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Publié parLydie Chevallier Modifié depuis plus de 10 années
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L’alimentation de la personne diabétique
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Le pôle de prévention - Structure ouverte depuis 7 ans auparavant localisée au 14ème étage de l’hôpital - Déménagée depuis fin 2003 sur le site cordier - Tous le monde est en civil pas de blouse afin de favoriser 1 contact privilégier avec le patient - ≠ d’hospitalisation ou le patient est face à 1 problème aigu et est donc moins réceptif aux conseils d’éducation
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L’équipe 5 médecins endocrinologues/diabétologues
2 médecins tabacologues 4 infirmiers, infirmières 1 psychologue 3 diététiciennes 3 secrétaires
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Les objectifs du pôle Dans un 1er temps
recevoir des personnes ayant une pathologie chronique notamment cardio-vasculaires : diabète type 1 et 2, une obésité… ou des patients ayant plusieurs facteurs de risques vasculaires : hypercholestérolémie, HTA, tabagisme…
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Dans un 2ème temps Proposer 1 parcours éducatif par le biais de consultations individuelles et d’ateliers de groupe Le but étant de les aider à gérer au mieux et de façon autonome leur maladie au quotidien
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Plan de l’exposé Définition du diabète de type 1 et de type 2
L’enquête alimentaire pour personnaliser la prise en charge L’alimentation équilibrée L’assiette idéale Les situations particulières Conclusion
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1. Définition du diabète Maladie chronique due à un manque de sécrétion ou un défaut d’utilisation de l’insuline (hormone produite par le pancréas, permettant l’assimilation, l’utilisation et la mise en réserve du sucre apporté par l’alimentation).
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a. Le diabète de type 1 Du à une carence totale de la sécrétion d’insuline L’insuline est une hormone indispensable à la vie, fabriquée par le pancréas (glande endocrine située derrière l’estomac) Elle a pour fonction de faire pénétrer le glucose sanguin dans les cellules
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Mécanisme: En l’absence d’insuline le glucose s’accumule dans le sang et ne peut plus pénétrer dans les cellules Ce diabète impose donc l’apport extérieur d’insuline = Diabète insulino-dépendant et concerne surtout les sujets jeunes.
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Les signes: Une soif anormale Besoin d’uriner très fréquemment (syndrome polyuro-polydipsique) Fatigue Perte de poids Faim Faiblesse générale.
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b. Le diabète de type 2 Du à une carence relative de la sécrétion d’insuline + diminution de la sensibilité des cellules à l’insuline. ( moins d’insuline et en + de moins bonne qualité)
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Mécanisme: Carence induite par une augmentation de la demande du corps suite à 1 augmentation de la masse grasse ( prise de poids) Malgré une petite quantité d’insuline sécrétée, les cellules sont incapables de l’utiliser. Apparaît 1 hyperglycémie malgré la présence d’insuline = l’insulino résistance Ce diabète est dit diabète non insulino dépendant Il peut devenir insulino requérant quand sécrétion naturelle du pancréas devient trop insuffisante
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SCHEMA Facteurs de risque :
(Prise de poids au fil du temps, hérédité, sédentarité) Augmentation des besoins de l’organisme en insuline (par ex: par augmentation de la masse grasse) Diminution de la sensibilité des cellules à l’insuline Carence en insuline, hyperglycémie et apparition d’un diabète de type 2
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Les signes: Soif anormale Perte de poids importante Troubles de la vision Perte de la sensibilité au niveau des mains ou des pieds Infections à répétition Fatigue
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Apparaît habituellement chez des sujets ≥40 ans.
Évolue silencieusement et peut passer inaperçu pendant de nombreuses années d’ou l’importance d’un dépistage. Certains facteurs prédisposent à cette maladie par exemple: l’hérédité, la sédentarité, le surpoids .
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2. L’enquête alimentaire
Plus la prise en charge sera personnalisée et adaptée à la personne, plus les conseils seront efficaces et suivis.
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Lors d’un entretien individuel la diététicienne échange avec le patient sur:
- ses habitudes de vie - ses goûts alimentaires - son mode de vie - sa situation de famille - qui fait les courses ? qui cuisine ? - ses activités physiques…
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Le but : - Construire 1 programme éducatif en fonction des besoins et des objectifs de la personne - Entendre et respecter ce que le patient ne veut pas faire ou modifier
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3. L’alimentation équilibrée
Les conseils d’équilibre alimentaire pour la personne diabétique pourraient être proposés à l’ensemble de la population Cependant quelques caractéristiques en fonction du type de diabète
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Caractéristiques du diabète type 1
Grâce aux nouvelles insulines et schémas thérapeutiques, alimentation quasi identique à n’importe qui, si absence de facteurs de risques vasculaires Lors prise en charge explication de l’alimentation équilibrée telle qu’elle est recommandée pour tous
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Caractéristiques du diabète type 2
≠ car patients souvent en surpoids présentant autres facteurs de risques : dyslipidémie et HTA Nécessité d’1 alimentation équilibrée mais aussi : ‣ Perte de poids ‣ Diminution de la consommation de graisses ‣ Modification de la qualité des graisses ‣ Diminution de la quantité de sel
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a. Les familles d’aliments, qui fait quoi?
8 familles d’aliments différentes Chacune apporte quelque chose de ≠ au corps Elles sont donc complémentaires
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פ Les produits laitiers
Source importante de calcium Apport de protéines (muscles) Source de graisses surtout fromages Indispensables à tous les âges de la vie (solidité des os + prévention ostéoporose) Dès l’enfance pour garantir 1capital osseux pour la vie
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Équivalences calcium (300mg) :
2 yaourts = 250mL lait ½ écrémé = 300g de fromage blanc = 1/8 de gruyère (30g) = 80g de camembert
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פ La viande, le poisson, les oeufs
Apport de protéines ‣ entretien musculaire Apport de fer ‣ propriété anti-fatigue Pas nécessaire d’en manger 2x/jour, lait, fromage et yaourts sont là pour les compléter Pensez au poisson - moins gras que la viande - graisses de meilleures qualités (oméga3 = protecteurs cardio-vasculaire)
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Équivalences en protéines :
100g de viande =120g de poisson = 100g de volaille = 2 œufs = 4 yaourts = 200g de fromage blanc
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En cas de diabète type 2 : - diminution des viandes grasses au profit des viandes blanches, du poisson
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פ Les fruits et légumes Riches en vitamines anti-oxydantes
Apport de fibres : ‣ régulation du transit intestinal ‣ régulation des glycémies Peu caloriques Rôle préventif contre le cancer du colon
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Indispensables à chaque repas ≈ portion de 200g
Recommandations : Indispensables à chaque repas ≈ portion de 200g Pas seulement couleurs vertes ( tomates, carottes, betteraves rouges…) Varier les présentations : crudités, gratins, purées de légumes, soupes et tartes de légumes…
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פ Les féculents Apport de sucres lents et d’énergie pour éviter les sensations de faim et hypoglycémies Apport de vitamines B impliquées dans le système nerveux et la croissance Indispensables à chaque repas La quantité est à adapter selon les besoins nutritionnels et l’activité physique.
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Recommandations : Utiliser les équivalences pour varier les repas
- pommes de terre - Pâtes, riz - Semoule - Blé - Lentilles - Légumes secs, pois chiches, petits pois, maïs - Pain …
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פ Les Matières grasses (lipides)
Riches acides gras constituants des cellules et de certaines hormones Vitamines liposolubles A, D, E, K nécessaires respectivement pour la vision, la synthèse du cholestérol,effet antioxydant et la coagulation sanguine. Apport calorique important d’où nécessité de contrôler les quantités utilisées que l’on surveille son poids ou non
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En cas de diabète type 2 : modification la qualité des graisses : → privilégier les graisses végétales influençant le bon cholestérol (HDL)
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פ Les produits sucrés Aliments plaisirs Apport de sucres rapides
Très énergétiques Pas indispensables à l’équilibre alimentaire mais contribue à faire plaisir et donc à maintenir les habitudes sur le long terme.
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פ Les boissons Nécessaires pour l’hydratation du corps et des tissus
La seule boisson indispensable est l’eau Les autres boissons type boissons sucrées sont à consommer pour le plaisir, avec modération et de préférence à la fin du repas.
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Aucune de ces familles ne regroupe toutes les bonnes propriétés nutritionnelles.
Toutes sont complémentaires et doivent être présentes à chaque repas La quantité recommandée est à adapter selon l’âge, l’activité physique, les besoins nutritionnels et les habitudes de vie.
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b. Les glucides (sucres)
Représentent le carburant essentiel pour l’organisme. Seule source d’énergie utilisable par le cerveau Dans la répartition, doivent représenter la moitié de l’apport énergétique journalier.
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On les trouve sous 2 formes
- Les glucides complexes dits lents, présents dans les féculents - Les glucides simples dits rapides, dont le plus connu est le saccharose (sucre blanc) présent surtout dans les produits sucrés
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Recommandations: Les glucides recommandés :glucides complexes présents dans les céréales, les pommes de terre, et les légumes secs. De diffusion lente ils sont indispensables pour 1 bonne régulation de la glycémie et évitent les sensations de faim. Ils doivent donc être présents à chaque repas.
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c. L’association des fibres aux féculents
Constituants présents dans les aliments d’origine végétale. Présentes de façon importante dans les légumes elles ne sont pas digérées par l’Homme et ont de nombreuses actions bénéfiques
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1) rôle sur le transit: ▓ Leur aspect est souvent comparé aux mailles d’un filet de pêche. Non digérées leur passage entraîne un nettoyage du tube digestif d’où 1 action contre la constipation.
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2) rôle sur la glycémie et le cholestérol:
Lors de ce passage, les fibres piègent quelques molécules de sucre et de cholestérol qui ne passent pas dans le sang > D’ou 1 action sur le cholestérol sanguin et 1 meilleure régulation de la glycémie
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d. Les produits sucrés Peuvent avoir une place dans l’alimentation du diabétique type 1 et 2 ceci en surveillant : - la quantité consommée - la fréquence - le moment de prise Pris de façon isolée > sources d’hyperglycémies brutales et rapides.
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Recommandations: > à la fin du repas afin que les sucres rapides se mélangent au reste du repas ce qui évite un pic glycémique > mélangés à 1 autre aliment (laitage, tartine de pain..)
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e. Les édulcorants: apportent le goût sucré mais pas de sucre et pas ou peu de calories. en petites quantités = bonne alternative pour remplacer le sucre blanc. 1 consommation trop importante entraîne 1 forte attirance pour le goût sucré ‣ à utiliser avec modération.
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f. Les produits allégés, lights et sans sucre
De plus en plus présents et proposés dans les grandes surfaces et en pharmacie
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La mention sans sucre Absence de saccharose (sucre blanc).
Par contre peut contenir d’autres sucres comme le fructose (sucre des fruits) ou les polyols presque tous aussi caloriques que le sucre blanc. Ex: les chewing-gums « sans sucre » contiennent des polyols et de l’aspartam
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La mention allégée: réduction de l’un des constituants d’au moins 25% par rapport au produit de référence. Ex: La confiture traditionnelle contient 65g de sucre /100g de confiture La confiture allégée en contient 40g pour 100g
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La mention light : Englobe des produits très divers (laitages, boissons, biscuits…) Les boissons light sont souvent édulcorées à l’aspartam ou à la saccharine (édulcorants non caloriques) Par contre le chocolat light contient souvent de l’aspartam + des polyols (caloriques) + une augmentation du % de graisses
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En réalité: Nécessité d’un travail sur la lecture des étiquettes à partir d’emballages. → Vérifier que les taux de glucides soient proches de 0g + attention aux lipides ‣ laitages 0% aux fruits édulcorés sont souvent intéressants (sucre du lait + sucre des fruits) ‣ Par contre le chocolat light et la confiture «sans sucre » ne sont pas conseillés (peu de différences pour le sucre mais + riches en graisses).
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g. Les matières grasses Apports à surveiller d’autant plus si perte de poids souhaitée. La restriction calorique passe d’abord par une réduction des graisses 2fois + caloriques que les sucres Repas trop riche en graisses entraîne aussi une augmentation des glycémies, non pas par apport de sucre mais par interférence avec le traitement et l’action de l’insuline (sécrétée ou injectée) .
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h. Les collations Rarement nécessaires dans le type 1 comme type 2
Peuvent être conseillées → éviter les grignotages → en prévision d’1 activité physique plus importante Un produit laitier nature +1 aliment à base de sucre lent si nécessaire Selon le mode de vie de la personne on choisira 1 collation adaptée, pratique et facile à emporter.
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Pour savoir si 1 collation est indispensable en milieu de matinée ou d’après midi, il suffit de réaliser 1 glycémie capillaire au moment souhaité pendant plusieurs jours → Si cette glycémie est moyenne au dessous de 1g surtout ≤ 0.80g une collation peut être conseillée d’autant plus si une activité physique est prévue → Si cette glycémie est moyenne au dessus de 1g20 aucune collation n’est nécessaire.
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4. L’assiette idéale: Identique pour tous le monde sur le plan de la qualité. Seules les quantités sont à adapter selon: - la personne - ses besoins nutritionnels - ses dépenses physiques.
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féculents légumes viande ou équivalent + Fruit + Laitage
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D’après vous … Menu 1 Carottes râpées au citron
Gratin d’endives au jambon Poire pochée à la vanille
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Salade d’orange à la canelle
Menu 2 Concombre à la menthe Pâtes au saumon frais Fromage Salade d’orange à la canelle
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Exemple: pommes de terre Tomates au four Provençales
Escalope de poulet au curry + fromage blanc aux framboises
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5. Situations particulières:
Selon OMS: La glycémie s’exprime en g/L A jeun : 0,80g à 1g20 En post prandial (2h après repas) 1,80g Très variables d’un individu à l’autre surtout les seuils d’hypoglycémies. Les objectifs glycémiques à adapter en fonction de la personne
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a. L’hypoglycémie:
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メ Définition de l’hypoglycémie:
Taux de sucre trop faible dans le sang. La norme : 0.80g à 1g20 à jeun < 1g60 post prandiale Le seuil d’hypoglycémie est variable selon les personnes
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メ Les signes: Très variables d’1 personne à l’autre En majorité on retrouve - des tremblements - faim subite - fatigue - troubles de la vision - transpiration - étourdissement, vertiges - changement d’humeur
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メ Les raisons: Traitement mal adapté (insuline ou comprimés) Dépense physique non prévue et non compensée (repas) Alimentation trop faible en sucres lents Stress responsable de la synthèse d’1 hormone : l’adrénaline qui engendre des variations glycémiques dans le sens hypoglycémiques comme dans le sens hyperglycémiques Absorption d’alcool
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メ Que faire en cas d’hypoglycémie ?
- Cessez toute activité - Vérifier l’ hypoglycémie par un test capillaire - Ressucrer avec 15g de sucre rapide • 3 sucres • 1 Cuillère à soupe de confiture • 1verre de jus de fruit ou de coca • 1berlingot de lait concentré sucré • 1cuillère à soupe de sirop + eau
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Si hypoglycémie proche du repas
→ possibilité de passer à table avec apport de sucres lents et de fibres. Si hypoglycémie éloignée du repas → apport de 15g sucre rapide + sucre lent (pain) accompagné d’un laitage pour maintenir une bonne glycémie et éviter 1 rechute
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Attention : éviter les aliments contenant à la fois du sucre rapide et des graisses tel que le chocolat ou les biscuits car ils ne remontent pas assez rapidement la glycémie
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En prévention : - prévoir ses activités physiques - s’alimenter en conséquence - instaurer si nécessaire 1 collation équilibrée - au besoin adapter le traitement
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b. L’hyperglycémie:
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メ Définition de l’hyperglycémie :
Taux de sucre trop élevé dans le sang En théorie : - glycémie >1g60/L 2h après les repas - glycémie >1g20/L a jeun
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Très variables d’1 personne à l’autre En majorité on retrouve:
メ Les signes : Très variables d’1 personne à l’autre En majorité on retrouve: - soif intense - envie fréquente d’uriner - fatigue importante - malaise - nausées…
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Oubli du traitement ou de l’injection Maladie, infection, fièvre
メ Les raisons : Traitement mal adapté Oubli du traitement ou de l’injection Maladie, infection, fièvre Stress, état émotionnel Activité physique moins importante Repas mal équilibré
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メ Que faire en cas d’hyperglycémie ?
Vérifier la glycémie Boire beaucoup d’eau car hyperglycémie → glycosurie → polyurie→ déshydratation (compenser les pertes) En cas de taux ≥ à 3g/L, rechercher présence de sucre et d’acétone dans les urines→ si acétone prévenir le médecin Ne pas interrompre l’alimentation ni le traitement
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Pourquoi maintenir l ’alimentation + le traitement :
Trop de sucre dans le sang ↓ Faute d’insuline le sucre ne rentre pas dans les cellules Organes ne sont plus approvisionnés en sucre Corps doit brûler les graisses pour avoir énergie Présence d’acétone = produit de dégradation des graisses maintien alimentation + traitement pour apport d’énergie + “clée d’entrée” dans les cellules
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c. Les horaires particuliers
Adapter la répartition au mode de vie Malgré horaires décalés › maintenir 3 repas / 24h Éviter périodes de jeun › collations pour répartir au mieux l’énergie
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d. L’activité physique :
Bienfaits psychologiques + physiques Lutte contre l’insulino-résistance en favorisant l’action de l’insuline sur la combustion et l’assimilation du glucose sanguin par les cellules de l’organisme Évite la fonte musculaire
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Important: Régularité de l’exercice Tenir compte capacités de chacun
Risque d’hypoglycémie: - Prévoir 15g de sucre pour ressucrer si nécessaire - Avant effort = veiller à l’équilibre du repas
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e. Les soirées et boites de nuit :
Alcool › favorise les hypoglycémies Dépense physique (danse) aggrave ce processus Conseils: Apport de sucres lents avant soirée (éviter les produits gras tels cacaouètes)
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f. La maladie : Maintien du traitement et de l’alimentation
› réguler rapidement et au mieux la glycémie Si difficultés - Textures moulinées, purées, potages… - Jus de fruits - Compotes, desserts lactés › assurer apport glucidique
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g. Le diabète gestationnel :
Diabète découvert au cours d’1 grossesse = situation diabétogène car augmentation des besoins en insuline +1 insulino résistance du à la prise de poids De + production exagérée d’hormones par le placenta qui entravent l’action de l’insuline
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Risques: - Mère : diabète type 2, 5 à 10 ans +tard
- Bébé : › prise de poids importante d’où accouchement plus difficile › risque d’hypoglycémie néonatale
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Conseils alimentaires:
‣ Alimentation équilibrée ‣ Limiter au maximum les sucres rapides ‣ Collations si besoin: laitage + sucre lent Période nécessitant 6 ASG /j
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6. Conclusion: L’alimentation de la personne diabétique
= alimentation équilibrée que tous le monde devrait avoir
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Partir dans l’idée de régime n’est bon pour personne
= reflète l’idée d’interdit et de frustration
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Dans l’équilibre alimentaire tout est permis mais quantités adaptées
= le travail consiste en des associations judicieuses
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L’alimentation n’est qu 1 des 3 piliers d’équilibre du diabète
Les 2 autres étant le traitement et l’activité physique Chaque élément a son importance et n’est efficace que si le 2 autres sont contrôlés
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L’équilibre du diabète
Traitement Activité physique Alimentation Équilibre du diabète
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