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Publié parFiacre Michel Modifié depuis plus de 11 années
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Analyse du poème Les Aveugles de Charles Baudelaire
Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? Analyse du poème Les Aveugles de Charles Baudelaire 1 2 Nombre de strophes 3 4
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Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux!
1 Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? 2 3 4 1 2 3 Nombre de vers 4 1 2 3 1 2 3
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Nombre de pieds Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. / / / / / / / / / / / / 12 / / / / / / / / / / / / 12 / / / / / / / / / / / / 12 / / / / / / / / / / / / 12
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Types de rimes Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux!
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? suffisantes suffisantes embrassées suivies riches riches embrassées suffisantes Types de rimes
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À qui s’adresse le poète?
Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? Analyse syntaxique À qui s’adresse le poète?
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À qui renvoient les pronoms?
Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? Analyse syntaxique À qui renvoient les pronoms?
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Que qualifient les adjectifs?
Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? Que qualifient les adjectifs?
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Les figures stylistiques
Contemplez-les, mon âme; ils sont vraiment affreux! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme des somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie. Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité! Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles, Éprise du plaisir, jusqu’à l’atrocité, Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété, Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles? Les figures stylistiques Comparaisons Personnification Hyperbole Gradation Allégorie Apostrophe
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Charles Baudelaire (Recueil : Les fleurs du mal) http://www. youtube
Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raison La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu'à l'horizon La nuit voluptueuse monte, Apaisant tout, même la faim, Effaçant tout, même la honte, Le Poète se dit : " Enfin ! Mon esprit, comme mes vertèbres, Invoque ardemment le repos ; Le coeur plein de songes funèbres, Je vais me coucher sur le dos Et me rouler dans vos rideaux, Ô rafraîchissantes ténèbres ! " La fin de la journée
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Arthur Rimbaud ( Recueil : Poésies) http://www. youtube. com/watch
C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit Le dormeur du val
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