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Quoi ? Quand ? Comment ? Pour qui ? Pourquoi ?

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Présentation au sujet: "Quoi ? Quand ? Comment ? Pour qui ? Pourquoi ?"— Transcription de la présentation:

1 Quoi ? Quand ? Comment ? Pour qui ? Pourquoi ?
L’évaluation à l’école maternelle, pour quoi faire, dans quelles conditions ? Quoi ? Quand ? Comment ? Pour qui ? Pourquoi ? I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

2 (circulaire du 6 janvier 1969)
Quelques repères … Jusqu’au XIXème siècle : classement des compositions De 1890 aux années 60 : du classement aux notes (arrêté du 7 juillet 1890) Années 70 : des notes aux lettres (circulaire du 6 janvier 1969) Du classement aux notes : Les notes n’existaient pas avant le XIX ème siècle. Les compositions n’étaient pas notées mais classées. Des places d’honneur étaient décernées aux 1ers. Le but était de provoquer une émulation entre élèves. L’école maternelle, créée en 1881sous le nom de salle d’asile, n’est pas concernée par ces notions puisque à l’époque, “ ce n’est pas une école au sens ordinaire du mot : elle forme le passage de la famille à l’école, elle garde la douceur affectueuse et indulgente de la famille, en même temps qu’elle initie au travail et à la régularité de l’école ” (arrêté du 28 juillet 1882). Cet arrêté instaure aussi le cahier de devoirs mensuels. En 1890 : la note est obligatoire pour “ affiner la hiérarchisation des résultats ” en vue de faciliter la sélection d’une élite ”. Classements, prix, théâtralisation des résultats. La note chiffrée est un moyen de discipline. 1890 : une mauvaise note engendre une punition autorisée. Des notes aux lettres : Années 60 : les rapports soulignent la difficulté d’une notation objective. “ Tout comme le redoublement, les notes chiffrées se voient fortement contestées par la recherche ”. Circulaire de 6 janvier 69 : elle proscrit les classements et préconise de remplacer les notes chiffrées par des appréciations globales  du “ Très satisfaisant”  au “ Très insuffisant ”. Et si on le juge bon, on peut faire correspondre des lettres de A à E ou des chiffres de 1 à 5. Elle proscrit aussi les compositions qui doivent être remplacées par des contrôles. Juillet 1971 : les notes sont à nouveau prônées dans les classes qui comportent un examen. L’usage des lettres se diffuse surtout à l’école primaire, d’autres symboles sont parfois utilisés : des couleurs (V, O, R), des smileys (visages), des logos, des scores de réussite… Des notes illusoires mais une utilité sociale : Petit à petit, les lettres sont devenues de faux chiffres, A+++, B -, les couleurs ont remplacé les notes……la note a du mal à disparaître. Les enseignants connaissent assez bien les capacités des élèves et leur niveau de maîtrise mais la traduction en notes, surtout une note moyenne, efface les qualités de leurs analyses. La note est admise par tous mais avant tout plébiscitée par les parents. Pourtant, certains se passent très bien des notes : ex. en Finlande, pas de notes avant 12 ans. En France la question sociale de la note résiste : “ Est-ce que tu as de bonnes notes ? ”, “ Quelles notes as-tu eu aujourd’hui ? ” “ Et ton copain ? ” Ces questions signifient qu’en l’absence de notes, nous avons du mal à identifier les acquis des élèves et leur niveau de maîtrise. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

3 Quelques repères … 1977 : recommandation pour l’école maternelle
principe d’une évaluation outillée : préconisation d’élaboration de grilles d’évaluation 1986 : publication des contenus disciplinaires évaluation adaptée à l’âge des enfants Intéressons-nous à l’évolution de l’évaluation à l’école maternelle dans l’histoire récente : On reste sur les bases du programme de 1921 (programme calqué sur le primaire) jusqu’en 1977 où paraissent de nouveaux textes concernant l’école maternelle. Dans les programmes de 1977, apparaissent les termes d’ « affectivité, motricité, langage, développement cognitif » par opposition au modèle de productivité de 1921 « compter, réciter, lire,… ». Les programmes de 1977 recommandent de procéder : “ au sein de l’équipe éducative et en vue d’une évaluation de plus en plus précise, à l’élaboration de grilles ” et aussi : “ dès le plus jeune âge, les enfants ont intérêt à être associés -à leur niveau- à cette tâche. Dans la section des grands, en particulier, le groupe qui s’est montré capable d’élaborer un projet, doit être à même de déterminer ses propres critères d’évaluation. ” Ministre René Haby 1986 : suite aux programmes et instructions de 1985, on publie en 1986 des orientations pour l’école maternelle qui constituent la référence de base des maîtres en ce qui concerne les contenus disciplinaires que les enfants doivent acquérir. Ministre : Jean Pierre Chevènement I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

4 (Loi d’orientation de juillet 1989)
Quelques repères … Juillet 1989 : du bulletin de notes au livret scolaire (Loi d’orientation de juillet 1989) 1990 : obligation du livret scolaire 1995 : observation et évaluation régulières 1990 : on parle pour la première fois de compétences à acquérir suite à la loi d’orientation de 1989. C ’est l’obligation du livret scolaire : pour un suivi dans le cycle, pour un suivi d’un cycle à l ’autre, qui soit l’assurance d ’une continuité du service public en cas de changement d’école, qui soit une information régulière des parents. On conseille, pour les compétences les plus spécifiques, d’évaluer au cours d’activités… On dit : l’élève doit pouvoir……. Ministre : Lionel Jospin 1995 : Les programmes de 1995 contiennent un chapitre spécifique concernant l’enseignement à l’école maternelle, définissent les domaines d’activités. Ils précisent que “ les équipes pédagogiques ont la responsabilité de construire une progression cohérente et continue, d’en adapter le rythme à la diversité des enfants, de définir des stratégies, de permettre l’évaluation. Il faut que d’une année à l’autre, les enfants se rendent compte qu’ils ont franchi des étapes, abordé des activités et des domaines neufs. Leur curiosité, leur envie d’agir et de savoir s’en trouvent confortés, surtout s’ils sont associés à l’évaluation de chacun de leurs apprentissages. ” Programmes de l’école primaire. Ministre : François Bayrou I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

5 Quelques repères … 2001 : évaluation systématique des compétences installées Circulaire N° du 2002 : le livret d’évaluation est le principal outil de travail pour l’enseignant 2001 -CIRCULAIRE N° DU : Évaluation et aide aux apprentissages en grande section de maternelle et en cours préparatoire (livret vert) : identification des compétences et repérage des difficultés des élèves. C ’est une évaluation de prévention des difficultés : livret vert et banquoutils Ministre Jack Lang Ce qui a inspiré les productions départementales : livret CP départemental (2003/2004), suivi des évaluations du langage oral (2005/2006) + structuration de la pensée (2009/2010). 2002 : L’évaluation est une dimension centrale de l’activité des enseignants, à l’école maternelle comme dans les autres niveaux de la scolarité primaire. …..”L’enseignant est particulièrement attentif aux réactions des élèves mais n’interprète pas trop hâtivement leur production. L’enjeu est de comprendre les cheminements et d ’évaluer les progrès pour adapter les exigences…. L’évaluation facilite l’adaptation des activités aux besoins de la classe comme de chacun des élèves. ” Ministre Jack Lang I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

6 Quelques repères … 2006 : définition du contenu du socle commun
exigence d'évaluation des acquis des élèves (Décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005) 2006 : décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005 Ce décret organise le contenu du socle commun autour de sept grandes compétences qui définissent ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire : un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques. Le socle commun est indissociable d'une exigence d'évaluation des acquis des élèves. Ministre Xavier Darcos Le socle commun de connaissances et de compétences est une disposition majeure de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril Il désigne un ensemble de connaissances et de compétences que les élèves doivent maîtriser à l'issue de la scolarité obligatoire pour poursuivre leur formation, construire leur avenir professionnel et réussir leur vie en société. Le socle commun fournit un principe d'organisation des enseignements en fondant les objectifs des programmes. Il est indissociable d'une exigence d'évaluation des acquis des élèves. Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005. Le décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi pour l'avenir de l'École organise le contenu du socle commun autour de sept grandes compétences qui définissent ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire : un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

7 Quelques repères … Juin 2007 : livret scolaire
(Arrêté et décret B0 n°22 du 7 juin 2007) Novembre 2008 : livret scolaire et attestations de compétences Circulaire n° du 24 novembre 2008 BO n° 45 du 27 novembre 2008 Du bulletin de notes au livret scolaire Loi d’orientation de juillet 1989 : Le carnet de notes a disparu avec la Loi d’orientation de juillet 1989 et la mise en place du livret scolaire résulte de cette loi qui définit aussi les cycles. Sa finalité : favoriser le suivi de l’élève et la continuité de la scolarité. Le livret scolaire et les attestations de compétences Arrêté et décret B0 n°22 du 7 juin 2007 : « livret scolaire à mettre en place dès le cycle 2. Il sera rempli fin CE1, CM2, par le conseil de cycle. Il s’agit d’un outil simple pour les familles, et qui se complète par les grilles de référence pour être un outil pour les enseignants. » Son objectif : suivre les acquisitions progressives des compétences en lien avec le socle commun Circulaire n° du BO n° 45 du 27 novembre 2008 : Mise en œuvre du livret scolaire « Le livret scolaire suit l'élève jusqu'à la fin de la scolarité primaire… Dès l’école maternelle, les élèves acquièrent des connaissances et des compétences qui servent d’appui aux enseignements de l’école élémentaire. C’est pourquoi, un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de grande section et joint au livret scolaire. … » I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

8 Le cadre réglementaire de mise en œuvre du livret scolaire
Le cadre réglementaire de mise en œuvre du livret scolaire (Circulaire N° 45 du 27 novembre 2008) « Le code de l’Education prévoit, pour chaque élève du premier degré, un livret scolaire, instrument de liaison entre les maîtres, ainsi qu’entre l’école et les parents. …Dès l’école maternelle, les élèves acquièrent des connaissances et des compétences qui servent d’appui aux enseignements de l’école élémentaire. C’est pourquoi, un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de grande section et joint au livret scolaire. » I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

9 Et avant le bilan de grande section ?
« …le livret scolaire comporte : …les documents d’évaluations périodiques en usage dans l’école pour suivre régulièrement les progrès de l’élève au fil de chaque année scolaire… » I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

10 Les évaluations périodiques
Dès la PS, un recueil des compétences acquises est renseigné : à partir des outils d’évaluation de l’enseignant et prioritairement des observations continues effectuées auprès des élèves en situation de classe ou par l’observation de leurs productions, dans le cadre de la démarche d’apprentissage mise en œuvre. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

11 La démarche s’appuie sur
La définition d’une programmation en équipe et d’une progression pour sa classe par l’enseignant L’évaluation / observation régulière des élèves à partir de guides d’évaluation rigoureusement élaborés L’explicitation des acquisitions renseignée dans un document transmis aux familles (codage limité à acquis ou en cours d’acquisition en PS et MS). I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

12 1. La juste place de l’évaluation
1.1. Pourquoi évaluer ? Se rendre compte et rendre compte Pour se rendre compte : Repérer et comprendre les effets de sa pratique professionnelle Ajuster ses pratiques : ciblage des objectifs, guidance de la poursuite des objectifs. Dépasser une approche globale, souvent juste mais aussi souvent trop imprécise pour permettre d’identifier les décalages, les « zones de besoin », les points de fragilité qui appellent des aides ou des remédiations (aides personnalisées par exemple). I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

13 1. La juste place de l’évaluation
1.1. Pourquoi évaluer ? Pour rendre compte : Aux élèves : les aider à identifier ce qu’ils savent, ce qu’ils savent faire, ce qu’ils doivent apprendre ; les aider à prendre la mesure de leurs réussites et des progrès possibles. « Je vis que je réussissais et cela me fit réussir davantage » Jean Jacques Rousseau I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

14 1. La juste place de l’évaluation
1.1. Pourquoi évaluer ? Pour rendre compte : Aux élèves : les aider à identifier ce qu’ils savent, ce qu’ils savent faire, ce qu’ils doivent apprendre ; les aider à prendre la mesure de leurs réussites et des progrès possibles. Aux parents d’élèves : les assurer que l’école se soucie d’apporter à leur enfant ce qui lui est dû ; leur donner les informations utiles sur des acquis, des progrès, l’absence de progrès, des obstacles, etc. À l’institution et à la société : attester de la prise en compte des exigences institutionnelles , valoriser les effets de la scolarisation maternelle. Différencier clairement difficulté et besoin . I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

15 1. La juste place de l’évaluation
1.2. Que faut-il évaluer? On n’évalue que ce qu’on a permis d’apprendre et de construire ( articulation entre l’évaluation et la durée, la chronologie des temps d’apprentissage). On évalue ce qui est déterminant: tout n’est pas au même niveau, il faut faire des choix, des choix cohérents avec nos objectifs. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

16 Quand ? Dès la PS Dès la rentrée : Pendant la vie de la classe :
Accueil Passage aux toilettes Ateliers Changement d’activité Habillage Activités physiques Séances spécifiques de langage Etc. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

17 Périodiquement : En PS et MS, en janvier ou février puis en fin d’année; En GS : fin du premier trimestre, janvier / février / fin d’année I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

18 2. Comment évaluer 2.2.Quels dispositifs ?
Objets, dates, supports à l’évaluation possiblement variables selon les enfants mais l’appréciation des élèves dépend des « observables » et des critères retenus. Observation dans les situations naturelles de classe (à quelles conditions cette observation peut -elle être support à l’évaluation?) ou avec une tâche conçue pour évaluer. Evaluation spécifique ou « globale ». Evaluation individuelle ou en groupe. Evaluation « institutionnelle » ou propre à la classe voire à un élève. L’illusion de l’exhaustivité. Les limites des épreuves papier-crayon: peu pertinentes notamment pour le langage sauf pour évaluer la compréhension (par exemple, images, dessins) ou les découpages en syllabes, le repérage de sons. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

19 Evaluer : comment ? L’observation directe : une méthode à privilégier à l’école maternelle Dans des situations ordinaires Dans des situations conçues pour l’évaluation L’observation des productions Des moments spécifiques sur le modèle des évaluations en GS I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

20 2. Comment évaluer 2.1.Quels outils ?
Pour prendre la mesure des acquis Recourir aux épreuves / situations / exercices étalonnés, validés (Banqoutils - Eduscol) Inventer localement des situations / exercices ou-et guides / grilles d’observation (MUTUALISER) Aides : annexe au programme (repères pour organiser la progressivité…) ; documents d’accompagnement sur le langage et sur les mathématiques. Pour garder trace : un « tableau de bord » pour la classe ; les livrets scolaires pour les élèves; différence entre parcours d’apprentissage et bilan. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

21 Des outils Pour l’enseignant : Pour les parents : Pour l’élève
Un guide d’observation : Un tableau à double entrée Un cahier Pour les parents : Un livret de réussite Pour l’élève Un cahier de réussite ou de progrès I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

22 Pour conclure L’école maternelle doit recourir à des situations, des démarches d’évaluation qui lui sont propres, ne pas « primariser » l’évaluation. Il vaut mieux multiplier les prises d’indices en « situation écologique » que créer des situations factices. Au-delà des résultats obtenus à une évaluation, leur interprétation est déterminante. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

23 Je vis que je réussissais et cela me fit réussir davantage »
Pour conclure  Je vis que je réussissais et cela me fit réussir davantage » Jean Jacques Rousseau I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

24 Dans les classes … I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

25 Le cahier de mes réussites
Ecole maternelle Martin Luther King - Les 4 vents Châteauroux Il s’agit d’une expérience menée cette année scolaire dans une école maternelle de Châteauroux, mais qui n’est pas arrivée par hasard. C’est le fruit d’un vrai questionnement mené par une équipe d’école, mais c’est une expérience qui est actuellement en cours. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

26 Au départ, un livret scolaire élaboré par l’équipe pédagogique
L’équipe pédagogique a élaboré depuis plusieurs années un livret d’évaluation. Au départ, les compétences des enfants étaient cotées avec le code couleur vert (acquis), orange (en cours d’acquisition) et rouge (non acquis). Lors de la réactualisation du livret pour le rendre conforme aux programmes de 2008, les enseignantes ont décidé de n’utiliser que le code couleur vert pour ne plus mentionner que les réussites. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

27 de conscientiser leurs apprentissages
Un double constat Les enfants ne sont pas acteurs de leurs apprentissages Ce livret n’est pas à destination des enfants puisqu’ils ne peuvent décrypter ce qui y est écrit. Ils ne peuvent donc pas mesurer ce qu’ils ont appris. 2) C’est un constat global : les enfants ne sont pas assez impliqués dans leurs apprentissages et leur déficit pour le goût de l’effort peut sans doute s’expliquer par le manque d’implication des enfants dans leurs apprentissages. S’est enclenchée une réflexion sur comment rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages. 3) Pour que les enfants soient acteurs de leurs apprentissages, il faut qu’ils sachent ce qui est à apprendre, pour qu’ils se mettent dans un positionnement actif et se projettent dans cet apprentissage. Permettre aux enfants de conscientiser leurs apprentissages I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

28 Le cahier des mes réussites : les objectifs
Créer de la motivation à apprendre Prendre confiance en soi Etre acteur de ses apprentissages L’équipe a donc projeté de faire un cahier des réussites où chacun inscrira tout ce qu’il a appris et réussit (compétence validée) Ce cahier répond à plusieurs objectifs. Mettre du sens sur ses apprentissages I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

29 Le cahier de mes réussites en GS:
une banque de compétences à atteindre Des compétences comportementales Il a fallu constituer une banque d’images représentant des compétences à atteindre, tant sur le plan du comportement permettant d’évaluer le « Devenir élève » que sur le plan des apprentissages didactiques. Cette banque d’images est commune à toute l’école et est alimentée et enrichie par chaque enseignante. Elle est constituée d’images en noir et blanc au format 8X5 environ, facilement décodable par les enfants, mettant en scène (sur cette diapo) des savoirs-être. Les images sont légendées pour assurer la permanence du sens des dessins et lever toute ambiguïté d’interprétation. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

30 Des compétences liées aux apprentissages
Sur cette diapositive, on voit quelques exemples d’apprentissages possibles ciblés par l’enseignante. Tous les apprentissages de la classe ne pourront pas être évidemment traités dans le cahier des réussites. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

31 Le cahier de mes réussites en GS :
des compétences à atteindre au rythme de chacun Tous les enfants ne progressant pas au même rythme, il importe que les objectifs d’apprentissages didactiques et de comportement soient différents selon les enfants. Ce sont des objectifs personnalisés. Il y a donc dans la classe un tableau stipulant les objectifs fixés pour une période donnée pour chaque enfant. Cela fait l’objet d’une présentation individuelle pour définir à chacun ce qu’il doit apprendre à faire dans une période donnée. Ainsi, l’enseignante colle avec une pâte adhésive les étiquettes correspondantes. En début d’année, l’accent sera plus mis sur le comportement pour asseoir une attitude d’élève. Puis on intègrera des images ciblant des savoir-faire. Pour une période donnée, ne pas mettre plus de 4 objectifs à atteindre pour chacun. Ce tableau permet de visualiser ce qui reste à acquérir par chacun dans la période donnée. Les images du tableau sont mobiles et sont enlevées quand la compétence est validée, pour les coller dans le cahier de mes réussites. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

32 Le cahier de mes réussites en GS :
un outil pour visualiser mes compétences Chaque élève de GS dispose d’un cahier format A5 dans lequel les images des apprentissages bien acquis seront collées par les élèves eux-mêmes après que l’enseignant ait validé un apprentissage donné. L’utilisation d’un cahier permet aux élèves de revenir en arrière pour mesurer et visualiser ce qu’ils ont appris. En regardant le tableau avec tous les prénoms de la diapo précédente, les élèves perçoivent chez leur camarade une tâche qui ne leur est pas attribuée pour le moment mais qu’un jour ils auront à acquérir. Ils peuvent se projeter. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

33 Une démarche d’école inscrite dans une progression
En PS : valoriser les réussites des enfants et les rendre lisibles dans le cahier de vie En PS, les images sont trop difficiles à interpréter par les enfants. On valorisera donc les acquis des élèves à l’aide de photos d’eux en train d’agir ou de réalisations personnelles qui seront légendées, mises sur un fond de couleur pour différencier cette feuille des autres et insérées dans le cahier de vie. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

34 Une démarche d’école inscrite dans une progression
En MS : on utilise les images de la banque d’images que l’on colle dans le cahier de vie En GS : on utilise le cahier de mes réussites Un constat est à faire dès le début de l’expérience : c’est l’intérêt et l’investissement de tous les enfants dans la démarche entreprise ; ils parlent entre eux des objectifs qu’ils ont à atteindre, se projettent surtout en matière de comportement où il y a une auto-régulation rapide. Certes, c’est une démarche chronophage dans sa mise en place, mais qui fera gagner du temps dans les apprentissages des enfants car ce sont des apprentissages conscientisés. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

35 L’arbre des savoirs I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

36 Exemple d’arbres des savoirs
Ecoles maternelles de Cerny (91) et Guigneville (91) Frédérique Huot-Jeanmaire, enseignante de MS à Cerny et Catherine Prot, enseignante de PS à Guigneville ont conçu à destination de leurs élèves des outils d’auto-évaluation "l’arbre de mes savoirs, de mes réussites". L’élève est invité lors de chaque période à prendre conscience de ses compétences et à colorier son arbre selon ses réussites. Ces documents en format A3 sont à disposition des élèves sur un portant dans la classe. Voir la photo jointe. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN

37 Arbres des savoirs PS : MS : L’arbre des savoirs L’élève est invité lors de chaque période à prendre conscience de ses compétences et à colorier son arbre selon ses réussites. Ces documents en format A3 sont à disposition des élèves sur un portant dans la classe. Voir la photo jointe. I.Antoine IEN maternelle / extraits A.Houchot IGEN


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