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Economie comportementale Behavioral economics

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1 Economie comportementale Behavioral economics
Economie comportementale Behavioral economics Claudia Senik Université Paris-Sorbonne et Paris School of Economics

2 Humans and Econs (Thaler and Sustein)
Homo oeconomicus: capable d’opérer des choix rationnels, préférences cohérentes grande capacité cognitive et calculatoire, prévisions non biaisées  choix optimaux reflètent préférences Humains: ont du mal à faire du calcul mental, oublient les anniversaires, ne peuvent se retenir de prendre un dessert à la fin du repas… 20% des Américains sont considérés comme obèses, 60 en sur-poids Risques cardiaques, diabète, espérance de vie réduite … Choix rationnel de tous ces Américains? Même raisonnement pour les comportements à risque Consommation d’alcool, drogues, cigarettes Difficultés de self-control, recours à des tiers pour essayer d’arrêter

3 Préambule. Le modèle du choix individuel en situation certaine pour un homo oeconomicus
Principes: cohérence des choix, maximisation de l’utilité Choix en univers certain: l’individu prend ses décisions en connaissant parfaitement les caractéristiques des options possibles, des produits, etc. Il choisit en fonction de ses préférences qui sont données et stables. Modèle de maximisation de l’utilité: les préférences des agents sont supposées respecter un certain nombre de propriétés (axiomes): Complétude des préférences (des classements): l’individu peut classer les biens selon la satisfaction qu’ils lui procurent. Ce classement a une cohérence interne. Ordre complet sur les préférences (X>Y, Y>X ou X≈Y) et transitivité: X est préférée à Y, et si Y est préférée à Z, alors X est préférée à Z. « Le plus le mieux » (non saturation)  Fonction d’utilité (relation entre options et classement) mesurable, numérique

4 Les hypothèses de la théorie (économique) classique de la décision
1. Numéraire unique Choix entre différentes options (entre objets de nature différente) On convertit l’utilité offerte par chaque option en un même numéraire (utilité) pour pouvoir les comparer 2. Croyances précises sur les probabilités associées à chaque événement. Les choix devraient refléter ces croyances => moindre valeur pour des événements moins probables. 3. Intégration des résultats Évaluation des options par le niveau de richesse final total (stock + flux) que l’on obtient en choisissant telle option ou telle séquence d’options (peu importe l’ordre). 4. Planning inter-temporel Choix des options en fonction de leur utilité espérée inter-temporelle: somme des utilités futures (escomptées)

5 Les hypothèses de la théorie classique (économique) de la décision - suite
5. Bygones are bygones: indépendance des choix par rapport aux alternatives non pertinentes (notamment passées) L’homme bi-dimensionnel. 2 paramètres fondamentaux : attitude vis-à-vis du risque Préférence pour le présent (impatience) Ces deux paramètres sont supposés être indépendants entre eux

6 Management avec homo oeconomicus
Si l’individu est rationnel et optimisateur, il suffit de lui donner les bonnes incitations monétaires (prix, salaires, primes) pour orienter son comportement. On crée une structure d’incitations et on compte sur lui pour calculer au mieux le choix qui correspondra au mieux à ses intérêts. Bonus, intéressement, sanctions monétaires, etc. Mais en fait les individus ne se comportent pas toujours comme des homo oeconomicus

7 Humans versus Econs (Thaler and Sustein)
Homo oeconomicus: capable d’opérer des choix rationnels, préférences cohérentes grande capacité cognitive et calculatoire, prévisions non biaisées  choix optimaux reflètent préférences Humains: ont du mal à faire du calcul mental, oublient les anniversaires, ne peuvent se retenir de prendre un dessert à la fin du repas… 20% des Américains sont considérés comme obèses, 60% en sur-poids Sur le milliard d’adultes dans le monde, souffrent de surcharge pondérale Variations régionales: 5% au Japon et Chine Pourcentage d’obèses multiplié par 3 depuis 1980 (OMS) Risques cardiaques, diabète, espérance de vie réduite … Choix rationnel de tous ces Américains?

8 Humains versus econs Comportements à risque = choix rationnel?
Consommation d’alcool, drogues, cigarettes décès prématurés par an Choix rationnel? Difficultés de self-control, recours à des tiers pour essayer d’arrêter

9 Sciences des choix Économie standard Psychologie Sociologie
 Économie comportementale Développement depuis 40 ans.

10 Economie comportementale. Introduction
Apport de la psychologie à l’analyse des comportements et des décisions individuels limitations et biais cognitifs  recours à procédures simplifiées  erreurs systématiques Rationalité limitée Différence entre rationalité substantielle et rationalité procédurale (Herbert Simon 1955) difficultés des décisions inter-temporelles et en situation d’incertitude importance des effets de cadrage (prospect theory) Behavioral decision research (Edwards, 1961) Hypothèses différentes de la rationalité classique Conséquences sur les comportements de choix Conséquences sur les politiques de management à suivre

11 Economie et psychologie
Daniel Kahneman et Vernon Smith: prix Nobel d’économie en 2002 Daniel Kahneman: Professeur de psychologie à l’université de Princeton, USA A introduit en sciences économiques les acquis de la recherche en psychologie, en particulier concernant les jugements et les décisions en incertitude. Vernon Smith: professeur d’économie à l’université George Mason, USA. a fait de l’expérience en laboratoire un instrument d’analyse économique empirique, en particulier dans l’étude de différentes structures de marché.

12 Economie expérimentale
Paul Samuelson (l’Economique, 1985) “Nous ne pouvons pas nous livrer, comme le chimiste ou le biologiste, à des expériences contrôlées, mais à l’instar de l’astronome, nous devons nous contenter essentiellement d’observer”. 20 ans après: l’économie expérimentale est entrée dans l’orthodoxie de l’économie. Expériences contrôlées (controlled experiments): expériences en laboratoire (lab experiments) expériences de terrain (field experiments)

13 Expériences contrôlées
Groupe de traitement/ groupe de contrôle Cf méthode de test des médicaments avec placebo Permet de mesurer l’efficacité des politiques publiques en raisonnant “toutes choses égales par ailleurs” JPAL Permet de faire varier les facteurs dont on veut identifier les effets de manière à établir des relations de causalité À ceci près que les joueurs importent dans l’expérience leur histoire particulière… non-neutralité de la procédure de répartition des sujets dans le groupe de contrôle et de traitement (cf. Gani Aldashev)

14 Expériences en laboratoire
Les sujets (participants) sont isolés les uns des autres et interagissent via réseau informatique. On les soumet à un traitement, on les fait jouer à un jeu, répondre à des questionnaires, etc. et on observe leurs réactions. Puis on analyse les résultats obtenus à l’aide des techniques statistiques: économétrie. Etablir des relations robustes du point de vue statistique.

15 Expériences de laboratoire contrôlées: méthode
Protocole expérimental: ensemble de procédures incluant les instructions, les incitations pour les sujets, la catégorie de sujets visée, les règles du jeu, etc. Un traitement est une version particulière du protocole. Les sujets: le plus souvent des étudiants, parfois des enfants, des tribus ou groupes ethniques dans PVD (anthropologie et économie), autres catégories (sportifs, joueurs d’échecs, parieurs de courses équestres), et même animaux (rats, pigeons, perroquets).

16 Expériences de laboratoire: méthode
Incitations monétaires Motivation et implication des sujets dans l’expérience, dans les tâches demandées, dans le jeu proposé. Manipulation interdite en économie… pas en psychologie Réputation et crédibilité des expérimentateurs Consensus: Replicabilité de l’expérience, anonymat des sujets, rémunération, éthique (transparence) Validité externe?

17 Neuro-économie Neuro-économie (Bourgeois-Gironde, 2008)
Scanners et IRM (imagerie à résonnance magnétique) du cerveau, permettant de visualiser quelles sont les zones activées au moment des décisions économiques Sacha Bourgeois-Gironde Dan Ariely Camerer et al. (2005)

18 Bibliographie Eber N. et Willinger M. (2005). L’économie expérimentale, La Découverte. Kahneman D. and Tversky A. (2000). Choices, Values and Frames, Cambridge University Press. Ariely D. (2010). The Upside of Irrationality. Harper Perennial. Ariely D. (2008). C’est (vraiment?) moi qui décide. Flammarion. Camerer C., Loewenstein G. and Rabin M. (2003). Advances in Behavioral Economics. Russel Sage Foundation. Brocas I. and Carillo J. (2004). The Psychology of Economic Decisions. Oxford University Press. Volume 1: Rationality and Well-Being, Volume 2: Reasons and Choices. Thaler R. and Sustein C. (2009). Nudge. La méthode douce pour inspirer la bonne decision. Vuibert, Pocket. Gironde S. (2008). La Neuroéconomie. Comment le cerveau gère mes intérêts. Plon. le site de Dan Ariely ( et le site de Russel James ( le site de Richard Thaler et


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