
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Indirect renal effects of ANP
Diuretic without sympathetic activation
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PHYSIOLOGIE RENALE I. ANATOMIE FONCTIONNELLE DU REIN ET DES VOIES URINAIRES II. METHODES D’INVESTIGATION EN PHYSIOLOGIE RENALE III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN
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Filtration glomérulaire / Réabsorption tubulaire
III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN. Filtration glomérulaire / Réabsorption tubulaire
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II. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
1) FILTRATION GLOMERULAIRE 1) Composition du filtrat glomérulaire ou urine primitive 2) Nature de la barrière glomérulaire aux macromolécules 3) Déterminants immédiats de la filtration glomérulaire 4) Facteurs physiologiques influençant le DFG 5) « Régulation » du DFG et du DSR
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4) Facteurs physiologiques influençant le DFG
a) Débit plasmatique rénal +++ b) Résistances artériolaires rénales c) Coefficient d’ultrafiltration d) Pression artérielle systémique
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
1) FILTRATION GLOMERULAIRE 2) REABSORPTION TUBULAIRE I. Tubule proximal II. Anse de Henlé Tubule distal Canaux collecteurs III. Organisation régionale du néphron
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE I. Tubule proximal 1) Rappel anatomique a) Le néphron b) Les cellules 2) Fonctions principales: réabsorption !! a) Aspect quantitatif b) Aspect qualitatif 3) Facteurs modulant l ’activité du tubule proximal a) Facteurs luminaux b) Facteurs physiques péri-tubulaires
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE I. Tubule proximal 1) Rappel anatomique a) Le néphron b) Les cellules
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Vasculaire Urinaire TP LE NEPHRON
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Cellules du tubule proximal
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE I. Tubule proximal 1) Rappel anatomique 2) Fonctions principales réabsorption !! a) Aspect quantitatif: (65% du filtrat) b)Aspect qualitatif
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« urine iso-osmotique au plasma »
I. TUBULE PROXIMAL 2) Fonctions principales b) Aspect qualitatif * Réabsorption massive d ’eau (passive) et d ’électrolytes ==> réabsorption de Na+ par un transport actif basolatéral ==> réabsorption de bicarbonate et de glucose * Sécrétion de substances ==> sécrétions d ’ions H+ sous forme de NH4+ * Récupération des protéines par endocytose * Transports trans. et para-cellulaires « urine iso-osmotique au plasma »
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE I. TUBULE PROXIMAL 3) Facteurs modulant l ’activité du tubule proximal a) Facteurs luminaux b) Facteurs physiques péri-tubulaires
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I. TUBULE PROXIMAL 3) Facteurs modulant l ’activité du tubule proximal a) Facteurs luminaux ==> balance tubulo-glomérulaire ==> ajustement de la réabsorption proximale au débit de filtration glomérulaire ==> le rapport entre la quantité de substance réabsorbée et la quantité filtrée est constant ==> limite les apports d ’eau et de soluté au néphron distal dont les capacités de transport sont limitées
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2) REABSORPTION TUBULAIRE I. TUBULE PROXIMAL
3) Facteurs modulant l ’activité du tubule proximal b) Facteurs physiques péri-tubulaires ==> habituels: P = (Pc-Pt) - (Pic-Pit) (-11 mm Hg) ==> passage d ’eau à travers les cellules ==> passage des solutés par les jonctions intercellulaires?
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CAPILLAIRE TUBULAIRE RENAL
ECHANGES DE STARLING: CAPILLAIRE TUBULAIRE RENAL Pôle artériel Pôle artériel Pression hydrostatique P capillaire P urinaire Pression oncotique P capillaire P urinaire Total Réabsorption REABSORPTION +++ ===> 120 l / 24 h Débit anse de Henlé 45 ml / mn
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE II. Anse de Henlé 1) Rappel anatomique a) Le néphron b) Les cellules 2) Fonctions principales: réabsorption !! a) Aspect quantitatif: concentration / dilution de l’urine (X4) b) Aspect qualitatif: perméabilité à l’eau et/ou au soluté Branche descendante: mécanisme de concentration de l’urine Branche ascendante: mécanisme de dilution de l’urine
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III. FORMATION DE L’URINE PAR LE REIN.
2) REABSORPTION TUBULAIRE II. ANSE DE HENLE 1) Rappels anatomiques a) Les néphrons: versant urinaire * néphrons superficiels : -br.desc.fine et br.asc.large * néphrons juxtamédullaires : -br.desc.fine très longue et br.asc. Fine puis large ds la méd. Ext. Urine Dilution Concentration
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a) Les néphrons corticaux et juxta-médullaires: versant vasculaire
* néphrons corticaux superficiels (80%) * néphrons juxta-médullaires (20%) vascularisation particulière - a éfférente ==> vasa recta ==> du cortex à la papille ==> maintien du gradient de concentration cortico-papillaire a) Les néphrons corticaux et juxta-médullaires: versant vasculaire
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b) Cellules de l’anse de Henlé
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2) Fonction principale de l’anse de Henlé : REABSORPTION
A. BRANCHE DESCENDANTE FINE. Activité métabolique minime, diffusion mécanisme de concentration de l’urine 1) Néphrons superficiels. Branche descendante fine et courte, située dans la médullaire externe. * très perméable à l’eau * peu perméable aux ions mouvements passifs, soustraction d ’eau car osmolalité interstitielle croissante.
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2) Fonction principale de l’anse de Henlé : REABSORPTION
A. BRANCHE DESCENDANTE FINE. 2) Néphrons juxtamédullaires. a) dans la médullaire externe. * très perméable aux solutés soustraction d ’eau, plus addition importante de solutés venant de l ’interstitium. b) dans la médullaire interne. * perméabilité à l ’eau prédominante réabsorption progressive d ’eau, due à l ’hyperosmolarité croissante de l ’interstitium.
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2) Fonction principale de l’anse de Henlé : REABSORPTION
A. BRANCHE DESCENDANTE FINE. Au total : à la pointe de l’anse, l ’osmolalité de l ’urine est identique à celle de l ’interstitium, entre 800 et 1200 mosmol / kg d ’eau. 300 1200
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B) BRANCHE ASCENDANTE FINE ET LARGE
mécanisme de dilution de l ’urine 1) Branche ascendante fine. ascendante fine dans la médullaire interne, que néphrons juxta-médullaires. * imperméable à l ’eau * très perméable aux solutés pas de transfert actifs (Na tubule > Na interstitium) Imperméable à l’eau 2) Très perméable aux solutés Passif
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B) BRANCHE ASCENDANTE FINE ET LARGE
mécanisme de dilution de l ’urine 1) Branche ascendante LARGE. ascendante fine médullaire externe, néphrons superficiels juxtamédullaires. * imperméable à l ’eau * très perméable aux solutés transfert actifs, pompe à Na Na/K/ATPase Actif Imperméable à l’eau 2) Très perméable aux solutés
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B) BRANCHE ASCENDANTE FINE ET LARGE
mécanisme de dilution de l ’urine diminution progressive de l ’osmolalité du fluide tubulaire , inférieure à celle du plasma à l ’entrée du Tc distal par réabsorption de NaCl sans eau. (effet élémentaire) Cette réabsorption passive ou active de NaCl non suivie d ’eau augmente la concentration de soluté dans le liquide interstitiel et constitue l ’effet élémentaire de création du gradient osmotique corticopapillaire.
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III. ORGANISATION REGIONALE DU NEPHRON
L ’organisation architecturale du néphron permet le contrôle indépendant de l ’excrétion de l ’eau et des substances dissoutes +++ * Gradient osmotique cortico-papillaire concentre l ’urine. * Dilution de l ’urine dans la branche ascendante de l ’anse de Henlé élimine beaucoup d ’eau 1) GRADIENT OSMOTIQUE CORTICOPAPILLAIRE Les anses de Henlé fonctionnent comme un système de multiplication de concentration à contre courant.
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III. ORGANISATION REGIONALE DU NEPHRON
1) GRADIENT OSMOTIQUE CORTICOPAPILLAIRE Les anses de Henlé fonctionnent comme un système de multiplication de concentration à contre courant. A) CREATION DU GRADIENT a) Modèle expérimental b) Application au rein B) MAINTIEN DU GRADIENT OSMOTIQUE CORTICO-PAPILLAIRE INTERSTITIEL
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Membrane à perméabilité sélective
Effet élémentaire transversal
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Effet élémentaire transversal + Débit à contre-courant
Débit à contre-courant faible Multiplication de l’effet élémentaire transversal
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A B C0 - 3DC Effet élémentaire transversal à DC Système à débit lent
et à contre-courant Effet de multiplication à contre-courant C0 + DC C0 - 2DC C0 - DC C0 - DC C0 + 2DC C0 + 2DC C0 + DC C0 + DC F création d'un gradient C0 + 3DC C0 + DC C0 + 2DC C0 + DC C0 - DC C0 + DC C0 + DC C0 + DC F dilution du contenu à la sortie
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A) CREATION DU GRADIENT
b) Application au rein * Deux mécanismes: 1) mécanisme de transfert dans le temps : effet élémentaire de réabsorption de NaCl sans eau ds la br. Asc. De Henlé = moteur ! 2) déplacement du fluide tubulaire
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A) CREATION DU GRADIENT
* Deux mécanismes: 1) mécanisme de transfert dans le temps : effet élémentaire de réabsorption de NaCl sans eau ds la br. Asc. De Henlé = moteur !
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A) CREATION DU GRADIENT
* Deux mécanismes: 2) déplacement du fluide tubulaire
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I. GRADIENT OSMOTIQUE CORTICOPAPILLAIRE
Les anses de Henlé fonctionnent comme un système de multiplication de concentration à contre courant.
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A) CREATION DU GRADIENT
* Deux mécanismes 1) déplacement du fluide tubulaire 2) mécanisme de transfert dans le temps : effet élémentaire de réabsorption de NaCl sans eau ds la br. Asc. De Henlé = moteur ! B) MAINTIEN DU GRADIENT OSMOTIQUE CORTICOPAPILLAIRE INTERSTICIEL * Deux phénomènes majeurs : Vasa recta,parallèles aux anses de Henlé : échanges à contre courant d ’eau et de solutés 2) Faible débit sanguin dans les vasa recta.
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PREVENTION DE L’ENDOCARDITE POURQUOI UNE PROPHYLAXIE ?
• Malgré la rareté de cette pathologie (3 à 10 cas/ personnes/an), la mortalité de l’endocardite infectieuse reste trop élevée (10-26% de mortalité hospitalière). • Les bactériémies sont fréquentes après procédures invasives, surtout dentaires, et des études expérimentales ont montré que les antibiotiques pouvaient réduire ces bactériémies. • Il est donc classiquement recommandé de donner une antibioprophylaxie lors de diverses procédures à risque chez tous les patients présentant une cardiopathie à risque moyen ou élevé.
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POURQUOI REDUIRE LA PROPHYLAXIE ?
• Il n’existe pas de preuve scientifique de l’efficacité ou de l’absence d’efficacité de la prophylaxie antibiotique. Les études cas/témoins ne révèlent pas de bénéfice de l’antibioprophylaxie. • Les bactériémies à risque sont probablement plus le fait d’un passage quotidien des bactéries de la cavité buccale dans le sang que de gestes bucco-dentaires invasifs occasionnels. • L’utilisation trop large d’antibiotiques peut favoriser l’émergence de micro-organismes résistants aux antibiotiques. • Le traitement antibiotique prophylactique est associé à un risque potentiel de réaction anaphylactique mortelle.
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LA PROPHYLAXIE, CHEZ QUEL PATIENT ?
L’antibioprophylaxie n’est plus recommandée que chez les patients porteurs des cardiopathies les plus à risque d’EI, dans les situations les plus à risque d’EI. Trois catégories de patients à risque : • Prothèses valvulaires. • Antécédents d’endocardite infectieuse. • Cardiopathie congénitale cyanogène non ou incomplètement corrigée. Une seule situation à risque : • Les gestes dentaires touchant les gencives ou la région, péri apicale dentaire ou accompagnés d’une perforation de la muqueuse buccale.
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Prophylaxie recommandée pour les interventions dentaires à risque.
QUELLE PROPHYLAXIE ? Prophylaxie recommandée pour les interventions dentaires à risque. Simple dose 30 à 60 min Avant l’intervention Situation Antibiotique Adultes Enfants Pas d’allergie À la pénicilline Ou l’ampicilline Amoxicilline Ou ampicilline 2g po ou IV 50 mgkg po Ou IV Allergie à la Pénicilline ou L’ampicilline Clindamycine 600 mg po Ou IV 20 mg/kg po Ou IV
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PROPHYLAXIE ? NON : PREVENTION
Si les nouvelles recommandations réduisent l’importance de l’antibioprophylaxie, toutes soulignent l’importance des autres mesures préventives. • Bonne hygiène dentaire et suivi dentaire régulier chez les patients à risque. • Eviter piercing et tatouages chez ces patients, particulièrement les piercings intéressant les muqueuses. • Les EI nosocomiales représentent maintenant près de 30% des cas d’EI et sont le plus souvent en rapport avec un cathéter de dialyse ou de perfusion. Si l’antibioprophylaxie n’est pas recommandée avant un geste invasif potentiellement dangereux chez ces patients, les mesures d’asepsie rigoureuse sont recommandées lors de la manipulation des cathéters ou durant toute procédure invasive.
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