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Publié parGuarinot Breton Modifié depuis plus de 10 années
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F. Séguret1, JO Arnaud2, C. Meunier1, H Aube3, MC Turnin4
Les grandes tendances de l’évolution des prises en charge dans les Centres Hospitaliers Universitaires entre 2002 et 2011 F. Séguret1, JO Arnaud2, C. Meunier1, H Aube3, MC Turnin4 Bonjour, L’objet de cette présentation est l’étude des grandes tendances de l’évolution des prises en charge dans les CHU entre 2002 et 2011 Cette étude a été réalisée dans l’unité d’évaluation de la Base CHU et des Bases Nationales d’activité hospitalière au DIM du CHU de Montpellier, en collaboration avec Mr Arnaud Directeur Général du CHU de Nîmes Nous avons bénéficié tout au long de ce travail de l’analyse critique d’Hervé Aubé et MC Turnin médecins DIM et vice-présidents de CME des CHU de Dijon et Toulouse 1 Unité d’Evaluation des Bases Nationales d’Activité Hospitalière, DIM - CHU Montpellier 2 Direction Générale CHU Nîmes 3 DIM CHU Dijon 4 DIM CHU Toulouse
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Contexte et Objectif Contexte Objectif
Évolutions des caractéristiques démographiques et épidémiologiques des patients, des formes de prises en charge et des contraintes économiques Volonté des 3 conférences d’appuyer leur réflexion prospective sur l’analyse rétrospective des données d’activité des CHU Objectif Évaluer les grandes tendances évolutives des caractéristiques des séjours ou des patients, pris en charge dans les établissements CHU et CHR au cours des 10 dernières années. Dans le contexte des évolutions démographiques et épidémiologique de la population, ainsi que des contraintes économiques qui sont celles de nos établissements aujourd’hui, les 3 conférences ont souhaité intégrer à leur réflexion prospective sur les évolutions futures des prises en charge dans les CHU, les éléments que peut apporter l’analyse historique des données d’activité des CHU. Notre objectif était donc d’évaluer les grandes tendances évolutives des prises en charge dans les établissements CHR&U au cours des 10 dernières années, entre 2002 et 2011, et ceci en nous plaçant dans une approche descriptive pragmatique.
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Méthode Place des CHU en France
Typologie des établissements français sur données PMSI et SAE 2010 Analyse historique Base PMSI des CHU agrégée Base CHU : N= séjours Base Nationale : N= séjours * Patients (identifiant anonyme : ) Age, nb moyen de séjours/patient/an Séjours (2002/ ) Durée de séjour (continu et : 0 nuit, 1 nuit, 2 nuits et plus), et nombre de journées Type d’hospitalisation (Médecine/Chirurgie) Chirurgie ambulatoire (toute chirurgie, limitée racines ATIH) Mode d’entrée transfert/urgence Age des séjour : < 18 ans, ans, ans, ≥85 ans Domaine d’activité (regroupements ATIH) Analyse historique Base CHU sur pathologies ciblées Cancer, Diabète et complications Dans un premier temps, je vous présenterai la situation des CHU que nous avons pu observer au terme d’une typologie que nous avons effectuée en 2011 sur l’ensemble des établissements français. L’analyse historique portera ensuite sur les données de la Base CHU agrégée sur une période maximale de 2002 à 2011. Cette base inclut plus de 47 millions des 232 millions de séjours hospitaliers recueillis sur tout le territoire pendant la même période. L’analyse historique portera d’abord sur des données de patients grâce au chaînage des séjours par l’identitifant anonyme des sujets, et les indicateurs présentés sont principalement l’age et le nombre de séjours annuel par patient. Cette analyse portera ensuite plus largement sur les données agrégées de séjours ou séances, avec comme principaux indicateurs d’activité, la durée d’hospitalisation, le type de prise en charge médicale ou chirurgicale, avec notamment le taux de chirurgie ambulatoire, la répartition des séjours en terme d’âge et le domaine d’activité (étudié par les regroupements d’activité proposés par l’ATIH). Enfin nous terminerons l’exposé par un ciblage de l’analyse sur des pathologies chroniques que sont le diabète et le cancer. typ2 Frequency Percent CumuFreq CumuPct (*Banque de Données Hospitalières de France-FHF source ATIH)
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Ce graphe représente une visualisation en 3D des résultats d’une étude réalisée en 2010 qui avait pour objectif de trouver une partition des 1043 établissements français publics et privés sélectionnés, utilisant des méthodes d’ACP et de classification à partir d’une soixantaine d’indicateurs PMSI. Cette étude a permis d’obtenir 8 classes d’établissements parmi lesquelles une classe composée essentiellement des CHU était relativement bien identifiée. Sur les 3 principaux axes de l’ACP, les CHU se distinguaient des autres classes par la diversité des prises en charge, leur taille et leurs part de marché bien sûr (ce qui se matérialise par une position éloignée sur l’axe 1), mais aussi par une activité médicale prépondérante, le plus fort taux de séjours de niveau de sévérité élevé, de passage en REA/SI/SRC et la prise en charge de la pédiatrie complexe. Les autres classes incluaient 2 classes de petits établissements privés d’activité très chirurgicale, peu lourde différenciées par l’activité de maternité, une classe de cliniques privées dite de « pointe » dont l’activité se rapproche de celles des gros CH et des CHU en terme de technicité mais plus chirurgicale, moins lourde et moins diversifiée. Trois classes de CH d’activité essentiellement médicale, différenciées par leur activité de gériatrie ou de pédiatrie, leurs technicité et leurs parts de marché dans le territoire. Ce travail montre que si l’on prend en compte un large panel d’indicateurs, on peut faire apparaitre des classes d’établissements relativement bien isolées et plus détaillées que les classes juridiques habituellement utilisées.
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Base CHU Base Nationale
Analyse historique des patients CHU ( ) N= patients sur la période (N= en 2011) Base CHU Base Nationale Nb séjours/patient/an - 2004 - 2011 2.1 ± 5.8 ; médiane = 1 2.1 ± 5.9 ; médiane = 1 2.1 ± 6.1 médiane = 1 2.1 ± 7.1 médiane= 1 Age des patients 44.4 ± 26.2 ; médiane = 46 44.7 ± 26.9 ; médiane = 47 45.5 ± 25.9 ; médiane = 47 46.3 ± 26.6 ; médiane = 49 Taux de patients avec CMU & CMUC* : 4.9% (2011) 4.5% (2012) AME* : 0.80% (2012) Pour l’analyse historique sur la Base agrégée des CHU, nous avons pu chaîner entre 2004 et 2011 par l’identifiant anonyme des patients, les séjours de près de 12 millions de patients. Au sein de la base CHU, la médiane du nombre de séjours par patient et par an est de 1 séjour, inchangée entre 2004 et 2011. L’âge médian des patents pris en charge en CHU augment légèrement avec une médiane qui passe de 46 à 47 ans, de même que dans la base nationale dont l’age médian augmente aussi, de 47 à 49 ans en 2011. Il faut préciser ici que les CHU effectuent beaucoup de séjours de pédiatrie et que l’analyse par classe d’âge que nous verrons par la suite sur les séjours doit compléter celle-ci. Nous disposons depuis peu dans les données de la Base CHU, du taux de CMU/CMUC et AME qui se situent depuis 2011 respectivement autour de 5% et 1%. Ces données récentes sont bien sûr à suivre et à évaluer du point de vue de leur qualité et leur exhaustivité. * Indisponible avant 2011
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Part des sujets âgés ≥ 85 ans (séjours ≥ 1 nuit, N=23 280 007)
% Séjours ≥ 85 ans : + 40% 2011 : 7% séjours 10% journées Le vieillissement de la population nous a conduit à explorer les tendances évolutives par tranche d’âge sur la période, et regarder notamment l’évolution de la part en % des sujets très âgés parmi l’ensemble des séjours CHU de 1 nuit ou plus. Si dans près de 60% des cas les CHU traitent des sujets de moins de 60ans, la part des séjours de sujets de plus de 85 ans est faible, mais augmente de 5% à 7% (soit de 40%), entre 2002 et 2011. En 2011, ce taux de 7% de séjours représentent 10% des journées (12% sur les seuls adultes de 18 ans et plus). La part relative des autres classes montre une évolution modérée ou stable.
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Durée de séjour (0 nuit/1 nuit / ≥ 2 nuits, N=35 545 348)
% En 2011 : ≤ 2 nuits : 70% séjours 16% des journées (hors séances: 60% des séjours 9% des journées) Ce graphe montre la part en % des hospitalisations de 0 nuit, 1 nuit ou 2 nuits ou plus entre 2002 et 2011. On remarque une augmentation de l’hospitalisation de jour par des séjours de 0 nuit entre 2002 et 2006, qui passent de 31 % à 37% puis une diminution de ceux-ci pour ré augmenter jusqu’à un taux de 33% en 2011. Cette rupture dans l’augmentation du taux de ces séjours est principalement expliquée par la circulaire sur les prises en charges frontières parue en 2006, imposant aux établissements de passer certaines prises en charge en consultation externe alors qu’elles étaient préalablement effectuées en hospitalisation de jour. En 2011 près de 70% des séjours des séjours durent 2 nuits ou moins, mais ceux-ci ne représentent que 16% des journées.
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Durée de séjour (séjours ≥1 nuit)
Médiane 3 j 4 j 5 j 7j 8j 6j 4j Nb jours Diminution durée séjour (âge ≥60 ans) La durée moyenne de séjour est un indicateur extrêmement utilisé par les tutelles et les établissements pour évaluer leur activité. Ce graphe montre les courbes de durées moyennes de séjour en jours selon l’année et l’âge. On observe une diminution de la durée moyenne de séjour entre 2002 et 2011, data à laquelle elle se situe entre 5 et 9 jours selon l’âge. Le graphe présente également la médiane de durée de séjour qui exprime la valeur en déca et au delà de laquelle on observe 50% des séjours. On voit ici que la durée médiane de séjour est toujours inférieure à la durée moyenne quel que soit l’âge, et se situe entre 3 jours et 7 en On note également que cette médiane n’a diminuée sur la période que pour les sujets de 74 ans et plus. Ces résultats doivent cependant être interprétés en tenant compte de l’augmentation parallèle chez les sujets plus jeunes, du taux de séjours d’hospitalisation de jour (ou encore en consultations externes), que nous ne pouvons présenter ici.
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Evolution du nombre de journées selon l’âge (séjours ≥1 nuit)
- 7% - 3% - 0.04% + 31% - 1.5% Nb journées < 85 ans : diminution ≥ 85 ans : augmentation Ce graphe montre le nombre de journées réalisées dans les CHU selon l’age et l’année pour les séjours d’une nuit et plus. Nous voyons ici que le nombre de journées a diminué pour toutes les classes d’âge, hormis pour celle des plus âgés où le nombre de journées a augmenté de 31% sur la période. Ce résultat apparaît malgré la diminution de la durée de séjour dans cette tranche d’âge, et parallèlement à l’augmentation de leurs séjours précédemment décrite .
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Nb de journées selon le nb jours du séjour et l’âge, 2011 (N ≈ 16 000 000 journées)
Nb journées Ce graphe montre pour 2011 le nombre de journées effectuées dans les CHU selon le nombre de jours du séjour. On observe ici que la majorité des journées des séjours « courts » de moins de 8 jours sont occupées par des patients de moins de 60 ans alors qu’au délà de 8 jours, les plus de 60 ans sont majoritaires. Avant 8 jours, la majorité des journées est consacrée aux patients < 60 ans, et après 8 jours, aux patients > 60 ans
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Part des séjours Médecine/Chirurgie/Acte interventionnel
Chirurgie Ambulatoire (racines ATIH, tous séjours chirurgicaux) 27% de séjours chirurgicaux chirurgie ambulatoire : % % % 27% 43% 19% 26% Le type de prise en charge, médical ou chirurgical montre sur le graphe de gauche une stabilité du taux de séjours de chirurgie et médecine effectués en CHU, avec des taux stables d’environ 70 % de séjours médicaux et 27% de séjours chirurgicaux L’étude de la chirurgie ambulatoire est illustrée sur le graphe de droite. Nous avons calculé le taux de chirurgie ambulatoire selon 2 méthodes : Soit sur le périmètre complet de tous les séjours de chirurgie effectués (« C » : n= dont n= en 2011 (« C+K » : n= dont n= en 2011) Soit sur le périmètre des Racines utilisées par l’ATIH pour évaluer les établissements sur la chirurgie ambulatoire dans ses traitements mensuels. Ce périmètre représente en 2011 environ 50% des séjours chirurgicaux Nous avons de plus réalisé ces estimations soit sur la totalité des séjours, soit en excluant les séjours avec une entrée en urgence. Nous observons que selon le périmètre de séjour considéré et pour les seuls séjours hors entrée en urgence, le taux de chirurgie ambulatoire est passé de 19% à 26% entre 2007 et 2011 pour les séjours chirurgicaux dans leur ensemble Et de 27 à 43% si l’on considère seulement les racines ATIH Ceci revient à une augmentation en 5 ans de 30 à 60% de la chirurgie ambulatoire selon le périmètre considéré Commentaires : Chir en « C » hors cmd14 et 15 N= ( ), n= ; chir ambu n= en 2011
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Entrées Urgences/Transfert (2006-2011)
% Entrées Urgences : - Total : +41% (N ≈ /an) - ≥18 ans : + 51% (N ≈ /an) Entrées Transfert : + 26% (N ≈3500/an) Entre 2006 et 2011, le taux de séjours en entrée transfert montre une augmentation de 26% entre 3.5 et 4.5%, . Le taux d’entrées en urgence est passé de 24 à 34% soit une augmentation de 41 % sur l’ensemble des séjours, et de 51% si l’on considère seulement les adultes. Commentaires : Urgences N= sur la période, N= en 2011 transferts , N= en 2011
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Entrée hors urgence (%) Entrée en urgence (%)
Séjours entrée urgence plus lourds que les séjours hors entrée urgence Stable sur la Période D’autant plus marqué que l’âge est supérieur à 60 ans Entrée hors urgence (%) Entrée en urgence (%) Age ≥ 75 ans 15.2 25.3 Séjours médecine 45.8 71 Séjour REA/SI/SRC 6.6 10.2 Sortie en transfert (MCO,SSR) 5.6 12.5 Comorbidités (nb DAS ≥2) 42.3 50.5 Séjours sévérité 3/4 10.8 16.5 Durée de séjour (≥ 1nuit) 60-74 ans / ans 4 / 5 6 / 7 Taux de séjours de 0 nuit 40.8 11.9 Décès 1.25 3.6 La comparaison des séjours avec une entrée en urgence à ceux hors entrée urgence montre que s’il y a entrée en urgence, les séjours sont plus lourds avec notamment un taux plus élevé de sujets de plus de 75 ans, plus de séjours médicaux, avec passage en réanimation, soins intensifs ou surveillance continue, des séjours plus sévères, plus de comorbidités, une durée de séjour plus longue lorsqu’il s’agit de patients de plus de 60 ans, et un taux de décès plus élevé. Ces différences sont stables sur la période mais plus marquées avec l’âge après 60 ans Commentaires Niveau sévérité 4 seul : 2.8 vs 4.2
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Comorbidités / poly pathologies
(nb de diagnostics associés 2, séjours 1nuit) % Taux séjours avec Nb DAS≥2 : : +40% Parmi les séjours d’une nuit et plus, le taux de séjours effectués pour des patients ayant au moins 2 diagnostics associées augmente graduellement sur la période, au total de 40% entre 2002 et 2011. L’interprétation de ce résultat est toutefois gênée par la part dans cette évolution relative à l’amélioration du codage sur la période, ce qui semble ici illustré par le fait que l’augmentation du taux de séjours avec plus de 2 comorbidités touche toutes les tranches d’âge. Néanmoins cette augmentation semble constante alors que l’on s’attendait plutôt en cas d’effet codage important, à une augmentation plus brutale en 2008 lorsque la qualité du codage en CHU s’est nettement améliorée en vue de la mise en place de la V11 de la classification des séjours en GHM.
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Domaines Activité : 2004-2011 (groupements ATIH, 70% des séjours 1 nuit)
L’évolution observée selon les disciplines médicales est compliquée par les changements de classifications sur la période. Néanmoins si l’on s’en tient aux grandes domaines définis par l’ATIH, on observe une relative stabilité dans la plupart des disciplines, hormis une augmentation légère mais constante des pathologies digestives, des cathétérismes et actes interventionnels une légère augmentation de la part relative de la pneumologie, des pathologies du SNC et de la traumatologie en 2009 (mais dont l’interprétation est perturbée par l’arrivée de la V11) Toutefois il est intéressant de noter que si les pathologies digestives sont les plus représentées (entre 10 et 11% des séjours en CHU) dans tous les types d’établissements, les pathologies arrivant en second et troisième sont celles du système nerveux central en CHU, alors que ce sont la pneumologie et la cardiologie en CH et la traumatologie et l’uro-néphrologie en établissements privés CHU : digestif, système nerveux central, pneumologie CH : digestif, pneumologie, cardiologie Privé : digestif, orthopédie-traumatologie, uro-néphrologie
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Nombre Patients Prévalents /
Patients et Séjours Cancers (2002/ ) : activité ≈ stable Nombre Patients Prévalents / Incidents CHU Part de la cancérologie sur l’activité totale (0 nuit, 1nuit, séances – N= ) Nb patients % L’activité de cancérologie en terme de patient montre une augmentation du nombre de patients prévalents jusqu’à plus de en 2011. S’agissant des cas incidents pour les CHU (nombre de nouveaux patients CHU par an), la file active est stable voire en légère diminution avec patients incidents en 2011. Si l’on considère les séjours et non plus les patients, la part de l’activité de cancérologie est stable de 20% pour les séjours de une nuit et plus, elle a diminué de 13 à 10% entre 2002 et 2011 pour les séjours de 0 nuit (en lien probable avec la circulaire frontière et le passage de certaines prises en charge en consultations externes). En ce qui concerne l’activité en séances (dialyse, transfusion, chimio et radiothérapie…), l’activité de cancérologie se situait à 60% jusqu’en 2009 où elle diminue à 57% Ce décrochage est probablement dû à la part des chimiothérapies indifférenciées (Z512) qui passent en séances de chimiothérapie pour pathologie autre, au moment de la création en 2009 de ce nouveau GHM (antérieurement classées en GHM de Chimiothérapie pour tumeur).
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Activité chirurgie/médecine Chimiothérapie ambulatoire
Chirurgie/chimiothérapie et séjours cancer (2002/3-2011) Activité chirurgie/médecine ≈ stable Chimiothérapie ambulatoire ≈ + 16% La part de la chirurgie en cancérologie est relativement stable sur la période de 28.5% en 2011. La part de chimiothérapie réalisée en ambulatoire a augmenté d’environ 16% entre 2002 et 2011 pour atteindre 83.5%. L’interprétation de ce résultat doit être complétée en tenant compte de l’utilisation croissante des chimiothérapie orale, et en tenant compte également de la part des patients qui effectuent leur première séance de chimiothérapie dans l’établissement au moment du diagnostic , et poursuivent ensuite ce traitement dans des établissements plus proches de leur domicile ou encore en HAD. Commentaires N= sur période, n= séjours/séances en 2011
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Séjours Diabète* : répartition de l’âge (2002-2011)
Pédiatrie (<18 ans) : +64% Nous présentons ici un extrait de l’évolution des séjours pour diabète sur la période (Diabète en DP, N= ). L’étude de la répartition des classes d’âge présentée ici montre une augmentation de la part des séjours pour les enfants de moins de 18 ans, laquelle passe de 5.8% à 9.5 % en 2011, soit une augmentation de 64% entre 2002 et 2011. La part relative des patients de plus de 60ans diminuant légèrement sans le même temps. * diabète en DP
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Séjours Diabète* : complications vasculaires (2004-2011)
Evolution du taux de complications vasculaires autres : % cardiaques : 28% (2004)- 30%(2011) Evolution du taux de séjours complications : % Nous avons étudié l’évolution des prises en charge pour les complications vasculaires du diabète (N= ). Dans le premier graphe on observe une augmentation du taux de ces complications entre 21 et 27 % selon les classes d’âge L’analyse du détail des complications vasculaires non cardiaques montre que le taux de chacune tend à augmenter sur la période, à des degrés très divers entre 15% pour l’Insuffisance Rénale et 65 à 78 % pour l’amputation et le pied diabétique. Le taux e complication cardiaque augmente peu de 8%, passant de 28 à 30% sur la période Toutefois les changements en 2009 avec la V11 de la définition du diagnostic principal et des règles de codage peut ici perturber l’interprétation. * Complication en DP, hors pédiatrie
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Séjours pour complication de diabète plus lourds
(séjours 1 nuit N= ) Diabète en diagnostic principal (%) Complication Diabète en diagnostic principal (%) Age ≥ 75 ans 11.2 35.6 Sexe (% hommes) 53.1 64.8 Entrée urgence 9.1 25.1 Entrée transfert 0.9 7.9 Pathologies associées (nb Diag. Associés ≥ 2) 57.0 94.3 Séj. Ambulatoire (0 nuit) 44.0 8.4 Durée séjour ( ≥ 1 nuit) - moyenne ± e-type - médiane 6.7 ± 6.9 4 10.5 ± 13.6 7 décès 0.25 3.2 La comparaison des séjours pour complication de diabète, avec les séjours pour diabète montre que les premiers sont plus lourds, avec un taux plus élevé de sujets de plus de 75 ans, plus souvent avec une entrée en urgence ou en transfert, plus souvent des pathologies associées, se soldant par une durée de séjour allongée et un taux de décès plus élevé.
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Discussion Limites d’interprétation Intérêt
Etude descriptive: suggère des tendances à approfondir Base agrégée : analyser par CHU (variabilité ) PMSI qualité nettement améliorée mais hétérogène sur la période Variabilité des règles/codage/groupage : Changement des classifications, règles de codage (sens du Diagnostic principal, notamment pour les pathologies chroniques) Regroupage artificiel en V11 par l’ATIH ( ) Circulaire frontière en 2006 et 2010 : diminution de l’hospitalisation de jour vers les consultations Intérêt Base Exhaustive, sur l’ensemble du territoire Base très riche même si Informations importantes non disponibles (précarité, isolement, stade des maladies..) Rapidement disponible (Base Inter CHU par trimestre) Cette étude présente les limites inhérentes à sa nature descriptive, Elles montre des tendances qui doivent être confirmées par des analyses plus approfondies. La qualité des données PMSI s’est nettement améliorée notamment depuis leur utilisation en 2005 pour la tarification des établissement à l’activité, mais elle reste hétérogène sur la période. La variabilité des règles de codage, des classifications perturbent également l’interprétation des résultats même en utilisant sur plusieurs années des bases de données regroupées en V11 par l’ATIH Néanmoins l’intérêt de ce travail réside dans le fait que l’analyse porte sur une base exhaustive des séjours hospitaliers sur l’ensemble du territoire, une base rapidement disponible, et très riche sur les caractéristiques des prises en charge, même n’y figurent pas des informations importantes telles que celles relatives à la précarité des patients ou encore le stade des maladies
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Discussion Synthèse des principales tendances observées
Augmentation de l’hospitalisation ambulatoire (chirurgie, chimiothérapie) mais effet circulaire frontière sur les « 0 nuit » Diminution de la durée de séjour Augmentation d’indicateurs de lourdeur des séjours : entrées par les urgences, sujets très âgés (dont en réanimation), nombre de pathologies associées, nb de séjours multiservices Diabète : augmentation de la part des séjours des sujets jeunes et des séjours pour complication Cancérologie : stabilité de l’activité globale, augmentation de la chimiothérapie ambulatoire État des lieux dans les autres établissements : CH, Privés, CLCC Chirurgie ambulatoire (racines ATIH) : même tendance dans les CH (51% en 2011), et en privé (65% en 2011) Vieillissement ( ≥85 ans): même tendance quels que soient les établissements mais moins élevé dans les établissements privés Indicateurs de lourdeur : même évolution mais taux plus faible dans établissements privés qu’en CHU et CH Au total, cette étude montre des tendances évolutives, dont les principales sont l’augmentation de l’hospitalisation ambulatoire, une diminution de la durée de séjour, même chez les sujets les plus âgés, une augmentation de critères de lourdeur des séjours que sont le taux d’entrées par les urgences, de sujets très âgés avec des pathologies associées, et des complications comme cela a été observé pour le diabète. Dans les autres catégorie d’établissements, l’analyse de la Base Nationale publique et privée montre également une augmentation de l’activité ambulatoire, notamment en chirurgie pour laquelle les CHU doivent encore progresser. Les mêmes tendances évolutives sur les séjours lourds sont également obervés dans les autres établissements, quoique à un niveau moins élevé dans les établissements privés
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Voies de réflexion…? Gestion de l’afflux aux urgences structure « post-porte » adossée aux urgences .. ? Aux pôles ? anticipation /«planification» d’une part des urgences Prise en charge des patients très âgés en interne réduction délais d’accès aux spécialistes (poly pathologies) optimisation filières MCO-SSR/HAD, des coopérations (sortie) Développement de la chirurgie ambulatoire blocs dédiés/réorganisation des blocs .. En « résumé » : 2 « grands types » de séjours Programmés, chirurgicaux, courts, … En urgence, médicaux, longs , .… prise en charge coordonnée autour du patient ? développement d’unités « courte durée » dans les pôles ? L’ensemble de ces résultats nous a conduit à ébaucher de possibles voies de réflexion comme par exemple les questions de l’anticipation voire de la « planification » d’une partie des urgences attendues la question de l’opportunité de la mise en place des structures à même de répondre à l’augmentation des urgences, comme des unités post-porte (unique ou adossées aux pôles) de nouvelles modalités d’organisation pour mieux prendre en charge des patients poly pathologiques et de réduire les délais d’attente des spécialistes La question des efforts d’organisation permettant le développement de la chirurgie ambulatoire L’évolution de l’activité semble montrer 2 types de séjours qui s’opposent les séjours programmés, chirurgicaux plutôt courts les séjours en urgence, poly pathologiques , longs .. pour lesquels une des réponses pourrait être une prise en charge plus coordonnée et centrée autour du patient, ainsi que le développement en parallèle dans les pôles d’unités de courte durée
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Remerciements - Equipes des CHU qui alimentent la Base Inter-CHU
- Dr. L Froment (Médecin DIM Rouen) - Fédération Hospitalière de France pour la Base Nationale PMSI publique et privée (BDHF-Pôle Finances) Pour en savoir plus … Site Base Inter CHR/U Nous remercions - l’ensemble des équipes des CHU qui alimentent la Base inter-CHU depuis sa création, - le Dr Froment pour la relecture de ce travail et la mise à disposition des tables de correspondance inter-années des groupements ATIH Nous remercions également le pôle finance de la FHF qui met à notre disposition la Base Nationale PMSI, dans le cadre de notre coopération pour la Banque des données Hospitalières de France Enfin pour suivre l’évolution de l’activité de vos établissements, nous vous invitons à aller sur le site de la Base InterCHU via les accès réservés aux directions générales, aux DIM et aux présidents de CME des CHU
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