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Des appuis non financiers pour une meilleure efficacité des crédits productifs aux Comores.

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1 Des appuis non financiers pour une meilleure efficacité des crédits productifs aux Comores

2 INTRODUCTION Le secteur primaire et léconomie comorienne Un secteur primaire qui contribue à plus de 40% au PIB. Une stratégie de croissance basée sur le développement du secteur primaire. Un secteur qui emploi 80% de la population active. Quels types daides financières, et quels types daides techniques ? Un secteur qui connaît une faible croissance et dont les principaux acteurs présentent un manque en équipements, en intrants, des problèmes de marchés, de mauvais rendements… Quelle efficacité ? MAIS Agricultures familiales, et micros entreprises Grandes entreprises dexportations

3 I – Lévolution des crédits productifs La banque de développement des Comores (BDC) et les premiers « crédits agricoles » Processus de décision doctroie de créditProcessus de recouvrement Origine : Dans les années 80 la BDC met en place les premiers crédits agricoles grâce à un programme daide extérieur du FENU exécuté par le CEFADER-CADER, une structure d Etat. Objectif : Permettre laccès au financement des acteurs du secteur primaire, pour mener à bien la stratégie agricole de lépoque. Innovations : - Une connexion entre la structure et les bénéficiaires : Les centres agricoles de développement rural (CADER), présents dans lensemble des régions, ciblaient les potentiels bénéficiaires, et un premier dossier était monté; - Une synergie entre la BDC et les acteurs du développement (CEFADER-CADER): Un comité de crédit logé au centre fédéral agricole du développement rural (CEFADER), composé de représentant de la BDC, techniciens du CEFADER-CADER, et des représentants du ministère de la production, permettait de prendre a décision doctroie du crédit.

4 Faiblesses : - Aucune campagne de recouvrement na été menée, ni par la BDC, ni par le CEFADER-CADER ; Aucune garantie navait été demandé aux bénéficiaires. - La mission des CADER qui était le suivi encadrement de tout acteurs du secteur rural a faillit. Des taux dimpayés trop important pour que les « crédits agricoles » soient poursuivis Processus de décision doctroie de créditProcessus de recouvrement I – Lévolution des crédits productifs La banque de développement des Comores (BDC) et les premiers « crédits agricoles » Faiblesses : Aucun contact entre la BDC et les bénéficiaires

5 Le réseau des SANDUCK et la priorité à la proximité I – Lévolution des crédits productifs Origine : En 1991, une étude est menée par l IRAM mettant en évidence le manque daccès au financement pour les entrepreneurs en zone rurale, tant par les structures formelles quinformelles. Objectif : En 1992, l AFD mène un projet pour la mise en place dun système de crédit rural pour le financement des micros entreprises. Innovation : Les caisses des SANDUCK sont spécialisées dans des crédits productif. Processus de décision doctroie de créditProcessus de recouvrement Innovations: - Proximité des caisses : Connaissance des activités productives de la région permettant lorientation des bénéficiaires des crédits. - Gestion des caisses par la population : La décision doctroie de crédit est fondée entre autre sur la connaissance que possède le comité de gestion des bénéficiaires. Innovations: -Gestion des caisses par la population : En cas dimpayé les élus exercent une pression (sociale) sur les bénéficiaires.

6 Faiblesse: - Aucun appui non financier pour laccompagnement des activités financées par les crédits productifs du réseau des SANDUCK Processus de décision doctroie de créditProcessus de recouvrement Faiblesse : - Un seul type de crédit pour une multitude dactivités productives -Des montants faibles pour la création et/ou le développement de micros entreprises -Omission de lexistence dautres besoins en financement que les investissements productifs en zone rurale Des crédits commerciaux prenant le pas sur les crédits productifs Le réseau des SANDUCK et la priorité à la proximité I – Lévolution des crédits productifs

7 Le réseau des MECK et les premiers appuis à la micro entreprise Origine: En 1994 le projet « dappui aux initiatives économiques de base » (AIEB), sous la tutelle du ministère de la production agricole, est financé et initié par le FIDA. Ce projet se compose dune composante « appuis aux initiatives économique » et dune autre « finance rurale » qui aboutira à la création du réseau des MECK. Objectif: Sinscrivant dans la stratégie du plan dajustement structurel (PAS) les activités prévues par le projet se concentraient sur la création et la promotion dactivité génératrice de revenus à travers celles de micros entreprises, dans le secteur rural, agro alimentaire et lartisanat. Innovation: Mobilisation de lépargne locale pour le financement de ces dernières. Processus de décision doctroie de créditProcessus de recouvrement Innovations: - Apport dappuis non financiers: Les bénéficiaires étaient appuyés pour la conception, la mise en œuvre et la gestion de leur projet -Synergie entre appuis non financiers et financiers: Les techniciens des appuis non financiers apportaient des études de faisabilité et participaient au comité de crédit Innovations: - Apport dappui non financier en parallèle du processus de recouvrement. - Communication entre techniciens des appui non financier et ceux du réseau des MECK, permettant de recourir à des appuis avant de mettre en œuvre les pressions pour le remboursement, en cas de retard.

8 II - QUELS TYPES DAPPUIS PAR QUELLE TYPE DORGANISATION Les différents types dappuis dont nécessitent les micros entreprises du secteur rural Des appuis propres au processus de crédit Objectif : Une gestion optimum du crédit pour un investissement efficace Types dappuis: -Une ébauche détude de faisabilité pour réfléchir à la viabilité et à la réalisation du projet ainsi que pour prévenir les risques auxquels le bénéficiaire peut être confronté. - Un calendrier des échéances adaptées aux activités financées. - Une réflexion relative aux possibles sources de financement pour les premières échéances. - Des appuis à lenregistrement des garanties auprès des autorités compétentes. - Des appuis liés au recouvrement du crédit. Des appuis parallèle au processus de crédit Objectif : Une gestion optimum de lentreprise pour lefficacité de sa création et/ou développement et un bon remboursement du crédit. Types dappuis : - Étude de faisabilité - Formation technique - Appuis à la commercialisation des produits et/ou services - Suivi et formation en gestion et comptabilité

9 Des appuis conseils assurés par une seule association (AMIE) II - QUELS TYPES DAPPUIS PAR QUELLE TYPE DORGANISATION Tout au long du projet AIEB, les appuis non financiers étaient assurés par la composante « appuis aux initiatives économiques » et/ou des agences dencadrements contractualisées par le projet A la fin du projet une réflexion entre le projet et les agences dencadrement a été menée atour du coût des prestations. Cependant aucun consensus na été trouvé. Les agences dencadrement ont cessé de dispenser ce type dappui puisque les bénéficiaire et les institutions financières sont dans lincapacité de supporter les coûts de ce type de prestation. Le projet dappui à la micro entreprise (AMIE) mené par le PNUD a été mis en place dans les années 90 pour la promotion des micros entreprises. Loriginalité de ce projet a été de se spécifier dans lappui à la micro entreprise, avec des appuis de la conception jusquà la consolidation de la micro entreprise, sans intégrer les appuis financiers Cependant lensemble des formations et appuis techniques apportés par le projet AMIE avait pour une de ses finalités laccès au financement. Aujourdhui le projet sest pérenniser par sa transformation en association. Cest la seule agence dencadrement exerçant ce type dappui pour les micros entrepreneurs, et ayant un partenariat avec lé réseau des MECK pour les crédits productifs. Disparition des appuis non financiers existant sous le projet AIEB Pérennisation dun projet en association

10 II - QUELS TYPES DAPPUIS PAR QUELLE TYPE DORGANISATION Les crédits conventionnés, vers une complémentarité entre les institutions financières décentralisées et les organisations professionnelles (OP) Origine : Première convention dans les années 2000 entre un projet dappui aux cultures vivrières (DECVAS), les réseaux des MECK et SANDUCK,et le projet AMIE. Objectif : Permettre aux bénéficiaires du projet un accès au financement. Avantage : Une ligne de crédit incitait les réseaux de micro finance à octroyer des crédits productifs Lengagement de chacun des partenaires dappuyer les bénéficiaire avant loctroie du crédit jusquà son remboursement permettaient un partage des risques. Forces : - Les bénéficiaires ont accès à des crédits productifs préférentiels (taux dintérêt plus faible, période de grâce plus longue…) - Partage des risques financiers grâce aux lignes de crédits et/ou fonds de garanties Faiblesses: - Lengagement des partis sur les appuis non financiers ont très rarement été respectés - Manque de synergie entre les IFD et les OP -Des bénéficiaires peu intégrés dans le processus -Des problèmes de compétences au niveau des OPA pour les appuis non financiers Forces et faiblesses des conventionsLa première convention Des taux de crédits conventionnés en souffrance élevés Des bénéficiaires atteints (saisis des garanties…) Des réticences au renouvellement des conventions

11 CONCLUSION Des impacts positifs des réseau de micro finance mis en place dans les années 90, notamment par la bancarisation des populations en zone rurale Mais Un éloignement des objectifs initiaux : des crédits productifs aujourdhui quasiment inexistants comparés aux crédit productifs Une nécessité dintégrer des appuis non financiers aux processus des crédits productifs pour en augmenter lefficacité et la quantité : - Renforcer et améliorer les conventions existantes entre les IFD et OPA - Rechercher de nouveaux partenariats entre les réseaux de micro finance et les agences dencadrement, en réfléchissant à qui revient den supporter le coût des prestations. - Réfléchir à dautres méthodes dintégration de ces appuis non financiers ( intégration des prestations au sein des institutions financières…)


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