Télécharger la présentation
1
Analyse des données des puces ADN
On a deux images de la puce à partir des quelles il faut réussir à évaluer l’expression d’un gène. On procède par rapport à un échantillon de référence. Pour cela, on utilise deux marqueurs Cy3 et Cy5 sur deux échantillon distincts (dont un est constitué de cellules normales et servira de référence). On mesure la quantité de signal dans la longueur d'onde d’émission du fluorochrome vert et la quantité de signal dans la longueur d'onde d’émission du fluorochrome rouge. Puis on normalise ces quantités en fonction de divers paramètres (quantité de matériel biologique de départ dans chaque condition, puissance d’émission de chaque fluorochrome, ...). On suppose alors que la quantité d'ADN fluorescent fixée est proportionnelle à la quantité d'ARNm correspondant dans la cellule de départ et on calcule le ratio fluorescence rouge / fluorescence verte. Si ce ratio est supérieur à 1 (rouge sur l'image en fausses couleurs), le gène est plus exprimé dans la seconde culture, si ce ratio est inférieur à 1 (vert sur l'image en fausses couleurs), le gène est moins exprimé dans la seconde culture.
2
Acquisition des données
Scanner la puce Évaluer quantitativement chaque spot Soustraire le signal de bruit Normaliser Transformer en tables d’intensités de fluorescence (organisme gènes)
3
Défauts courants
4
Variabilité des données de transcriptome
Les données de puces à ADN sont très variables (mesures de niveaux de mARN) Toute mesure de milliers de valeurs trouvera des différences importantes dues aux fluctuations aléatoires (distribution normale) Il faut utiliser des méthodes statistiques et de réplication pour vérifier que les différences sont réelles Il faut utiliser des réplications réelles (patients différents, expériences différentes) Sources potentielles de problèmes : Analyse d’image identifier et quantifier les spots Scannerisation Laser et détecteurs Chimie des marqueurs fluorescents Hybridisation Température, durée, mélange, … Étiquetage des sondes Extraction d’ARN Variabilité de nature biologique
5
Comparer la moyenne de deux groupes
signal difference between group means = noise variability of groups _ _ XT - XC = _ _ SE(XT - XC) low variability
6
Etude des radiations Danger indiscutable dans certains cas. En particulier pour les fortes doses d’irradiation. Quel impact des faibles doses ? Biologiquement aucun détecté Y a-t-il d’autres effets ?
7
Protocole expérimental
S. Cerevisiae en croissance exponentielle (séquencée complètement et eucaryote avec peu de gènes). Six cultures (Irradiées I) exposées pendant 20 heures entre 15 et 30 mGy/h Douze cultures non exposées (Non Irradiées NI) Mesure effectuées sur puce Corning où l’hybridation a été faite avec double marquage fluorescent (Cy3 pour les cADN contrôles et Cy5 pour les cADN étudiés).
8
Normalisation des données
La normalisation a été réalisée par LOWESS ( LOcally WEighted Scatterplot Smoothing ), Julie PEYRE & Anestis ANTONIADIS (IMAG) Où R et G sont les niveaux d’intensité de Rouge et de Vert.
9
Analyse du transcriptome sur la levure
L’irradiation à de faibles doses est-elle détectable ? Nombre de gènes impliqués dans la réponse à une irradiation à faible dose ? Groupes de gènes impliqués dans la réponse à l’irradiation et de quelle manière ? Est-il possible de deviner le traitement subi par une levure en regardant l’expression de son génome ? Peut-on généraliser cette approche à d’autres types de traitements (pollutions, cancer, ...)
10
Les sources de problèmes
Présence de bruit dans les données à deux niveaux : Imprécision de la mesure : bruit classique supposé gaussien, bruit qui est très élevé pour certains gènes (cf doubles mesures) Présence de valeurs aberrantes dues à un problème lors de l'hybridation Données déjà normalisées Nombreux attributs : 6157 gènes Très faible nombre d’instances : 12 cultures non-traitées, 6 irradiées Classes déséquilibrées (elles ne contiennent pas le même nombre d'éléments) Absence d'indépendance conditionnelle probabiliste entre les gènes
11
Démarche Méthode directe de discrimination : illusoire mais essayée…
On conserve les gène dont le log ratio a dépassé 3 fois la valeur 1 (par exemple) Trop de « solutions » Aucune garantie sur chacune d’elles Prétraitement : Sélection d’attributs Approche directe Approche « wrapper » Approche par filtrage Réduction de dimensionnalité Groupement de gènes a priori (réseaux de régularisation)
12
Sélection (estimation) d’attributs
Hypothèse de linéarité Chaque attribut pertinent a une corrélation directe (mesurable) avec la classe Quelle garantie sur chaque attribut sélectionné ? Sélection Chaque attribut passe un test Estimation On ordonne les attributs en fonction d’un critère de performance Quel seuil (choisi globalement) ? Quelle confiance ?
13
Sélection Techniques classiques (FOCUS, RELIEF, Wrappers, Embeded techniques) Trop peu de garantie sur chaque corrélation détectée (attribut) Comparaison à hypothèse nulle globale Interprétation / confirmation par les biologistes
14
Utilisation d’ANOVA Deux classes (Irradiée / Non Irradiée)
N(m1,s) et N (m2,s) Comparaison Variance intra-classe Variance inter-classes Hypothèse nulle H0 : m1 = m2 Rejet si significativement trop grand par rapport aux quantiles de la foi F (k-1,n-k)
15
Utilisation d’ANOVA (suite)
On peut aussi calculer la p-value pour chaque gène et ordonner les gènes probabilité que le test rejette l’hypothèse H0 à tort
16
SAM (Significance Analysis of Microarrays)
Pour chaque gène : déviation standard Constante > 0 Gènes potentiellement significatifs : gènes dont le score d(g) est supérieur au score moyen du gène obtenu après permutations des classes, de plus d’un certain seuil D Calcul du nombre de gènes faussement significatifs : nombre moyen de gènes faussement significatifs pour chaque permutation Taux de fausse découverte (FDR)
17
RELIEF Une lame L est vue comme un point dans un espace à p = 6157 dimensions On cherche ses k plus proches voisins dans la même classe et on les note Hi (nearest Hit) On calcule ses k plus proches voisins dans l’autre classe et on les note Mi (nearest Miss). où est la projection selon gène du point x, et m est le nombre total de lames. Le poids calculé pour chaque gène gène est ainsi une approximation de la différence de deux probabilités comme suit : Poids(gène) = P (gène a une valeur différente / k plus proches voisins dans une classe différente) P (gène a une valeur différente / k plus proches voisins dans la même classe) Algorithme polynomial : Q(pm2) Rôle de k : prise en compte du bruit Pas de supposition d’indépendance des gènes
18
RELIEF
19
Sélection des attributs
Y a-t-il vraiment de l’information dans les données ? Quels gènes retenir ? Avec quelle confiance ?
20
Comparaison à l’Hypothèse nulle
Nombre de gènes dont le poids dépasse la valeur repérée en abscisse rouge : Avec les classes réelles ; bleu : Courbe moyenne obtenue avec des classes aléatoires
21
Précision ou rappel Il faut choisir entre :
Une liste contenant presque tous les gènes impliqués mais comportant des faux-positifs Une liste de gènes impliqués de manière quasi-certaine dans la réponse à l’irradiation (quitte à ne pas avoir tous les gènes impliqués)
22
Répartition des meilleurs gènes
23
Tâche de classification
Plusieurs techniques ont été utilisées Vote « d’experts » Technique du maximum de vraisemblance K plus proches voisins Essai de classification en aveugle sur six nouvelles lames :
24
Interprétation biologique
25
Résultats Les données reflètent-elles la présence de l’irradiation ? oui Combien de gènes sont-ils impliqués ? Plus de 100 Y a-t-il des groupes de gènes impliqués et lesquels ? Oui : ATP synthesis, oxidative phosphorylation et oxidative stress response Est-il possible de déterminer si une levure est irradiée en regardant son transcriptome ? Oui et il suffit de ne regarder qu’un petit nombre de gènes
26
Le gène 1575
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.