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La Femme Marocaine Hier & Aujourd’hui
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La période Coloniale « l’Union des Femmes du Maroc ». Liée au Parti Communiste, « l’Association des Sœurs de la Pureté » proche du Parti Démocratique de l’Indépendance (PDI)
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La période Postindépendance 1956-1969
En 1957/58, un code du Statut personnel (Moudawana) a été créé. Ce code était inégalitaire et basé sur une interprétation très orthodoxe du Coran. L'homme y est défini comme le chef de la famille et supérieur à la femme, tandis que la femme a été déclarée comme mineure sous la tutelle d'un homme. Ces restrictions juridiques ont empêché les femmes de demander le divorce, de conserver la garde des enfants en cas de divorce, ou l’obtention d’un héritage égal.
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Il n'y avait pas d'âge légal minimum pour le mariage.
La femme ne donnait pas son consentement au mariage. La polygamie était légale. Un homme pouvait mettre un terme au mariage à volonté en « répudiant » sa femme sans procédure juridique. La femme devrait avoir la permission d’un homme pour obtenir un passeport ou commencer un commerce.
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La décennie 1970 Le climat politique a enregistré une ouverture relative et une plus grande liberté d’expression. Plus d’associations socioprofessionnelles sont apparues. La révision de la Moudawana est restée une question ambigüe, mais la question du statut juridique et la représentation des femmes dans les postes de responsabilités étaient acceptées.
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La décennie 1980 Les femmes ont commencé à constater, à réfléchir et à dénoncer elles-mêmes la condition féminine alors que durant la période précédente les voix féminines étaient guidées par l’écriture masculine. Une relecture de l’histoire de l’Islam à partir d’une perspective féministe mettant en valeur la tradition progressiste et égalitaire du Prophète. La dimension régionale, maghrébine.
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La décennie 1990 Quelques mobilisations importantes ont obtenu un succès modéré dans la réforme de la Moudawana. L'une des activités les plus importantes à l'époque était la campagne « un million de signatures », qui soutenait une pétition en faveur de la réforme de la Moudawana. La pétition a été un grand succès et a illustré le soutien important du public.
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1999 : Nouveau Roi; Nouveau chapitre
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« Comment espérer assurer progrès et prospérité à une société alors que ses femmes, qui en constituent la moitié, voient leurs droits bafoués »
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Un nouveau Code de la Famille
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Redéfinition du Mariage
« Le mariage est un pacte fondé sur le consentement mutuel en vue d’établir une union légale et durable entre un homme et une femme. Il a pour but la vie dans une fidélité réciproque, la pureté et la fondation d’une famille stable sous la direction des deux époux, conformément aux dispositions du présent Code ».
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l'âge du mariage est uniformément fixé à 18 ans.
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Le divorce Le divorce est défini comme une dissolution des liens du mariage que le mari et l'épouse exercent, sous contrôle judiciaire, selon des conditions légales propres à chacun d'entre eux.
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Biens Acquis Le nouveau code introduit la possibilité pour les époux de se mettre d’accord. En cas de désaccord, ils devront recourir au juge qui se basera sur les conditions générales de preuve afin d’évaluer la contribution de chacun des deux époux aux biens acquis durant le mariage.
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La polygamie La polygamie est désormais soumise à l'autorisation du juge et à des conditions légales draconiennes qui la rendent « presque » impossible.
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La Population Marocaine à L’étranger.
L’acte de mariage doit être établi en présence de deux témoins musulmans et en conformité aves les procédures en cours dans le pays d’accueil, puis enregistré par les services consulaires ou judicaires nationaux.
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À l’aube de l’indépendance, la scolarisation des filles est restée un phénomène citadin. Le monde rural n’a pas enregistré la même tendance progressive, surtout, en ce qui concerne les filles.
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- L’éloignement des établissements scolaires
- Les établissements scolaires ne répondent pas aux normes (sans clôture, non raccordé au réseau d’eau potable, ou réseau d’électricité). - l’absence ou la non-adéquation des structures sanitaires pour les filles en milieu scolaire. - les horaires scolaires inadaptés aux conditions sociales et géographiques du milieu. - l’absence de soutien moral et financier. - l’insécurité et les violences à l’égard des filles en milieu scolaire et périscolaire.
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Les causes suspectées • Pauvreté • Manque ou insuffisance de suivi prénatal • Accouchements non assistés par des professionnels qualifiés • Analphabétisme et ignorance • Difficultés d’accès • Accueil désobligeant • Corruption • Manque de suivi
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Merci de votre attention
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