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Publié parBarthomieu Robert Modifié depuis plus de 11 années
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La cartographie Formation continue / académie de Poitou-Charentes
4ème édition La cartographie Mercredi 19 novembre 2008 – CRDP de Poitiers
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La carte est un point de vue
Carte issue de Google Earth diffusée sur CNN au moment de la « crise » des banlieues fin 2005. La carte est un point de vue Carte postale vendue en Corse. La documentation photographique N°8036. Un point de vue dans toutes les acceptions du terme : point de vue du fait des projections, des calculs différents qui vont être utilisés pour la représxentation des espaces. Point de vue au sens plus politique du terme. Point de vue parfois trahi par la technique : carte de CNN prise dans Google Earth. Toulouse est en Suisse, Strasbourg en Allemagne… toutes les villes sont décalées sans logique apparente. Problème, à petite échelle, Google Earth offre des localisations urbaines très peu précises ce dont les techniciens de CNN ont été victimes ne pouvant s’appuyer sans doute sur une solide connaissance de l’Europe qui leur aurait permis de s’apercevoir de l’erreur. Erreur sur l’usage de l’outil : Google Earth est extraordinaire pour une utilisation à grande échelle des images satellitales et non pas à petite échelle comme atlas. Carte Down Under de l’Australie, Hors-série du courrier international, l’atlas des atlas. Muriel Lucot in Présentation 2006
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La carte est un langage. La carte est un pouvoir.
Le Maroc, carte française du début du XXème siècle. La documentation photographique N°8036. Le Cachemire dans un manuel scolaire saoudien, Hors-série du courrier international, l’atlas des atlas. La carte est un langage. La carte est un langage qui évolue : du pictogramme au cartogramme… Un langage figuratif utilisé pour une carte française du Maroc au début du XXème siècle. Le cartogramme : une anamorphose (la population) sur laquelle on représente les axes routiers. Permet de relativiser la densité des réseaux de transport eu égard à la population. La carte est un langage analogique (relation immédiate avec le réel, homothétie), symbolique, non verbal et non séquentiel (lecture globale et immédiate, le contenu arrive en un tout sauf si on fait une préAO on séquentialise plus qu’un langage, la carte est une image. c’est pourquoi les deux sont traitées ensemble dans les actes de la DESCO. Commentaire de la carte du Cachemire : « Cher étudiant, tu sais que notre céleste guide a toujours défendu les causes de l’islam sans limites et tu sais aussi que l’impérialisme anglais a vendu le Cachemire aux hindous ». Un dossiers passionnant sur les frontières dans le hors série du courrier international et de nombreux exemples d’incidents diplomatiques liés aux cartes dans l’atlas du monde diplomatique. La carte est un pouvoir : celui de représenter la réalité et d’influencer par conséquent les représentations collectives. Cartogramme de la population et des axes routiers en Europe. La documentation photographique N°8036. La carte est un pouvoir. Muriel Lucot in Présentation 2006
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1. La cartographie au collège.
2. La cartographie au lycée. 3. Cartes, croquis, schémas : définitions Nous aborderons la cartographie au collège et au lycée : dans les programmes, nous aborderons également les usages, les manuels scolaires et les épreuves. Nous irons vite car ce sont des choses que vous connaissez, l’intérêt étant peut-être de faire un point sur le collège pour ceux qui sont en lycée et vice-versa.
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1. La cartographie au collège.
Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. Lecture des nouveaux programmes (BO HS n°6 du 28 août 2008 ) 1.1. Étudier une carte. 1.2. Réaliser un croquis.
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1.1. Etudier une carte Programme de 6ème
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 1/6 1.1. Etudier une carte Programme de 6ème Dans chacun des 6 thèmes d’histoire : Une carte pour situer, localiser Sur la civilisation grecque est précisée la « mise en relation avec des images et monuments significatifs » 21 : cela peut sembler beaucoup mais si l’on rapporte cela aux 105 heures de cours, ce n’est pas énorme. Peut-être en faisons-nous « étudier » davantage. C’est surtout beaucoup moins que le nombre de cartes que l’on trouve dans les manuels. Les grandes distributions : population, États, ensembles de relief, domaines climatiques En introduction en géographie : « Pour localiser et situer, pour comprendre et expliquer, les élèves manient cartes et images, de tous types et à toutes les échelles, en utilisant régulièrement les ressources fournies par les technologies de l’information et de la communication. »
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Programme de 5ème En histoire :
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 2/6 Programme de 5ème En histoire : Les démarches « débouchent » sur des cartes de situation ou de localisation En géographie : « …études de cas … mises en contexte » sur les planisphères « … Lire et décrire des planisphères… » « … On confronte des cartes … » « … Localiser et situer … » Croisement des cartes et des paysages et approche multiscalaire.
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Programme de 4ème En histoire :
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 3/6 Programme de 4ème En histoire : « l’étude s’appuie sur des cartes… sur l’analyse… l’observation… de cartes » En géographie : « Des études… de cartes et la réalisation de croquis… » « Au fur et à mesure de l’avancement du programme … élaborer une carte simple de l’organisation du monde d’aujourd’hui » « Pour localiser et situer, pour comprendre et expliquer, les élèves manient cartes et images, de tous types et à toutes les échelles, en utilisant régulièrement les ressources fournies par les technologies de l’information et de la communication. » « présenter… replacer… localiser et situer… nommer sur un planisphère » Croisement des cartes et des paysages et approche multiscalaire.
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Programme de 3ème En histoire :
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 4/6 Programme de 3ème En histoire : étudier… « connaître »… observer … « s’appuyer sur des cartes » En géographie : « Pour localiser et situer, pour comprendre et expliquer, les élèves manient cartes et images, de tous types et à toutes les échelles, en utilisant régulièrement les ressources fournies par les technologies de l’information et de la communication. » « localiser et situer » – « mise en perspective » par les cartes – des thèmes « abordés essentiellement à partir de cartes »
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En 6ème et 5ème : « pour situer, localiser »
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.2. Réaliser un croquis 5/6 1.2. Réaliser un croquis En 6ème et 5ème : « pour situer, localiser » en histoire, dans chacun des thèmes, une carte - en géographie : pas de réalisation indiquée en 6è mais une 12 aine en 5è dans quasiment tous les thèmes En 4ème : - En histoire, seulement 3 cartes pour situer sont attendues sur l’ensemble du programme - En géographie : « réaliser un croquis » au total 5 croquis de synthèse Simple reproduction : nous le faisons et c’est nécessaire ne serait-ce que pour faire localiser. Elaboration de croquis élémentaires : le faisons-nous assez ? Échos des professeurs de lycée : les élèves ne semblent pas avoir fait beaucoup de croquis au collège… Sans doute en faisons-nous mais peut-être pas assez, peut-être ne l’inscrivons-nous pas suffisamment dans une progression impliquant à la fois une répétition importante et une difficulté croissante et sans doute, cette progression est-elle discontinue de la 6ème à la 3ème par manque d’harmonisation au sein des équipes et d’élaboration d’une progression commune. Ainsi, les pratiques étant différentes d’un collègue à l’autre, les élèves n’intègrent-ils pas cela comme un élément essentiel et oublient qu’ils l’ont fait. Peut-être également guidons-nous trop nos élèves et ne laissons-nous pas assez la part de choix qui est nécessaire à la constitution de connaissances métacognitives (en faisant procéder les élèves par essais-erreurs, en leur laissant emprunter des voies qu’ils devront peut-être abandonner…). Il me semble qu’on peut avoir une réflexion sur l’outil à ce niveau : des essais-erreurs sous forme de gommage, « re » coloriage, « e » traçage sur une feuille papier entraîne vite une illisibilité tandis que les TIC permettent à volonté de faire, de refaire, de se tromper, d’ajuster sans grever la qualité du résultat final. Bien évidemment, faire des croquis à la main demeure essentiel en soi (très beaux croquis à la mains faits par des professionnels dans l’atlas du monde diplomatique) et parce que cela correspond à l’épreuve du bac. En 3ème : - En histoire : les capacités indiquent de « connaître » au total seulement 3 cartes. - En géographie : : « réaliser un croquis » au total 3 croquis de synthèse
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Une progression vers la complexité à mettre en œuvre.
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 6/6 Une progression vers la complexité à mettre en œuvre. Un lien fort entre la carte et l’image (notamment le paysage). Deux objectifs prépondérants : développer l’esprit critique et croiser les langages. Deux observations : - La carte gagne de l’importance dans les programmes d’histoire (notamment en 6è et 5è mais apparaît moins souvent de manière explicite en 4è et 3è) - Les outils numériques sont banalisés (affichage clair en géographie) Dans les manuels : beaucoup de cartes, environ une dizaine par chapitre de géographie, en général une par double page. Quasiment plus de chorêmes, peu de cartes topographiques / Principalement des cartes dans le corps du chapitre (analytiques, thématiques, quantitatives) et un croquis de synthèse à la fin bien souvent. « Données » : historiques, naturelles, culturelles, démographiques et économiques observées. « Lien fort » : Y compris dans Qu'apprend-on au collège préfacé par Jack Lang, CNDP XO Editions, 2002, gros succès de librairie auprès des parents. Prêts pour le lycée…
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2. La cartographie au lycée.
2.1. La carte : un outil d’analyse 2.2. Le croquis : un mode d’expression 2.3. cartographie et TICE 2.4. L’épreuve du Bac
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« L’analyse de cartes … et
2. La cartographie dans les programmes du lycée 1/7 Les textes officiels (N°référencés dans le diaporama) 1. BO Hors Série N° août 2000 (2nde) 2. Circulaire de l'inspection générale / Géographie de Seconde 3. BO Hors Série n°7 – 3 octobre 2002 (cycle terminal ES–L / S) 4. Documents d’accompagnement (CNDP juillet 2003 et juin 2004) 5. Nouveaux programmes du cycle terminal STG et ST2S - STL et STI (1995) La carte et le croquis « des outils majeurs » 1. p 3/ Mise en œuvre du programme de géographie L'utilisation des outils géographiques) De la Seconde à la Terminale il s’agit de confirmer et de consolider deux apprentissages « qui sont déjà au collège les fondements pédagogiques de l'approche des documents. » (4. p 6/ – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) « L’analyse de cartes … et la réalisation de croquis » (1. p 2)
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2.1. La carte : un outil d’analyse - lycée 2/7
En Seconde : En géographie … « Une place privilégiée est accordée à l'analyse de cartes et à la réalisation de croquis. » (1. p 2/ ) La carte un outil majeur (1. p 3/) pour … « privilégier le repérage, la lecture critique et la mise en relation des informations » (1. p 3/) En géographie : « l’étude de chaque thème s’appuie donc sur des cartes à différentes échelles… (1. p 3/) « … il est nécessaire [que…] les études de cas s’appuient prioritairement sur des cartes » (2. /2.2 mettre en perspective les études de cas) En histoire : Les commentaires des thèmes 3, 4 et 6 indiquent de s’appuyer sur des cartes (1. p 7 et 8)
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« De la carte au croquis »… (4. (p 6 /)
2.1. La carte : un outil d’analyse - lycée 3/7 En cycle terminal : « … L’approche multiscalaire… privilégie la carte, … pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction / géographie ligne 9 en ES et L – ligne 7 en S) Un outil « d’analyse » « Un document à privilégier par rapport aux textes car davantage porteur d’une véritable information géographique » (4. (p 7/ – des modalités de mise en œuvre – la place du document) … pour « former les élèves à la maîtrise d’outils pratiques d’analyse de l’espace : savoir lire une carte, y compris une simple carte routière, savoir interpréter[…], un croquis, … » (4. (p 10 / orientations pour la géographie – cohérence d’ensemble du cycle terminal) Et… « apprendre à interpréter de manière critique différents types de cartes, croquis, schémas… » ; « objectif commun avec l’enseignement de l’histoire » (4. (p 10 /) p 11) « De la carte au croquis »… (4. (p 6 /)
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2.2. Le croquis : un mode d’expression - lycée 4/7
En cycle terminal : « … L’approche multiscalaire… privilégie … le croquis, le schéma, l’image pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction) « Un mode d’expression » d’ « un discours d’histoire ou de géographie » (4. p 6 – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) …pour « permettre à l’élève de produire un raisonnement géographique… de produire lui-même des croquis ou des schémas » (4. p 11 / Cartes, croquis, schémas) « comprendre une carte » c’est avoir la… « maîtrise des grandes règles de ce langage (symboles, couleurs, proportionnalité » … qui peut être acquis en 2nde » (4. p 6/) « apprendre à construire des croquis, éventuellement des schémas » (4. p 11 /) « Cet apprentissage doit particulièrement trouver sa place en 1ère »
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2.3. cartographie et TICE - lycée 5/7
« Les TICE peuvent trouver là une application particulière (construction de cartes assistée par ordinateur…) » (3. introduction / ) ; par exemple « avec un logiciel de traitement statistique » ; « La carte quantitative … peut nourrir la construction d’un croquis à la main » (4.) En séries technologiques, la carte est un outil de repérage et d’analyse en histoire géographie, mentionné dans plusieurs thèmes des programmes.
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lycée 6/7 Synthèse : (4. p 11) « La cartographie exerce 3 fonctions dans l’enseignement au lycée : Aider au repérage et à la mémorisation des noms de lieux Faciliter l’appropriation de connaissances sur l’organisation des espaces par son caractère visuel et synthétique Permettre à l’élève d’exprimer un raisonnement géographique lorsqu’il est placé en situation de produire lui-même des croquis ou des schémas. » L’apprentissage est progressif depuis le collège. Approfondi au lycée, il débouche sur la possibilité d’une épreuve au baccalauréat …
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2.4. L’épreuve du Bac - lycée 7 / 7
BO n° février 2004 « Exercices de la deuxième partie Réalisation d’un croquis de géographie À partir de ses connaissances et en réponse à un sujet donné, le candidat réalise un croquis de géographie accompagné d’une légende organisée. Le sujet porte sur l’un des thèmes ou ensembles géographiques définis par le programme. Il ne comporte pas de document si ce n’est, éventuellement, quelques brèves données statistiques. Il est accompagné d’un fond de carte. » Le commentaire n’est plus exigé.
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3. Cartes, croquis, schémas
La carte : « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif) » Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
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Le croquis : « – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ;» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
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Le schéma : « – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
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Réalisé par Muriel Lucot
Diaporama à disposition sur Odyssée avec le compte rendu du stage Réalisé par Muriel Lucot et Catherine Billard Version au
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