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Les éléments d’enseignement et d’évaluation de l’oral dans le PFEQ

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1 Les éléments d’enseignement et d’évaluation de l’oral dans le PFEQ
Cours 6 Les éléments d’enseignement et d’évaluation de l’oral dans le PFEQ DID2202A Didactique de l’oral Christian Dumais 12 février 2009 Christian Dumais © 2009

2 Plan de la rencontre Intention de la rencontre :
Comprendre ce qu’est un genre en enseignement de l’oral au primaire; Connaître et comprendre les éléments d’enseignement et d’évaluation de l’oral. Le genre en enseignement de l’oral Les éléments spécifiques d’enseignement et d’évaluation de l’oral : Éléments de la communication verbale Éléments de la communication non verbale Lectures pour le prochain cours. Christian Dumais © 2009

3 La notion de genre « Toute unité de production verbale véhiculant un message linguistiquement organisé et tendant à produire sur son destinataire un effet de cohérence » (Bronckart, 1997 dans Dolz et Schneuwly, 1998) Pourquoi utiliser le genre en enseignement ? Pour rendre possible la communication. Pour que les élèves aient un point de référence. Christian Dumais © 2009

4 Les genres enseignés au fil des programmes au Québec
1980 Une seule activité d’oral : exposé oral informatif, expressif, argumentatif 1995 Plusieurs activités d’oral : discussion, exposés explicatif et critique, débat. 2004 et 2007 Aucune limite à propos des activités d’oral. Aucune activité imposée pour une année scolaire donnée. Christian Dumais © 2009

5 Exemples de genres L’interview radiophonique :
« Genre journalistique de grande tradition qui rend compte d’un entretien d’un journaliste (interviewer) et un spécialiste ou une personne qui présente un intérêt particulier dans un domaine » (Dolz et Schneuwly, 1998, p.118). Entrevue, entretien, conversation, etc. Christian Dumais © 2009

6 Exemples de genres Dimensions enseignables de l’interview radiophonique : Rôles dans l’interview : l’interviewer et l’interviewé (par exemple, pour l’interviewer, réguler les échanges, réagir aux propos de l’interviewé, etc.) Identification des contraintes de l’interview (but, est-ce en direct ou en différé, etc.) Préparation des contenus (recherche d’informations, formulation de questions, etc.) Structure de l’interview (tour de parole, procédés pour l’enchaînement des questions, etc.) Types de questions (structure syntaxique des questions ouvertes ou fermées) Reprise de l’information (anaphore ; cohérence textuelle) Christian Dumais © 2009

7 Exemples de genres L’exposé oral :
« Discours qui se réalise dans une situation de communication spécifique (…) réunissant l’orateur ou l’exposant et son auditoire » (Dolz et Schneuwly, 1998, p.142). Conférence, discours, etc. Christian Dumais © 2009

8 Exemples de genres Dimensions enseignables de l’exposé oral :
Caractéristiques du destinataire (parle-t-on à des élèves plus vieux, du même âge que nous, à un public adulte, à des personnes âgées, etc.) Structure de l’exposé (les différentes phases : ouverture, introduction du thème, plan de l’exposé, développement, etc.) Procédés liés au type d’exposé (procédés explicatifs, précédés descriptifs, etc.) Emploi des marqueurs de relation et d’organisateurs textuels Comment faire une lecture experte (élaboration de supports visuels, de fiche avec des mots-clés, etc.) Comment capter son auditoire par divers éléments prosodiques (débit, rythme, voix, etc.) Christian Dumais © 2009

9 Exemples de genres Le débat régulé :
« Un débat régulé porte toujours sur une question controversée et fait intervenir plusieurs partenaires qui expriment leurs opinions ou attitudes, essaient de modifier celles des autres tout en ajustant les leurs, en vue, idéalement, de construire une réponse commune à la question initiale » (Dolz et Schneuwly, 1998, p.166). Discussion, etc. Christian Dumais © 2009

10 Exemples de genres Dimensions enseignables du débat régulé :
Les rôles dans le débat (médiateur, animateur, public, intervenant, etc.) Écoute des intervenants (reformulation d’énoncés, réfutation, etc.) Procédés argumentatifs (formulation d’arguments, choix des arguments, etc.) Structure du débat (ouverture, relance, conclusion) Choix d’un vocabulaire juste et de circonstance Registres de langue Christian Dumais © 2009

11 Exemples de genres La lecture à d’autres :
« Activité langagière correspondant à des pratiques sociales et culturelles, [et qui consiste en une lecture de discours dans le but qu’un destinataire qui ne dispose pas de celui-ci se l’approprie] » (Dolz et Schneuwly, 1998, p.188). Lecture d’un conte, d’un rapport, des nouvelles, etc. Christian Dumais © 2009

12 Exemples de genres Dimensions enseignables de la lecture à d’autres :
Éléments prosodiques (voix, intonation, débit, etc.) Compréhension du texte à lire (structure de texte, personnage, etc.) Les éléments non verbaux Marquage des différentes parties du texte à lire (comment faire des pauses, des transitions, lire des dialogues, etc.) Identification de stratégies pour faciliter l’écoute Christian Dumais © 2009

13 Autres genres Pièce de théâtre Film de fiction Récital de poésie
Cercle de lecture Table ronde Jeux de rôles Démonstration Compte-rendu Commentaire critique Monologue Audioguie Capsule pour la radio ou Internet Débat, Etc. Christian Dumais © 2009

14 Plan de la rencontre Intention de la rencontre :
Comprendre ce qu’est un genre en enseignement de l’oral au primaire; Connaître et comprendre les éléments d’enseignement et d’évaluation de l’oral. Le genre en enseignement de l’oral Les éléments spécifiques d’enseignement et d’évaluation de l’oral : Éléments de la communication verbale Éléments de la communication non verbale Lectures pour le prochain cours. Christian Dumais © 2009

15 Voici des éléments répertoriés dans le PFEQ du primaire en ce qui concerne l’oral.
Ce sont ces éléments qui doivent être enseignés aux élèves du primaire et qui doivent être évalués. Ces éléments sont regroupés en deux catégories : les éléments de la communication verbale et les éléments de la communication non verbale. Christian Dumais © 2009

16 Attentes de fin de cycle Premier cycle
Prendre souvent la parole au cours d’échanges; Respecter des règles de communication; Avoir des réactions démontrant une écoute appropriée; Formuler clairement des idées; Utiliser un vocabulaire simple et correct; Articuler nettement; Ajuster au besoin le volume de sa voix; Avoir conscience de l’existence des registres de langue; Essayer, à l’occasion, d’adapter sa façon de parler aux interlocuteurs et à la situation. Christian Dumais © 2009

17 Attentes de fin de cycle Deuxième cycle
Participer régulièrement à diverses formes d’échanges verbaux; Expliciter ses propos lors de l’exploration d’un sujet; Formuler parfois des questions pour vérifier ou approfondir la compréhension d’un sujet; S’exprimer habituellement de façon cohérente et structurée lorsque un élève partage ses propos; Avoir des formulations adéquates; Avoir un vocabulaire juste et précis; Utiliser, la plupart du temps, un volume, un débit et une intonation appropriés tout en ayant recours à un registre de langue adapté à la situation. Christian Dumais © 2009

18 Attentes de fin de cycle Troisième cycle
Explorer verbalement de nombreux sujets avec d’autres personne afin d’élaborer sa pensée; Exprimer ses propos avec clarté, rigueur et efficacité dans divers contexte d’interaction reliées à la vie de la classe ou de l’école; S’adresser à des interlocuteurs variés et adapter ses propos à leurs réactions et à la situation en utilisant un registre de langue approprié; Reformuler avec justesse ce qui a été exprimé; Poser des questions pertinentes et appropriées pour obtenir des clarifications et de la rétroaction; Confronter ses idées avec celles d’autrui; Nuancer son point de vue à l’aide d’un vocabulaire pertinent, varié et, au besoin, spécialisé. Respecter les règles de communication établies et utiliser des stratégies appropriées. Christian Dumais © 2009

19 Éléments répertoriés dans le PFEQ concernant l’oral
de la comunication verbale de la communication non verbale -Volume -Intonation -Débit -Rythme -Prononciation -Articulation -Liaisons -Variétés (registres) de langue -Vocabulaire -Structures syntaxiques (des énoncés) -Formuler des questions -Reformuler, paraphraser et expliquer -Formuler des mots d’encouragement -Confronter ses idées -Suivre des règles -Cohérence et structure du discours (plan) -Marqueurs de relation -Recourir à des gestes -Interpréter le langage non verbal (attitude) -Posture d’écoute -Regard -Distance -Support visuel (recourir à des illustrations et à des objets) et support sonore -Le silence et les pauses Christian Dumais © 2009

20 1. La communication verbale
La majorité des échanges langagiers dans la vie courante et sur le plan professionnel se font oralement. Ce que l’on dit importe, comment on le dit compte tout autant, particulièrement à l’oral. La syntaxe de l’oral est moins figée que celle de l’écrit. Elle accepte les hésitations, tolère certaines structures qui dévient en cours d’émission. À l’oral, mieux vaut faire de courtes phrases que de longues phrases. Christian Dumais © 2009

21 1. La communication verbale
Les éléments paraverbaux répertoriés dans le Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ) -Volume -Intonation -Débit -Rythme -Articulation -Liaisons -Variétés (registres) de langue -Vocabulaire -Structures syntaxiques (des énoncés) -Formuler des questions -Reformuler, paraphraser et expliquer -Formuler des mots d’encouragement -Confronter ses idées -Suivre des règles -Cohérence et structure du discours (plan) -Marqueurs de relation Christian Dumais © 2009

22 Le volume Le volume est l’intensité relative d’une voix (fort ou doux). Trop doux Notre auditoire se fatigue à tendre l’oreille. Perte d’intérêt. Trop fort Agressant ! Le volume varie : En fonction de la distance avec les interlocuteurs; En fonction du nombre d’interlocuteurs; En fonction du bruit qu’il y a à couvrir; En fonction du relief à donner à une idée; En fonction du souffle, essayez de crier lorsque vous êtes à bout de souffle… pas évident! Pour parler fort, respirer profondément ! Christian Dumais © 2009

23 L’intonation (ton) L’intonation: la hauteur relative de la voix telle que la perçoivent ceux qui l’entendent. Le ton peut changer l’interprétation du message Exemple: Je suis contente de te voir. Autre exemple: J’aime vraiment les gâteaux. Le ton doit être juste pour être bien compris. Le ton doit être varié pour éviter la monotonie. L’accent tonique se place sur la dernière syllabe du mot ou du groupe de mots. Justement, je l’ai vu L’accent tonique ne change pas le sens d’un mot. Christian Dumais © 2009

24 L’accent d’insistance
L’accent d’insistance ne fait pas disparaître l’accent tonique, mais l’accent d’insistance est tellement fort que l’autre ne paraît pas. C’est éCOEUrant! est bien plus écœurant que juste écœurant. Jacques est un bon élève  c’est Jacques, pas Michel Jacques est un bon élève  il est bon, pas médiocre ni nul… Jacques est un bon élève  il est un élève, pas un prof Christian Dumais © 2009

25 Débit et rythme Débit : Vitesse de l’élocution, de la parole.
Rythme : La cadence, le mouvement du discours. Il faut faire varier son débit en fonction de ce qu’on veut dire, sur quoi on veut mettre de l’emphase (140 à 160 mots / minute). Débit : dépend de la respiration, on parle plus vite quand on est essoufflé et on contrôle moins notre débit. dépend de facteurs propres au locuteur; dépend de la nature du discours émis. Il peut renforcer la charge émotive/affective de nos paroles. Trop vite: Locuteur éberlué. L’articulation et la prononciation sont plus fragiles. Trop lent ou constant : Locuteur ennuyé. Christian Dumais © 2009

26 Débit et rythme Pause involontaire Pause volontaire LES PAUSES
Non significative, relève de la nervosité, peut être agaçante («eee»). Pause volontaire Contrôlée, garde le contact avec l’auditoire, accentue ce qui est dit, ponctue l’énoncé, permet de reprendre son souffle, encadre la phrase, etc. LES SILENCES Les silences font partie de la communication interpersonnelle. Ils sont plus fréquents qu’on le pense. Ils sont souvent perçus et vécus comme embarrassants. Trous comblés par des éléments de «gêne». Christian Dumais © 2009

27 Prononciation et articulation
La prononciation et l’articulation se ressemblent en ce sens qu’elles se rapportent toutes les deux à la manière dont on émet des sons.   Prononciation : Manière d’émettre une syllabe ou un mot selon une norme établie, comme celle que fournissent les dictionnaires. Ex. : Cantaloup, juin, lichen. La prononciation des mots est une affaire de convention. Elle varie selon l’époque ou la région (et selon le métier…) Époque: Louis XIV «Le roué, c’est moué». Région: Montréal: «arrête»; Québec: «arrète»; «Lac St-Jean». Les métiers de communicateur et ceux qui ne le sont pas. Christian Dumais © 2009

28 Prononciation et articulation
Ensemble des mouvements physiologiques des organes de la parole qui ont pour but d’influer sur la circulation de l’air expulsé des poumons ou de l’interrompre. Ex. : Zozoter (zézayer) : «Ze zoue»  La langue heurte les incisives et passe entre les dents. Chuintement : «Je chui venu te voir»  Le «S» se transforme en «CH». Grasseyement : «Quat kilomèt»  Le «R» disparaît à l’intérieur d’une syllabe. Christian Dumais © 2009

29 Défauts d’articulation
Physiologiques: Bouche molle (patate chaude); Dents serrées; Articulation exagérée; Articulation minimale (ventriloque). Défauts: Balbutiement (inversion de syllabe, bafouillage); Grasseyement; Chuintement; Parler sur le bout de la langue (zozoter); Escamotage des mots (mots mangés: les noms des élèves). Conséquence : perte de crédibilité Christian Dumais © 2009

30 Liaisons obligatoires
La liaison «La liaison est la prononciation de deux mots qui se suivent en unissant la consonne finale du premier mot à la voyelle initiale (ou au «h» muet) du second.» Elle se fait entre deux mots unis par le sens. Liaisons obligatoires Liaisons interdites Entre un déterminant et le mot qu’il précise. Ex. : «Les uns et les autres» Entre un nom singulier et un adjectif postposé. Ex. : Un étudiant américain» «*quatre-z-enfants, *ça va-t-être» «Je suis ému». Voir p du recueil de textes pour d’autres exemples. Christian Dumais © 2009

31 Les tics et les défauts de la parole
Sons et mots émis souvent involontairement lors de la prise de parole. Ex. : «euh», «comme», «tsé», «fait que», «genre», «disons», «style», bruits de la bouche, etc. Explications possibles : Peur des silences; Mauvaise maîtrise de la langue; Stress. Christian Dumais © 2009

32 Les variétés (registres) de langue
Quand vient le temps de parler ou d’écrire, on doit se demander quelle variété de langue il faut adopter. Laquelle est la plus adéquate. Quatre variétés de langue. Christian Dumais © 2009

33 Le vocabulaire En tant qu’enseignant(e) :
Utilisation de termes et de nombres précis. Ex. : - Être vivant; - Animal; - Chien; - Caniche. Éviter : chose, affaire, machin, il y a, ceci, cela, etc. Favoriser les mots propres (mots techniques) à chaque discipline. Ex. : Cercle chromatique  Outil de classement des couleurs. Taille Crayon au lieu d’aiguisoir (outil qui aiguise le métal). En tant qu’enseignant(e) : Attention au jargon spécialisé. Fournir des points de repère. Rechercher la concision. - Nous avons d’abord commencé. - À neuf heures du matin. - Il a trop exagéré. Christian Dumais © 2009

34 Structures syntaxiques (des énoncés)
Formulation des phrases (moins rigide qu’à l’écrit) Utiliser de préférence des phrases affirmatives. a) Le comité d’école oeuvre en dehors du cadre hiérarchique de l’établissement. b) Le comité d’école ne s’inscrit pas dans le cadre hiérarchique normal de l’établissement. Employer des phrases actives plutôt que passives. a) Le directeur avait accepté cette proposition. b) Cette proposition avait été acceptée par le directeur. Christian Dumais © 2009

35 Éléments de la comunication verbale
-Formuler des questions -Utiliser des formules de contact -Reformuler, paraphraser et expliquer -Formuler des mots d’encouragement -Confronter ses idées -Suivre des règles -Cohérence et structure du discours -Marqueurs de relation Christian Dumais © 2009

36 2. La communication non verbale
La communication non verbale est le langage du corps. «La communication non verbale correspond à ce qui se passe en nous au moment où nous disons les choses, à ce qui nous habite comme pensées, comme émotions, comme sensations qui transparaissent à travers notre corps.» Michèle B. Tremblay La communication non verbale en dit souvent davantage que la parole. On accorde souvent plus de crédibilité à la communication non verbale qu’à la communication verbale. Christian Dumais © 2009

37 2. La communication non verbale
Les éléments non verbaux répertoriés dans le Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ). -Recourir à des gestes; -Interpréter le langage non verbal; -Posture d’écoute ; -Regard; -Distance; -Support visuel (recourir à des illustrations et à des objets) et sonore; -Le silence et les pauses. Christian Dumais © 2009

38 Les gestes et les mimiques
Un geste est un mouvement du corps volontaire ou involontaire, révélant un état psychologique, ou visant à exprimer, à exécuter quelque chose. Les mimiques correspondent aux gestes expressifs et aux jeux de physionomie qui accompagnent ou remplacent le langage oral. Que faire des mains ? Que penser de la synergologie ? Christian Dumais © 2009

39 Les gestes et les mimiques
Christian Dumais © 2009

40 L’attitude (interpréter le langage non verbal)
Comportement qui correspond à une certaine disposition psychologique. L’expression du visage; Les effets du sourire; Peu importe le temps de préparation ou le sujet, un message ne sera jamais bien reçu par un public si l’entrain, le dynamisme et la confiance en soi sont absents. Christian Dumais © 2009

41 La position et la posture
La position est la façon de se placer pour communiquer. La posture est une attitude particulière que prend le corps. La posture de base pour parler à un groupe est de se tenir debout, les jambes légèrement écartées, stables. Il faut éviter de bouger sans arrêt. Il faut faire attention aux comportements inconscients (bureau, crayon, feuille, etc.). Attention au déhanchement. L’importance de se déplacer dans la classe. Christian Dumais © 2009

42 Le regard L’expression des yeux de la personne qui regarde.
C’est le premier contact avec les élèves, il établit dès le départ une relation avec eux. Les yeux doivent balayer toutes les personnes qui forment le groupe («WM», côté plus attentif). On s’arrête un moment sur chaque personne lorsque cela est possible. On gagne à regarder les gens dans les yeux. Le regard est souvent révélateur. Christian Dumais © 2009

43 La distance L’espace séparant deux ou plusieurs personnes.
La distance publique : de 3, 65 m à 7,50 m, voire plus. C’est la distance confortable qui s’établit entre un orateur et son public lors d’une réunion, entre le professeur et ses étudiants ou ses élèves. La distance sociale : de 1, 25 m à 3,65 m. C’est la distance qui sépare deux personnes qui se connaissent peu ou pas du tout : un client, un livreur, etc. La distance personnelle : de 45 cm à 1, 25 m. C’est une petite sphère protectrice créée pour s’isoler des autres. C’est la distance idéale à respecter en société. La distance intime : de 0 à 40 cm (la présence de l’autre s’impose). Ici, les personnes entrent dans la sphère intime l’une de l’autre. C’est une distance où l’on peut se toucher, sans tendre le bras, une distance où l’on peut percevoir le souffle de l’autre. Pénétrer dans cette sphère intime ne peut se faire, sans gêner son interlocuteur, que dans la mesure où l’on est autorisé à le faire. Christian Dumais © 2009

44 Les supports visuels et sonores
Tout ce qui permet de rendre plus concret et plus accessible ce qui est dit et expliqué. Les supports visuels doivent faciliter la compréhension. On comprend mieux et on retient plus longtemps ce qu’on a vu et entendu que ce qu’on a simplement entendu. Il faut choisir le bon support (schéma heuristique). Il faut utiliser adéquatement le support (tableau ou affiche ?). Il faut éviter de surcharger le support. Il ne faut pas regarder vers l’écran ou le tableau, mais vers le public. Christian Dumais © 2009

45 Le silence L’absence de bruit, d’agitation, aucun son n’est perceptible. Contrôle des silences : orateur expérimenté. Les silences n’apparaissent pas au hasard. Avantages : Plus expressif; Plus attentif au public; Éviter les hésitations qui créent des pauses involontaires. Truc: Compter jusqu’à 2 ou 5 entre les parties de votre discours. Privilégier le silence plutôt que de crier. Il faut être attentif aux types de silence d’une classe (ennui, travail acharné, timidité, etc.). Christian Dumais © 2009

46 La gêne et le trac La gêne est un malaise ou un trouble physique que l’on éprouve dans l’accomplissement de certaines fonctions ou de certains actes. Le trac est une peur, une angoisse irraisonnée éprouvée au moment de paraître en public, de subir une épreuve, etc. Il provient de la peur de l’échec. Cela vient du fait que l’on s’est forgé un modèle idéal de l’orateur et qu’on s’attribue souvent des défauts imaginaires. Le trac fait en sorte qu’on est tellement préoccupé par nous qu’on en oublie l’exposé en tant que tel de même que le public. Christian Dumais © 2009

47 La gêne et le trac Astuces pour éviter le trac :
Se fixer des objectifs réalistes; Être bien préparé ; Pratiquer son oral avec une ou deux personnes ; Se faire un plan sur un carton ou au tableau ; Penser positivement ; S’ajuster pendant l’exposé ;  -Ne pas s’attarder trop longtemps aux points qu’on oublie, il n’est jamais trop tard pour y revenir ; Dédramatiser sa nervosité, sa rougeur et ses tremblements en le disant à l’auditoire ; Déterminer le moment idéal pour faire sa présentation si cela est possible ; Avoir bien mangé ; Porter des vêtements confortables et dans lesquels on se sent bien ; Prendre de grandes respirations ; Faire de l’exercice physique avant son oral. Christian Dumais © 2009

48 Diverses activités à exploiter en classe
Échauffements vocaux Respiration profonde Étirer la mâchoire Mâcher Souffler Bailler Tirer la langue Fredonner Répéter des sons vocaliques Dire des vire-langues Un banc plein de pain blanc. Un plein banc de blanc pain Si ces six saucissons-ci sont six sous, ces six-cent-six saucissons-ci sont six-cent-six sous. Ton thé t’a-t-il tarit ta toux ? Peuplier / peuple Panier / piano Tes laitues naissent-elles ? Si tes laitues naissent, mes laitues naitront. Je veux et j’exige; j’exige et je veux. Trois petites truites cuites, trois petites truites crues. Dindon dîna, dit-on, du dos dodu d’un dindon. Christian Dumais © 2009

49 Autres activités Trouver la source d’inspiration (abdomen et poitrine). Lecture en dyade d’un scénario comportant quatre personnages. L’expert (changement de débit à chaque claquement de mains). Lecture de contes pour enfants (ton, débit, volume, pause, etc.). J’en connais une bonne! (gestion des pauses dans une blague). Le bruiteur (accompagner une histoire de sons). Le radio-feuilleton. Christian Dumais © 2009

50 Lectures pour le prochain cours :
Cours 7 : Opposition oral/écrit et les grands courants de l’enseignement de l’oral Rouillard, M « Tu m’écris comm’ tu parl’? » Quelques faits d’oralité entraînant des erreurs à l’écrit. Québec français, No. 133, p. 54 à 56. 204 Maurer, Bruno Une didactique de l’oral du primaire au lycée. Paris : Bertrand-Lacoste, p. 43 à 75 et 88 à 93. 207 Messier, G. et N. Roussel « Vers un enseignement de l’oral plus près du quotidien de l’élève » In L’articulation oral-écrit en classe. Une diversité de pratiques. Sous la dir. de Lafontaine. L. Bergeron R. et G. Plessis-Bélair. Québec : Presses de l’Université du Québec, p. 9 à 27. 223 Enseigner l’oral au secondaire de Lizanne Lafontaine : - Introduction - Dialogue entre la communication orale et un enseignant - Chapitre 1 p. 2 à 8. Christian Dumais © 2009


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