La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La gouvernance générale du système éducatif Claudine Bourrel Spécialiste principale en éducation Institut de la Banque Mondiale (WBI) Fevrier 2009 4ème.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La gouvernance générale du système éducatif Claudine Bourrel Spécialiste principale en éducation Institut de la Banque Mondiale (WBI) Fevrier 2009 4ème."— Transcription de la présentation:

1 La gouvernance générale du système éducatif Claudine Bourrel Spécialiste principale en éducation Institut de la Banque Mondiale (WBI) Fevrier 2009 4ème Atelier Régional sur lAmélioration de la gestion de léducation dans les pays Africains (AGEPA)

2 Pour quelles raisons la prestation des services d éducation ne bénéficie-t-elle pas aux plus démunis? Principaux Messages du Rapport 2004 sur le Développement dans le Monde Des Services pour les Pauvres

3 Réalités de la pauvreté La pauvreté a de multiples dimensions faiblesse des revenus analphabétisme mauvaise santé inégalité des sexes dégradation de lenvironnement

4 Réalités de la pauvreté Avoir la possibilité de se soigner et de sinstruire –les deux moyens par excellence qui permettent déchapper à la pauvreté- restent des voeux pieux pour un grand nombre

5 Les indicateurs sont généralement moins bons pour les plus démunis Pourcentage des 15-19 ayant achevé chaque année détudes ou poursuivi leur scolarité Source: Analysis of Demographic and Health Survey data Niger 1998 Inde 1998-99 Egypte 2000 P é rou 2000 Année

6 Pour quelles raisons la prestation des services déducation ne bénéficie-t-elle pas aux plus démunis? Les dépenses publiques bénéficient généralement plus aux groupes les plus riches et non aux plus pauvres Les pauvres sont généralement des « sans voix » Il ny a aucun risque a ne pas les servir correctement car ils ne représentent rien.

7 Un enjeu de taille Si on veut réellement procurer des services aux plus démunis, il faut non seulement Ameliorer/réformer les modalités de prestation des services Mais aussi les institutions publiques et leur fonctionnement

8 Les services: une responsabilité de lEtat seulement? La santé de base et léducation de base sont considérées comme des droits humains fondamentaux. Quelle que soit lampleur des problèmes, les pouvoirs publics, en collaboration avec le secteur privé, les communautés et les partenaires extérieurs doivent assumer cette responsabilité fondamentale. Le problème est donc bien de savoir comment ameliorer les modalités de prestation de ces services

9 Exemples de services de mauvaise qualité Absentéisme et incapacité à combler les postes vacants Inde: La moitié des 200 écoles navait pas cours au moment de la visite Manque de matériels pédagogiques: Madagascar et Népal: un manuel pour 15 élèves Infrastructures matérielles inadéquates: Bangladesh (zones rurales): une toilette pour 90 élèveset un grand nombre sont inutilisables

10 Exemples de services de mauvaise qualité Corruption Paiements au noir; rétention dinformation Qualité technique Indonésie: Les élèves du niveau un et deux nont que 2,5h de cours Adaptabilité et utilité Ghana: Lécole est inutile: les enfants vont à lécole, ils ne trouvent pas demploi et nont pas appris à travailler la terre (La voix des pauvres) Manque de connaissances, dévaluation et daccroissement de la productivité

11 Les services font défaut aux plus démunis Les pays consacrent 1/3 de leur budget à la santé et à léducation, mais très peu de ces ressources vont aux publics ciblés Largent natteint pas toujours les services de première ligne Meme si cette dotation parvient dans lécole ou lhopital il faut que les enseignants et les médecins soient présents et travaillent Les démunis ne font pas état de leur demande car ils sont trop marginalisés

12 Cadre politique Programme gouvernement PRSP Stratégies Sectorielles Allocations budgetaires Effets décaissements en temps voulu conformément aux politiques et priorités ProduitsImpactRésultats L idéal …

13 Cadre politique Programme gouvernement DSRP Stratégies Sectorielles Allocations budgetaires Effets décaissements en temps voulu conformément aux politiques et priorités Produits Impact résultats Enquêtes de Suivi des Dépenses Publiques (ESDP) Enquêtes Quantitatives de Prestations de Services (EQPS) La réalité … Manque de clarté de la relation ressources/politiques et priorités - budget non compréhensif - système de classification Economie Politique Procédures non transparentes - Faible information sur lexécution - Haut niveau de regroupement - Allocations discretionnaires Faible prestation de services - Redevabilité - Efficicacité - Qualité Difficultés inhérentes dévaluation - Enquêtes de ménage - Approches Participatives - Evaluation dimpact social Cadre politique vague Faible gestion du système dinformation - Couverture limitée - Faible qualité des données - Retard dans linformation

14 Schéma de la redevabilité Source : WDR 2004 État PoliticiensDécideurs politiques Fournisseurs Première ligneOrganisations Citoyens/clients Non pauvresPauvres Coalitions/inclusion Gestion

15 Les cinq caractéristiques de la relation de redevabilité Acteurs (principaux) y compris clients, citoyens, décideurs Acteurs redevables(agents), y compris décideurs, prestataires Exécution Délégation Financement Réalisation Information

16 Caractéristiques des enqu ê tes de suivis des dépenses publiques (ESDP) Outil de diagnostic et de suivi pour comprendre les problèmes posés par lexécution du budget. Délais/prévisibilité du financement public fuite / déficits de financement public allocation discrétionnaire des ressources Les données recueillies auprès des différents niveaux du gouvernement, y compris les unités de prestation de services Confiance dans la revue des dossiers, mais également dans les entretiens avec les directeurs décole / gestionnaires détablissement de santé

17 Enquêtes Quantitatives sur la Prestation de Services publics (EQPS) Lunité d observation est le prestataire de services de première ligne, tels que les établissements de santé ou l'école Inspiré par les enquêtes de micro-niveau auprès des ménages et des entreprises Recueil des informations sur les Ressources (financières et en nature) et les intrants Production des services et rapport coût-qualité Qualité du service Différentes dimensions de la performance Comparaisons entre les catégories dappropriation

18 Les Prestations de Service peuvent être rendues efficaces Transferts de liquidité aux ménages qui ont accru la fréquentation scolaire et réduit les cas de maladie au Mexique (Cash Transfer) Compte rendu de résultats citoyens à Bangalore, en Inde Augmentation des ressources parvenues aux écoles primaires en Ouganda

19 Les écoles en Ouganda ont vu augmenter les ressources auxquelles elles avaient droit Source: Reinikka and Svensson (2001), Reinikka and Svensson (2003a) Shillings Ougandais Part de Fonds Atteignant lécole Part Médiane de Fonds Atteignant lécole Part Moyenne de Fonds Atteignant lécole

20 Elles ont aussi vu augmenter les taux dinscription dans les écoles primaires Source: Murphy, Bertoncino, and Wang 2002.

21 Citoyens et décideurs politiques Léconomie politique des services publics –Risques: Faiblesse des ressources affectées à léducation Pourcentage restreint des ressources atteignant les pauvres Inefficacité de laffectation des ressources –Salaires des enseignants /matériels pédagogiques Une politique qui sert les intérêts des plus démunis ou une politique clientéliste? Rôle de linformation

22 EDUCO a promu limplication des parents… Source: Adapted from Jimenez and Sawada 1999 …ce qui a accru les résultats scolaires Visite des parents en classe le mois précédent Accroissement des résultats liés à une visite Accroissement (%) Nombre de visites Ecoles traditionnelles Ecoles Educo Langues Mathéma- tiques

23 Pistes de reflexion -- Rôles clés : interaction des gouvernements, de la société civile, des bailleurs de fonds et du privé : une approche multipartite -- Voix citoyenne, libertés civiles, liberté de la presse sont essentielles dans la lutte contre la corruption

24 24 Au delà de la corruption bureaucratique : détail Part des entreprises signalant un haut niveau de corruption Source: Etude sur les entreprises EOS, WEF2006 – 126 pays. Corruption dans :

25 25 Taille moyenne des pots de vin dans le secteur éducatif en 2002 et 2003 (en Ksh) Source: Kenya TI Bribe Index, 2002 et 2003. Une augmentation correspond à une détérioration. 2,318 2,904 1,850 0 2,001 3,120 4,644 1,484 11,719 2,746 10,658 5,226 4,555 35,412 0 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 30,000 35,000 40,000 Moyenne générale Moyenne secteur éducatif Primaire public Secondaire public Ministère de lÉducation Commission du service des enseignants Universités publiques 2002 2003

26 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 19901991199319941995 équiv. en $ EU par élève Subvention prévue Subvention réelle reçue par lécole primaire ( ) 1999 Source: Uganda Public Expenditure Tracking Surveys Surveillance des dépenses déducation en Ouganda Le pouvoir de l information, de la transparence et de la surveillance citoyenne Campagne dinformation publique

27 Mesures les plus efficaces pour la lutte contre la corruption? Réponses des responsables et dirigeants dans 62 pays

28 Messages Les services font défaut aux plus démunis… Mais il est possible pour les gouvernements, les citoyens et les bailleurs de fonds de les faire fonctionner. Comment? En renforçant le pouvoir des plus démunis pour : –Suivre et contrôler les prestataires de service –Avoir une voix dans le processus de développement des politiques –Rôle de linformation En renforçant les motivations pour les prestataires de services à mieux servir les plus démunis (privés et publics) En renforçant les contrôles et linformation sur les résultats

29 Messages Pour améliorer les performances de lenseignement, comprendre la nature des processus dapprentissage et mettre au premier plan « apprendre à apprendre » Focaliser laction sur ce qui ce passe dans la classe et sur les enseignants, placés au cœur du système Faire en sorte que lorganisation du système éducatif soutienne les finalités du secteur

30 Placer la barre haute pour tous les élèves Enseignants, parents et élèves doivent saccorder sur le fait que tous les élèves peuvent réussir et doivent en conséquence se consacrer à atteindre cet objectif Les performances éducatives ne sont pas seulement utiles pour les individus mais aussi pour la Société

31 En conclusion Une réforme cest la combinaison dau moins trois facteurs: Une volonté politique réelle; Un diagnostic solide; Une stratégie pragmatique, participative et « consensuelle ».

32 «Le changement en matière denseignement nest pas juste un processus technique defficacité managériale, ni un processus culturel de compréhension et de participation. Il sagit également dun processus politique et paradoxal. » (Handy, 1994)

33 Soutenir une réforme avec énergie et enthousiasme peut faire toute la différence


Télécharger ppt "La gouvernance générale du système éducatif Claudine Bourrel Spécialiste principale en éducation Institut de la Banque Mondiale (WBI) Fevrier 2009 4ème."

Présentations similaires


Annonces Google