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Filière Maintenance Industrielle

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Présentation au sujet: "Filière Maintenance Industrielle"— Transcription de la présentation:

1 Filière Maintenance Industrielle
Rénovation de la voie professionnelle Cf.: B.O. spécial n°2 du 19/02/2009 Journée d’information des Enseignants, des Formateurs et des chefs de travaux Académie de Grenoble Filière Maintenance Industrielle le 6 mai LPO PRAVAZ

2 Ordre du jour 9h00 Présentation de la Rénovation de la voie Professionnelle L. BELAROUCI 10h45 Echanges - Questions 11h00 Pause 11h15 Le parcours Bac Pro MEI en 3ans J. DELAPLAGNE 11h40 Opérationnalisation du parcours Bac Pro MEI en 3ans - Echanges - Questions 12h40 Repas 13h45 Elaborer un Plan d’Action Pédagogique en Bac Pro MEI - Echanges S. PICCO S. GARNIER 15h00 - Analyse des Savoirs du Bac Pro MEI (criticité – Complexité) - Echanges - Le Parcours Bac Pro MEI – BTS M.I - Echanges - Analyse des Savoirs du Bac Pro MEI (criticité – Complexité); - Le Parcours Bac Pro MEI – BTS M.I M. RAYNAUD E. BAFOU 15h45 Pause 16h00 Exemple d’outil de suivi individualisé du parcours de l’élèves D. TRIBOULEY 16h30 Clôture de la séance L. BELAROUCI

3 La Rénovation de la Voie Professionnelle
Rappels Historiques Les objectifs Nationaux Les objectifs de la rénovation de la voie professionnelle L’évolution de l’offre de formation Le nouveau schéma des études La RVP en conclusion

4 Rappels Historiques Concernant la formation Professionnelle : évolue en fonction des transformations des logiques politiques, sociales et économiques. Moyen-âge : représenté par l’artisanat et le commerce au sein d’une coopération des métiers, lieux d’apprentissage (reproduction du geste, très faible formation technique) XVI°: écoles pour l’apprentissage (maisons italiennes et Allemandes) – apprentissage empirique et routinier sous la tutelle du maître XVII° et au XVIII°: création des 1ère manufacture, besoin d’une main d’œuvre qualifiée tant pour le civil que le militaire. Création des 1ère école d’enseignement technique : Par les communes; Les ordres religieux; L’Etat : Ecoles d’artillerie et de génie, écoles d’hydrographie, écoles des ponts-et-chaussées(1747) Écoles des mines (1783) Ecole centrale des travaux publics (1794) Conservatoire des arts et métiers (1794) Les réticences des compagnons à transmettre leurs savoir-faire sont liées au danger qui guette les métiers et provoquent des réflexes d'auto-protection.

5 Rappels Historiques 1791: lois ALLARDE et CHAPELIER
Le bouleversement révolutionnaire : 1791: lois ALLARDE et CHAPELIER aboutissent entre autre à la libre concurrence et libre entreprise. Désaffection pour le système précédent de transmission du savoir professionnel; Les relations au travail sont donc définies comme étant individuelles; 1804 : code civil, achève la contractualisation des relations au travail L’industrialisation : Début XIX° : L’enseignement technique est régi par les initiatives locales (communes, départements, industrie…) 1830 : les politiques légifèrent sur l’apprentissage; 1871 : Ecole d’Enseignement Technique après instauration définitive de la République et le contexte global de scolarisation (lois FERRY). Affrontement de 2 ministères, celui de l’instruction publique face à celui du Commerce et de l’industrie 1900 : Tutelle des écoles d’enseignement public par les deux ministères 1911 : loi organique de l’enseignement technique, création du Certificat de Compétences Professionnelles 1919 : Loi Astier, création du Certificat d’Aptitudes Professionnelles C’est au 19 siècle que de multiples initiative vont voir le jour et préfigurer l’enseignement technique et professionnel. Les initiatives de la puissance publique : 1ère École des Arts et Métiers (1803), s'intéressa "au travail des métiers et à la théorie nécessaire pour leur progrès". a pour vocation de former des ouvriers éclairés. Mais Très vite, les "Arts et Métiers" s'intéressent à la formation des techniciens et des ingénieurs plutôt qu'à celle des ouvriers. 1907 : le Brevet d'Ingénieur des écoles nationales des arts et métiers. 1ère Écoles Nationales d'Apprentissage (ENP) créées par l'État en 1886 et 1887 à Vierzon, Armentières et Voiron, dans le cadre des Écoles Manuelles d'Apprentissage. le secteur agricole, les fermes-écoles sont créées en 1822, l'Institut Agricole en 1826, en toute indépendance par rapport au ministère de l'instruction publique. L'enseignement agricole, souvent précurseur, ne sera jamais rattaché à l'Éducation Nationale. Les initiatives du secteur privé confessionnel : Création des écoles chrétiennes Jean-Baptiste de la Salle d'abord un enseignement primaire gratuit en direction des enfants des familles les plus défavorisées. Ils créent un enseignement technique et professionnel en 1827, l'abbé Béranger crée l'école Saint-Nicolas, école professionnelle où sont proposées 40 heures d'atelier par semaine et deux heures d'enseignement théorique par jour. Quelques congrégations, liées parfois au patronat local, entendent "faire de bonnes travailleuses, et de bonnes épouses (1862)" : ils proposent à cet effet une formation aux jeunes filles. Les initiatives des chefs d'entreprise : En 1837 au Creusot, puis chez Schneider, sont créées des écoles dont la mission est de former des "ouvriers qualifiés et dociles". Des groupements d'industriels à vocation plus ou moins philanthropique créent des écoles Nantes, Mulhouse et Reims. Les initiatives des Municipalités : Lyon crée une école en 1851, Paris en 1860, Le Havre en 1867 En 1873, l'École Diderot à Paris est créée avec des professeurs d'enseignement général et des maîtres ouvriers. L'École Diderot est immédiatement un modèle dans le genre et le restera. Des cours pour adultes sont créés : Quelques sociétés philanthropiques (telles l'association polytechnique qui réunit d'anciens élèves de l'École qui ont combattu avec leurs camarades ouvriers sur les barricades), proposent des cours en direction des adultes. une évolution économique et sociale favorable: la "révolution industrielle" est déterminante sur l'organisation du travail, sur le mode de production et de consommation. La vapeur remplace l'eau et l'animal pour mouvoir les machines. La houille remplace le bois pour le chauffage. L'acier prend le dessus sur le bois dans la construction. Les secteurs de la métallurgie et de la mécanique dominent l'économie en lieu et place de l'agriculture et du textile. La notion traditionnelle de "métier" (ensemble de compétences et de savoir-faire détenus par un seul individu en vue d'un travail unitaire) se dissout peu à peu. Les conséquences majeures de ces évolutions sont : - une relative déqualification des tâches liée à la mécanisation et à la division du travail - l'apparition de nouvelles qualifications, évolutives, associant un niveau culturel et scientifique à des savoir-faire (réglage, maintenance,...). Les modes traditionnels d'acquisition des compétences se trouvent inadaptés. Une commission de l'enseignement professionnel est créée : Une définition de l'objet de l'enseignement technique est donnée :"pratique des arts utiles et application des connaissances scientifiques aux différentes branches de l'industrie, de l'agriculture et du commerce". L'AFDET, Association Française pour le Développement de l'Enseignement Technique, est créée en 1902, elle milite pour une indépendance significative de l'enseignement technique par rapport au système éducatif d'enseignement général.

6 Rappels Historiques Juillet 1919: lois ASTIER
D’une guerre mondiale à l’autre : former devant les nécessités du temps Juillet 1919: lois ASTIER Instauration de cours professionnels pour les jeunes et cours de perfectionnement pour les adultes afin d’acquérir des compléments de qualifications Le pluralisme des institutions publiques et privés; L’obligation de financement des entreprises (Taxe d’apprentissage) ou possibilité d’exonération par l’organisation de formation Jusqu’en 1931 : Développement des écoles (ENP, écoles des métiers…) À partir de 1931 : Lutter contre le chômage et la pénurie de main d’œuvre 1938 : participation à la défense nationale En 1939 : Création des centres de formations professionnelles, plus de 850 centres créés jusqu’en 1944, rattachés à la direction de l’enseignement technique sous le nom de centres d’apprentissage Les propositions en place fonctionnent plutôt bien, mais : - elles ne fonctionnent vraiment que pour l'élite ouvrière, pour les garçons et dans l'industrie. Le public est populaire mais sévèrement sélectionné. - les secteurs de la métallurgie et de la mécanique (puis plus tard de l'équipement électrique) vont dominer l'enseignement technique. L'Instruction Publique considère que l'Enseignement Professionnel doit être avant tout au service de la République : - la crise de l'apprentissage met les jeunes en danger, sans promotion sociale possible - l'élite ouvrière nécessaire à la victoire sur la Grande-Bretagne puis l'Allemagne doit être formée - il faut prolonger le projet de l'école primaire laïque, nationaliste, libérale et progressiste (l'enseignement général est considéré comme supérieur) Les industriels, défendus par le ministère du commerce considèrent que l'Enseignement Technique doit être au service de l'économie nationale. La scolarisation est envisagée sous certaines conditions : - la formation doit avoir lieu au moindre coût, et permettre de contourner les obstacles attachés à l'apprentissage traditionnel - la formation doit être très fortement centrée sur le métier, l'enseignement général est considéré comme inutile et même dangereux - la structure du système de formation doit être décentralisée et souple Les défenseurs de cette position avancent aussi un argument fort en faveur d'une autonomie de l'enseignement technique : la place faite à l'enseignement général dans la formation technique au nom de la Culture est une négation de la valeur de la Culture Technique dans ce qu'elle a de spécifique. Les parlementaires ouvriers d'alors sont opposés à la scolarisation. Ils considèrent : - que la crise de l'apprentissage est une crise où les ouvriers perdent la maîtrise de leur métier, de leur identité socioculturelle - qu'il faut restaurer les conditions de l'apprentissage traditionnel où l'ouvrier est capable de concevoir et d'exécuter son travail - que l'école primaire prépare et met à l'abri de la surexploitation, qu'elle permet de faire un choix éclairé, qu'elle élève la condition ouvrière mais que l'école n'est pas faite pour préparer au métier. En 1937 et 1938, plusieurs projets de lois et décrets tentent de contraindre les entreprises à prendre des apprentis, mais ces tentatives ne débouchent pas et la guerre arrive...

7 Rappels Historiques De la libération à l’intégration dans le système scolaire : Uniformisation de la certification, monopole de l’état dans la délivrance de la certification 1945 : Ouverture de 5 Ecoles Normales Nationales d’Enseignement Professionnel rebaptisées ENNA en 1946 lors de leur ouverture 1946 : Le Préambule de la constitution garantit  "la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, la formation professionnelle et à la culture" Instauration de 11 CCNA (Commissions Consultatives Nationales de l’apprentissage) 1947 : de l’ANIFRMO jusqu’à l’AFPA en 1966 1948 : Les CNPC (Commissions Nationales Professionnelles Consultatives) remplacent les CCNA, 25 commissions créées entre 1948 et 1960 l'âge d'or de l'enseignement technique : la 4° république une période favorable à l'enseignement technique. L'échec confirmé de l'apprentissage traditionnel et de la loi Astier provoque une forte demande de scolarisation. Celle-ci va donc toucher largement le secondaire. La formation professionnelle constitue un enjeu central de la reconstruction, et la scolarisation de cette formation va se poursuivre. Alors qu'auparavant la CGT suspectait l'enseignement technique d'être "la fabrique d'une aristocratie ouvrière inféodée au patronat", elle le considère en 1946 comme "l'enseignement prolétarien par excellence, enseignement du peuple travailleur, enseignement de classe". En 1946 La commission Langevin-Wallon propose la mise en place de deux filières pour le technique : - la filière pratique (les Centres d'Apprentissages) - la filière technique (les autres établissements) Cette même année, le baccalauréat Mathématiques et Techniques est créé (ancêtre du Bac "E", puis S avec option "Technologie Industrielle" et enfin S avec option "Sciences de l’Ingénieur") En 1952, le BEI (Brevet d'Études Industrielles) est préparé dans les Collèges Techniques (techniciens, agents de bureau d'études ou agents de maîtrise). Les BT (Brevets de Techniciens) sont créés (2 ans d'étude après le BEI ou le Bac). En 1954 est créé le Bac "techniques économiques de gestion" (rattaché à l'Enseignement Technique). En 1956, le CERPET (Centre d'Etude pour la Rénovation Pédagogique de l'Enseignement Technique) est créé pour assurer la formation continue des maîtres dans l'entreprise et promouvoir l'enseignement technique. L'AFDET continue à être très active. La formation des ouvriers dans les Centres d'Apprentissages et des techniciens et cadres dans les collèges techniques est une réussite incontestée.

8 Rappels Historiques Former devant les transformations économiques et industrielles : 1959 : Réforme BERTHOIN: instauration d’un système cohérent depuis la maternelle à l’enseignement supérieur: L’enseignement technique long (4 à 5ans) sanctionné par le BP L’enseignement technique cours en CET (3ans) sanctionné par le CAP L’enseignement terminal pour les élèves souhaitant entrer en apprentissage (âge légal 16ans) Loi DEBRE formation continue des adultes, la qualification professionnelle synonyme de progrès économique 1963 – 1966 : le palier de l’orientation est fixé à la fin de la 3ème Palier d’orientation fixé à la fin de la 3ème L’enseignement technique long est sanctionné par le baccalauréat de Technicien Un enseignement technique supérieur court voit le jour avec les IUT 1966 : création du BEP suite à la volonté de la Direction de l’Enseignement Technique d’un diplôme intermédiaire entre le CAP et le BP 1969 : obligation scolaire, croissance rapide des C.E.T (Collèges d’Enseignement Technique) accueillant des élèves de 14 à 16ans l'intégration de l'enseignement technique : la 5° république l'idée d'école Unique que la sélection est trop précoce dans notre système éducatif, et proposent de faire des classes de 6°, 5° et 4° un cycle d'orientation En 1961, l'enseignement technique est pris en charge par le ministère de l'Éducation Nationale. les partisans de l'intégration avance l'égalité des chances (disparition théorique de la barrière sociale). Avant l'intégration, les enfants d'ouvriers sont destinés à l'enseignement technique (y compris l'élite de cette population). Après l'intégration, ce sont plutôt les "moins bons" à tous les niveaux qui sont destinés à l'enseignement technique. Une logique d'orientation remplace une logique de sélection sociale. On efface toute trace "visible" de sélection : - le CEG devient CES puis collège unique - Les ENP deviennent LTE, les collèges techniques LT. Tous ces établissements sont assimilés dans le cadre général des Lycées Techniques. En 1961, la DET disparaît. L'enseignement technique est géré par la Direction des Lycées et Collèges. Le BEI devient le BT. Le BTS est créé en 1959, le DUT en 1966. Les CA deviennent Collèges d'Enseignement Technique en 1960 (CET) qui sont positionnés alors en parallèle des CEG. En 1963, la seconde technique est créée (elle conduira vers les bacs F, G, H et E) En 1965, le baccalauréat technique (Btn) est créé et va se diversifier (jusque 92 où tous les baccalauréats sont restructurés). Il est associé à une double finalité (professionnelle et de poursuite d'étude). Cette double finalité s'estompe jusqu'à disparaître en 89. Des premières d'adaptation, qui resteront marginales, sont créées. Elles déclineront avec la création du baccalauréat professionnel en 85. En 1966, le BEP (Brevet d'Enseignement Professionnel, plus théorique que le CAP) est créé (il est préparé en 2 ans après la 3°). Il est destiné, au travers d'une lente évolution, à remplacer le CAP. En 1967 sont créées les nomenclatures de qualification (niveaux I, II, III IV, V, Vb). Les LT deviennent LET puis LEGT en On peut apprécier cette évolution comme une promotion du technique ou comme une perte d'identité. Les CET deviennent LEP (Lycée d'Enseignement Professionnel). Il s'agit alors d'une redéfinition de la position structurelle du technique par rapport au professionnel. La différence antérieure était une différence de niveau : lycée technique (LET) pour les techniciens et cadres, collège technique (CET) pour les ouvriers professionnels. La différence nouvelle est une différence de nature : lycée technique (LET) d'une part, lycée professionnel (LEP) d'autre part. En 1986, les LEP deviennent LP (Lycées Professionnels)

9 Rappels Historiques L’accès à la qualification professionnelle synonyme de progrès économique : 1971 : Réforme HABY achève la construction du système éducatif et valorise un enseignement technologique La formation est conçue à la fois comme un outil d’éducation, d’insertion, de lutte contre le chômage, et de compétitivité économique Inscription du droit de la formation au livre IX du code du travail Deux logiques: Pour l’Etat : la formation est conçue comme une condition première à l’emploi Pour les entreprises : la formation est considérée comme un investissement au sujet duquel on attend un retour. À partir des année 80: loi de décentralisation et de déconcentration: La formation doit répondre de façon adéquationniste aux besoins précis des entreprises des secteurs que l’institution régionale ou déconcentrée soutiennent. 1989 : 1ère loi d’orientation et programmation pour l’avenir de l’Ecole – JOSPIN. « l’élève au cœur du système »; 80% d’une classe d’âge au Bac… 2005 : 2ème loi d’orientation et programmation pour l’avenir de l’Ecole - FILLON En 1971, une loi sur l'apprentissage introduit une dérogation à l'obligation scolaire. Les CFA sont créés (Centre de Formation des Apprentis). un statut est imaginé pour les apprentis. L'inspection de l'apprentissage est redéfinie. En 1979, le principe de l'alternance est étendu à tous les élèves. En fait, seuls les LP seront concernés par cette évolution. Mais cette initiative marque une conception nouvelle : l'entreprise est considérée comme lieu de formation. En 1980, l'alternance sous statut scolaire est créée. Les diplômes sont restructurés. Les CPC réécrivent les référentiels. Les BEP sont rénovés. Les "séquences éducatives en entreprises" apparaissent. En 1987, la loi Seguin rend possible la préparation de tous diplômes professionnels par l'apprentissage (bac pro, BTS,...). En 1989, la loi d'orientation rend obligatoire la mise en œuvre du principe de l'alternance pour les derniers maillons de formation professionnelle. La scolarisation des enseignements techniques est une spécificité française. Les transpositions simples du modèle allemand ont échoué en France. Lorsque l'apprentissage s'est trouvé en difficulté, la scolarisation est apparue comme le recours. Lorsque l'école n'est pas parvenue à répondre à toutes les attentes nées à son égard, l'apprentissage est apparu comme le recours.

10 Rappels Historiques 1809 : 1ère Promotion 31 reçus
Création du Baccalauréat : 17 mars 1808 par Napoléon 1809 : 1ère Promotion 31 reçus 1830 : 20 ans après 3000 reçus 1861 : 1ère fille reçue au Bac (enfin!) 1880 : Création du Bac moderne en français (fin de la domination du latin) 1911 : création du Certificat de Compétences Professionnelles réintitulé CAP en 1919 1924 : les filles et les garçons ont (enfin) le même programme 1948 : le cap des bacheliers est atteint 1966 : Création du BEP 1968 : Création des Bac Technologiques qui aboutira à la filière prépa techno 1985 : Création du Baccalauréat Professionnel 1989 : Loi d’orientation et programmation pour l’avenir de l’école (80% d’une classe d’âge au niveau Bac) 1993 : fin des Séries A, B, C… création des S, ES, L et STT – STI 2000 : 1ère expérimentation du Bac Pro 3ans en Apprentissage puis sous Statut Scolaire 2005 : Loi d’orientation et programmation pour l’avenir de l’école (assurer la réussite de tous les élèves, mieux garantir l'égalité des chances et favoriser l'insertion professionnelle des jeunes ) 2007 : annonce de la Rénovation de la Voie Professionnelle Il est par nature très évolutif, tant du point de vue des contenus que des méthodes. Cette évolutivité suscite une créativité pédagogique souvent citée en exemple, mais les sollicitations que subissent les professeurs tendent aussi à les déstabiliser. La question de l'autonomie ou non de l'enseignement technique n'est pas réglée, bien que l'intégration ait été poussée très loin. Les partisans de l'autonomie de l'enseignement technique évoquent : - les liens nécessaires aux milieux professionnels - le refus du fonctionnement de l'enseignement technique comme filière de relégation, dans le cadre d'une orientation par l'échec - la nécessité de reconnaître la culture technique dans ses spécificités et non dans son assimilation aux modèles de la culture générale. Les opposants à l'autonomie évoquent : - l'égalité des chances - le refus de la sélection sociale - l'égalité "enseignement technique" - "enseignement général" dans un cadre unifié. Ce débat pose des questions fondamentales : - la démocratie consiste-t-elle à conduire coûte que coûte l'ensemble des jeunes au niveau le plus élevé de l'enseignement général ? - faut-il conserver la possibilité d'orienter assez précocement vers une formation professionnelle ou technique scolaire que sanctionne un diplôme reconnu et développer de nombreuses passerelles ? L'équilibre entre enseignements généraux et techniques, et au sein des enseignements techniques, entre enseignements théoriques et pratiques, reste sujet à de nombreuses interrogations. Les enseignements "professionnels" : Il s'agit de préparer à l'exercice d'un métier ou plutôt d'une famille de métiers. Les formations concernées sont en particulier les certificats d'aptitude professionnels, les baccalauréats professionnels et les brevets de techniciens supérieurs (et dans des conditions plus particulières également le BEP). Les enseignements professionnels sont souvent organisés sur deux ans, en fin de parcours d'études. On peut parler d'une organisation en "flux tendu de compétences" (l'évolution rapide et imprévisible des réalités et des besoins contraint à repousser au plus tard la spécification de la formation, les connaissances ayant une durée de vie réduite)

11 L’avenir Relever le défi de la qualité Relever le défi de la justice
Les défis de l’Ecole du XXIème Siècle : Relever le défi de la qualité L'École du XXème siècle a su relever le défi de la scolarisation massive des jeunes, l'École du XXIe siècle doit relever le défi de la qualité et trouver un nouveau souffle. les résultats marquent le pas : malgré le dévouement des enseignants, malgré un budget qui a augmenté de 23% en dix ans, trop d'élèves quittent le système scolaire sans qualification. Relever le défi de la justice l'École peine à remplir son rôle d'ascenseur social, les valeurs dont elle est porteuse sont souvent remises en cause. Tenir compte de l'environnement économique et social Un certain nombre de changements ont touché la société française, l'Europe, le monde. Dans ce nouvel environnement, l'École doit se donner de nouvelles ambitions, élever le niveau de qualification et de connaissances et préparer les générations futures à leur vie personnelle, professionnelle et de citoyens

12 Les objectifs nationaux définis par la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril ( rapport annexé) 100 % d’ une classe d’âge au niveau V (diplôme ou qualification reconnue) 80 % d’une classe d’âge au niveau IV 50 % d’une classe d’âge titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur

13 Évolution de la proportion de bacheliers dans une génération (en % par type de baccalauréat)
Années BEG BTN Bac Pro Total 1985 France 19,8 9,6 29,4 % 1990 27,9 12,8 2,8 43,5 % 1995 37,2 17,6 7,9 62,7 % 2001 Grenoble 32,6 35,7 18,2 20,1 11,2 10,8 62 % 66,6 % 2005 33,7 17,3 18,5 11,5 12,1 62,5 % 67,8 % 2007 34,7 38,5 18,8 12,5 64,3 % 69,2 % Accès niveau V académie de Grenoble : 96 % (toutes formations initiales confondues)

14 L’évolution de l’accès au baccalauréat professionnel
26 * obtiennent le bac pro 68 obtiendront le bac pro 30 Poursuivent en Tale Bac pro 85 Poursuivent en tale pro 36 Entrent en 1ère pro 87 Poursuivent en Tale BEP 90 Poursuivent en 1ère pro 100 élèves en seconde professionnelle 100 élèves en seconde professionnelle actuellement prévision rénovation *ajouter 8 diplômés BTN

15 Voie professionnelle: les principaux objectifs de la rénovation
 Faire accéder tous les jeunes à une qualification de niveau V  Augmenter le nombre de bacheliers professionnels  Améliorer la lisibilité des diplômes pour les élèves, leurs familles et pour le monde professionnel  Améliorer la fluidité des parcours de formation  Faciliter les conditions d’insertion et de cheminement dans les parcours professionnels

16 Rénovation de la voie professionnelle: la démarche de l’académie
1. Une mise à plat de la carte actuelle des formations professionnelles 2. Élaboration progressive des nouvelles propositions grâce : à l’expertise des corps d’inspection à la concertation permanente avec les établissements concernés aux réunions de concertation avec les organisations académiques représentatives des personnels à la relation suivie avec le conseil régional 3. Information des chefs d’établissements, personnels d ’information et d ’orientation, et de tous les professeurs principaux de troisième.

17 Les apports de la rénovation de la voie professionnelle
● Le baccalauréat professionnel en 3 ans avec : - un cursus continu de 3 ans dans le même établissement avec une certification intermédiaire et possibilité de passerelles. - une répartition, sur 3 ans, des compétences exigibles au bac pro (sans redondance BEP / bac pro) un alignement de la durée du cursus sur celle des autres baccalauréats :  une plus grande attractivité de la voie professionnelle  un meilleur accès à l’enseignement professionnel supérieur (STS, IUT). Une offre de formation en CAP plus adaptée aux publics les plus fragiles

18 Offre de formation professionnelle après la 3ème Une répartition modifiée, des capacités d’accueil stables (public) CAP BEP Bac pro 3 Total R 2008 1291 14,6 % 7364 83 % 219 2,4% 8874 100 % R 2009 2294 26 % 645 7 % 6000 67 % 8939 Évolution 08 / 09 +1003 - 6719 + 5781 + 65

19 Forte augmentation des capacités d’accueil en CAP
Établissements publics 2008 2009 Capacités d’accueil % CAP Publics Prioritaires 977 75,5 % 1776 77,5 % Tous 314 24,5 % 518 22,5 % Total 1291 100 % 2294

20 Pour la filière Maintenance Industrielle

21 Pour la filière Maintenance Industrielle

22 Les chiffres de l’orientation: état des lieux et perspectives
Voies d’orientation Décisions Juin 2008 Objectifs Juin 2009 2nde G et T 63,2 % 63,3 % + 30 Seconde pro (Bac Pro 3 et BEP) 26,9 % 25,7 % - 325 CAP 5,8 % 7,2 % + 375 Redoublement 4,1 % 3,8 % - 80

23 Spécialités de baccalauréats professionnels et champs professionnels
Certaines spécialités sont rattachées à un champ professionnel Maintenance des équipements industriels Maintenance industrielle Maintenance des systèmes mécaniques automatisés option systèmes ferroviaires Plasturgie Microtechniques Etude et définition de produits industriels Environnement nucléaire certaines spécialités de Bac Pro sont rattachées à plusieurs champs. D’autres spécialités sont constituées en filière dès la classe de seconde Métiers de la mode et industries connexes, productique Réparation de carrosseries…

24 Les BEP maintenus dans l’académie
spécialités capacités d’accueil Carrières sanitaires et sociales : Conduite et services dans les transports routiers: 96 Métiers de l’ hôtellerie et de la restauration: Total :

25 Le nouveau schéma des études après la classe de 3ème
enseignement supérieur insertion ou enseignement professionnel supérieur BEG BTN Bac Pro accès au niveau IV ou insertion insertion ou accès au niveau IV terminale générale ou technologique terminale professionnelle BEP CAP première générale ou technologique première professionnelle tle Bep terminale CAP seconde générale et technologique seconde professionnelle première année de CAP Classe de troisième

26 Le nouveau schéma des études après la classe de 3ème

27 Rénovation voie professionnelle en conclusion
Des nouvelles modalités d’orientation post 3ème Une P.F.M.P. de 22 semaines Des nouvelles grilles horaires offrant d’avantage d’autonomie aux établissements La mise en œuvre d’un accompagnement personnalisé

28 Rénovation voie professionnelle en conclusion
Un parcours de formation en 3 ans pour la préparation du Bac professionnel qui intègre, pour les « statuts scolaires », une obligation de présentation à une certification intermédiaire à un diplôme de niveau 5 (BEP rénové ou CAP) La réussite à la certification intermédiaire n’est pas une condition pour le passage en terminale, ni pour l’examen du baccalauréat. La fin de la classe de 2nde n’est pas un palier d’orientation.

29 Rénovation voie professionnelle en conclusion
Les Référentiels d’Activités Professionnelles et de certification actuels du Bac Pro MEI sont INCHANGES Les recommandations pédagogiques des repères pour la formation du Bac Pro MEI et du BEP MEI sont Maintenus

30 Rénovation voie professionnelle en conclusion
la grille horaire S.T.I. Année scolaire Seconde année de BEP « ancien régime » Terminale année de BEP « ancien régime » Au choix de la famille de l’élève, arrêt des études ou classe de première de bac pro Classe de terminale de bac pro Première année de bac pro « ancien régime » 1ère Bbac pro « ancien régime » avec nouvelle grille horaire Classe de seconde de bac pro Classe de première de bac pro et contrôles en vue de l’obtention du BEP « rénové » Classe de seconde de bac pro « expérimental » Classe de première de bac pro « expérimental » avec passage facultatif du BEP Classe de terminale de bac pro « expérimental »

31 Rénovation voie professionnelle en conclusion
la grille horaire S.T.I., bac pro 3 M.E.I. Un enseignement obligatoire imposé par les grilles nationales pour le cycle (3 ans). Une moyenne hebdomadaire calculée à partir des données suivantes : 3 années scolaires 108 semaines moins 22 semaines de P.F.M.P, moins 2 semaines d’examen, reste 84 semaines de cours sur le cycle. Soit pour la grille S.T.I., 32 heures de cours hebdomadaire sont dues à un élève de bac pro, en moyenne sur les 3 ans.

32 Rénovation voie professionnelle en conclusion
la grille horaire S.T.I. La semaine « élève » ne peut pas excéder 8 h / jour et maximum 35 h / semaine : Enseignements obligatoires : 32 h moyenne hebdo Auxquels peuvent s’ajouter en fonction des besoins identifiés 2,5 h hebdo d’accompagnement personnalisé Les 32 heures « élève » : Enseignements professionnels et généraux liés à la spécialité : 17,5 h moyenne hebdo : 13,7 h moyenne hebdo d’enseignements professionnels 3,8 h moyenne hebdo d’enseignements généraux liés à la spécialité. Le choix des disciplines est laissé à l’initiative de l’établissement Enseignements généraux : 14,5 h moyenne hebdo


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