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Publié parJacqui Cornet Modifié depuis plus de 10 années
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La prévalence de l’hépatite C et du VIH chez les personnes détenues en France
Enquête Prevacar 2010 C S le, Y Le Strat, E Chiron, C Barbier, L Caté, K Chemlal, MA Valantin, M Clément, M. Jauffret Roustide Institut de Veille Sanitaire - Direction Générale de la Santé Journée nationale de restitution de l’enquête, 20 juin 2011 1
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Contexte & objectif Les personnes détenues cumulent des facteurs de vulnérabilité vis-à-vis des maladies infectieuses Les données sur le VIH et le VHC en milieu carcéral sont anciennes et parcellaires Mise en place de l’enquête Prévacar par la DGS (promoteur) et l’InVS (coordination scientifique) Objectif : estimer la prévalence du VHC, du VIH et des traitements de substitution aux opiacés et et décrire les caractéristiques des personnes Population éligible : > 18 ans, incarcérée le jour de l’enquête en métropole et DOM Recueil des informations à partir des dossiers médicaux
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Méthodologie Plan de sondage à deux degrés
tirage au sort des établissements pénitentiaires (prise en compte de la taille et du type d’étab.) tirage au sort simple des numéros d’écrou Stratification sur les zones géographiques Redressement par post-stratification sur l’ensemble de la population carcérale Définition des cas Être infecté par le VHC = un test Elisa+ documenté dans le dossier ou un résultat d’ARN du VHC Être infecté par le VIH = un test Elisa+ documenté dans le dossier et/ou Western Blot+ ou indication dans le dossier d’un taux de lymphocytes CD4 ou d’une charge virale VIH Information collective et individuelles des personnes détenues Possibilité de refus Questionnaire anonyme
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Résultat du test VHC et/ou VIH = manquant dans 30% des dossiers
La population étudiée 60975 détenus au moment du tirage au sort, mai 2010 Majoritairement masculine (97%) Moyenne d’âge : 34 ans Né en France 76% 2 154 numéros d’écrou tirés au sort (pour 27 établissements pénitentiaires) 1 861 questionnaires exploités Résultat du test VHC et/ou VIH = manquant dans 30% des dossiers
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Prévalence du VIH 2 % [0.95 – 4.23] soit ~ de 1 220 personnes
Diagnostic le plus souvent ancien (9 ans) Egale prévalence entre hommes et femmes Lymphocytes CD4<350 : 75% des personnes VIH ~ 900 personnes Lymphocytes CD4>500 : 18% des personnes VIH+ Près d’une personne sur trois au stade sida (28,4%) Patients SIDA : 66% sous ARV 3 % 15 % 12.2% 6 % 5 % 1 %
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Prévalence du VHC 4.8% [3.53 – 6.50] soit ~ de 3 000 personnes
Près de la moitié des personnes sont virémiques pour le VHC (46%, 27.3 – 66.5%) ~ personnes Femmes > hommes (11.8% ( ) vs 4.5% (3.3 – 6.3)) (2-48) (4-31) (2-14) (4-7) 12.4% 12.2% 6 % 5 %
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Prévalence des TSO 7.9% [IC95% : 6.49-,9.79] soit ~ 5000 personnes
31% des TSO ont été initiés pendant l’incarcération. Initiation du TSO : 40% pour BHD et 13% pour méthadone. Moyenne d’âge des patients sous TSO : 34.9 ans Précarité sociale vis-à-vis de l’emploi au moment de la détention : 46% au chômage, situation inconnue pour 31.7%. Prévalence du VIH : 3.6 % ( ) Prévalence du VHC : 26.3% ( ) 68.5% BHD 31.5% Méthadone 8.4% (6.4-11) QMA 6.9% ( ) QCD 4.6 ( ) QMC 7
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Conclusion Insuffisance de dépistage du VIH et des hépatites en particulier en maison d’arrêt Elargissement de l’offre de dépistage avec des tests de dépistage rapide Dépistage systématique ? La prison : lieu de haute prévalence du VIH et du VHC Prévalence du VIH en milieu carcéral 10 fois supérieure à la population générale ( %) La prévalence du VHC est 4 à 5 fois plus élevée en milieu carcéral (0.8 -1% en population générale) Accès limité aux méthodes de réduction des risques. Estimations prévalence des TSO confortées par les données récentes de Pri2de (Prévention du risque infectieux dans les prisons françaises). 103 établissements pénitentiaires correspondant à détenus TSO : 9%, majoritairement de la buprénorphine Pratique variable selon les établissements : interruption de tout TSO à l’entrée en détention (2) non reconduction systématique (9). Initiation des TSO à l’entrée en prison ou au cours de la détention : pas d’initiation de méthadone 22% et pas d’initiation de BHD 23%, ni l’un ni l’autre 13% Limites Prevacar : Absence de recueil de données sur la consommation de drogues et pratiques à risque en détention.
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Remerciements Pour la DGS :
Coordination de l’étude : Hélène Morfini, Bureau MC2 Appui médical Infection par le VIH et VHC : Christophe Michon, Bureau RI2, Khadoudja Chemlal, expert extérieur Appui technique Pratiques addictives : Hélène Morfini, Bureau MC2 Appui juridique et budgétaire, dossier CCTIRS et CNIL : Laurence Caté, Bureau RI2 Appui logistique : interne de santé publique Pour l’InVS : Coordination scientifique de l’étude: Marie Jauffret-Roustide Appui épidémiologique : interne de santé publique, stagiaire Appui statistique : Yann Le Strat, Appui logistique : Lila Oudaya Appui pour l’élaboration de questions sur les hépatites : Denise Antona, Christine Larsen Supervision scientifique : Caroline S le Composition du comité de pilotage M. Ambroise, M. Lavin- DGS/MC1- Santé des détenus Dr Barbier - DRASS Ile de France Mme Caté - DGS/RI2 - Appui juridique et budgétaire Dr Michon- DGS/RI2 - Appui médical Infection par le VIH et hépatites Dr Faliu - DGS/RI2 - Vaccination VHB Dr De Galard – DAP/conseiller médical et Jean-Claude Cognet, PMJ2 Mme Jauffret-Roustide – Coordination scientifique de l’étude INVS Dr Moreau – Médecin UCSA Bois d’Arcy Mme Morfini - DGS/MC2 - Coordination DGS, Appui technique conduites addictives Dr S le – INVS Dr Valantin – Praticien Hospitalier Mme Vuldy - DHOS/O2 (UCSA) Dr Serre – Médecin UCSA Le Mans-
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