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Publié parLéa Mayer Modifié depuis plus de 11 années
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CHAPITRE 6 L’analyse de la création de monnaie.
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Les acteurs de la création monétaire
La banque centrale C’est l’institution responsable de la conduite de la politique monétaire et qui, généralement, contrôle le système bancaire. Les banques Ce sont les intermédiaires financiers qui ont pour fonction de recevoir des dépôts et d’accorder des prêts.
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Les acteurs de la création monétaire (suite)
Les déposants Ce sont les agents économiques – individus et institutions – qui détiennent des dépôts bancaires. Les emprunteurs auprès des banques Ce sont ceux (individus) qui empruntent de l’argent aux institutions de dépôt et les institutions qui émettent des titres achetés par celles-ci.
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Le bilan simplifié d’une banque centrale
Engagements Les postes enregistrés au passif du bilan de la banque centrale constituent ses engagements. Il s’agit des billets en circulation et des avoirs conservés en réserves détenus par les établissements de crédit sur les livres de l’institution d’émission. Avoirs L’actif du bilan de la banque centrale est importante à un double titre : 1) ses variations sont à l’origine de variations identiques de la masse monétaire ; 2) il est rémunéré alors que les engagements ne le sont pas.
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Contrôle de la monnaie banque centrale
La somme de postes figurant au passif constitue la monnaie de la banque centrale : La banque centrale peut contrôler parfaitement le montant de la monnaie de banque centrale par ses opérations d’open market.
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Les achats à l’open market à une banque
Exemple : La banque centrale achète des titres d’une valeur de 100 euros à une banque. L’achat à l’open market provoque une augmentation des réserves des banques égale a 100 euros. Le montant des billets en circulation n’étant pas modifié, la banque central augmente elle aussi de 100 euros.
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Les achats à l’open market au secteur privé non bancaire
Exemple : La banque centrale achète des titres d’une valeur de 100 euros au secteur privé non bancaire. Supposons que celui qui vend les titres dépose le chèque remis en paiement par la banque centrale à la banque dont il est client.
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Les achats à l’open market au secteur privé non bancaire
Exemple 2 : La banque centrale achète des titres d’une valeur de 100 euros au secteur privé non bancaire. Supposons que le vendeur des titres encaisse ,e cheque sous la forme de billets soit à sa banque, soit à la banque centrale. Il n’y a pas de variations des réserves tandis que le montant des billets en circulation augmente du montant de l’achat. La monnaie de la banque central augmente de 100 euros alors que le montant des réserves est inchangé.
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Les achats à l’open market : Principal enseignement
L’effet d’un achat à l’open market sur la monnaie centrale – la liquidité bancaire ou réserves des banques – dépend de la forme –billets ou dépôt bancaire – de la détention du produit de la vente du titre par le vendeur. En revanche, l’effet de cette même opération sur la monnaie de banque centrale en est indépendant.
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Vente à l’open market Exemple : La banque centrale vend des obligations d’État d’une valeur de 100 euros à un agent du secteur privé non bancaire. La vente de titres d’une valeur de 100 euros a pour effet de réduire la monnaie de banque centrale du même montant, alors même que le montant des réserves n’est pas modifié.
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Les opérations d’open market : Principales conclusions
Effets sur la monnaie de banque centrale mieux établis que les effets sur la monnaie centrale – la liquidité bancaire ou les réserves des banques. Par des opérations d’open market, la banque centrale contrôle beaucoup mieux le montant de la monnaie de banque centrale que la liquidité bancaire. Remarque : Les opérations d’open market – achats et ventes fermes aux conditions du marché – peuvent être effectuées non seulement sur le marché des titres d’État, mais aussi sur le marché des changes.
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La conversion de dépôts en billets
Exemple : Une personne décide de fermer son compte dans une banque en retirant puis en conservant sous forme d’espèces la somme qu’elle y détient (100 euros). L’effet net sur les engagements de la banque centrale est nul. Donc, la banque centrale contrôle mieux la monnaie de banque centrale que la liquidité bancaire.
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Modèle du multiplicateur monétaire
La création de dépôts : La banque individuelle. Le système bancaire est constitué par la banque A, à laquelle la banque centrale achète pour 100 euros de titres. Supposons que la banque A ne souhaite pas détenir de réserves excédentaires. Donc, elle accorde un prêt du même montant.
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Modèle du multiplicateur monétaire (suite)
La création de dépôts : La banque individuelle (suite). Si la banque A est prudente, ne va pas accorder des crédits dont le montant dépasse celui des réserves excédentaires dont elle dispose avant de se livrer à ces opérations
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Modèle du multiplicateur monétaire (suite)
La création de dépôts : L’ensemble du système bancaire. Supposons que les 100 euros de dépôts créés par la banque A, soient déposés à la banque B et que celle-ci ne souhaite pas détenir de réserves excédentaires. On suppose que le taux de réserves obligatoires est égal à 10 %.
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Modèle du multiplicateur monétaire (suite)
La création de dépôts : L’ensemble du système bancaire (suite). Supposons que les sommes dépensées par le bénéficiaire du crédit accordé par la banque B sont déposées dans un autre banque, disons la banque C. Dans l’ensemble du système bancaire, les dépôts augmentent alors de 90 euros, soit une augmentation totale de 190 euros.
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Modèle du multiplicateur monétaire (suite)
La création de dépôts : L’ensemble du système bancaire (suite). Supposons que toutes les banques prêtent la totalité de leurs réserves excédentaires. Un augmentation de monnaie centrale de 100 euros est à l’origine d’une création de dépôts égale à euros ! Le multiplicateur est égal à 10.
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Modèle du multiplicateur monétaire (suite)
Dérivation de la formule du multiplicateur . La variation totale du montant de dépôts (ΔD) est égale à 100 (ΔRx1) plus 90 [ΔRx(1-r)] plus 8 [ΔRx(1-r)2], et ainsi de suite ; cette suite est égale a : En utilisant la formule de la somme d’une suite infinie : Avec : r = coefficient de réserves ou des réserves des banques.
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Extension du modèle du multiplicateur
La formule du multiplicateur simple des dépôts a été dérivée en faisant deux hypothèses simplificatrices : Les banques ne détiennent pas de réserves excédentaires. Le secteur privé non bancaire n’effectue pas d’opérations de conversion de dépôts en billets. Sous ces hypothèses, la banque centrale a une maîtrise totale de la création de dépôts.
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Extension du modèle du multiplicateur (suite)
Supposons que les valeurs désirées des réserves excédentaires des banques (RE) et des billets du secteur privé non bancaire (B) : Les réserves obligatoires (RO) sont déterminées : Le montant de monnaie centrale est affecté soit à la détention de réserves obligatoires, soit à celle de réserves excédentaires : Le montant de monnaie de banque centrale (MBC) :
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Extension du modèle du multiplicateur (suite)
En utilisant les équations précédents : Le montant des dépôts est donc égal à : La masse monétaire (M1) est constituée par des billets et par dépôts :
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Extension du modèle du multiplicateur (suite)
On arrive ainsi à la définition du multiplicateur monétaire : Deux différences avec le multiplicateur simple des dépôts : Le premier relie la valeur de la masse monétaire au montant de la monnaie de banque centrale alors que le second relie le montant des dépôts bancaires à celui de la monnaie centrale. Le premier est inférieur au second : L’analyse suppose que le montant des billets en circulation est constant. Dans le premier cas, cela ne limite pas la création de dépôts puisqu’on suppose que le public ne convertit pas une partie des dépôts créés en billets. La création de dépôts est alors à son maximum.
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Les déterminants du multiplicateur monétaire
On observe la tableau suivante :
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