Les courses Au niveau scolaire, la famille

Présentation au sujet: "Les courses Au niveau scolaire, la famille"— Transcription de la présentation:

1 Les courses Au niveau scolaire, la famille
des courses peut être décomposée en 4 catégories : Pierline Hunckler CPD EPS

2 Les courses de vitesse sur le plat.
Les courses de vitesse avec obstacles. Les courses de longue durée. La course de relais .

3 4 catégories pour une même finalité :
« Se déplacer, sur une distance ou pendant un temps donné, avec la plus grande vitesse possible, tout en recherchant une économie optimale. » Patrick Seners

4 La vitesse correspond à la performance : idée de mesure en temps et en distance.
L ’économie recouvre deux dimensions : biomécanique qui concerne tous les problèmes techniques ( les départs, la foulée de course, les franchissements d ’obstacles). bioénergétique et musculaire qui concerne les filières énergétiques utilisées lors du mouvement. En fonction du type d ’effort, elles sont utilisées à des degrés différents.

5 Au niveau biomécanique :
- la vitesse : . comment la créer ? . comment la conserver ? - l ’attitude de course : . comment s ’équilibrer pendant la course? . comment s ’organiser pour franchir l ’obstacle ? - les filières énergétiques .

6 - comment créer sa vitesse ?
En étant capable : de réagir vite à un signal* de se redresser progressivement* d ’accepter un déséquilibre avant lors de la mise en action* Réagir vite à un signal : - réagir vite :adopter une position de départ qui permet une mise en action immédiate avec ou sans support (strarting blocs). - connaître les différentes phases des commandements : à vos marques, prêts, signal de départ. - signal : auditif : ( main, voix, claquoir, sifflet...). auditif sélectif : partir à l ’ énoncé d ’un nombre déterminé, d ’un mot... visuel : partir au contact avec le sol d ’une balle lâchée , ou d ’une balle qui roule et passe devant un repère. visuel sélectif : partir quand je lève la main droite, ou le drapeau vert... en variant les positions de départ : assis, allongé, ... Tourné face avant ou dans la direction opposée. Accepter un déséquilibre avant : - position demi fléchie (le ressort) - inclinaison du tronc en avant - regarder devant soi. - les épaules se trouvent au dessus de l ’appui avant. Pousser sur ses jambes et action des bras : - les pieds sont décalés. - le pied avant est identifié. - poussée sur les 2 jambes vers l ’avant et le haut. - lancer le bras en avant et vers le haut ( aller toucher un foulard suspendu devant).. Se redresser progressivement : - sur les 4 ou 5 premiers appuis. de pousser sur ses jambes avec une action simultanée des bras*

7 - comment conserver sa vitesse ?
En étant capable de : courir en ligne droite* manipuler un objet* conserver sa vitesse jusqu ’à la ligne d ’arrivée* créer ou modifier une vitesse en accord avec des repères visuels pris sur un partenaire*. Courir en ligne droite : - fixer du regard un point précis devant. - courir en posant un pied de chaque côté d ’une ligne matérialisant la direction de course. - courir dans un couloir. Conserver sa vitesse jusqu ’à l ’arrivée : - finir au delà de la ligne d ’arrivée. Acquérir une structure de course inter obstacles : - réaliser le même nombre d ’appuis entre chaque obstacle. Franchir l ’obstacle pour limiter la perte de temps : - ne pas sauter. - prendre son appel loin de l ’obstacle. - ne pas piétiner. - ne pas se coucher sur l ’obstacle. - ne pas modifier la position du tronc. Manipuler un objet : - donner et recevoir un objet en situation de course - ne pas ralentir; - s ’organiser pour recevoir / donner ( se placer correctement). - positionner et orienter la main qui reçoit Créer ou modifier une vitesse en accord avec des repères visuels pris sur un partenaire: - mettre en place des repères de départ; - se mettre en action en tendant le bras derrière soi franchir l ’obstacle en limitant la perte de temps* acquérir une structure de course inter obstacles*

8 comment s ’équilibrer pendant la course? En étant capable:
d ’avoir le regard horizontal d ’avoir des foulées amples et rapides de courir sans se crisper d ’avoir son buste droit

9 Au niveau bioénergétique et musculaire :
Courir, c ’est contracter certains groupes musculaires. Courir, c ’est donc consommer de l ’énergie.

10 le processus aérobie pour les courses de longue durée.
Ainsi, dans les différentes catégories de course, les filières mobilisées concernent : le processus anaérobie alactique pour les courses de vitesse sur le plat et celles avec obstacles. le processus aérobie pour les courses de longue durée.

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12 Anaérobie lactique : Ne pas travailler sur des durées continues entre 15 sec et 2 min sans contrôle de la vitesse (à V max) et de la récupération. Pas de recherche de performance sur ces temps de course.

13 Précision sur le système aérobie
La capacité aérobie La puissance aérobie Travail à 60 – 70 % de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA) Travail à 90 – 100 % de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA) Fréquence cardiaque Essoufflement Durée de course Laurence Larousse

14 Les effets physiologiques de l’entraînement
Augmentation du volume respiratoire Augmentation taille du cœur Meilleur transport de l’O2 dans le sang Le muscle utilise mieux les réserves ( sucre, graisse) Thermorégulation Ces effets disparaissent avec l’arrêt de l’activité régulière

15 Quoi viser à l’école primaire ?
RESSOURCES MOTRICES SANTE CULTURE Plaisir! Gestion de l’hydratation Gestion de son équipement. Footing Trail Cross Fond Demi - fond Défier le temps et/ou la distance Le développement des capacités aérobies

16 Éduquer à la sécurité active Éduquer à la compétition et à l’effort
« La santé est un état de bien être total physique, social et mental de la personne. Ce n'est pas la simple absence de maladie ou d'infirmité. » Définition donnée par l’OMS depuis 1946 Éduquer à la sécurité active Éduquer à la compétition et à l’effort Éduquer à identifier son plaisir dans une pratique sportive Éduquer les élèves à identifier , développer , entretenir leur capital santé Laurence Larousse

17 « A l ’école, vouloir développer le potentiel aérobie
de ses élèves, ce n ’est pas viser une progression physiologique de la VO2 max au sens strict du terme, puisque cela suppose une quantité de travail importante et un suivi régulier qui n ’est pas réalisable dans le cadre de l ’EPS à l ’école primaire. C ’est plutôt se fixer comme but une amélioration de l ’endurance aérobie, c ’est à dire la possibilité de maintenir le plus longtemps possible un pourcentage élevé de sa vitesse maximale aérobie. » Karine Lemasson, article sur la course longue, site EPS1 38.