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Publié parAubin Gabriel Modifié depuis plus de 11 années
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La Mémoire : Du vieillissement cérébral… …à la maladie d’Alzheimer
Dr V. Deramecourt Centre Mémoire de Ressources et de Recherche CHRU de Lille
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Pourquoi un exposé sur la mémoire et la maladie d’Alzheimer ?
Essor important : maladie emblématique du 21e siècle Mieux connue des médecins Mieux comprise par les chercheurs Mieux prise en charge : traitements efficaces Intérêt du grand public +++ : prise de conscience collective
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Organisation de la mémoire
Neuropsychologie Anatomie Pharmacologie
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Historique Premiers travaux scientifiques fin XIXe s.
3 voies principales : Psychologie expérimentale humaine : mesure d’empans (Ebbingaus, 1885). Etude de patients : patient H.M. (1957) Exérèse bitemporale. Expérimentation animale: Pavlov (1889). Apprentissage et système de récompense/punition. Lésions cérébrales.
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Modèles Théoriques Les différentes mémoires
Mémoire sensorielle : Très brève, 300ms Visuelle ou auditive Mémoire à court terme, de travail. 1 à 2 minutes Capacité limitée : empan chiffré ou verbal Dépend des capacités attentionnelles (administrateur central) Possibilité de regrouper les items (chunking) Sensibilité à l’interférence Les items les mieux restitués sont les derniers présentés. Puis : soit oubli, soit stockage à long terme
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Modèles Théoriques Les différentes mémoires
Mémoire à long terme Tulving : Mémoire épisodique/sémantique Cohen et Squire : Mémoire déclarative (épisodique+sémantique) / procédurale Capacité illimitée Mémoire autobiographique Mémoire prospective
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Modèles Théoriques Processus d’acquisition et de restitution
3 temps : Encodage Transformation d’une information sensorielle grâce à ses caractéristiques qui sont fixées avec elles (contexte, phonologie, sémantique) Automatique ou conscient Indiçage volontaire ou automatique Stockage : meilleur pour les données visuelles que verbales Récupération : indices Test : 5 mots, Grober et Buschke.
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Mémoire Anatomie Absence d’ « organe » de la mémoire
Confrontation anatomoclinique de cas de syndromes amnésiques très purs. Structures impliquées : système limbique, cortex cérébral (sensoriel, associatif, orbitofrontal). Pas de localisation « cartographique » de la mémoire Processus dynamique, réseaux, boucles, commissures… Les structures impliquées ne s’occupent pas seulement de mémoire.
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Mémoire Circuit de Papez
Découvert en 1937 Amnésie antérograde massive en cas de lésions bilatérale.
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Mémoire L’hippocampe
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Mémoire L’hippocampe
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Mémoire L’hippocampe Afférences : tout le néocortex, le cortex cingulaire, l’hippocampe controlatéral… Efférences : fornix puis corps mamillaires puis thalamus.
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Mémoire Schéma anatomofonctionnel
Informations traitées par le cortex sensoriel puis associatif (préfrontal++) Transmission au système limbique via le cortex limbique et le centre hippocampique Hippocampe = stockage à court terme et maintien de l’information dans le cortex Codage : région septale, cortex frontal++ Rappel : cortex cingulaire et frontal.
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Mémoire Pharmacologie
L’acétylcholine Déficit dans la maladie d’Alzheimer et la DCL Récepteurs muscariniques dans l’hippocampe Anticholinergiques = amnésiants Voie septo hippocampique Voie basalocorticale
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Mémoire Pharmacologie
La Noradrénaline Locus coeruleus Diminue avec l’âge Codage émotionnel du souvenir Consolidation du souvenir
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Mémoire Pharmacologie
La Sérotonine Plus mal connu Pharmacologie complexe (récepteurs multiples aux effets différents sur la mémoire) Noyaux du raphé Déficit sérotoninergique dans la DFT>MA Inefficacité des IRS sur la mémoire dans la MA
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Et la maladie d’Alzheimer ?
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Mémoire et vieillissement
Approche difficile : qu’est-ce que la normalité à 60 ans ? À 80 ans ? Avec le vieillissement on constate : Affaiblissement de la mémoire en rapport avec des difficultés attentionnelles (manque de concentration, distractibilité). « Les oublis sont normaux à tout âge. Mais il est anormal de perdre la mémoire avec l’âge » Difficultés de trouver le mot juste Difficultés de repérage dans l’espace Diminution de la vitesse de traitement. Perte de « vivacité d’esprit ». Dysfonctionnement du lobe frontal Altération de certains circuits neuronaux (neuromédiateurs) LA MALADIE D’ALZHEIMER N’EST PAS UNE MALADIE DU VIEILLISSEMENT
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Auguste D Alois Alzheimer
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Les 10 stades de la pathologie tau
Stage 10: Totalité du néocortex, nombreux noyaux sous-corticaux: démence sévère Stade 9: Cortex primaire sensitif ou moteur: démence modérée à sévère Les 10 stades de la pathologie tau Stade 1: cortex trans-entorhinal Stade 8: Cortex secondaire sensitif ou moteur: démence légère à sévère Stade 7: Aires associatives: langage, praxie affectés: démence débutante poss. Stade 2: cortex entorhinal: asymptomatique probable Stade 3: hippocampe: MCI possible Stade 5: Temporal inf: MCI probable++ Stade 4: pôle temporal:MCI probable Stade 6: Temporal moyen: troubles cognitifs débutants (mémoire, langage, praxies) MCI veut dire Mild cognitive impairment (troubles cognitifs légers et avant-coureur de la maladie d’Alzheimer) (voir les travaux de Dartigues et al). Vous ne pouvez pas espérer une relation très précise entre une région touchée et un signe cognitif précis, car interviennent comme mentionné dans mon site, d’autres facteurs aggravant (atteinte vasuclaire additionnellle possible) ou compensateurs (neuroplasticité plus ou mins effective). Mais il faut retenir que la pathologie tau a un sens, dans la mesure ou le chemin de la pathologie va dans le sens des signes cliniques: perte de mémoire (hippocampe touché) puis progressivement aphasie (cortex temporal médian et supérieur touché (comme dans la démence sémantique), puis frontal antérieur et aire de Broca qui sont différentes aires du langage), apraxie ( frontal touché ) agnosie (pariétal, occipital). L’atteinte frontale peut provoquer également des troubles du comportement. ( La fonctionnalité de chaque aire cérébrale est mentionnée dans notre lexique: voir aire de Brodmann). Plus la pathologie tau avance dans le cortex , plus le chemin devient variable, selon la vulnérabilité individuelle. La variation de l’atteinte des régions du cortex associatif puis primaire provoque les variations cliniques inter-individuelles marquées. C’est pour cela que la maladie d’Alzheimer a un profil général et statistique assez précis et constant, mais que chaque cas à sa spécificité.
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Alzheimer Nouveaux outils diagnostiques
Neuroradiologie IRM Outils cliniques Tests sélectifs de la mémoire épisodique Nouveaux critères cliniques de MA Diagnostiquer la MA Médecine nucléaire Biomarqueurs du LCR : le retour de la PL
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Alzheimer Des espoirs thérapeutiques
Sur la pathologie Amyloïde « casseur » de plaques (Alzhemed*) Inhibiteurs de secrétases Vaccination / Immunothérapie Sur la pathologie tau Inhibiteurs de kinases (GSK-3…)
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Labo de Neuropathologie
Remerciements CMRR CHRU Lille Pr F. Pasquier Dr F. Lebert Dr S. Bombois Dr MA. Mackowiak Dr M. Paulin INSERM U815 Lille, France Dr L Buée Dr A. Delacourte Labo de Neuropathologie CHRU Lille Dr CA Maurage INSERM U508 (Pasteur) Lille, France Dr F. Richard (epidemiologie) Dr JC Lambert (genetique)
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