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Cours Niveau 2 Alain Flour
Accidents de plongée Cours Niveau 2 Alain Flour
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Présentation Notre corps est une véritable machine à échanger des gaz par l’intermédiaire de nos poumons et de notre sang. De la zone où il y a la plus forte concentration de gaz vers la plus faible. Notre respiration amènent de l’oxygène aux alvéoles qui par l’hématose va transporter l’O² au sang qui le transporte jusqu’à nos cellules. En contrepartie, ces même cellules vont créer du gaz carbonique évacué lors de la respiration avec une partie de l’oxygène non consommé. Rôle de l’AZOTE : L’Azote est un gaz qui n’est pas utilisé en plongée, de ce fait et sous le fait de la pression hydrostatique, l’Azote N², va se dissoudre doucement mais sûrement dans notre organisme. Nous allons donc DISSOUDRE de l’Azote tout au long de notre plongée
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Que se passe t’il lors de la remontée
Que se passe t’il lors de la remontée ??? Lors de la remontée l’Azote contenu dans les tissus de notre organisme va vouloir retrouver sa forme gazeuse. Il est peu à peu restituer dans les poumons et évacué par l’expiration. En fonction de la vitesse de remontée création ou non de bulles d’azote plus ou moins grosses et en plus ou moins grandes quantité. A Partir d’une certaine quantité d’Azote, il devient indispensable de faire un palier de décompression pour évacuer l’Azote en excès. De retour en Surface l’azote va s’évacuer au cours de prochaines 24 heures. Si on remonte trop rapidement, c’est l’effet bulles de champagne et création de bulles qui vont avoir des conséquences plus ou moins grave sur l’organisme.
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Des conséquences graves
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Symptômes Tous les tissus de l'organisme dissolvent de l‘azote mais tous ne présentent pas la même affinité pour ce gaz et tous ne sont pas vascularisés de la même façon. Il y a des localisations privilégiées pour les accidents de décompression
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Les accidents graves ou de type II
cérébraux : - Hémiplégie ou monoplégie, - troubles du langage, de la vue, de l’ouïe, - crises convulsives (épileptiques), - fatigue extrême, - maux de tête, vomissements, vertiges, - perte de connaissance, coma Médullaires : - douleur lombaire, - troubles de la sensibilité, - troubles moteurs : monoplégie, paraplégie, tétraplégie + atteinte des muscles respiratoires, - impossibilité d’uriner, Accidents de l’oreille interne: - vertiges, nausées, - station debout impossible, - trouble de l’équilibre, - perte de l’audition, bourdonnement, Attention cela peut souvent se confondre avec un Barotraumatisme de l’oreille interne
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Les accidents mineurs ou de type I
Accidents cutanés ( surtout en caisson ou vêtements secs): - puces, - moutons. Accidents ostéo-articulaires ou « bends » : - La bulle est placée dans l’articulation ou le tendon - douleur intense: - l’épaule, - le genou, - le coude, - la hanche, - la cheville. Le ressenti général : - Fatigue intense.
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Statistiques (Alain Foret et doc Grandjean)
Etude sur la période de 1995 à 2004 Nombre de dossiers exploités et avérés. 529 soit 53 accidents de plongées par an. Homme 80 % 30 % entre 5 et 30 m 35 % entre 30 et 40 m 35 % entre 40 et 60 m 40 % des accidents N3/N4 20 % des accidents MF1 ou + 80 % sont des accidents de décompression 36% ADD Médullaires 14 % ADD cérébrales 28 % oreille interne Dans 60 % des cas l’oxygène a été mal donné ou pas donné du tout Dans 50 %des cas l’aspirine a été mal donné ou pas du tout Dans plus de la moitié des cas l’accidenté minimise son problème Délais d’apparition : 50 % dans les 30 mn, 85 % dans l’heure et 99 % dans les 6 heures
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Facteurs favorisants Dans le déroulement de la plongée Facteurs liés à la plongée - la profondeur (>30 m), à 9 m on peut rester indéfiniment - la durée - la vitesse de remontée - les consécutives ou les successives rapprochées - le profil de plongée (yo-yo, inversé) - le froid - la procédure de décompression - la mauvaise gestion de la plongée (panne d’air) - Valsalva à la remontée - l’apnée (avant, pendant, après). Les facteurs individuels Facteurs liés à l’individu - les antécédents d’ADD - le FOP - la condition physique - la fatigue, le surmenage, les excès, le stress - l’effort (pendant, après), l’essoufflement - la déshydratation - le tabac, l’alcool - l’embonpoint, l’âge « avancé »
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Traitements le Niveau 2 se doit de connaître les bases de la sécurité et peut assister en cas d'accident. Il ne faudra en aucun cas Négliger aucun signe et agir vite (O2 . Et aspirine, appel des secours, évacuation) - Ne jamais ré-immerger un plongeur présentant des symptômes! - Alerter les secours (CROSS canal 16 ou à terre le SAMU au 15) - De l’oxygène 15 l/min - Hydrater si conscient (maxi 2 litres) (eau non gazeuse!!!) - De l’aspirine si conscient (5 mg/kg) (maxi 500 mg) - P.L.S si inconscient - Remplir la fiche d’évacuation - Rappeler les autres plongeurs - Ne pas tenir compte d’une amélioration - en cas de doute agissez comme si vous étiez devant un ADD Médullaire ou cérébral CF RIFAP accessible des le niveau 2 pour aller vers le N3 ou N4 et Initiateur
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Préventions Savoir plonger : faire une remontée à la vitesse maxi de 15m/mn, savoir tenir un palier sur parachute, matériel adapté….. Respecter les procédures : respect des tables, des profils, 2 plongées max/jour et 6 jours sur 7, éviter les yo-yo, en cas de successive et de palanquée mélangée suivre la procédure la plus pénalisante. Avoir une bonne condition physique générale et le jour de la plongée : bon entraînement, respecter les contre-indications, tenir compte de l’âge, attention aux problèmes de sommeil, de tabac, d’alcool, de décalage horaire, de pas d’envie, Le Niveau 2 doit SAVOIR SE DIRE NON !!! Pas de manœuvre dangereuse avant, pendant et après la plongée : pas d’effort (augmente la dissolution puis le dégazage), pas d’apnée (bloque l’élimination pulmonaire des bulles), pas d’avion avant 12 heures.
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