Approches comportementales et électroencéphalographiques

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1 Approches comportementales et électroencéphalographiques
Exploration des mécanismes non conscients de la perception de la parole  Approches comportementales et électroencéphalographiques

2 Plan 1 Introduction Partie 1 : Exploration de l’influence des connaissances sur la perception auditive Partie 2 : Processus activés suite à une perception auditive non consciente Discussion et Perspectives

3 Introduction Stimulations auditives Modèle connexionniste (Short List, Norris, 1994; Ellis et Young, 1988) Analyse acoustique Modèle ascendant (Cohort, Marslen-Wilson, 1987) Analyse phonologique Analyse sémantique CONNAISSANCES (Lexique mental)

4 Introduction Diminution activité  échec du traitement lexical
Analyse sémantique Latéralisation hémisphérique (Hauk et al., 2006) (Pulvermüller et al., 1996) Diminution activité  échec du traitement lexical

5 Introduction : Influence des connaissances
Stimulations auditives Restauration phonémique Catégorisation de phonèmes ambigus Contraintes lexicales Analyse acoustique Analyse phonologique Modèle interactif (Trace, McClelland et al., 2006) 14 29 43 Time exposure (ms) (Grainger et Jacobs, 1994) Analyse sémantique Connaissances (Lexique mental) Les connaissances influencent les traitements de haut niveau des stimulations auditives

6 Introduction : Influence des connaissances
Stimulations auditives Word Detection Effect (Doyle & Leach, 1988; Merikle & Reingold, 1990) Analyse acoustique ? Analyse phonologique Analyse sémantique Connaissances (Lexique mental)  Les connaissances influenceraient-elles les plus bas niveaux de traitements ?

7 Introduction : Perception non consciente
temps Stimulations sensorielles Stimulations sensorielles Stimulations sensorielles Stimulations sensorielles Amorçage inconscient Capture attentionnelle Rivalité binoculaire Connaissances Connaissances (Deheane et al., 2001) Une stimulation non perçue consciemment activeraient les connaissances, jusqu’à un niveau sémantique ?

8 Introduction : Perception non consciente
Modulation des activités dans les structures participant à la perception : Structures secondaires Structures primaires Synchronisation (Rodriguez et al., 1999) (Pavla et al., 2005) (Doesburg et al., 2007) Gamma (36-43 Hz) Une stimulation auditive non perçue consciemment engendre des modifications d'activité, dans les aires auditives primaires ?

9 Plan Introduction Partie 1 : Exploration de l’influence des connaissances sur la perception auditive Partie 2 : Processus activés suite à une perception auditive non consciente Discussion et Perspectives

10 Stimulations auditives
Exploration de l’influence des connaissances sur la perception auditive Stimulations auditives Analyse acoustique ? Analyse phonologique 1 Analyse sémantique Connaissances Étude de la détection de mots, pseudo-mots, sons complexes énergétiquement similaires présentés à différents niveaux d’intensité.  Connaissances phonologiques et lexicales  de l’inaudible à clairement audible Trois expériences (attention, égalisation de la sonie)

11 Étude I : Exploration de l’effet de supériorité de détection des mots et des pseudo-mots
Design Présentation par bloc Égalisation en dB-SPL Performances à la tâche de détection en fonction de la nature de la stimulation et de l'intensité Stimulus [-10 < dB-SPL < +35] 1.1 1.2 1.3

12 Étude I : Exploration de l’effet de supériorité de détection des mots et des pseudo-mots
Résultats : 1.1 Détection mots > pseudo-mots [0-20 dB] > sons complexes [5-25 dB] 1.2 1.3 Les connaissances phonologiques et lexicales ont une influence sur la détection auditive  BLOC ?  Égalisation ?

13 Étude II : Exploration de l’effet de supériorité de détection des sons de parole
Design Présentation aléatoire des stimulations (+ silences) + 2e tâche Égalisation en dB-A, pas de 3 dB-A Expérience 1 1.1 Stimulus [-5 < dB-A < +25] 1.2 + tâche de reconnaissance 1.3

14 Étude II : Exploration de l’effet de supériorité de détection des sons de parole
Résultats : 1.1 1.2 1.3 Détection mots > pseudo-mots > sons complexes entre 4 et 16 dB-A

15 Étude II : Confirmation de l’effet de supériorité de détection des sons de parole
Les connaissances phonologiques et lexicales ont une influence sur la détection auditive  Influence de la seconde tâche ? 1.1 1.2 1.3

16 Étude II : Confirmation de l’effet de supériorité de détection des sons de parole
Les connaissances phonologiques et lexicales ont une influence sur la détection auditive  Influence de la seconde tâche ? 1.1 Design Présentation aléatoire des stimulations Égalisation en dB-A et dB-SPL Expérience 2 1.2 1.3 Stimulus [0 < dB < +20]

17 Étude II : Confirmation de l’effet de supériorité de détection des sons de parole
Résultats : 1.1 1.2 1.3 Détection parole > non-parole Pas d'effet de l'égalisation Les connaissances phonologiques ont une influence sur la détection auditive

18 Conclusions Partie 2. Mise en évidence d’une supériorité de détection des sons de parole + Supériorité de détection des stimulations lexicales sous conditions 1 Importance du rôle de l'attention Pas d’influence des paramètres énergétiques Les stimulations auditives activent les connaissances de façon inconsciente ce qui facilitent les traitements de bas niveau.

19 Plan Introduction Partie 1 : Exploration de l’influence des connaissances sur la perception auditive Partie 2 : Processus activés suite à une perception auditive non consciente Discussion et Perspectives

20 Processus activés suite à une perception auditive non consciente
temps Stimulations sensorielles Stimulations sensorielles Stimulations sensorielles Connaissances Connaissances Étude de la perception non consciente de mots, pseudo-mots et sons complexes énergétiquement similaires présentés à différents niveaux d’intensité Définir une perception non-consciente Contraster deux conditions expérimentales : consciente et non- consciente 4 expériences (analyse, tâche, corrélats neuronaux) 3

21 Étude II : Tâche directe
Expérience 1 Design Mots, pseudo-mots, sons complexes et silences Égalisation en dB-A Résultats : Performances à la tâche de reconnaissance lorsque performances à la tâche de détection = 0  analyses objective (TDS) et subjective Cible (x) Distracteur (y) ou Distracteur (y) Cible (x) Stimulus [-5 < dB-A < +25] 3.1 3.2 3.3 3.4

22 Étude II : Tâche directe
Analyse objective ? d’ détection = 0

23 Étude II : Tâche directe
Résultats : 3.1 3.2 3.3 3.4 Aucun résultat significatif à -5, -2 et 1 dB-A (d’ = 0)‏ Pas de perception auditive non consciente

24 Étude II : Tâche directe
Analyse subjective ? Cible (x) Distracteur (y) ou Distracteur (y) Cible (x) Stimulus [-5 < dB-A < +25] Tâche de Détection 1. Oui 2. Non 3.1 3.2 3.3 3.4

25 Étude II : Tâche directe
Résultats : Reconnaissance > hasard : mots à 7 dB-A‏ 3.1 3.2 3.3 Résultats analyse objective ≠ analyse subjective  nature de la tâche ? 3.4

26 Étude III : Aspects méthodologiques
Résultats :  3 niveaux de perception : - Pas de détection, pas de catégorisation - Détection à 50%, pas de catégorisation - Détection à 100%, catégorisation à 100% Design : 4 conditions expérimentales : - tâche de détection présence oui/non - tâche de détection de speech (mots/sons, pseudo- mots/sons) - tâche de décision lexicale 3.1 3.2 3.3 3.4 Perception non consciente = détection sans catégorisation

27 Étude IV : Tâche indirecte
Exploration de la perception non consciente des stimulations familières à partir d’une tâche indirecte Design : Amorce : mot, distracteur = pseudo-mot Relation mots amorce/cible : répétition, sémantique, incongrue Deux conditions expérimentales : consciente et non-consciente 60 dB-A Tâche de décision lexicale Amorce (a, b, c) 60 dB-A Cible (a, x, y) ou Distracteur (z) + 50 + 200 3.1 temps (ms) 3.2 3.3 3.4

28 Étude IV : Condition consciente
Résultats : Temps de réponses en fonction de la Relation et de la Rapidité Amorçage sémantique Amorçage de répétition 3.1 3.2 3.3 3.4  Amorçage sémantique auditif

29 Étude IV : Condition non consciente
Design : Amorce : mot, distracteur = pseudo-mot Relation mots amorce/cible : répétition, sémantique, incongrue Analyse en fonction de la rapidité 45 dB-A Tâche de décision lexicale Amorce (a, b, c) 10 dB-A Cible (a, x, y) ou Distracteur (z) 50 + 200 temps (ms) 3.1 3.2 3.3 3.4

30 Étude IV : Condition non consciente
Résultats : Temps de réponses en fonction de la Relation et du la Rapidité Participants lents : Amorçage sémantique Amorçage négatif de répétition 3.1 3.2 3.3 3.4  Traitement sémantique auditif non conscient

31 Étude V : Corrélats neuronaux
Design : Tâche de catégorisation (mots, pseudo-mots, sons complexes, silences) Présentation à 5 ou 40 dB-A à 5 dB-A, les résultats seront proches de ceux du silence mais si des activités observées à 5 dB-A sont similaires à celles observées à 40 dB-A et différentes de celles observées pour le silence, alors il est probable que ces activités montrent un traitement commun aux stimulations auditives. Analyse en fonction de l'intensité Analyse en fonction de la nature de la stimulation 3.1 3.2 3.3 3.4

32 Étude V : Corrélats neuronaux
Analyse selon l'intensité 3.1 3.2 3.3 3.4 40 dB-A = 5 dB-A ≠ Silence en β et γa : Activité observée réduite à 5 dB-A car l'intensité est réduite, mais la différence avec le silence indique que des traitements spécifiques en réponse aux stimulations sont présents bien que ces dernières ne soient pas catégorisées consciemment.

33 Étude V : Corrélats neuronaux
Analyse selon la nature de la stimulation β (15-20 Hz) 3.1 3.2 3.3 3.4 Différences inter-hémisphérique observées : - entre le traitement des sons de parole et de non-parole (ERPs) - entre le traitement des stimulations lexicales et non-lexicales (ERSPs)

34 Conclusions Partie 3. Traitement subjectif non conscient de répétition (Étude II) Traitement objectif non conscient sémantique (Étude IV) Corrélats neuronaux : implication du β dans le traitement sémantique non conscient 3

35 Plan 1 Introduction Partie 1 : Exploration de l’influence des connaissances sur la perception auditive 2 Partie 2 : Processus activés suite à une perception auditive non consciente 3 4 Discussion et Perspectives

36 Discussion et Perspectives
La détection d'une stimulation sensorielle est meilleure lorsque des connaissances sur la stimulation existent. Traitement top-down suggéré par les données EEG dans une tâche de catégorisation tâche de détection ? Pré-activation des connaissances Parole sinusoïdale Détection Connaissances Catégorisation Identification

37 Discussion et Perspectives
Perceptions auditives non conscientes auditives Analyse sémantique Utilisation de stimulations émotionnelles ? Niveau de perception sans catégorisation Sans détection ?

38 Discussion et Perspectives

39 Merci pour votre attention !

40 Confirmations de l'Étude V
Tâche de catégorisation de stimulations à 5 dB-A Détection mots > pseudo-mots > sons complexes