La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Loi du 11 février 2005 et la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers Loi pour “l'égalité des droits et des chances, la participation.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Loi du 11 février 2005 et la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers Loi pour “l'égalité des droits et des chances, la participation."— Transcription de la présentation:

1 Loi du 11 février 2005 et la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers
Loi pour “l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées”

2 Définir la notion de handicap source C.Gardou, ISPEF Lyon
Mot emprunté à la langue anglaise : hand in the cap (main dans le chapeau) 1ère étape : un jeu anglais appelé « handicap » dès le 14ème siècle : jeu de hasard, de compétitivité et de parité. 2ème étape : transposition de ce mot au 17ème siècle dans le monde équestre. Genre de course de chevaux dans laquelle tous les chevaux sont admis à y prendre part, chargés d’un poids assigné par le commissaire des courses, en raison des qualités qu’on leur suppose. Ce genre de course a été imaginé afin de laisser, même aux propriétaires de chevaux médiocres, la chance de gagner. Egaliser les chances. L’objectif du handicapeur est de voir tous les concurrents franchir ensemble le poteau d ‘arrivée.

3 3ème étape : le mot handicap est repris par d’autres sports ou jeux : golf, polo, jeux de go, tennis, jeu d’échecs ou de dames Soit un désavantage est imposé aux concurrents les mieux dotés Soit un avantage est donné aux moins forts = En vue d’égaliser les chances. Ici, le handicap est aussi bien du côté des faibles que des forts. La notion de hasard a disparu La parité des chances fait l’objet d’un réglage Une idée de pondération

4 4ème étape : le mot handicap entre dans la littérature seulement dans le sens de gène, embarras, obstacle, entrave. L’égalité des chances est gommée au profit du désavantage. Il y a glissement vers la désignation de l’infirmité, de la stigmatisation de la faiblesse et du manque.

5 5ème étape : le mot handicap est introduit dans un texte de loi.
Loi du 23 novembre 1957 définissant le travailleur handicapé = « Toute personne dont les possibilités d’acquérir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite d’une insuffisance ou d ‘une diminution de ses capacités physiques ou mentales. » Le terme handicap aurait été choisi sous la pression des associations déplorant l’usage de mots défectifs comme invalides, infirmes, incapables, diminués Cela se situe dans un contexte de mise en place du système de sécurité sociale, dans la suite des grandes ordonnances de 1945.

6 Après 1960 : le mot handicap est admis avec la signification « ce qui constitue un désavantage pour quelqu’un. » En 1967 : dans un rapport de François BLOCH LAINE, le mot handicap désigne à la fois la déficience elle-même et l’entrave provoquée par elle. Aucune définition officielle du mot handicap ne sera donné par la suite, même si la loi du 30 juin 1975 est dite « loi d’orientation en faveur des personnes handicapées ».

7 Dangereux car identification
Au départ le mot handicap désigne globalement les entraves et les difficultés. C’est une attribution. Puis le mot est employé comme adjectif : les enfants handicapés, les travailleurs handicapés, les personnes handicapés. Il est alors un attribut. Puis il devient un substantif : les handicapés Dangereux car identification Face à ce flou notionnel, les travaux de l’OMS de Philippe Wood (1ères années de la décennie 1970).

8 Classification de l’OMS de 1980 adoptée par la France en 1989.
Philip Wood organise le concept de handicap en trois composantes articulées entre elles  Déficience incapacité Handicap (désavantage)

9 1) La déficience : Dans le domaine de la santé, la déficience correspond à toute perte de substance ou altération d’une structure ou fonction psychologique ou anatomique. 2) L’incapacité : C’est la traduction fonctionnelle d’une déficience c’est-à-dire une réduction partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité de façon considérée comme normale pour l’être humain. 3) Le handicap : Il est social par nature car il résulte d’une déficience ou d’une incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle normal (en rapport avec l’âge, le sexe, les facteurs sociaux et culturels).

10 De la CIH à la CIF Le modèle de wood est organiciste (médical) : il sous estime notamment le rôle de l’environnement social et a donné lieu à de nombreuses critiques depuis son élaboration en 1980. La classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) a été adoptée par l’OMS, en remplacement de la CIH, en mai 2001.

11 Fonctions et structures corporelles
CIF Problème de santé Fonctions et structures corporelles Participation Activités Facteurs contextuels - environnementaux - personnels

12  « Constitue un handicap, au sens de la présente loi,
La loi du 11 février 2005 définit le handicap en spécifiant les bénéficiaires « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de la santé invalidant. »

13 Trois principes clés Garantir aux personne handicapées le libre choix de leur projet de vie grâce au droit de compensation des conséquences de leur handicap et à un revenu d'existence favorisant une vie autonome digne. Permettre la participation effective des personnes handicapées à la vie sociale en développant l'organisation de la cité autour du principe d'accessibibilité généralisée, qu'il s'agisse de l'école, de l'emploi, des transports, du cadre bâti ou encore de la culture et des loisirs. Placer la personne handicapée au centre des dispositifs qui la concernent en substituant une logique de service à une logique administative.

14 A ce titre, Création d'un réseau d'animation, cad une maison départementale des personnes handicapées M.D.P.H. qui constitue un « guichet unique » pour les personnes handicapées La M.D.P.H. est un groupement d'intérêt public (G.I.P.) placé sous la tutelle administrative et financière du Président du Conseil Général

15 Architecture institutionnelle pour la politique du handicap
National C.N.S.A. Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie administrée par un directeur, assistée d'un conseil et d'un conseil scientifique Pilotage et répartition des financements Régional P.I.P.E.C. Programme interdépartemental de prise en charge P.H. (enfants et adultes) établi par le Préfet de région (liens DRASS/DDASS, ARH,CRAM) Programmation des équipements M.D.P.H. Maison départementale des personnes handicapées Départemental C.D.A. Commission des droits et de l'autonomie Gestion de proximité Le Préfet (DDASS) tutelle administrative et financière sur établissements et services médico-sociaux Président du Conseil général tutelle admistrative et financière de MDPH

16 Au niveau départemental, une organisation bicéphale
Maison départementale des personnes handicapées Commission des droits et de l’autonomie Elle assure l’instruction médico-sociale, l’information des usagers, l’accompagnement et la coordination. Lieu de décision pour les prestations légales spécialisées et les orientations. = Equivalence des actuelles commissions COTOREP et CDES = Infrastructure des actuelles COTOREP, CDES et dispositif de la vie autonome

17 La MDPH « La maison départementale exerce une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens aux handicaps. Loi 11 février 2005

18 Les 8 missions des MDPH 1. Accompagnement - Médiation
2. Suivi de la compensation 3. Attribution des prestations Personne handicapée 4. Elaboration du plan de compensation 5. Evaluation 8. Information 6. Aide à la définition du projet de vie 7. Accueil- Ecoute Grand public

19 Les missions de la MDPHI sous l’égide du conseil général
Missions pratiques Missions légales Regrouper toutes les compétences dévolues antérieurement à la CDES et à la COTOREP (= lieu unique ) Organiser des actions de coordination avec les dispositifs sanitaires et médico-sociaux Assurer l’enregistrement des demandes Désigner un référent pour l’insertion professionnelle Attribuer l’ensemble des aides = prestations de compensation (techniques, humaines, animalières, aménagements du logement et du véhicule, transport scolaire …) Mettre en place un numéro téléphonique pour les appels d’urgence et une équipe de veille pour les soins infirmiers Assurer une nouvelle fonction d’accueil et d’orientation des personnes (mission d’information et d’accueil des demandes)

20 Les instances de la MDPHI
Groupement d’intérêt public sous tutelle administrative et financière du département Les membres de droits Organismes locaux d’assurance maladie et d’allocations familiales Représentants de l’état (dont IA DSDEN, DDASS…) Représentants du département Notamment pour la présidence de droit (Pt du conseil général)

21 Dans chaque CCPE : un secrétaire de CCPE
Loi 11 février 2005 Conséquences de la Loi 1975 CDES (CCPE et CCSD) COTOREP CDES (0-20 ans) C.D.A. Commission des droits et de l'autonomie CCPE CCSD COTOREP ( plus de 20 ans) Dans chaque CCPE : un secrétaire de CCPE Mise en place des enseignants référents pour le suivi de proximité

22 Les projets des élèves à b.e.p à l’école
Aujourd’hui Avant Enfants en situation de handicap Projet Educatif Individualisé Projet Personnalisé de Scolarisation Un des éléments du plan de compensation Programme Personnalisé de Réussite Educative Programme Personnalisé d’Aide et de Progrès Enfants en difficultés « persistantes » Enfants malades Projet d’Accueil Individualisé Projet d’Accueil Individualisé

23 Le PPS Il définit les modalités de déroulement de la scolarité et les actions : pédagogiques psychologiques éducatives sociales médicales et paramédicales Pour répondre aux besoins des élèves en sdh ou présentant une maladie invalidante.

24 Les étapes de mise en place d’un PPS
L’enseignant référent (enseignant spécialisé) La famille accueille et informe demande la scolarisation L’école de secteur inscrit l’élève = ensemble des personnes concourant à la mise en œuvre du PPS Réunit l’équipe de suivi de la scolarisation

25 MDPH FAMILLE REFERENT Equipe de Suivi de la Scolarisation ECOLE
PLURIDISCIPLINAIRE CDA Soumet le projet de PPS Demande un plan Sollicite le référent pour un bilan scolaire Soumet le bilan scolaire et participe à l’élaboration du PPS Valide et demande la mise en œuvre du PPS FAMILLE REFERENT Accueille et informe Organise l’évaluation des besoins scolaires réunit Examine avec l’IA les modalités de l’accueil Demande scolarisation Equipe de Suivi de la Scolarisation ECOLE Inspecteur d’Académie Met en œuvre et assure le suivi du PPS

26 Le cas particulier de l’orientation en SEGPA et EREA
Pas dans le champ du handicap mais dans celui de la difficulté grave et persistante (textes fondateurs de 1996 et de 1998) Hors champ de compétences de la MDPH et de la CDA MAIS CCSD n’existe plus d’où Création de la Commission Départementale d’Orientation vers les Enseignements Adaptés du Second Degré (arrêté du 7 décembre 2005=) CDOEASD

27 Composition CDOEASD IA DSDEN, président
Médecin conseiller technique départemental Un IEN CCPD Un IEN AIS Un directeur d’école Un principal de collège Un directeur SEGPA Un directeur EREA Un enseignant 1er degré Un enseignant 2nd degré Un enseignant RASED Un psychologue scolaire Un directeur de CIO UN COPsy Un assistant de service social Un pédopsychiatre Trois représentants des parents d’élèves désignés par l’IA sur proposition des associations des parents d’élèves les plus représentatives du département.

28 L’élève et sa famille sont associés à toutes les décisions.
Un principe L’élève et sa famille sont associés à toutes les décisions. Un travail de conviction réaffirmé de la part des équipes éducatives vis-à-vis des familles.


Télécharger ppt "Loi du 11 février 2005 et la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers Loi pour “l'égalité des droits et des chances, la participation."

Présentations similaires


Annonces Google