La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La croissance fait-elle le Bonheur ?

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La croissance fait-elle le Bonheur ?"— Transcription de la présentation:

1 La croissance fait-elle le Bonheur ?
Quels indicateurs de richesse pour demain ?

2 4/ Les enjeux du choix d’indicateurs de richesse et de développement
1/ Les indicateurs de richesse et de développement traditionnels a) Le PIB : pour mesurer la croissance b) L’IDH : pour mesurer le développement 2/ Les autres indicateurs a) Les indicateurs du PNUD : IPH (indice de pauvreté humaine), ISDH (indicateur sexo-spécifique de développement humain) b) L’indice de santé sociale c) Le BIP 40 (baromètre des inégalités et de la pauvreté) d) L’empreinte écologique e) L’épargne nette ajustée 3/ Le rapport de la Commission Stiglitz 4/ Les enjeux du choix d’indicateurs de richesse et de développement

3 1/ Les indicateurs de richesse traditionnels
a) Du PIB (le produit intérieur brut) à la croissance Le PIB mesure la richesse produite par un pays en additionnant les richesses produites par chaque unité de production (valeurs ajoutées) PIB = somme des valeurs ajoutées La croissance est mesurée par le taux d’évolution du PIB en volume (sans inflation). Si le PIB augmente de 3 % en une année, la croissance est de 3 %. Si l’inflation est de 1%, le PIB en volume, donc la croissance est de 2 % La croissance est un processus quantitatif qui se traduit par l’augmentation de la production de biens et services (marchands et non marchands), sur un territoire donné, pendant une ou plusieurs période longues.

4 L’intérêt de l’indicateur de croissance
Le PIB permet de mesurer l’évolution de l’activité économique monétisée (source : comptes nationaux, INSEE)

5 Il permet le calcul de la répartition de la richesse créée (la valeur ajoutée) entre le capital et le travail

6 Il permet des comparaisons internationales de niveau de vie : PIB/habitant en $, à parité de pouvoir d’achat , (FMI 2006)

7 Classement des pays par leur niveau de vie Rapport sur le Développement Humain du PNUD 2009
13 Suisse Pays-Bas Autriche Suède Danemark Canada Islande Royaume-Uni … 24 Allemagne France Japon 1  Liechtenstein 2 Luxembourg 3  Qatar 4  Emirats Arabes Unis 5 Norvège 6 Brunei 7 Singapour 8 Koweït 9 Etats-Unis 10 Irlande 11  Hong Kong 12 Andorre

8 169 Rwanda Mozambique Togo Éthiopie Malawi Timor République centrafricaine 713 176 Sierra Leone Niger Érythrée Guinée-Bissau Liberia Burundi République démocratique du Congo 298

9 Les Limites de l’indicateur de croissance
Le PIB ne mesure pas la qualité de vie : Il ne tient aucun compte des activités non monétisées : le travail domestique (s’il était valorisé, représenterait 30 à 40 % du PIB en France) et le bénévolat. Il comptabilise positivement par exemple le transport pour aller au travail (pollution, embouteillages, accidents) Le PIB ne dit rien de précis sur sa répartition : Le PIB par habitant qui mesure le niveau de vie ne donne qu’une moyenne de la richesse produite par habitant, mais aucune indication sur les inégalités ou l’accès de chaque résident aux services collectifs.

10 Le PIB ignore les atteintes à l’environnement :
Le PIB ne comptabilise pas la diminution ou la dégradation des ressources naturelles car personne n’en paye le coût (externalités négatives non prises en charge) De plus, les mesures qui sont prises pour pallier aux dégradations de l’environnement sont comptabilisées positivement, comme une création de richesses, alors qu’elles visent à réduire la dégradation ou traiter ses conséquences. Le PIB sous évalue la production non marchande Car elle est évaluée au coût de production et non au prix de vente

11 La croissance n’est pas le bien-être
D’après une enquête sur la satisfaction de vie des populations menée à l’université de Princetown en 2001 dans 135 pays : on constate qu’au-delà d’un seuil de $/hab, la satisfaction de vie exprimée par une note comprise entre 0 et 8 ne progresse plus en fonction du revenu. Evolution de la satisfaction de vie et du PIB/habitant en France entre 1973 et 2005

12 La croissance n’est pas le bien-être
D’après une étude menée par l’économiste Jean Gadrey : au-delà du seuil de € par habitant, il n’y aurait plus de corrélation entre l’augmentation du PIB/hab et de l’espérance de vie. au-delà du seuil de € par habitant, il n’y aurait plus de corrélation entre l’augmentation du PIB/hab et du taux de scolarisation

13 b) L’IDH : pour mesurer le développement
Le développement désigne un processus qualitatif de transformations des structures économiques, sociales, politiques et mentales qui accompagnent et favorisent la croissance économique. Le développement est une notion difficile à mesurer. En 1990, le PNUD a créé l’IDH (l’indicateur de développement humain) à partir de trois éléments : Le niveau de vie de la population mesuré par le PIB/hab à ppa Le niveau d’éducation mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes et le taux de scolarisation Le niveau de santé de la population mesuré par l’espérance de vie à la naissance Chaque dimension compte pour 1/3 dans l’IDH. L’indice est compris entre 0 et 1 et plus il est proche de 1 plus il est favorable.

14 Classement des pays selon l’IDH (Rapport du PNUD sur le développement publié en 2009 , données 2007)
Les treize premiers pays 1 Norvège 0,971 2 Australie 0,970 3 Islande 0,969 4 Canada 0,966 5 Irlande 0,965 6 Pays-Bas 0,964 7 Suède 0,963 8 France 0,961 9 Suisse 0,960 10 Japon 0,960 11 Luxembourg 0,960 12 Finlande 0,959 13 Etats-Unis 0,956 21 Royaume-Uni 0,947 22 Allemagne 0,947 Les dix derniers pays 172 Mozambique 0,402 Guinée-Bissau 0,396 Burundi 0,394 Tchad 0,392 République démocratique du Congo 0,389 Burkina Faso 0,389 Mali 0,371 République centrafricaine 0,369 Sierra Leone 0,365 Afghanistan 0,352

15 Classement des pays selon l’IDH Rapport PNUD Développement élevé : vert, IDH > 0,8 Développement moyen : jaune à orange, 0,5 > IDH > 0,8 Développement faible : orange foncé à marron, IDH < 0,5

16 Les Limites de l’indicateur de développement
Le PIB par habitant occupe une place importante dans l’IDH (1/3) Il y a peu d’écart entre les pays (différences de classement entre pays proches peu significatives) L’IDH ne dit rien des inégalités Et surtout, beaucoup de dimensions ne sont pas prises en compte : environnement, droits politiques, sécurité, conditions de travail, qualité de vie…

17 L’indice de pauvreté humaine
2/ Les autres indices L’indice de pauvreté humaine Plutôt que de mesurer la pauvreté en fonction du revenu, l'IPH utilise les indicateurs incorporant les dimensions les plus fondamentales de la privation : une espérance de vie faible, une carence d'instruction de base et un manque d'accès aux ressources publiques et privées. L’IPH est calculé séparément pour les pays en voie de développement et en transition (IPH-1) et un groupe de pays à hauts revenus de l’OCDE (IPH-2) IPH1 pour les pays en développement  Fondé sur trois éléments : longévité (P1), d'instruction (P2), conditions de vie (P3), (l’accès aux services de santé, l’accès à l’eau potable, la part des enfants de moins de 5 ans victimes de malnutrition) IPH2 pour les pays développés : se construit à partir d’un indicateur de longévité (P1), d’un indicateur d'instruction (P2), d’un indicateur de conditions de vie (P3), d’un indicateur d'exclusion (P4).

18 En 2007, l'IPH-1 variait : de 1,5 % en République Tchèque à 59,8 % Afghanistan : 40 % de chances de mourir avant 40 ans, 72 % d’analphabètes, 78 % de la population n’a pas accès à l’eau potable, 39 % des enfants de moins de 5 ans sont malnutris l'IPH-2 : Les pays développés les mieux classés (ceux où il y a le moins de pauvreté) en 2007 sont dans l'ordre la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, le Danemark et la Finlande. 6 % en Suède 8 % en France Les plus mal classés sont le Royaume-Uni, Les Etats-Unis, l'Irlande, le Mexique et, en dernière position, l’Italie. 15 % aux Etats-Unis 29,8 % en Italie : 47 % de la population manque de compétence en lecture et communication, 2,8 % de la population active subit un chômage de longue durée, 12,8 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté à 50 % du revenu médian.

19 L’indicateur sexo-spécifique de développement
Il repose sur les mêmes critères que l’IDH (Espérance de vie à la naissance Taux d’alphabétisation, taux de scolarisation, niveau de vie), mais distingue la situation des hommes et des femmes.

20 L’indice de santé sociale
Créé en 1996 par deux chercheurs américains, Marc et Marque-Luisa Miringoff Tous âges Délits violents Accidents de la route mortels liés à l'alcool Accès à un logement d'un prix abordable Inégalités de revenu familial Enfants Mortalité Infantile Maltraitance des enfants Pauvreté infantile Adolescents Suicide des Jeunes Usage de Drogues Abandons d'études universitaires Enfants nés de mères adolescentes Adultes Chômage Salaires hebdomadaires moyens Couverture par l'assurance maladie Personnes âgées Pauvreté des plus de 65 ans Espérance de vie à 65 ans

21 L’indice de santé sociale américain

22 L’indice de santé sociale et PIB/hab en France
L’indice de santé sociale en France L’indice de santé sociale et PIB/hab en France Pib/tête : distribution des richesses économiques sur le territoire français ISS: la santé sociale comparée sur les territoires français

23 En France, le Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté (BIP 40)
Six grands domaines, près de 60 variables Pondérations en % : EMPLOI REVENU SANTE LOGEMENT EDUCATION JUSTICE , , , ,5

24 En France, le Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté (BIP 40)

25 L’empreinte écologique d’une population
(une personne, une région, un pays, l’humanité…) C’est la surface de la planète dont cette population dépend, compte tenu de son mode de vie et des techniques actuelles, pour satisfaire ses besoins : - en produits du sol (agriculture, sylviculture) et en zones de pêche - en terrains bâtis ou aménagés (routes et infrastructures) en forêts capables de recycler les émissions de CO2 (empreinte énergie) et plus généralement en surfaces d’absorption des déchets

26 L’empreinte écologique
En 1961, le rapport entre l’empreinte écologique globale et la capacité biologique de la planète était de 0,5, en 1986 il y avait égalité, en 2001 l’empreinte excèdait la biocapacité de 21 %.

27 Belgique/Luxembourg ou France 5,2 hectares Moyenne pour un terrien
d'après Living Planet Report chiffres en hectares globaux par personne pour 2008 Continent (2006) Pays (2008) Amérique du Nord 9,4 hectares Émirats arabes unis 9,6 hectares Union Européenne 4,8 hectares USA 9,5 hectares Europe (hors UE) 3,8 hectares Belgique/Luxembourg ou France 5,2 hectares Moyenne pour un terrien 2,23 hectares Pays-Bas 4,1 hectares Moyen Orient et Asie centrale 2,2 hectares Hongrie Amérique Latine et Caraïbe 2,0 hectares Turquie 2,8 hectares Empreinte écologique disponible 1,8 hectare Brésil 2,4 hectares Asie(et Océanie) 1,3 hectare Algérie Afrique 1,1 hectare Chine 2 hectares Kenya Inde 0,9 hectare

28 L’empreinte écologique : nombre d’hectares par habitant

29 L’éparne nette ajustée
L'épargne nette ajustée ou "épargne véritable" est un indicateur de soutenabilité mis au point par la Banque mondiale pour exprimer la variation du capital économique, humain et naturel d'un pays à l'issue d'un cycle de production. A partir de la mesure standard de l'épargne nationale brute, il procède à quatre types d'ajustements: déduction de la consommation de capital fixe, ajout des investissements en capital humain (assimilés aux dépenses d'éducation), déduction de la baisse des stocks de ressources naturelles consommées (énergie, minerais, forêts) et des dommages causés par la pollution (dont les émissions de CO2).

30 Epargne nette ajustée de quelques pays en 2006, en % du revenu national brut
Un taux d'épargne net ajusté négatif signifie un déclin de la richesse totale. C'est le cas des pays excessivement dépendants de l'exportation de ressources non renouvelables. En revanche, presque tous les pays développés exhibent une épargne nette ajustée positive. En effet, les différents types de capitaux sont considérés comme substituables : la croissance du capital économique ou humain peut compenser la baisse du patrimoine naturel. Les dommages à l'environnement sont en outre faiblement valorisés dans la version actuelle de cet indicateur. Alternatives Economiques -  n°283 - Septembre 2009

31 le GPI (Genuine Progress Indicator, ou indicateur de progrès véritable), que propose depuis 1995 un institut californien (Redefining Progress) en pointe sur les questions d’environnement. La méthode consiste à partir de la mesure traditionnelle de la consommation des ménages. On y ajoute diverses contributions à la "vraie" richesse et au bien-être (par exemple l’activité bénévole, le travail domestique). Puis on soustrait la valeur estimée des "richesses perdues", notamment naturelles (destruction de la couche d’ozone, autres dommages à l’environnement, destruction de ressources non renouvelables, mais aussi sociales [coût social du chômage, des délits, des accidents de la route], progression des inégalités).

32 3/ Le rapport de la Commission Stiglitz (14/9/09)
1- Se référer aux revenus et à la consommation pour évaluer le bien-être matériel. La commission recommande de se référer à l’évolution du revenu réel et à la consommation des ménages, plus pertinentes pour mesurer le bien-être matériel. 2- Privilégier le point de vue des ménages : prendre en compte les impôts, les prestations sociales, les intérêts d’emprunts, ainsi que les services en nature fournis par l’Etat (comme la santé et l’éducation). 3- Prendre en compte le patrimoine. L’idée est de généraliser pour les ménages la notion de bilan, avec un actif et un passif, comme ce qui se fait pour les entreprises.

33 4- Accorder plus d’importance à la répartition des revenus
4- Accorder plus d’importance à la répartition des revenus. Revenus, consommation et richesses sont appréhendés selon des moyennes. La commission estime que la notion de «médian» offre un meilleur outil de mesure. 5- Elargir les indicateurs aux activités non marchandes. Certains services (garde d’enfants, ménage, bricolage, etc.) apparaissent dans la comptabilité nationale si un ménage fait appel à un salarié. Mais lorsque ces tâches échoient à un membre de la famille, elles ne sont pas prises en compte 6- Améliorer les mesures de la santé, de l’éducation et des conditions environnementales. La commission appelle à développer les mesures objectives et subjectives (sondages) de la qualité de vie, qui dépend, entre autres, de la santé, de l’éducation, du droit à l’emploi et à un logement décent, de la participation au processus politique, de la sécurité…

34 9- Mettre en place une mesure synthétique de la qualité de vie.
7- Evaluer de manière exhaustive les inégalités. Il faut mieux mesurer les inégalités entre personnes, sexes, générations, en accordant une attention particulière aux inégalités liées à l’immigration. 8- Réaliser des enquêtes pour comprendre comment les évolutions dans un domaine de la qualité de la vie affectent les autres domaines. 9- Mettre en place une mesure synthétique de la qualité de vie. 10- Intégrer dans les enquêtes des questions visant à connaître l’évaluation que chacun fait de sa vie, de ses expériences et de ses priorités. 11- Evaluer la "soutenabilité" du bien-être, c’est-à-dire sa capacité à se maintenir dans le temps. Disposer d’indicateurs qui renseignent sur les changements intervenus dans les quantités de différents facteurs importants pour le bien-être futur: ressources naturelles, capital humain, social et physique. 12- Etablir une batterie d’indicateurs liés à l’environnement. .

35 Rapport Stiglitz : un diagnostic lucide, une méthode discutable, des propositions timides
Intérêt : Premier constat officiel des limites d’un indicateur qui n’a pas su donner l’alarme. Très bon état des lieux de l’existant en termes d’indicateurs. Permet de déporter le regard de la production vers les inégalités Mise en évidence d’activités sociales importantes Propose enquêtes sur la qualité de vie, la satisfaction de la vie, puis sur la soutenabilité (problème de l’épargne ajustée critiquable) Mais ce n’est pas vraiment une rupture : Le rapport est finalement assez tiède, synthétique, pas de position ferme Les positions plus révolutionnaires (changer d’indicateur) ont été gommées. Préférence pour un tableau d’indicateurs plutôt qu’un seul indicateur global

36 4/ Les enjeux du choix d’indicateurs
Intérêt de révolutionner les indicateurs Valorisation du travail domestique : vers un salaire universel ? Intégrer les indicateurs sociaux (éducation, santé, inégalités, sécurité, qualité du travail…) pour mieux évaluer le bien-être Evaluer la pollution, la dégradation des ressources naturelles pour tenir compte de la durabilité de notre développement Transformer nos mentalités (idéologies) : dissocier l’accumulation de richesses matérielles de l’idée de « bonheur », de l’idée de « progrès » Difficultés : Problème politique dont la solution repose sur la volonté politique de réexaminer nos valeurs et de poser le débat publiquement de nos choix de vie Rapport de force avec ceux qui ont intérêt à les garder…


Télécharger ppt "La croissance fait-elle le Bonheur ?"

Présentations similaires


Annonces Google