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La schizophrénie infantile:

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1 La schizophrénie infantile:
L’autisme chez l’enfant

2 L’autisme est un trouble caractérisé par une altération de la perception de la réalité, des troubles cognitifs et des interactions sociales entravant les réponses comportementales dans la vie quotidienne. Autrement dit l’autisme sont des troubles envahissants du développement qui se caractérise par une défaillance de l’établissement d’une relation avec les autres, un défaut de langage, des comportements moteurs perturbés, une déficience intellectuelle et une exigence d’inamovibilité identitaire dans l’entourage immédiat. Les troubles cognitifs sont des formes de troubles psychologiques : ils se caractérisent par des troubles de la cognition et affectent le comportement dans la vie de tous troubles de la personnalité, de l’anxiété et de l’humeur. L’autisme existe sous 3 formes différentes: - Syndrome d’Asperger - Syndrome de Rett - L’autisme de Kanner

3 Le syndrome d’Asperger
C’est un médecin autrichien, le Dr Hans ASPERGER, qui décrivit en 1943 (publication en 1944) des troubles du comportement chez plusieurs enfants qui avaient un développement normal de l’intelligence et du langage, mais qui présentaient des comportements proches de l’autisme et une déficience marquée dans les interactions sociales et la communication. Il appela ce trouble «autistichen Psychopathen ». Chez Asperger, les enfants autistes sont caractérisés par des bizarreries et des aptitudes intellectuelles. Asperger croit en une origine organique qui décrit également des parents originaux, particuliers. On pourrait parler d’une certaine hérédité de la maladie. C’est une forme très élaboré et précoce du langage. Mais ce langage ne leurs servent pas comme outil de communication sociale. L’autisme de l’enfant est un trouble grave du développement puisque tous les secteurs des fonctions sensorielles, perceptives, cognitives, communicatives, émotionnelles, et relationnelles sont altérés.

4 Le Syndrome d’Asperger est un trouble envahissant du développement qui fait partie de l’extrémité «haute » du continuum autistique. Le SA n'est pas une maladie mentale d'origine psychologique : c'est un trouble du développement neurologique d'origine génétique, mais aussi dû à d’autres facteurs (environnementaux, infectieux, métaboliques…) Le sens des mots, la compréhension et la communication sont affectés. Le sujet a des difficultés à décoder les messages qui lui arrivent, et à adresser clairement ses propres messages à ceux qui l’entourent. Bébé, déjà, l'enfant ne recherche pas le regard de sa mère ; il ne cherche pas à diriger son attention vers un objet qui l'intéresse (ce qu'on appelle l'« attention conjointe »). L'enfant atteint du syndrome d'Asperger apprend à parler. Cependant, comme tous les autistes, il est fermé au langage non verbal : il ne comprend pas l'expression des émotions chez les autres, il rit à contretemps... Dans le domaine verbal, son utilisation du langage est anormale : il emploie de grands mots sortis d'un dictionnaire, il ne sait pas quand ni comment s'introduire dans une conversation et peut s'attirer ainsi des moqueries.

5 Le syndrome de Rett Le syndrome de Rett est une maladie rare d’origine génétique se traduisant par un trouble grave du développement du système nerveux central. La maladie doit son nom au neuropédiatre autrichien Adreas Rett ( ), qui en fit la première description en 1966. Le syndrome de Rett se caractérise, chez les filles, par un trouble grave et global du développement du système nerveux central. Le syndrome de Rett existe dans les différentes parties du monde. Le nombre de cas en Europe serait d'environ 1/ filles. La maladie a une évolution caractéristique. Il n’existe aucun traitement curatif de la maladie, mais la prise en charge des symptômes est importante. L’enfant est ainsi traité pour les manifestations musculaires, squelettiques, respiratoires et orthopédiques, ainsi que pour les crises d’épilepsie si elles sont présentes. Une prise en charge éducative permet aussi de développer au mieux les potentialités cognitives présentes chez la jeune malade.

6 Après un développement quasi normal lors de la 1ère année, on note une régression rapide survenant entre 1-3 ans. Elle s'accompagne d'une perte de l'utilisation volontaire des mains associée à un retrait social. Le langage est absent ou rudimentaire. La marche est très instable ou n'est parfois jamais acquise. Une décélération de la croissance du périmètre crânien s'observe parallèlement. Les fillettes évoluent ensuite dans un tableau de polyhandicap souvent compliqué d'épilepsie puis de l'apparition d'une scoliose. Le syndrome est en rapport avec une mutation du gène MeCP2 situé sur le bras long du chromosome X. Les critères nécessaires au diagnostic sont basés sur la clinique. Le diagnostic est ensuite confirmé par la présence de la mutation. Le diagnostic différentiel inclut les syndromes autistiques.

7 L’autisme de Kanner Le syndrome qui a été individualisé par le psychiatre américain Léo Kanner en 1943, est un trouble envahissant du développement qui affecte l’ensemble des fonctions psychologiques qui se développe durant les premières années de vie. Selon Kanner (psychiatre américain), l’autisme est un trouble affectif de la communication et de la relation. Il s’agit d’un trouble inné dont les parents ne sont nuls responsables. Parents en apparence froids et rigides. L'autisme de Kanner est une affection très rare, touchant beaucoup plus les garçons que les filles.

8 Rapidement la mère d'un enfant atteint signale un comportement déconcertant. On constate de suite, un autisme, ou isolement ou solitude, ainsi qu'un besoin impérieux d'avoir un environnement immuable. Il veut maintenir son environnement identique, le changement est source d'angoisse. Il a souvent une étonnante mémoire. Bien longtemps après une séance de thérapie, de nouveau dans la salle, il va, sans hésitation, aller chercher l'objet dont il n'a pas oublié la place. De façon très précoce, on observe aussi une perturbation dans les capacités de communication. Il ne reconnaît pas les mimiques faciales. . Il a un intérêt marqué pour les collections d'objets disparates qu'il réunit toujours de la même manière, il aime reconstituer des puzzles. Telle qu’elle a été décrite par Kanner, cette maladie qui se manifeste chez l’enfant vers l’âge de 3 ans, présente les éléments suivants : Une incapacité à communiquer avec l’entourage et un intérêt plus marqué pour les objets que pour les personnes. Cela entraîne un isolement profond. A cela s’ajoute des troubles du langage : un retard dans l’acquisition du langage, une écholalie (répétition de mots/phrases). L’enfant présente une difficulté à faire la différence entre le « je » et le « tu ». Ses jeux sont très répétitifs, très peu créatifs. Il peut ainsi faire tourner le même objet sur lui-même pendant des heures. Toute modification dans son environnement ou dans ses habitudes le perturbe considérablement. En revanche, il a une bonne mémoire, et ne présente aucun trouble du développement physique. Tous ces signes apparaissent vers 2 ou 3 ans.

9 La visée psychanalytique
Trois périodes sont visibles: La 1ère période date des années 1960 : les familles ont intensément collaboré avec les pro en les aidant à créer les 1er hôpitaux de jour pour les enfants autistes et psychiatrique. Dans la 2ème période : l’hostilité des parents envers la psychanalyse ressentie par eux comme injustement culpabilisante par rapport aux travaux de Bettelheim. Aujourd’hui nous abordons une 3ème période antipsychanalytique mais plus antipsychiatrique voire anti médicale. Parents considèrent que les troubles envahissant du développement sont des troubles purement neurodéveloppementaux.

10 En 1950, Bruno Bettelheim rompit avec cette conception d’un autisme organique, et imposa une conception psychanalytique issue de son expérience des camps de Dachau et de Buchenwald. Bettelheim pensait que l’enfant autiste avait reçu de ses parents, de sa mère essentiellement, le message inconscient selon lequel tout le monde se porterait beaucoup mieux, s’il n’existait pas. En réponse à ce message, l’enfant « choisissait » de s’enfermer dans « une forteresse vide », un monde intérieur privé de vie, et coupait ainsi tout contact et toute communication avec son entourage. Bettelheim reprendra à son compte le terme de « mère frigidaire », que Kanner avait retiré dans un discours devant les parents en Les trois principaux cas rapportés par Bettelheim dans La forteresse vide, Marcia, Laurie et Joe, bien que très différents les uns des autres, reçurent tous la même interprétation théorique. Dans son école orthogénique de Chicago, Bettelheim prétendra recréer un environnement favorable se substituant à l’environnement parental, destructeur, mettant ainsi en pratique cette conviction : « Si un milieu néfaste peut conduire à la destruction de la personnalité, il doit être possible de reconstruire la personnalité grâce à un milieu particulièrement favorable. » De part la diffusion d’une série d’émission, Bettelheim prétend avoir guéri des dizaines d’enfants autistes.

11 http://www. google. fr/imgres
Annexes: - - - - - - - Livres: -Psychopathologie (7ème édt), p280 -L’autisme de l’enfant -La mère dans l’autisme infantile p171


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