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Devrais-je partir ou rester? Migration temporaire et réceptivité du marché du travail 12 mars 2008.

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1 Devrais-je partir ou rester? Migration temporaire et réceptivité du marché du travail 12 mars 2008

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3 Les pénuries de main-dœuvre sont-elles réelles? « Le marché du travail canadien est présentement en bonne santé et on sattend à ce quil le reste au cours de la prochaine décennie » « Aucune pénurie générale de main-dœuvre nest attendue au cours des dix prochaines années » Source : RHDSC, octobre 2006. Perspectives du marché du travail canadien pour la prochaine décennie

4 Source : RHDSC, octobre 2006 « […] la forte croissance de la demande dans les professions hautement qualifiées […] a été adéquatement satisfaite par la hausse de loffre de travailleurs qualifiés. En effet, les salaires réels par niveau de compétence relatifs à la moyenne sont demeurés assez constants depuis 1997 [ce qui autorise à penser quil ny a] pas de déséquilibres significatifs entre loffre de main- dœuvre qualifiée et la demande des employeurs parmi les différents niveaux de compétence. »

5 Source : RHDSC, octobre 2006 « […] une forte proportion des personnes qui ont fait des études postsecondaires se trouve dans des professions peu qualifiées. La proportion des travailleurs ayant une formation universitaire qui se trouvent dans des professions faiblement qualifiées a augmenté, passant de 12 % en 1990 à environ 17 % en 2005, ce qui porte à croire quil pourrait y avoir une surabondance de diplômés universitaires. »

6 Programmes concernant les TET : une recette pour lexploitation et linfériorité? En 2006, 40 gens de métier étrangers qualifiés qui travaillaient à la nouvelle voie de liaison rapide à Vancouver ont déposé une plainte à la Commission des relations de travail de la C.-B., indiquant quils avaient été attirés au Canada par des offres demploi jamais honorées.

7 SELI et le cas du projet RAV à Vancouver 2006 : Les travailleurs se sont vu confisquer leurs visas par leurs employeurs à leur arrivée au Canada, et gagnaient beaucoup moins que le salaire minimum. Les travailleurs migrants temporaires recevaient moins de 5 $ lheure pour lexcavation du tunnel dans le cadre du nouveau projet de liaison rapide Canada Line de 1,7 milliard de dollars.

8 Le cas du projet RAV …prochaine étape 2008 : Le Tribunal des droits de la personne de la C.-B. a reconnu lemployeur coupable de coercition et dintimidation à lendroit des travailleurs migrants temporaires qui ont demandé justice et équité.

9 AdvoCare : veiller sur les aînés ou sur les affaires? En 2006, Park Place Seniors Living Ltd a mis à pied soixante-dix aides-soignants syndiqués qui y travaillaient depuis longtemps et qui touchaient un peu plus de 20 $ lheure. La direction a embauché une entreprise du secteur privé, AdvoCare, pour assurer la prestation des services de santé aux 149 résidants de létablissement. AdvoCare a diminué les salaires à 14-15 $ lheure. AdvoCare a aussi énormément réduit les avantages sociaux, éliminant les congés de maladie, les prestations dinvalidité de longue durée, les vacances payées et les rentes de retraite dont bénéficiaient auparavant les travailleurs syndiqués.

10 AdvoCare : veiller sur les aînés ou sur les affaires? Les travailleurs syndiqués ont refusé daccepter la réduction de salaire et les avantages en moins. AdvoCare a indiqué une « pénurie de main-dœuvre » dans sa demande dembauche de travailleurs migrants temporaires dans le cadre du PTET du gouvernement. RHDSC a produit un avis sur le marché du travail (AMT) favorable et AdvoCare a pu embaucher des travailleurs migrants temporaires pour pourvoir les postes daide- soignant.

11 Le cas de 11 Philippins En 2007, un pourvoyeur de main-dœuvre situé à Burlington a fait venir des travailleurs qualifiés des Philippines (plombier et soudeurs) pour travailler en Ontario à 23 $ lheure. Le pourvoyeur a admis que les emplois nexistaient pas vraiment, mais a tout de même réussi à obtenir un AMT favorable et des visas pour les travailleurs. Les 11 Philippins ont reçu chacun une facture de 10 000 $US en frais.

12 Le cas de 11 Philippins Onze travailleurs ont obtenu un contrat de sous-traitance pour effectuer des tâches inférieures dans une usine dembouteillage deau à Barrie. On leur a dit quils recevraient 14 $ lheure, mais ils nont rien touché pendant plus de deux mois. Comme ils mouraient de faim et étaient désespérés, lemployeur leur a versé 800 $ chacun pour les deux mois de travail et les a menacés dexpulsion sils continuaient à se plaindre.

13 Can-Mex, entrepreneurs : déclaration de travailleurs migrants temporaires Lemployeur affiche un tempérament violent. Il va même jusquà menacer les travailleurs avec un couteau. Les travailleurs sont amenés dans un lieu de travail éloigné où ils sont hébergés dans un pavillon-dortoir de deux pièces (surpeuplé) sans salle de bain et sans salle de lavage. Ils nont droit quà deux repas par jour et sont avisés quils ne seront pas payés les jours où ils ne travaillent pas.

14 Alberta Federation of Labour (AFL) : projet de défense des intérêts Davril à octobre 2007, lAFL a engagé un avocat spécial pour aider les travailleurs temporaires en Alberta. En seulement six mois, près de 1 500 travailleurs temporaires ont demandé de laide et plus de 120 dossiers ont été créés. Voici un aperçu des situations quils ont vécues en tant que travailleurs…

15 Salaire et conditions de travail La majorité des cas avaient trait aux conditions de travail : salaire plus bas que promis, emplois à lopposé de ce qui avait été promis, emplois inexistants à larrivée, obligation doffrir des services personnels inappropriés, comportements racistes et menaces dexpulsion et demprisonnement

16 Pourvoyeurs Près de cent plaintes concernaient des pourvoyeurs, notamment la facturation de frais illégaux (allant de 3 000 à 10 000 $), des déclarations trompeuses à propos des emplois et de fausses promesses daccès à la citoyenneté.

17 Hébergement Le tiers des demandes daide concernaient lhébergement. Les employeurs doivent trouver un logement aux travailleurs non qualifiés. Problèmes types : logements en mauvais état et loyers excessifs (4 000 à 6 000 $ par mois par résidence)

18 Reconnaissance professionnelle Les travailleurs temporaires qui ont un métier nobtiennent pas laide nécessaire de leur employeur pour obtenir le Sceau rouge dont ils ont besoin pour continuer à travailler.

19 Illustration by Claudio Munoz


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