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Organisation générale

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Présentation au sujet: "Organisation générale"— Transcription de la présentation:

1 Organisation générale

2 Objectifs généraux : Éviter l’engorgement du dispositif de santé et assurer la prise charge rapide des cas de grippe selon un circuit privilégié et dans des conditions sécurisées et sécurisantes en situation de pandémie grippale ; Limiter la perturbation du fonctionnement de l’hôpital, en réduisant les activités programmées des établissements de soins de santé de base et de l’hôpital en général et des services d’urgence en particulier au strict minimum exigé par certaines activités vitales et certaines urgences ; Assurer la prise en charge des cas conformément aux dispositions arrêtées dans le plan sante de riposte à la grippe pandémique A(H1N1) 2009 ;

3 Objectifs pédagogiques
Identifier les patients grippés des patients non grippés et évaluer le degré de gravité de la maladie grippale ; Assurer la prise en charge optimale des malades selon le degré de gravité (situations de prise en charge, standards thérapeutiques, etc.) avec mise en œuvre des actions et mesures de protection et d'hygiène en vigueur ; Assurer la surveillance des effets indésirables (Oseltamivir et vaccin) par la collecte, l'évaluation des données et la communication rapide des informations collectées ; Respecter et mettre en œuvre les dispositions en vigueur relatives à la gestion et au traitement des déchets à risques.

4 ORGANISATION GENERALE
Chaque hôpital doit recenser dans chacun des services de médecine-chirurgie_obstétrique les hospitalisations qui peuvent être différées de 12 semaines sans préjudice pour le malade Un plan progressif de recrutement de lits de réanimation est à prévoir : immédiatement mobilisables (prise oxygène, air, scopes, ventilateurs) ou potentiellement mobilisables (après redéploiement des locaux, du matériel et du personnel)

5 ORGANISATION GENERALE
prévoir l’identification : d’une zone à forte densité virale (regroupement des patients grippés) d’une zone à faible densité virale (regroupement des patients considérés comme non grippés). Dans la mesure du possible, le personnel sera dédié à une zone et se déplacera le moins possible dans les autres services. La protection physique du personnel (masques) est identique quelle que soit sa zone d’affectation. Le circuit des patients grippés et non grippés doit faire l’objet d’un plan de circulation sous forme d’un document et d’une signalétique spécifique au sein de l’hôpital.

6 ORGANISATION GENERALE
Actualisation de la liste du personnel (répertoire téléphonique) et des autres ressources humaines additionnelles (élèves des IFCS, volontaires du CRM, etc.), pouvant être mobilisées en cas de besoin, avec identification des personnes pouvant les remplacer en cas d’absentéisme dû à la maladie ; Réduction de l’activité hospitalière, en fonction de l’évolution de la situation pandémique, notamment en ce qui concerne les activités programmées (en dehors des urgences) pour disposer d’un maximum de capacité d’accueil d’une part et réduire la contamination éventuelle des malades non grippés d’autre part ; Organisation de l’accueil des malades avec tri obligatoire à l’entrée de l’hôpital donnant sur deux circuits distincts : l’un pour les malades non grippés (urgences habituelles) et l’autre pour les malades grippés afin d’évaluer leur état et leur assurer une prise en charge adaptée selon les directives du plan santé de riposte à la grippe pandémique A (H1N1) L’accueil au niveau des maternités hospitalières doit également obéir à cette organisation ; Evaluation des possibilités de reconversion de lits des services hospitaliers en lits de réanimation pour augmenter la capacité d’accueil des cas graves dont l’estimation pourra être faite selon les indications contenues dans la fiche technique ci-jointe ;

7 ORGANISATION GENERALE
Préparation des ressources matérielles nécessaires à la prise en charge des cas, notamment les équipements de réanimation, les médicaments et fournitures, les moyens de transports (ambulances), etc. ; Estimation des besoins en médicaments, fongibles et oxygène, avec prise des dispositions nécessaires auprès des fournisseurs pour garantir la disponibilité de ces produits en quantité suffisante durant toute la période de pandémie ; Recensement des moyens de mobilité pouvant être mobilisable durant toute la période de pandémie (ministère de la santé et partenaires) dont notamment les ambulances ; Sensibilisation des différents fournisseurs de services généraux externalisés sur la nécessité, durant la période de pandémie,  d’assurer la continuité des services tout en respectant les mesures d’hygiène et de sécurité préconisées par le plan santé de riposte. Des séances d’information et de sensibilisation, notamment en ce qui concerne l’alimentation, le nettoyage et le gardiennage, pourront être organisées avec lesdits fournisseurs ; Développement d’un plan de communication pour former, informer et sensibiliser les professionnels de santé sur les procédures et protocoles de prise en charge dans le contexte de la pandémie.

8 ORGANISATION DE LA PEC

9 TRIAGE HOSPITALIER AMBULATOIRE Modalités TTT
Notification, aux services du ministère de la santé, des cas pris en charge. HOSPITALIER Hôpitaux publics Cliniques privées Autres établissements AMBULATOIRE Centre de Santé Cabinet privé Pharmacie TRIAGE Circuit normal de prise en charge des malades Circuit Grippe A (H1N1) Hospitalisation si : - Cas grave - Difficulté de traitement à domicile (isolement) Règle : TTT à domicile Modalités TTT TTT de l’ensemble des malades En priorité TTT personnel stratégique + Population vulnérable

10 Triage pour les symptômes grippaux
L’organisation de l’accueil dans les établissements de santé revêt un caractère essentiel pour la protection du personnel et des patients Le principe retenu en phase de pandémie grippale est le maintien à domicile des patients, l’hospitalisation étant réservée aux cas les plus graves. Avant toute admission à l’hôpital, tous les patients (symptomatiques ou asymptomatiques) font l’objet d’un triage relatif à la grippe.

11 Triage pour les symptômes grippaux
Le triage se base sur la définition officielle du cas. Suite au triage, les patients sont orientés sur deux circuits distincts ne se croisant pas : circuit malade grippé et circuit malade non grippé.

12 Triage pour les symptômes grippaux
Circuit malade non grippé : Malade non urgent : traitement ambulatoire, report de rendez-vous d’hospitalisation et de toute autre prestation externe sans caractère urgent selon la situation de la pandémie Malade urgent : pec de l’urgence au cas par cas

13 Triage pour les symptômes grippaux
Circuit malade grippé : L’évaluation initiale a pour but d’apprécier la gravité ou non de la maladie (Fiche) : patients présentant des signes de gravité (critères d’hospitalisation) seront hospitalisés dans le service adapté: service de réanimation pour les cas compliqués et service hospitalier pour les autres cas. Les cas dépistés au niveau des établissements de soins de santé de base ou cabinets privés seront référés vers l’hôpital de référence pour hospitalisation (par ses propres moyens ou par ambulance si l’état du patient le nécessite) Patients sans signes de gravité : le traitement ambulatoire est de règle que le dépistage ai eu lieu au niveau de l’hôpital ou au niveau des établissements de santé de base ou cabinets privés La co-morbidité (broncho-pulmonaires, cardiaques, rénales, hématologiques, Diabète, VIH,…) ne doit pas conduire systématiquement à l’hospitalisation, seuls les critères d’hospitalisation conduisent à celle-ci.

14 Évaluation médicale et traitement des patients atteints de la grippe
L’évaluation médicale permet d’estimer : la présence de la complication la plus fréquente (pneumonie) et d’une BPCO exacerbée les facteurs de risque de morbidité et de mortalité élevés la mise en route d’un traitement antiviral et/ou antibiotique (traitement spécifique ou symptomatique) la décision de traitement ambulatoire ou hospitalier

15 COMPLICATIONS DE LA GRIPPE PANDEMIQUE
Les complications les plus fréquentes sont :  L’otite moyenne aiguë très fréquente chez les enfants jeunes.  La bronchite aiguë (30% cas pharyngites et laryngotrachéites enfants).   Les pneumopathies : La pneumopathie bactérienne secondaire  La pneumopathie grippale virale primitive  La pneumopathie mixte bactérienne et virale Cette diapo à pour objectif d’amener le futur formateur à développer des modules cliniques concernant ces complications (diagnostic et schéma thérapeutique)

16 COMPLICATIONS DE LA GRIPPE PANDEMIQUE
Les autres complications sont :  Complications cardiaques  Complications du système nerveux central :  Le syndrome de Reye  La myosite, la rhabdomyolyse et la myoglobinurie sont été assez rarement observées. Cette diapo à pour objectif d’amener le futur formateur à développer des modules cliniques concernant ces complications (diagnostic et schéma thérapeutique)

17 Critères d’hospitalisation : chez l’enfant
Difficultés alimentaires (moins de la moitié d’un biberon sur 12h) chez un nourrisson de moins de 6 mois ; Tolérance clinique médiocre de la fièvre, malgré les mesures adaptées ; Signes de déshydratation aiguë associée ; Existence de troubles de la vigilance ; Convulsions répétées ou état de mal convulsif ; Signes de détresse respiratoire, apnées ; Contexte particulier : très jeune âge (inférieur à 3 mois), antécédents de prématurité et/ou situations à risque connues.

18 Critères d’hospitalisation : chez l’adulte
Essoufflement, pendant une activité physique ou au repos ; Difficultés respiratoires ; Cyanose ; Expectorations sanglantes ou teintées ; Troubles de la vigilance, désorientation, confusion ; Pression artérielle systolique < 90 mm Hg ; Température ≤ 35° C ou ≥ 40°C ; Fréquence respiratoire > 30/min ; Fréquence cardiaque < 120/min ; Douleurs thoraciques ; Persistance de la fièvre pendant plus de trois jours après traitement initial.

19 LA PROTECTION ET LES MESURES BARRIERES Mesure de protection : Qui va traiter
Un strict respect des principes d’hygiène standard est de rigueur. Il passe notamment par un niveau de vigilance de base élevé face à un risque infectieux potentiel, par la sensibilisation de tout le personnel au risque infectieux en général et comprend l’application des mesures suivantes : La désinfection des mains de préférence avec une solution hydro-alcoolique, ou à défaut le lavage des mains au savon ; ce geste est essentiel et doit être réalisé après chaque contact avec un malade ou avec du matériel. La mise à disposition à l’entrée des services d’urgence de masques antiprojections, mouchoirs en papier à usage unique, … L’utilisation au maximum des matériels à usage unique, gants, blouses, draps, etc. La désinfection du matériel avec des produits détergents/désinfectants en usage dans l’établissement selon les procédures habituelles (DAKIN®, solution polyvalente de décontamination, eau de Javel à 2,6 %). L’élimination des déchets suivant la filière DASRI (Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux). La vaccination du personnel soignant contre la grippe saisonnière.

20 DEPROGRAMMATION La déprogrammation de toutes les activités ou d’une partie des activités de soins est une mesure à intégrer dans la préparation du plan d’urgence. En situation de pandémie grippale cette mesure sera essentielle pour permettre de : redéployer des capacités hospitalières et des personnels regrouper des activités assurant ainsi le maximum de protection pour les patients et les professionnels de santé Les questions à se poser Quelles sont les activités à déprogrammer ? quel niveau et comment doit être organisée cette déprogrammation ?

21 LA PRISE EN CHARGE DES DETENUS MALADES
Limitation au maximum des hospitalisations. Former les personnels des établissements pénitentiaires pour être en mesure d’assurer les soins généraux aux patients détenus malades ne présentant pas de signes de gravité . les soins sont directement dispensés dans les cellules par le personnels avec surveillance médicale

22 LA PRISE EN CHARGE DES DETENUS MALADES
En cas d’hospitalisation de détenus grippés, un regroupement de ces patients est souhaitable au sein d’une unité provisoirement dédiée à cet effet ; Les aspects relatifs à l’organisation de la sécurité de ces unités provisoires devront être décidés en concertation avec les forces de police et les services pénitenciers .

23 PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE : CURATIVE ET PREVENTIVE

24 Pour professionnel de santé
Un professionnel de santé ou autre personnel stratégique présentant les signes de la maladie sera traité systématiquement par l’antiviral. Une prophylaxie post-expositionnelle par l'antiviral est prescrite à tout professionnel de santé après contact clinique direct sans mesures de protection avec un cas de grippe pandémique en l’absence de vaccin. Un médecin référent de la structure sanitaire est chargé de la prescription de la chimio-prophylaxie. Les professionnels de santé en contact avec les malades atteints de grippe devraient contrôler leur température deux fois par jour et en cas de fièvre le signaler au médecin référent pour évaluation de la situation.

25 Le patient grippé Le traitement antiviral est administré sur prescription médicale selon les signes cliniques, les facteurs de co-morbidité, le terrain et selon l’âge en milieu ambulatoire ou en milieu hospitalier. Le traitement antiviral spécifique est de règle pour : Les femmes enceintes ; Les enfants en bas âge (<2 ans) ; Les personnes âgées au-delà de 65 ans ; Co-morbidité associée (pathologies chroniques broncho-pulmonaires, cardiaques, rénales, hématologiques, Diabète, immunodépression, obésité) ;

26 Traitement symptomatique
Concerne tous les malades grippés Il est fait, selon l’état du patient, de : Antipyrétique, anti-inflammatoire, etc. Antalgique Antibiotiques etc.,

27 Les cas bénins =(non hospitalisés)
ce sont des malades ne présentant ni signes de gravité ni facteurs de co-morbidité, dans ce cas : Leur état de santé ne justifie qu’un traitement symptomatique sans prescription de traitement antiviral spécifique ; Ils doivent rester à domicile durant toute la durée du traitement avec toutes les mesures de protection et d’hygiène.

28 Les cas graves= (hospitalisés)
Traitement antiviral systématique le plus précocement possible (moins de 48h si possible). Traitement des complications selon les cas ; Cette recommandation s’applique à tous les groupes de malades, y compris les femmes enceintes, et à toutes les tranches d’âge, y compris les enfants en bas âge et les nourrissons.

29 Posologie du traitement antiviral
En traitement curatif, le Tamiflu sera prescrit, selon le schéma suivant : Adultes : une gélule de 75 mg 2 fois par jour pendant 5 jours Enfants : gélules ou poudre Moins de 15 kg : 30 mg 2 fois par jour pendant 5 jours ; De 15 kg à 23 kg : 45 mg 2 fois par jour pendant 5 jours ; De 23 kg à 40 kg : 60 mg 2 fois par jour pendant 5 jours ; Plus de 40 kg : 75 mg 2 fois par jour pendant 5 jours.

30 Posologie du traitement antiviral
En traitement prophylactique , le Tamiflu doit être prescrit selon le schéma suivant : Adultes : une gélule de 75 mg une fois par jour pendant 10 jours Enfants : gélules ou poudre Moins de 15 kg : 30 mg une fois par jour pendant 10 jours ; De 15 kg à 23 kg : 45 mg une fois par jour pendant 10 jours ; De 23 kg à 40 kg : 60 mg une fois par jour pendant 10 jours ; Plus de 40 kg : 75 mg une fois par jour pendant 10 jours.

31 GESTION ET TRAITEMENT DES DECHETS

32 Gestion des déchets ménagers
Des équipements de protection (masques, gants, lunettes) seront mis à disposition des agents chargés de la collecte et de l'élimination des déchets ménagers.

33 Gestion des déchets d'activités de soins à risques infectieux
Deux types : déchets perforants : produits par le personnel de soins en établissement ; déchets mous : produits à l’hôpital ou lors du transport par le personnel de soins et assimilés et par le patient : masques, mouchoirs jetables, sondes d'aspiration, essuie-tout utilisé après lavage des mains....

34 Collecte et élimination des DASRI
Dans les Établissements de soins  Le conditionnement de ces déchets doit se faire pour : Les déchets piquants/coupants dans des boîtes rigides et étanches ; Les déchets mous dans des sacs en plastique munis d'un lien pour la fermeture. Les mesures sont : Le tri et le conditionnement des déchets s'effectuent dans la chambre du malade; Utiliser des contenants adaptés au type des déchets ; Tous les déchets doivent être éliminés en vue d'une incinération, d’un broyage désinfection ou d’autoclavage et même enfouissement selon les possibilités; Les urines et selles doivent être évacuées dans les toilettes avec désinfection après chaque usage. Collecte et Évacuation fréquentes autant que possible. Dans les Établissements de soins

35 Collecte et élimination des déchets à domicile (sensibilisation et information )
Patient à domicile : déchets mous sont placés dans des sacs en plastique devant être fermés hermétiquement. utiliser un double emballage, en évitant la présence d'air, de manière à préserver le contenu du premier sac en cas de déchirure du sac extérieur lors de la collecte. Les déchets ainsi conditionnés peuvent être jetés dans la poubelle « ordures ménagères ».

36 Equipement de protection pour le personnel de collecte et de traitement des déchets
Équipement de protection respiratoire (FFP2 au minimum) ; lunettes de protection contre les projections des liquides biologiques ; gants de protection étanches résistants aux agressions mécaniques (coupure, déchirure, perforation) ; vêtements de protection à usage unique avec capuche intégrée. En l'absence de capuche intégrée, prévoir de plus des charlottes à usage unique ; bottes étanches.

37 SURVEILLANCE DES EFFETS INDESIRABLES

38 GESTION DES DEPOUILLES

39 LA GESTION DES PERSONNES DECEDEES
Dans le cas d’une pandémie grippale, il est à prévoir un nombre important de personnes décédées, pour lesquelles il sera nécessaire de gérer les corps. Dans la logique de prévention des conséquences d’une pandémie grippale, les déplacements des professionnels et des familles doivent être restreints au maximum et les manipulations des corps doivent être réduites. Une coordination, avec les BCH et les Municipalités, est mise en place pour une meilleure gestion des dépouilles.

40 LA GESTION DES PERSONNES DECEDEES
Les mesures de protection individuelle des personnels intervenant auprès des corps doivent être rappelées. Même si la contagiosité inter humaine s’effectue principalement par voie respiratoire, la manipulation des corps présente des risques de contamination potentielle moindres, mais qui ne doivent pas être négligés. Ces risques pourraient persister jusqu’à plusieurs jours après le décès, en fonction de la température ambiante.

41 LA GESTION DES PERSONNES DECEDEES MESURES DE PROTECTION
port de gants à usage unique . port d’une surblouse à usage unique : cette blouse et ces gants permettent de faire à la suite plusieurs opérations, mais ils doivent être retirés et ne pas être réutilisés dès que le personnel quitte les lieux. port de bottes . port d'un masque de type FFP2 port de lunettes de protection (à usage multiple). Désinfection fréquente et régulière des mains entre deux opérations malgré l’usage de gants.

42 PLAN DE CONTINUITE DE SERVICE

43 A partir de cette liste non exhaustive des prestations vitales en situation de crise, l’établissement doit prévoir une stratégie logistique adaptée pour : L’approvisionnement en eau potable, en électricité (y compris les Groupes électrogènes), en gaz médicaux , assurer la sécurité incendie, le chauffage et climatisation, Assurer le fonctionnement du standard téléphonique, Garantir la stérilisation des équipements biomédicaux Assurer le service généraux : Restauration et hôtellerie, Blanchisserie, Assainissement et ordures ménagères, Nettoyage, Assure la maintenance notamment celle des équipements biomédicaux

44 Des réunions de travail avec chaque prestataire de services seront organisées
pour sensibiliser ces sociétés aux risques de pandémie et de rechercher avec eux les solutions alternatives de continuité du service. Il conviendra que ces adaptations fassent l’objet d’une clause particulière dans les contrats de sous-traitance. En cas d’impossibilité pour le prestataire de répondre aux contraintes nées de la crise, l’établissement se réserve la possibilité de rechercher tout autre partenaire. En cas de défaillance des prestataires, l’établissement devra élaborer un plan de substitution, le cas échéant en collaboration avec les collectivités territoriales. Les établissements doivent dresser la liste des prestations indispensables à la continuité du service public hospitalier, puis des prestataires qui y sont associés, afin qu’une réquisition soit possible par le Préfet le cas échéant.


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