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Publié parRébecca Beaulieu Modifié depuis plus de 11 années
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Inspection pédagogique régionale / Académie de Poitiers
Quelques principes généraux pour accompagner la mise en œuvre des nouveaux programmes d’histoire, de géographie et d’éducation civique Programme de Quatrième Laurent Marien, IA-IPR
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Préambule Ce document est destiné à apporter des réponses aux préoccupations exprimées lors des quatre journées départementales de formation sur les nouveaux programmes de Quatrième. Il a également pour vocation à vous aider à construire votre enseignement en rappelant et suggérant quelques pratiques de plus en plus indispensables.
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Préoccupations / Pistes et conseils
Faire vivre le LPC Pour une démarche inductive en géographie (étude de cas) comme en histoire (approche concrète par un personnage, un événement, un lieu…) Intégrer l’histoire des arts La diversité des situations d’apprentissage La question des travaux d’élèves Un plan annuel de formation Pour un travail d’équipe ! Quelques ressources à recommander
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Articulation du socle avec le programme de Quatrième
Pas d’opposition entre le programme disciplinaire et le livret personnel de compétences => on couvre l’intégralité du programme tout en mettant en œuvre le LPC, pour construire des compétences. Pas d’incompatibilité des deux modes d’évaluation et de notation. Les deux modes - évaluation classique et évaluation des compétences - peuvent coexister. On pourra tirer profit d’une expérience d’évaluation sans notation en Sixième, voire en cinquième, si une dynamique existe au sein de l’établissement
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Articulation du socle avec le programme de Quatrième
Partager avec les élèves la mise en œuvre du LPC en explicitant le LPC, les capacités, les compétences. en affichant les capacités sur les fiches d’activités ou de travail… en exerçant les élèves aux capacités, aux moyens d’activités variées; en leur laissant le temps de l'entrainement avant toute évaluation en évaluant la maîtrise des capacités et des compétences dans les évaluations, en mettant en place un suivi (formatif) par le professeur d’une part, mais aussi par les élèves eux- mêmes (par une grille de capacités par niveau et par équipe mise à jour par l’élève lui-même )
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Articulation du socle avec le programme de Quatrième
Le volet de la remédiation est aussi l’une des finalités ultimes du Socle. Comment prendre en charge les écarts d'apprentissage ? Comment gérer les élèves en difficulté ? On peut envisager différentes étapes selon les besoins des élèves : en premier lieu, dans la classe, puis éventuellement dans des dispositifs externes ( accompagnement éducatif, et AP en 6ème...)
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L’étude de cas (EDC) en géographie et les approches concrètes en histoire
Une approche concrète : une situation concrète et riche qui permet d’évoquer les grandes questions sur le thème traité. Transmettre un contenu disciplinaire mais aussi construire un raisonnement, une démarche géographique. Nécessité de travailler l’étude de cas en classe ! Une étude de cas donnée à la maison se réduit au mieux à une étude d’un ensemble documentaire pour l’élève. Une pratique qui permet de confier une partie du travail à l’élève accompagné par le professeur. Approche concrète et EDC : l’essentiel du volume horaire déterminé. La mise en perspective est limitée dans le temps : du cinquième au tiers du volume horaire .
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Intégrer l’histoire des arts
Deux étapes pour l’histoire des arts : Réinvestir dans son enseignement les champs artistiques et culturels. L’œuvre d’art retrouve un statut de source, de document pour l’enseignement de l’histoire, mais on peut aller au-delà en sollicitant aussi la sensibilité des élèves confrontés à l’œuvre d’art. Les premières parties des programmes d’histoire de Quatrième et de Troisième invitent à construire une parcours en s’appuyant sur le traitement d’autre(s) thème(s) du programme. Construire un projet pluridisciplinaire dans l’esprit de l’enseignement d’histoire des arts [BO du 27 août 2008]. Des parcours variés, initiés en Sixième. Pour plus de renseignements : arts Pour éviter une inflation de la charge de travail, il paraît prudent d’intégrer le parcours au sein de la discipline (1) et le projet pluridisciplinaire d’histoire des arts (2).
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De la diversité des situations d’apprentissage
Cette diversité est essentielle à plus d’un titre : Donner du rythme à une leçon, Respecter les volumes horaires indiqués dans les programmes, Construire les capacités de tous les élèves et les exercer par des parties de le leçon qui leurs sont confiés dans le cadre d’une autonomie, encadrée par l’enseignant. Tenter de motiver les élèves, les amener à s’investir davantage dans la leçon
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De la diversité des situations d’apprentissage
(2) Diversifier et alterner les situations d’apprentissage : Travail oral / travail écrit Travail individuel, travail en groupe ou en classe entière Il n’y a pas d’obligation à faire tout avec tous ! Dans le cadre (ou pas) de la différenciation pédagogique, on peut proposer des exercices différents aux élèves d’une classe.
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De la question des travaux des élèves
Proposer des travaux abordant des moments différents d’une même leçon permet à tous les élèves : de mettre en œuvre le LPC : tous les élèves construisent ou exercent des capacités, identiques ou différentes d’ailleurs. de travailler une partie différente de la leçon : construction de notions… la mutualisation (par les élèves) est une nécessité pour que tous partagent les contenus disciplinaires abordés par les différents groupes. Une stratégie qui peut permettre une couverture plus rapide des programmes tout en plaçant les élèves au cœur du projet.
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Un plan annuel de formation Un outil au service des apprentissages
Une planification annuelle indispensable pour la mise en œuvre des programmes disciplinaires et de l’éducation civique pour la construction des capacités [première approche, apprentissages, remobilisation, remédiation…] et la mise en œuvre du LPC, pour le volet d’HG du projet d’histoire des arts, un plan annuel de formation au service d’un parcours des apprentissages
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Un plan de formation annuel Un outil au service des apprentissages
Ce plan annuel de formation reprend de manière synthétique : des éléments de programmation : volume horaire, ordre des questions traitées, calendrier prévisionnel de l’année, des éléments d’apprentissage : construction des notions, problématiques et pistes d’étude (avec un adéquation du nombre de pistes d’étude et du nombre de séances), construction des capacités… Il s’agit de couvrir intégralement les programmes, de mettre en œuvre le LPC et le versant du projet d’histoire des arts .
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Pour accompagner la construction d’un plan annuel de formation
Un ou deux exemples, couvrant une partie de l’année seulement, seront mis en ligne sur Odyssée pour aider les collègues. Par ce biais, il s’agit d’apporter une aide dans la construction de cet outil… et non de livrer un plan annuel de formation qui recèle forcément des multiples choix de son auteur tant sur les volumes horaires, les stratégies didactiques que sur les apprentissages. C’est un outil qu’il convient de construire en équipe pour être plus cohérent et efficace !
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Pour un travail d’équipe…
La mise en œuvre des nouveaux programmes, de l’enseignement de l’histoire des arts comme du LPC rend incontournable aujourd’hui ce travail d’équipe. Il s’agit de s’enrichir du regard des collègues, de mutualiser des connaissances, mais aussi des stratégies didactiques et des pratiques pédagogiques. C’est aussi un moyen de se répartir le travail !
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Des ressources pour accompagner la mise en œuvre des programmes
Accompagnement académique : pistes et enjeux des nouveaux programmes, balayage des nouveaux programmes thème par thème (histoire, géographie, éducation civique), travaux du groupe de production de ressources, mutualisation sur Odyssée. Aux cotés du programme officiel, des fiches « Ressources pour faire la classe », pilotées par l’Inspection générale et publiées sur Eduscol. Un portail national d’histoire-géographie (DGESCO- IGEN) pour la rentrée 2011.
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Précaution – Point de vigilance
Le manuel scolaire est à l’évidence un instrument de travail indispensable, en particulier par les ressources qu’il propose, pour construire des activités notamment. Il n’est cependant pas inutile de rappeler qu’un manuel est déjà une lecture du programme officiel, qui tend à l’exhaustivité pour répondre aux attentes les plus variées du plus grand nombre des enseignants. Seul le programme officiel demeure la référence qui doit orienter l’enseignant dans la construction de sa progression dans le cadre de la liberté pédagogique. Inspection pédagogique régionale / Académie de Poitiers
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